1ère séance
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Calvados (4ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Union pour un Mouvement Populaire
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Vidéo du 27 avril 2010
1ère séance
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Mme Nicole Ameline attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les effets toxiques provoqués par l'utilisation de l'aluminium comme adjuvant dans les vaccins. En effet, la toxicité de l'aluminium dans les vaccins fait l'objet d'études depuis de très nombreuses années. Déjà en 1993 une chercheuse au CHU de Bordeaux découvrit une substance noire dans le muscle d'un patient, qui se révéla être de l'aluminium. Après une étude plus poussée, avec l'examen de plus de 2 000 biopsies, le métal fut soupçonné d'être à l'origine d'une maladie désignée sous le vocable de « myofasciite à macrophages ». Cette affection est handicapante ; elle provoque des troubles cognitifs, des douleurs articulaires et musculaires chroniques. Ainsi, il semblerait qu'entre 200 et 250 nouveaux cas soient enregistrés chaque année en France. La toxicité des métaux lourds, dont l'aluminium fait partie, a d'ores et déjà était prouvé : Le plomb provoque le saturnisme, responsable de maladies professionnelles qui peuvent être mortelles, le mercure, d'après une étude américaine, a démontré sa nocivité dans les vaccins, et serait la cause de la multiplication par 15 du nombre de cas d'autisme chez les enfants vaccinés. Il y a un an, une nouvelle étude réalisée par un professeur du CHU de Bordeaux est publiée. Celle-ci met en évidence la migration de particules d'aluminium, injecté avec des vaccins, vers le cerveau pour ne plus en sortir. Aussi elle lui demande, au regard des expérimentations scientifiques menées, mais également suite à l'affaire du médiator pour laquelle elle avait déclaré « qu'il fallait que le doute bénéficie systématiquement au patient », quelles sont les réponses que le Gouvernement entend apporter concernant l'utilisation de l'aluminium vaccinal.
Voir la réponseMme Nicole Ameline interroge M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la question de la contribution pour l'aide juridique. En effet, la loi de finance rectificative pour 2011 crée une contribution pour l'aide juridique d'un montant de 35 euros par instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire ou par instance introduite devant une juridiction administrative. Or ces procédures, créées initialement pour permettre aux justiciables un accès plus simple au juge sans le recours à un avocat, sont très utilisées en majorité par les professionnels, et notamment par les établissements financiers pour attraire devant les tribunaux les consommateurs en incident de paiement. Aussi, la contribution de 35 euros adresse un message négatif envers les consommateurs, et érige un nouvel obstacle dans l'accès au juge. En raison du faible montant de certains litiges de consommation, la contribution risque de dissuader bon nombre de personnes à agir en justice, et d'encourager le développement de pratiques abusives de la part de certains professionnels, leurs clients n'ayant plus intérêt financièrement à agir en justice. C'est pourquoi il serait bon de prévoir une exonération de cette contribution pour les particuliers agissant en justice contre des professionnels. Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement sur ce sujet.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur un vide législatif concernant l'absence de normes spécifiques à l'analyse de certaines substances chimiques des sédiments de dragage. En effet, les opérations de dragage des ports français donnent lieu, de manière systématique, à des analyses de sédiments. Ces analyses sont indispensables à la gestion et à la destination de ces sédiments au regard de leurs caractéristiques physiques et chimiques. Ces études doivent permettre de définir le meilleur mode de relocalisation des sédiments, en mer ou sur terre, selon des normes et référentiels fixés par le groupe GEODE, en vertu de l'arrêté du 14 juin 2000. Ces matériaux de dragage, notamment par la remise en suspension des divers contaminants dont ils sont chargés, contribuent à la dégradation de la qualité de l'eau, et à l'altération des écosystèmes aquatiques. Mais les normes de gestion en vigueur apparaissent inadaptées à l'usage. Il convient en effet de noter que de nombreux éléments contenus dans les boues de dragage ne sont pas analysés telles que les molécules pharmaceutiques, les pesticides, la radioactivité ainsi que les « effets cocktail ». Il appartient donc aujourd'hui d'améliorer les systèmes d'analyse afin de mieux comprendre et encadrer la toxicité globale de ces rejets en mer en vue d'en limiter les risques sur les écosystèmes aquatiques et in fine sur l'homme. Aussi, aimerait-elle savoir si des mesures sont envisagées afin de pallier cette insuffisance.
