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M. Paul Salen

Loire (7ème circonscription)

Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)

Commission
  • Membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Biographie
  • Né le 17 juin 1949 à Veauche (Loire)
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Paul Salen

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    1ère séance : Questions au Gouvernement ; Mise en oeuvre du principe de précaution ; protection de l'identité (Nouvelle lecture)Voir la vidéo

    1ère séance : Questions au Gouvernement ; Mise en oeuvre du principe de précaution ; protection de l'identité (Nouvelle lecture)

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  • Réponse à la question écrite n° 126933 publiée le 15 mai 2012
    tourisme et loisirs - centres de vacances - personnel. contrats d'engagement éducatif. stipulations

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative, sur les risques encourus par le contrat d'engagement éducatif au regard des récentes évolutions jurisprudentielles européennes. La loi du 23 mai 2006 et le décret du 28 juillet 2006 ont permis la mise en place du contrat d'engagement éducatif (CEE) destiné à sécuriser l'emploi de personnels pédagogiques occasionnels des centres de loisirs sans hébergement, des centres de vacances et des formateurs BAFA et BAFD. Les textes relatifs au contrat d'engagement éducatif (CEE) sont définis dans le code de l'action sociale et des familles depuis le 1er mai 2008, date de la recodification du code du travail (articles L. 432-1 à L. 432-4 et D. 432-1 à D. 432-9). Les spécificités de ce contrat de travail résident dans son caractère dérogatoire vis-à-vis du code du travail (SMIC, heures supplémentaires, repos quotidien, temps de pause, travail de nuit). La rémunération (au minimum de 2,2 fois le SMIC horaire par jour quelle que soit la fonction) est journalière et forfaitaire. Ce contrat est modéré par son champ d'application réduit aux accueils collectifs de mineurs à caractères éducatifs, aux organismes de formations BAFA-BAFD et aux centres d'accueil pour adultes handicapés. De plus, la durée cumulée des contrats ne peut excéder 80 jours sur une période de 12 mois consécutifs (tous employeurs confondus). Faisant l'objet d'une contestation, le décret est déférée devant le Conseil d'État qui confirme, le 2 octobre 2009, la légalité du décret mais qu'il sursoit à statuer concernant la période de repos hebdomadaire afin d'obtenir des précisions sur la directive n° 2003/88/CE du 4 novembre 2003. La Cour de justice européenne confirme, le 14 octobre 2010, que la directive du 4 novembre 2003 s'applique bien pour les titulaires d'un CEE. L'Union européenne estime donc qu'une période de repos compensatoire doit être accordée, ou à défaut, qu'une protection accrue soit mise en place pour les bénéficiaires du CEE. La décision de la Cour de Justice européenne remet donc en cause la logique légale du CEE et soulève de nombreuses interrogations au sein des structures concernées. En conséquence, il lui demande si elle partage ses inquiétudes et quelles sont les intentions du Gouvernement afin de pérenniser le CEE dans un contexte juridique ayant évolué afin que les bénévoles puissent continuer à bénéficier d'un statut indispensable.

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  • Réponse à la question écrite n° 123778 publiée le 15 mai 2012
    sécurité publique - incendies - lutte et prévention. réglementation. communes rurales

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les retards pris par la révision de la circulaire interministérielle n° 465 du 10 décembre 1951. La loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit semble rendre possible une modification rapide de la circulaire interministérielle n° 465 du 10 décembre 1951 qui réglemente les activités relevant de la sécurité civile. Pour de nombreuses collectivités territoriales, la révision de ce texte est jugée essentielle car elle leur permet d'adapter leurs capacités techniques en matière de sécurité civile, afin d'apporter un service optimal aux habitants, aux évolutions techniques et ce sans risquer de compromettre l'équilibre de leurs finances publiques. Pour autant, le décret portant modification de la circulaire tarde a être définitivement adopté et les élus locaux nous interpellent régulièrement pour savoir à quel moment les nouvelles dispositions réglementaires entreront en vigueur. En conséquence, il lui demande de préciser, si cela est possible, le calendrier du Gouvernement sur l'adoption de ce nouveau décret indispensable à la bonne gestion technique des collectivités territoriales.