Voir la réponseMme Nicole Ameline appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'accès au logement et les conditions de sortie des locataires. En effet, d'après une enquête de l'UFC-que-choisir, le taux d'effort demandé pour se loger est plus important pour les locataires que pour les accédants à la propriété (23 % pour les locataires contre 20 % pour les accédants à la propriété). Par ailleurs, en matière d'information, il apparaît que les agences immobilières rechignent parfois à respecter la réglementation en vigueur, comme l'obligation d'afficher les honoraires, ou l'étiquetage énergétique obligatoire. Il semble également que certaines agences n'hésitent pas à demander des documents non obligatoires, voire totalement interdits pour la constitution d'un dossier, comme l'attestation du précédent bailleur et un chèque de réservation du logement. Par ailleurs, au moment de la sortie d'un locataire, les conditions de restitution du dépôt de garanti au locataire pose parfois problème, notamment concernant le délai de restitution. Aussi, elle aimerait connaître si des mesures sont en cours d'élaboration afin de répondre aux difficultés de certains locataires pour se loger.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur la taxation des plus-values immobilières, et en particulier celle appliquée sur la cession de terrain à bâtir. En effet, cette taxation piège de nombreux propriétaires de terrains désireux de vendre leur bien, et qui ont effectivement signé une promesse de vente avant l'annonce du plan de rigueur par M. le Premier ministre, le 24 août dernier. Elle insiste sur le fait qu'en tout état de cause, ces propriétaires seront dans l'impossibilité de finaliser la vente avant la date butoir fixée au 1er février 2012, date d'application du nouveau barème de taxation. La cession de terrain à bâtir ne peut en aucun cas s'apparenter à la cession d'une maison ou d'un appartement puisque les délais entre la promesse de vente et l'acte final de vente sont beaucoup plus longs. En effet, s'agissant de la cession d'un terrain, il convient de tenir compte de l'attente des modifications des PLU, d'éventuelles recherches archéologiques et autres autorisations administratives. Toutes ces conditions viennent retarder la signature de l'acte définitif de vente, et peut prendre des années avant d'être effective. Dès lors, bien peu de promesses de vente de terrain seront finalisées avant le 1er février 2012, et les propriétaires, qui avaient signé un compromis avant le 24 août seront contraints de supporter une nouvelle fiscalité qui n'était pas celle en vigueur au moment de la signature du compromis. Aussi, elle lui demande quelles mesures elle compte prendre pour corriger cette injustice avant le 1er février prochain.
Voir la questionMme Nicole Ameline appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la prescription du subutex dans notre pays. En effet, le subutex est le médicament le plus couramment prescrit dans les traitements de substitution à l'héroïne. Aujourd'hui, près de 85 000 personnes suivent ce traitement. Son principe actif permet en effet de réduire la sensation de manque, avec moins d'effets néfastes que la méthadone. Or, six ans après le lancement sur le marché de ce médicament de substitution, des questions se posent encore quant à l'efficacité et la dangerosité supposée de ce traitement. Si les risques liés à un surdosage et effets secondaires sont moins importants que l'ancien traitement principal de substitution qu'est la méthadone, il apparaît malgré tout que pour les patients à très forte dépendance, la sensation de bien-être produite par le subutex n'est pas assez forte pour détourner le patient de l'héroïne. Par ailleurs, des doutes persistent, suite à la prise de ce médicament, quant à la responsabilité du subutex dans le décès de certain patient en période de traitement. Dans sa circonscription, un cas de décès brutal d'un jeune toxicomane sous subutex jette le trouble sur l'efficacité de ce médicament. En 2004 déjà, la mort d'un patient âgé de 24 ans, en hôpital psychiatrique, avait fortement intrigué, notamment par les « effets cocktails » présumés entre la prise de subutex et de traitement à base de benzodiazépines. Enfin, et principalement dans les milieux défavorisés, un véritable marché noir du subutex semble se constituer. Ainsi, le subutex devient l'une des substances les plus consommées comme drogue, après la cocaïne et le cannabis. Aussi, et compte tenu de la réputation de ce médicament, aimerait-elle prendre connaissance des dernières réflexions du Gouvernement concernant l'avenir de ce médicament comme principal traitement des toxicomanes.