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  • Réponse à la question écrite n° 114303 publiée le 15 mai 2012
    sports - dopage - lutte et prévention

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la ministre des sports sur l'indispensable renforcement de la lutte contre le dopage dans le sport professionnel. Des millions de Français pratiquent une activité sportive régulièrement, le sport professionnel occupe désormais une place privilégiée en matière de communication mais aussi en tant qu'activité économique. Un récent article, signé par Antoine Veyer, paru dans Le Monde (5 juillet 2011) nous apprend, non sans un certain cynisme, que le dopage ne cesse de se développer dans le cyclisme. L'auteur nous explique que l'on peut détecter les coureurs se dopant grâce à l'énergie produite et estimée de manière scientifique. L'auteur prétend qu'il est possible de fixer le seuil du dopage à une puissance égale ou supérieure de 410 watts au-delà de laquelle le coureur serait immanquablement dopé. L'auteur poursuit et affirme : « Sur Paris-Nice, 23 coureurs ont dépassé le seuil n° 1 des 410 watts étalon pendant 22 minutes 51 secondes dans le col de la Mure. Un indice collectif significatif de la préparation exogène d'une partie du peloton mondial au premier rendez-vous ». Cette question est devenue cruciale car des millions d'amateurs se trouvent pris en otage par des personnes peu respectueuses des règles et de l'éthique sportives ne recherchant uniquement que le gain financier maximal tout en exposant les sportifs à des conséquences médicales graves pouvant aller jusqu'à la mort. Des centaines de milliers de jeunes sportifs souhaitent embrasser ces carrières et pourraient, à la longue, s'en trouver découragés s'ils ont l'impression que la lutte contre le dopage ne sert à rien. En conséquence, il lui fait état de ses inquiétudes et lui demande, au moment où le Tour de France cycliste vient de s'élancer, quelles sont les mesures spécifiques prises, lors de cet évènement pour lutter contre le fléau du dopage et, plus généralement, dans toutes les compétitions se déroulant en France.

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  • Question écrite n° 129134 publiée le 28 février 2012
    énergie et carburants - lignes à haute tension - conséquences. santé

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le problème posé par la présence d'habitations ou établissements à proximité des lignes THT. Un projet de ligne THT (2 x 225 000 volts) est en cours de finalisation entre Monistrol-d'Allier et Saint-Étienne. Ce projet met en évidence le problème des constructions à proximité des lignes THT. On estime aujourd'hui à 400 000 le nombre de nos compatriotes vivant à proximité de ces lignes. En se référant aux travaux du Comité scientifique sur les risques émergents et nouvellement identifiés pour la santé, il pourrait exister un lien potentiel entre l'exposition aux champs électromagnétiques et certaines pathologies (leucémie chez l'enfant, maladie d'Alzheimer). Par ailleurs, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail a démontré qu'au-delà de 100 m, les ondes issues d'une ligne à haute tension ne peuvent plus être distinguées du bruit de fond électromagnétique ambiant et recommande de ne plus autoriser la construction de bâtiments recevant du public à risque. C'est pourquoi il lui demande si de nouvelles dispositions en matière d'urbanisation seront adoptées afin de répondre aux attentes de nombre de nos compatriotes sur ce dossier.

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  • Question écrite n° 126744 publiée le 24 janvier 2012
    marchés financiers - marchés financiers internationaux - agences de notation. contrôles

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur le rôle des agences de notation et l'impact de leurs décisions pour l'action publique. La perte du triple A sanctionne, à contre-courant, les gestions dispendieuses qui n'ont pas profité des années de croissance forte que la France a connu entre 1997 et 2002. Le Gouvernement, depuis 2007, a eu le courage de conduire, avec détermination et courage, un certain nombre de réformes demandées par le Président de la République. Sans ces évolutions, touchant les retraites, l'enseignement supérieur ou les collectivités territoriales, la dégradation des finances publiques serait bien plus importante. Les Français en mesurent aujourd'hui la justesse et la nécessité. Cette décision, qu'il convient de relativiser, pourrait avoir des conséquences directes et réelles pour les collectivités territoriales. Le risque est grand de voir les taux d'intérêt applicables à leurs emprunts s'accroître dans des proportions significatives. Si la politique de la France ne se fait pas à la corbeille, comme le rappelait le 31 décembre 2011 Monsieur le Président de la République, il n'en demeure pas moins vrai que les marchés influencent de plus en plus les orientations politiques des États. Une gestion rigoureuse des finances publiques est indispensable, mais sa nature demeure profondément différente de celle des dépenses des entreprises marquées par le souci de rentabilité. Construire des routes, des écoles ou des hôpitaux sont des investissements de long terme dont les générations futures peuvent, puisqu'elles en profiteront, assumer une part du coût. À la lumière de ceci, il lui semble indispensable de définir de nouveaux critères pour l'action des agences de notation dont les moyens d'actions, l'indépendance voire les critères d'évaluation manquent de clarté. En conséquence il lui demande s'il partage ses analyses et quelles actions pourraient être conduites afin d'apporter plus de transparence dans le fonctionnement de ces agences.