Voir la questionMme Nicole Ameline appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la part grandissante prise par la voiture électrique, aussi bien dans les collectivités locales qu'auprès des particuliers. Cet achat bénéficie d'avantages fiscaux au titre des économies d'énergie. Le scooter électrique est lui aussi un moyen de locomotion de plus en plus utilisé dans nos villes et agglomérations. Or son achat ne bénéficie pas des mêmes avantages fiscaux que la voiture électrique. Elle souhaiterait savoir si ce dernier moyen de locomotion peut espérer bénéficier des mêmes avantages fiscaux que les voitures.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les clauses sociales et environnementales contenues dans le code des marchés publics. En effet, avec le nouveau code des marchés publics entré en vigueur le 1er septembre 2006, l'État, les collectivités territoriales ou les établissements publics peuvent désormais intégrer des critères à caractère social ou environnemental pour choisir un prestataire. C'est pourquoi l'article 14 du nouveau code des marchés publics ouvre la possibilité de prendre en compte dans les achats la "protection de l'environnement" et le "progrès social". Concrètement, le prestataire doit confier un volume défini d'heures de travail à des personnes "éloignées de l'emploi". Il peut pour cela effectuer un recrutement spécifique ou encore sous-traiter à une entreprise d'insertion. Ainsi, par le biais des marchés publics, les pouvoirs adjudicateurs ont la possibilité de développer des actions d'insertion destinée à promouvoir l'emploi des personnes ayant un faible niveau de qualification, des jeunes n'ayant jamais travaillé ou des personnes en reconversion, ayant connu des incidents dans leur parcours personnel ou professionnel. Ainsi, en ces temps de crise économique, ces clauses sociales d'insertion constituent un moyen pour la commande publique d'intervenir directement sur l'emploi, et de donner la priorité aux plus fragiles. Aussi, et compte tenu de la situation délicate de l'emploi dans notre pays, aimerait-elle savoir s'il est envisageable de tirer d'ores et déjà un premier bilan du niveau d'emploi de cette catégorie de travailleur dans l'attribution des marchés publics, et s'il est prévu de nouvelles mesures à l'encontre de ce public.
Voir la questionMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation sur l'action de groupe qui doit permettre à un ensemble de consommateurs ayant subi un préjudice similaire de la part d'un professionnel d'être indemnisé en un seul procés. Régulièrement, des centaines de consommateurs doivent faire face à un même litige avec une entreprise et ne peuvent obtenir réparation car ils sont isolés et bien souvent, ne veulent pas recourir à l'action en justice, considérant que le montant du préjudice est trop limité et que l'action en justice peut être longue et complexe. Des tentatives de mise en place de cette réforme ont eu lieu; des groupes de travail ont rendu des conclusions, trois propositions de loi ont été déposées, mais aucun texte n'a été discuté par le Parlement. Elle souhaiterait connaître sa position sur cette importante question.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la législation concernant le contrôle externe des cidres sous indication géographique protégée (cidres IGP). En effet, un grand nombre de producteurs locaux de cidre commercialisent à la fois des cidres IGP et des AOC (appellation d'origine contrôlée). Les textes de loi prévoient le contrôle des AOC cidricoles par un organisme d'inspection et le contrôle des cidres IGP uniquement par un organisme certificateur. Ces producteurs sont donc contrôlés deux fois : par l'organisme d'inspection, puis par l'organisme certificateur. Or de nombreux points de contrôle sont communs et ce doublon augmente considérablement le coût des contrôles. Ceci est d'autant plus surprenant que les vins IGP, relevant du même comité national INAO "Vins et cidres IGP" sont, quant à eux, contrôlés, au choix, par un organisme d'inspection ou un organisme certificateur. Une simple modification autorisant les deux types de contrôle pour les cidres IGP n'entraînerait ni altération de la qualité des contrôles, ni impact gustatif et qualitatif pour le consommateur. Elle souhaite connaître les mesures réglementaires ou législatives envisagées par lui susceptibles d'améliorer les contrôles externes de ces cidres.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le fait que, sous couvert "d'un week-end d'intégration", les pratiques de bizutage continuent dans certaines universités, même si les locaux de celles-ci ne sont pas utilisés. En effet, ces week-end consistent principalement en des soirées fortement alcoolisées, des séances d'exhibitionnisme et des jeux s'avérant parfois dangereux, et toujours traumatisants. Certains étudiants, et surtout étudiantes, appréhendent d'aller dans ces week-end et les inscriptions se font plus sous la pression du groupe que sur un consentement réel. En fait, il semble difficile aux organisateurs de maîtriser une situation qui se passe sans véritable contrôle. La loi du 17 juin 1998 contre le bizutage est de fait contournée, s'agissant de manifestations dans des lieux privés, hors des sites universitaires. Le réel problème est bien d'empêcher les excès alcooliques lors de ce qui devrait être un véritable temps d'intégration. L'alcoolisme chez les jeunes est un réel problème et il serait nécessaire de ne pas l'encourager par des associations étudiantes lors de ces manifestations dont l'objet n'est pas celui affiché, même si la réglementation est respectée en apparence. Elle souhaiterait connaître sa position sur ce sujet, ainsi que les mesures de prévention qui devraient être proposées.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la question des prix des aliments peu transformés. L'UFC-Que choisir de Caen vient de mener une enquête sur les prix d'aliments peu transformés, dont la matière agricole constitue une part prépondérante. Alors qu'en septembre, les prix agricoles de la volaille, du porc et du lait étaient respectivement de 2,11 euros, 1,34 euro et 0,29 euro, les prix moyens en rayon de l'escalope de poulet, de la côte de porc et de la brique de lait, dans la zone de Caen, étaient de 11,80 euros, 6,66 euros et 0,75 euro, soit des différentiels importants qui, faute de transparence et de données publiques, restent inexpliquées. Mais une étude plus approfondie permet de parler de marges injustifiées. En effet, pour de nombreux produits (lait, porc, volaille) industriels et distributeurs profitent des variations de prix agricoles, plus particulièrement des baisses, pour accroître fortement leurs marges. S'agissant du lait, entre septembre 2007 et septembre 2009, le prix payé à l'éleveur a baissé de 7 %, alors que, pour le consommateur, le prix de la brique de lait Candia a augmenté de 5 %. En l'absence de données publiques et en raison de la baisse significative du prix agricole depuis la mi-2008, le maintien de prix élevés laisse apparaître des marges injustifiées dont souffrent les consommateurs calvadosiens. Il est donc nécessaire de développer, lors des périodes de forte variation des prix agricoles, un système de nature réglementaire permettant d'encadrer les marges, si leur progression apparaît injustifiée. Un coefficient multiplicateur semble être le seul outil efficace pour limiter la progression des marges pour les produits alimentaires de première nécessité peu ou pas transformés, et au minimum pour les viandes fraîches de boeuf et de porc. En effet, un tel dispositif qui existe depuis 2005 pour les fruits et légumes a fait ses preuves. Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre pour lutter contre les marges injustifiées, et notamment sa position sur l'extension aux produits alimentaires peu transformés du coefficient multiplicateur.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur l'importante question de la protection physique de nos enfants aux abords de leur école ou lycée. Au cours de l'année scolaire 2007-2008, 11,8 incidents graves ont été signalés pour 1 000 élèves. Régulièrement, des faits divers sont médiatisés. Ainsi, encore la semaine dernière, un lycéen de Beauvais a tenté de s'introduire dans son lycée avec une arme à feu, dans le but, a-t-il déclaré, de "tuer ses professeurs". Ces situations de plus en plus fréquentes, auxquelles s'ajoutent les trop nombreuses incivilités (insultes, bousculades, dénigrements...) ainsi que les violences répétées (coups, bagarres...), voire les rackets et les ventes de produits illicites par des jeunes appartenant ou non aux établissements scolaires, amènent de nombreuses familles ainsi que le corps enseignant à se questionner sur la protection des enfants aux abords des écoles. Les plus jeunes collégiens ainsi que les jeunes filles sont souvent les premières victimes de ces actes. Des réponses appropriées doivent être proposées. Des mesures de protection simples, à l'identique de celles préconisées par le ministère de l'intérieur pour les communes, telle la vidéosurveillance, pourraient être mises en place aux abords de l'ensemble des établissements le souhaitant. Ces dispositifs, installés en concertation avec les conseils régionaux et départementaux, permettraient de prévenir, dissuader, identifier les auteurs des faits. Elle souhaiterait connaître sa position sur ces possibles installations de vidéosurveillance.