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  • Question écrite n° 126720 publiée le 24 janvier 2012
    impôt sur le revenu - quotient familial - réforme. perspectives

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur les possibles évolutions risquant d'affecter le quotient familial. Récemment, de manière pour le moins surprenante, des voix se sont élevées pour proposer une révision en profondeur du quotient familial. Sans aucune réflexion préalable, sans aucune évaluation et dans une parfaite cacophonie, des propositions diverses et variées ont été formulées. Aujourd'hui, nos concitoyens sont surpris, très dubitatifs et quelque peu déboussolés. C'est une attitude d'autant plus incompréhensible, pour ne pas dire irresponsable, qu'un récent rapport de l'OCDE soulignait, vantant les mérites de la politique familiale française, « qu'investir de façon précoce dans la politique familiale garantit une meilleure efficacité et permet d'économiser à long terme ». Au total, la politique familiale représente 3,8 % du PIB de la France alors que la moyenne des pays membres de l'OCDE n'est que de 2,4 %. Aujourd'hui, 4,5 millions de familles sont concernées par cette « proposition ». Notre devoir est de rassurer ces millions de Françaises et Français qui verraient leur situation financière se dégrader par la mise en oeuvre de ces propositions absurdes et dangereuses pour notre économie et l'emploi. Aussi, il lui demande s'il partage ses analyses et de bien réaffirmer l'attachement du Gouvernement aux politiques familiales mises en place depuis la Libération, constituant le socle de notre pacte républicain, et dont le quotient familial est le symbole le plus visible mais aussi l'outil le plus efficace.

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  • Question écrite n° 126715 publiée le 24 janvier 2012
    handicapés - politique à l'égard des handicapés - accompagnement familial. statut

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur l'opportunité de faire bénéficier d'une allocation les mères qui élèvent seules leur enfant handicapé devenu adulte, à leur domicile et qui ne peuvent plus exercer une activité professionnelle. En effet, les enfants handicapés âgés de plus de vingt ans ne bénéficient plus de l'AEEH et, bien souvent, leur handicap nécessite un accompagnement et une présence constants empêchant le parent isolé de travailler. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur cette question qui concerne parfois des familles dans la précarité.

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  • Question écrite n° 126710 publiée le 24 janvier 2012
    handicapés - insertion professionnelle et sociale - perspectives

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur la cotisation employeur au titre du Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). En effet, les collectivités territoriales occupant plus de 20 agents sont soumises à une obligation d'employer des personnes handicapées, mutilés de guerre et assimilés dans une proportion de 6 % minimal de son effectif total, en application de l'article L. 323-2 du code du travail. L'obligation d'emploi est réalisée dès lors que le rapport entre le nombre de bénéficiaires et l'effectif total atteint 6 %. Dans ce cas, l'employeur public n'a aucune contribution libératoire à verser au FIPHFP. En revanche, en cas de non respect de l'obligation d'emploi, les collectivités territoriales sont redevables du versement d'une contribution financière. Le montant de la contribution est calculé en fonction de l'effectif manquant et de la taille de l'employeur. Toutefois, le dispositif ainsi élaboré repose sur un système déclaratif : les agents employés doivent s'inscrire dans une démarche volontaire pour faire connaître leur reconnaissance de travailleur handicapé auprès de leur collectivité employeur. Cette situation peut mettre les collectivités territoriales en difficulté, puisqu'elles restent dans l'incertitude quant au nombre précis d'agents ayant obtenu cette reconnaissance et bénéficiaires de cette obligation d'emploi. Au sein des départements, les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) traitent des informations relatives aux personnes ayant obtenu une reconnaissance de travailleur handicapé. Une des solutions pour remédier aux difficultés rencontrées par les collectivités territoriales pourrait consister en un échange d'informations entre la MDPH et la collectivité. Au vu du fichier des personnes employées par la collectivité, la MDPH attesterait du nombre d'agents relevant de la déclaration FIPHFP. Les informations ainsi échangées resteraient uniquement quantitatives, non nominatives, et ainsi respectueuses de l'anonymat dû aux personnes concernées. Il souhaite connaître les mesures qu'il envisage pour faire évaluer les pratiques ou remédier à cette situation particulière.

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  • Question écrite n° 126640 publiée le 24 janvier 2012
    emploi - politique de l'emploi - perspectives

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les rigidités du marché de l'emploi. Depuis la semaine dernière, la France a perdu son triple A pour une seule agence de notation. Les autres maintiennent leur confiance et admettent ainsi le bien-fondé de la politique engagée par le Gouvernement tant au niveau des réformes conduites depuis 2007 que pour le redressement des comptes publics entamé depuis le début de la crise économique. Dans ses attendus, l'agence de notation note que les rigidités du marché du travail expliquent aussi la baisse de la note française. Certains, de manière inconsciente, se réjouissent de cette situation et souhaitent se livrer à une exploitation politique de cette situation. Pour autant, il faut admettre, que cela plaise ou non, que notre marché de l'emploi n'arrive pas à offrir, aux chômeurs, les solutions efficaces et durables permettant une réduction massive du chômage. Certes, on peut trouver toujours ceux qui promettent 60 000 emplois dans l'éducation, 300 000 emplois jeunes, voire 1 000 000 d'emplois au service de l'environnement. Ces dispositifs ont été engagés entre 1997 et 2002 avec les résultats que nous connaissons. Notre pays a besoin de flexibilité mais aussi de sécurité. Il faut améliorer la formation des salariés et des chômeurs, faciliter leur accès au marché de l'emploi et soutenir les entreprises. En conséquence, il lui demande s'il partage ses analyses et quelles actions concrètes seront mises en oeuvre pour répondre aux attentes des Français afin d'apporter plus de flexibilité sur le marché de l'emploi avec un haut niveau de protection sociale afin de concilier efficacité économique et justice sociale.

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  • Question écrite n° 126631 publiée le 24 janvier 2012
    emploi - chômeurs - formation professionnelle

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur les problèmes posés par la formation professionnelle. La crise économique ne doit pas être subie. Certains ne manquent pas une occasion, depuis quelques semaines, de se réjouir de manière malsaine de toute nouvelle susceptible de créer des difficultés à la France et d'entraver le travail de redressement conduit par le Gouvernement sous l'impulsion du Président de la République dont nous devons saluer la clairvoyance et le courage. Le sommet social qui vient de se tenir donnera lieu à des mesures et des orientations qui seront exposées dans les prochains jours. Ceci étant, dès à présent, nous devons nous soucier de la formation professionnelle. Dans une récente étude de la DARES on peut découvrir que seulement 8 % des chômeurs sont en formation professionnelle alors que la France y consacre 31 milliards d'euros. Cette formation des chômeurs cache de profondes inégalités suivant l'origine professionnelle et l'âge. Selon l'INSEE, seuls 10 % des chômeurs anciens ouvriers, sont entrés en formation, contre 27 % de ceux qui étaient cadres avant de perdre leur emploi. De même, 18 % des 26-49 ans étaient formés, contre seulement 5,6 % des 55-59 ans et 10,6 % des moins de 25 ans. Les Français sont désormais conscients de la nécessité des actions conduites et de la justesse des orientations politiques prises. Loin des diatribes démagogiques de certains, ils demandent des actes précis et des actions concrètes. En conséquence, il lui demande si elle partage ses analyses et quelles sont les pistes de réflexion du Gouvernement esquissées depuis le sommet social afin de relever les défis de la formation professionnelle.