Voir la questionMme Nicole Ameline attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la question de la prévention des accidents de la vie courante en France. Avec 11 millions d'accidents, 20 000 décès et 4,5 millions de blessés chaque année, les accidents de la vie quotidienne représentent un fléau plus meurtrier que l'insécurité routière, endeuillant nombre de familles. Une politique centralisée de prévention des accidents de la vie courante permettrait d'améliorer la sécurité des biens et des services, d'informer nos concitoyens sur les risques encourus, et enfin de former et sensibiliser les professionnels concernés à cette question. Une telle politique permettrait de faire significativement reculer la mortalité induite par les accidents domestiques. Cette démarche a prouvé son efficacité en matière de sécurité routière. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer ce que le Gouvernement compte faire pour répondre à ce problème, et notamment s'il serait envisageable de déclarer les accidents de la vie courante grande cause nationale en 2010.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur le sort de la vache de race normande. Particulièrement bien adaptée au climat tempéré de Normandie dont elle constitue un des symboles, la vache de race normande est durement touchée par la concurrence de la race Holstein. Comme bien des races locales, la vache de race normande produit moins de lait que la race Holstein, s'alimente, le plus souvent, d'herbe des pâturages et pollue également moins. Or la réglementation des plans d'épandage, comme celle relative à la redevance pour pollution de l'eau par les activités d'élevage ne tiennent compte ni des niveaux d'alimentation, ni de la production laitière des troupeaux. Cette réglementation prévoit qu'une UGB (unité de gros bétail) équivaut à 85 kg d'azote de rejet annuel, quels que soient l'alimentation de la vache laitière et son niveau de production. Cette règle impose notamment un plafond de 170 kg d'azote par hectare de surface potentiellement épandable. Elle induit également un montant de la redevance pour la pollution de l'eau par les troupeaux sans tenir compte de leur composition. Ainsi pour un même quota de production, les troupeaux normands ayant plus de vaches laitières, la contrainte des 170 kg de SPE est plus difficile à respecter. De même, la redevance pour pollution de l'eau par les activités d'élevage est plus lourde à supporter. Cette situation est d'autant moins compréhensible qu'une circulaire du 20 décembre 2001 relative à la capacité de stockage des effluents d'élevage définit, sur la base du dossier CORPEN, la quantité de déjections produites en fonction du poids de l'animal, de son âge, du mode d'alimentation ou de son niveau de production, et permet l'application, en fonction des races, de diminutions ou de majorations. Le fait de tenir compte du niveau de production pour tout calcul quantifiant les rejets du troupeau, en référence aux règles du dossier CORPEN, et l'application des règles définies pour les ouvrages de stockage en majorant ou en diminuant la référence selon le niveau de production de la race contrôlée, seraient un véritable soutien pour les éleveurs de race normande. Elle souhaite savoir s'il envisage de faire évoluer ces règles et ainsi favoriser la pérennité des élevages de races locales.
Voir la réponseMme Nicole Ameline appelle l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur les difficultés d'accès à la formation des ambulanciers pour les candidats au concours externe. Le concours d'accès à la formation d'ambulancier comprend une épreuve écrite suivie d'une épreuve orale précédée d'un stage en entreprise de 140 heures. Or, les candidats externes, en l'absence de convention existente entre les instituts de formation et les ambulanciers, ne peuvent effectuer ce stage dans les entreprises qui les refusent, au motif qu'ils ne possédent aucune couverture juridique. Ce problème a été évoqué aux différentes directions des affaires sanitaires et sociales qui ont proposé à chaque candidat de prendre une extension de garantie auprès de son assureur afin d'être couvert pour la durée de son stage. Cette solution n'a toutefois pas satisfait les ambulanciers qui sollicitent toujours une convention de stage avec les instituts de formation. De nombreux candidats externes ont ainsi été dans l'obligation de renoncer à se présenter aux épreuves orales de ce concours. Un nouveau concours se déroule dans quelques semaines, dans le but d'accéder à la formation d'ambulancier. Elle lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement compte prendre afin de lever ce frein à l'accès à cette formation.