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  • Question écrite n° 126597 publiée le 24 janvier 2012
    consommation - commission de la sécurité des consommateurs - fonctionnement. moyens. pérennité

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les évolutions arrêtées par la dernière séance plénière de la commission de la sécurité des consommateurs. Le Gouvernement vient de présenter un texte de loi qui entend apporter des réponses concrètes aux nouvelles attentes des consommateurs car la protection des consommateurs doit rester un sujet de consensus pragmatique, loin des querelles partisanes. Un texte d'autant plus indispensable qu'en renforçant les droits des consommateurs, le Gouvernement cherche à renforcer une relation de confiance indispensable à la relance de la consommation, principal moteur de notre économie. Dans la conjoncture actuelle, il serait irresponsable de pénaliser les consommateurs, tout comme de pénaliser les entreprises. Pour autant, de nombreuses associations de consommateurs s'interrogent suite au rapprochement, depuis un an, de la commission de la sécurité des consommateurs avec l'Institut national de la consommation. Cette évolution est sans aucun doute indispensable mais elle pose la question des moyens mis en oeuvre et de leur conformité par rapport aux ambitions affichées. Lors de la dernière séance plénière de la commission de la sécurité des consommateurs, celle-ci a décidé de réduire le nombre de conseillers techniques de 6 à 4 ce qui pourrait se traduire par une perte d'efficacité. Par ailleurs, sur les conditions mêmes de fonctionnement, l'impression est donnée que la commission de la sécurité des consommateurs, autorité administrative indépendante, est placée sous la tutelle d'un établissement public à caractère industriel et commercial. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quels sont les moyens concrets à mettre en oeuvre pour que la commission de la sécurité des consommateurs puisse remplir toutes ses missions conformément aux souhaits du Gouvernement.

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  • Question écrite n° 126579 publiée le 24 janvier 2012
    collectivités territoriales - finances - emprunts. coût

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les possibles conséquences, pour les collectivités, de la perte du triple A. La perte du triple A sanctionne, à contre-courant, les gestions dispendieuses qui n'ont pas profité des années de croissance forte que la France a connues entre 1997 et 2002. Le Gouvernement, depuis 2007, a eu le courage de conduire, avec détermination et courage, un certain nombre de réformes demandées par le Président de la République. Sans ces évolutions, touchant les retraites, l'enseignement supérieur ou les collectivités territoriales, la dégradation des finances publiques serait bien plus importante. Les Français en mesurent aujourd'hui la justesse et la nécessité. Cette décision, qu'il convient de relativiser, pourrait avoir des conséquences directes et réelles pour les collectivités territoriales. Le risque est grand de voir les taux d'intérêt applicables à leurs emprunts s'accroître dans des proportions significatives. Déjà, les effets de la crise de 2008, se font sentir et nos collectivités éprouvent de plus en plus de difficultés à lever des fonds à des taux modérés. Il faut se souvenir que les collectivités territoriales, depuis de longues années, assurent plus de 70 % de l'investissement en France. En conséquence, il lui demande s'il partage ses analyses et quelles actions concrètes le Gouvernement compte entreprendre pour accompagner les collectivités territoriales dans leur rôle d'investisseur pour le développement local et l'emploi.

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  • Question écrite n° 124150 publiée le 13 décembre 2011
    impôts et taxes - taxe générale sur les activités polluantes - réglementation

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les évolutions risquant d'affecter la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). La TGAP applicable aux matériaux d'extraction apporte des ressources essentielles aux collectivités territoriales. Aux termes de la loi, le tiers du montant de la TGAP applicable aux matériaux d'extraction devait être réservé à hauteur de 50 % pour les communes sur le territoire desquelles sont extraits les matériaux soumis à cette taxation et, pour 50 %, aux communes concernées par les risques et inconvénients causés par l'extraction des dits matériaux. Aujourd'hui, l'ensemble du dispositif est régi par la circulaire du 30 mars 2011 sur l'application de la TGAP. Bien entendu, toute modification des règles d'application de la TGAP pourrait occasionner des rentrées moindres pour les budgets des communes concernées. Attendu que les collectivités territoriales contribuent à hauteur de près de 70 % à l'investissement en France, toute modification réglementaire pourrait avoir des conséquences directes sur leur capacité d'investissement et des répercussions évidentes pour l'emploi. Aussi, il lui demande si elle partage ses analyses et de bien vouloir lui faire partager les intentions du Gouvernement afin de clarifier le débat actuel.

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  • Question écrite n° 118612 publiée le 27 septembre 2011
    fonctionnaires et agents publics - contractuels et vacataires - statut. résorption de l'emploi précaire. collectivités territoriales. coût

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur l'impact budgétaire, pour les collectivités territoriales, prévu par le projet de loi relatif à l'accès à l'emploi et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique. L'article 3 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 impose aux collectivités territoriales de recruter des fonctionnaires pour l'exécution du service public administratif. Ce même article permet de déroger à ce principe ; or, entre 1998 et 2008, la part de des agents non titulaires a augmenté passant de 14,4 % à 16,5 %. Cette part, pour la fonction publique territoriale, demeure stable autour de 20,5 %. L'objet de la loi est de permettre aux agents non titulaires de bénéficier de réelles perspectives de carrière tout en faisant disparaître les situations de précarité. Si on ne peut que se féliciter des dispositions globales du texte, il n'en demeure pas moins vrai que l'impact pour les collectivités territoriales est réel. Ainsi, selon l'étude d'impact on relève que « dans la fonction publique territoriale, ce surcoût a été estimé à 220 millions d'euros sur la base d'une rémunération brute moyenne de 1 900 €, à 1 700 €/agent/an et dans l'hypothèse d'une titularisation de l'ensemble des 130 000 agents éligibles (il doit être rappelé que c'est chaque collectivité qui devra déterminer le nombre d'agents à titulariser et le calendrier) ». Ce surcoût intervient à un moment où la situation budgétaire des collectivités territoriales est de plus en plus tendue et où la possibilité, pour elles, de recourir à l'emprunt ne cesse de diminuer, compte tenu des restrictions apportées par le secteur bancaire. Dans un tel contexte, il est évident qu'il faudrait prévoir un accompagnement financier pour permettre, surtout aux plus petites collectivités, de pouvoir bénéficier des dispositifs prévus par la loi sans peser lourdement sur leurs budgets. En conséquence, il lui demande s'il partage ses analyses et si le Gouvernement entend agir dans le sens indiqué.

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  • Question écrite n° 118588 publiée le 27 septembre 2011
    environnement - politique de l'environnement - collectivités territoriales. rôle. perspectives

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le problème posé par la réalisation des objectifs du Grenelle de l'environnement pour les collectivités territoriales qui éprouvent de réelles difficultés à maîtriser les coûts. Les déchets ménagers et assimilés collectés en 2009 par les collectivités locales et leurs groupements représentaient 374 kg par habitant et par an, hors déchets occasionnels. Ces déchets, une fois collectés, sont traités de trois façons distinctes : recyclage, incinération, mise en décharge. Le « Grenelle de l'environnement » de 2007 avait permis de dégager de nouveaux objectifs qualitatifs et quantitatifs qui ont été ensuite précisés dans les lois des 3 août 2009 et 12 juillet 2010 (dites « Grenelle 1 et 2 ») : réduction de la production d'ordures ménagères et assimilées de 7 % par habitant et par an, entre 2009 et 2014 ; renforcer la valorisation matières de ces déchets jusqu'à 45 % de leur tonnage en 2015 (la directive fixe ce niveau à 50 % en 2020), le niveau de 2009 étant de 33 % ; augmenter le taux de recyclage des emballages ménagers à 75 % dès 2012. Pour autant, la maîtrise des coûts est mal assurée faute d'une connaissance réelle de leur formation. En période de maîtrise indispensable des dépenses publiques il est difficilement compréhensible, comme le note la Cour des Comptes, qu'entre 2004 et 2008, les coûts de traitement des déchets aient augmenté de 30 %, les coûts de la collecte de 10 % et ceux du personnel de 40 %. Cela s'explique aussi par le fait que « les collectivités et leurs groupements rencontrent de réelles difficultés dans leurs relations avec leurs prestataires privés, qu'ils contrôlent au demeurant insuffisamment ». Au moment où le Gouvernement promeut une politique courageuse de maîtrise des dépenses publiques il est indispensable de se montrer vigilants pour éviter que les collectivités territoriales ne soient contraintes d'assumer une part croissante des coûts du Grenelle de l'environnement par la faute de prestataires peu rigoureux. En conséquence, il lui demande s'il partage ses analyses et quelles dispositions pourraient être prises rapidement afin d'aider les collectivités territoriales à remplir les obligations nées du Grenelle de l'environnement sans que leurs finances ne soient fragilisées.