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, sur la mise en oeuvre d'une tarification incitative obligatoire avec une part variable dans la gestion des déchets. Lors du Grenelle de l'environnement, il a été décidé, pour la gestion des déchets ménagers, d'instituer une tarification incitative obligatoire avec une part fixe et une part variable, la part variable étant fonction du poids ou du volume de déchets de chaque ménage. Cet engagement, qui rejoint les recommandations de nombreux rapports publics, doit permettre d'inciter financièrement les particuliers à diminuer à la source leur émission de déchets. Il s'agit ainsi d'une mesure très concrète en faveur du développement durable et qui rejoint les expériences belges, danoises, suisses, coréennes ou de nombreux États américains. A ce jour, les discussions pour la mise en oeuvre de l'engagement n'ont pas abouti et semblent impuissantes à proposer un niveau minimal obligatoire de part variable. La définition d'un seuil minimum de part variable, qui pourrait s'inspirer du consensus élaboré au Parlement en 2006 pour la partie fixe de la facture d'eau, est pourtant indispensable. D'une part, une trop grande hétérogénéité des pratiques inciterait au "tourisme des déchets". D'autre part, dans la mesure où les collectivités territoriales ont déjà la possibilité d'opter pour une redevance incitative, l'abandon d'un seuil minimal reviendrait à entériner le statu quo. Elle lui demande en conséquence les mesures qu'il entend prendre afin de respecter l'engagement n° 243 du Grenelle de l'environnement et d'instituer une tarification incitative avec une part variable dans la gestion des déchets.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de la consommation et du tourisme à propos d'un vide réglementaire lors des cessions de fonds de commerce, susceptible d'entraîner des litiges ou des problèmes financiers. Les commerces de type 5e catégorie sont soumis à des visites de sécurité tous les 5 ans, à l'issue desquelles est délivré un document attestant que l'établissement est conforme aux normes de sécurité. Un arrêté du 24 juillet 2006 est venu accroître les obligations en matière de désenfumage des cages d'escaliers et d'installation de ferme-portes automatiques. Lors des cessions de fonds de commerce et des hôtels de petite taille, il n'est pas prévu de présenter un certificat de conformité à jour. De plus en plus fréquemment, de nouveaux acquéreurs découvrent, après la transaction, les travaux qu'ils sont dans l'obligation de réaliser et qui n'avaient pu être budgétés, justement du fait de leur méconnaissance. L'obligation de présentation d'un cerfificat récent empêcherait ce type de situation. Aussi, elle souhaite savoir si des mesures sont prévues afin de protéger les futurs acquéreurs d'un bien commercial.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de Mme la ministre du logement et de la ville sur les conséquences pour les consommateurs de la croissance des droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Ces taxes, acquitables au moment de la transaction immobilière, représentent 5 % de la valeur du bien. Elles sont indexées sur les prix en forte croissance de l'immobilier, pour lesquels plus de 12 % de hausse en moyenne dans l'ancien a été constaté depuis 2002. Les DMTO posent des problèmes de solvabilité et de trésorerie pour les ménages qui doivent acquitter ces taxes en une seule fois. Ils ne peuvent être intégrés dans le crédit immobilier souscrit pour l'occasion. Il est aujourd'hui difficile pour les consommateurs de constituer cette épargne préalable dans des délais relativement courts, entre la décision d'acheter son logement et l'acte d'achat. Alors que l'accès au logement est de plus en plus difficile et que d'importants efforts sont faits pour faire évoluer cette situation, il pourrait être intéressant de créer à l'intérieur des DMTO un régime dérogatoire lorsqu'il s'agit de l'acquisition d'une résidence principale. Elle souhaite savoir si une telle mesure est envisageable.
Voir la réponseMme Nicole Ameline attire l'attention de M. le secrétaire d'État à la défense, chargé des anciens combattants, sur la question du bénéfice de la carte de combattant pour ceux qui ont participé à la guerre d'Algérie. En effet, la loi prévoit uniquement l'attribution de cette carte pour les combattants arrivés 120 jours avant l'indépendance du 2 juillet 1962, soit le 5 mars 1962. Or, il semble que de nombreuses personnes aient débarqué entre le 6 et le 19 mars 1962 (date de la fin de la guerre). Cette situation est jugée injuste et est difficile à accepter par ces personnes qui ont encouru des risques, accompli des missions, été pour certains blessés, mais qui ne peuvent bénéficier de la carte de combattant au même titre que leurs camarades arrivés parfois une journée avant. Elle lui demande s'il est envisageable, dans un but d'apaisement et d'équité, d'étendre le bénéfice de la carte de combattant à tous ceux qui sont arrivés avant le 19 mars en Algérie.
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