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  • Question écrite n° 118490 publiée le 27 septembre 2011
    banques et établissements financiers - prêts - collectivités territoriales. accès au crédit

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les problèmes posés par le resserrement de l'offre de crédits appliquée par le secteur bancaire aux collectivités territoriales. Jusqu'à la crise de 2008, le secteur bancaire considérait la signature des collectivités territoriales comme de première qualité, il devient désormais évident que l'on assiste à un renversement de ce paradigme. La raréfaction des crédits pèse sur les investissements comme le souligne une note de l'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) qui rappelle que « face à une insuffisance d'offre de crédits bancaires, le risque ultime porte sur le taux de réalisation des budgets d'investissement ; en tout état de cause, le renchérissement du coût de financement des projets d'équipements est avéré et une modification des pratiques de gestion financière s'installe progressivement, notamment du fait de la quasi-disparition du revolving et du très net renchérissement des lignes de trésorerie ». Afin de se procurer les ressources nécessaires, souvent pour répondre aux transferts de compétences souhaités par le Gouvernement, les collectivités territoriales doivent emprunter. L'offre se raréfiant elles sont obligées de démultiplier les emprunts et avec des marges appliquées par le secteur bancaire qui ont doublé depuis 2010. Cette stricte application des normes comptables aux collectivités territoriales risque de diminuer fortement le niveau d'investissement de celles-ci alors même qu'elles participent activement au soutien de l'activité. En conséquence, il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement afin de faciliter l'accès au crédit pour les collectivités territoriales pour qu'elles continuent de remplir leurs missions auprès des habitants notamment au niveau des investissements nécessaires à la pérennisation des services publics de proximité.

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  • Question écrite n° 115466 publiée le 26 juillet 2011
    pharmacie et médicaments - médicaments - approvisionnement mondial. contrôle

    M. Paul Salen attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les enjeux liés à la production et la distribution de médicaments pour la France à l'heure de la mondialisation. D'une fabrication quasi locale de l'ensemble des éléments entrant dans la composition des médicaments (principes actifs et excipients) ainsi que des médicaments eux-mêmes, avec un petit nombre d'acteurs identifiés clairement et connus des autorités, nous sommes passés à une dispersion planétaire et une dissémination des chaînes de production et de distribution. Désormais, le marché pharmaceutique est totalement mondialisé avec des coûts de développement extrêmement élevés puisque l'Académie nationale de pharmacie estime que la mise au point d'une nouvelle molécule représente, en moyenne, un investissement de un milliard de dollars. Les étapes de la conception, de la fabrication et de la distribution ne peuvent plus être assurées par une seule et unique entreprise fusse-t-elle multinationale. Nous assistons à un véritable éclatement de la chaîne de production et de distribution pharmaceutique qui induit un découplage entre le centre de décision de la politique de qualité, les autorités d'évaluation, les zones de production et les marchés de consommation. Dans ce contexte, la question de la sécurité des approvisionnements est posée avec acuité surtout lorsqu'on se rappelle que la Chine fournit 40 % à 50 % des principes actifs génériques consommées au sein de l'Union européenne. De même, celle de la qualité est posée aussi avec force puisque la direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé précise qu'elle a suspendu ou retiré 75 % des certificats de conformité délivrés à des produits fabriqués en Chine ou en Inde. De nouvelles méthodes de contrôle et d'inspection doivent être rapidement mises en place pour garantir la sécurité des consommateurs notamment pour des pays comme la Chine et l'Inde. À cet effet, il est indispensable d'élaborer de nouveaux référentiels permettant l'harmonisation de la production et de la distribution des médicaments. En conséquence, il lui demande quelles réflexions il a conduit sur ce sujet et quelles dispositions il entend prendre pour répondre à ce défi imposé par la mondialisation de la production des médicaments.

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  • Question écrite n° 114447 publiée le 19 juillet 2011
    assurance maladie maternité : généralités - conventions avec les praticiens - médecins. dépassements d'honoraires

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les problèmes posés par les dépassements des honoraires des professionnels de la santé. Cette question se pose avec acuité depuis de longues années. Déjà en 2007, un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (« les dépassements des honoraires médicaux - avril 2007), analyse de manière très complète le problème. Dans ce rapport les dépassements d'honoraires étaient évalués à 2 milliards d'euros par an dont 66 % pèse directement sur le budget des ménages et ce après intervention des organismes d'assurance complémentaire. Ainsi le rapport relève que « pour les médecins actifs toute l'année, le montant des dépassements est passé de 763 millions d'euros en 1990 à 1 578 milliards d'euros en 2005 » constatant aussi que les « dépassements du fait de leur ampleur remettent en cause certains principes sur lesquels repose notre système de soins ». Comme le faisait remarquer, le 18 septembre 2008, le Président de la République « si nous voulons préserver un financement universel et solidaire de nos dépenses de santé, il faut que tout acte accompli le soit de la façon la plus économe possible. 200 milliards d'euros dépensés dans la santé : on n'a pas les moyens de dépenser de l'argent pour rien. Il me semble cependant qu'une forme de régulation adaptée pourrait être envisagée. Nous devons apporter des solutions concrètes aux difficultés d'accès aux soins que rencontrent les Français ». En conséquence, il souhaite recueillir le sentiment du Gouvernement sur cette question et les mesures qui pourraient être prises pour éviter un phénomène inflationniste sur les honoraires des médecins.

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  • Question écrite n° 114446 publiée le 19 juillet 2011
    assurance maladie maternité : généralités - conventions avec les praticiens - médecins. dépassements d'honoraires

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les problèmes posés par les dépassements des honoraires des professionnels de la santé. Cette question se pose avec acuité depuis de longues années. Déjà en 2007, un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Les dépassements des honoraires médicaux - avril 2007), analysait de manière très complète le problème. Dans ce rapport les dépassements d'honoraires étaient évalués à 2 MDS d'euros par an dont 66 % pèsent directement sur le budget des ménages et ce après intervention des organismes d'assurance complémentaire. Ainsi le rapport relève que « pour les médecins actifs toute l'année, le montant des dépassements est passé de 763 M d'euros en 1990 à 1 578 M d'euros en 2005 » constatant aussi que les « dépassements du fait de leur ampleur remettent en cause certains principes sur lesquels repose notre système de soins ». Comme le faisait remarquer, le 18 septembre 2008, le Président de la République « si nous voulons préserver un financement universel et solidaire de nos dépenses de santé, il faut que tout acte accompli le soit de la façon la plus économe possible. 200 milliards d'euros dépensés dans la santé : on n'a pas les moyens de dépenser de l'argent pour rien. Il me semble cependant qu'une forme de régulation adaptée pourrait être envisagée. Nous devons apporter des solutions concrètes aux difficultés d'accès aux soins que rencontrent les Français ». En conséquence, il souhaite recueillir son sentiment sur cette question et les mesures qui pourraient être prises pour éviter un phénomène inflationniste sur les honoraires des médecins.

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  • Question écrite n° 114306 publiée le 12 juillet 2011
    sports - politique du sport - gouvernance. institution. mise en place

    M. Paul Salen attire l'attention de Mme la ministre des sports sur la création de l'Assemblée du Sport en septembre 2011. Des millions de Français pratiquent une activité sportive régulièrement, le sport professionnel occupe désormais une place privilégiée en matière de communication mais aussi en tant qu'activité économique. Les affaires affligeantes liées au dopage ou la triste aventure de l'équipe de France de football en Afrique du Sud, lors de la dernière Coupe du monde, ont montré les fragilités du modèle sportif français et la nécessité d'une réforme en profondeur de sa gouvernance. Le rôle de cette assemblée est donc fondamental afin d'aider à préparer l'avenir de tout le mouvement sportif français. En conséquence,il lui demande quelles sont ses intentions sur la représentation des collectivités territoriales qui, par leur rôle au quotidien, accompagnent l'ensemble des pratiques sportives par la construction et l'entretien des équipements sportifs de proximité et par les subventions accordées aux clubs sportifs.

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Fonctions

  • Mandat

    • Élu le 10/06/2007 (Date de début de mandat : 06/05/2011 (remplacement d'un député en mission au-delà de 6 mois : M. Jean-François Chossy))
  • Commissions

    • Membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation

      Contact

      • Mél et site internet

      • Adresses

        • Assemblée nationale

          126 Rue de l'Université

          75355 Paris 07 SP

        • 4 Rue Placette

          BP 141 - Moingt

          42600 MONTBRISON

          Téléphone : 04 77 58 37 36

          Télécopie : 07 77 58 86 76

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