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Bas-Rhin (8ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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Travaux récents
M. Frédéric Reiss attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le nouveau mode de recrutement de science-po. En 2001, science-po s'est ouvert aux bacheliers des ZEP, initiative plus que louable. À la rentrée 2013, les examens d'entrée vont être modifiés avec notamment la suppression de l'épreuve de culture générale, jugée « discriminante socialement » et une sélection sur dossier avec parmi les critères retenus l'engagement « dans la vie associative, sportive, culturelle, politique ou syndicale ». Avec la disparition de l'épreuve de culture générale pour mieux accueillir les élèves originaires de milieux modestes, on ne peut que s'interroger sur ce nouveau mode de recrutement à grands renforts de « discriminations positives ». Vouloir ouvrir à tous l'accès à une instruction de qualité est une chose, risquer de dénaturer le recrutement à science-po en est une autre, assez incompréhensible. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui donner son opinion sur le sujet.
Voir la questionM. Frédéric Reiss attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur le décret du 11 janvier 2012 portant l'indice minimum de rémunération dans la fonction publique avec effet au 1er janvier 2012 à l'indice majoré 302, pour être d'un montant équivalent au SMIC. Ce décret vise deux objectifs : tenir compte du minimum garanti pour le calcul des salaires dans la fonction publique et favoriser les comptes de la CNRACL par cette revalorisation indiciaire. Toutefois, cette revalorisation de l'indice minimum a pour conséquence d'aggraver l'écrasement des échelles indiciaires qui sont nombreuses à se situer à un niveau équivalent du SMIC ou légèrement supérieur. Ce problème perdure et les rémunérations des personnels concernés n'ont plus été revalorisées depuis fort longtemps. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour limiter ou corriger cet écrasement.
Voir la questionM. Frédéric Reiss attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur l'application de la contribution pour l'aide juridique de 35 euros à la procédure d'injonction de payer et plus particulièrement aux affaires relevant du juge de proximité, soit celles dont la valeur en litige est inférieure à 4 000 euros. L'application de cette taxe à ces créances aurait un effet désastreux pour deux raisons : elle empêchera le justiciable, pour une grande partie des créances, de faire valoir ses droits. En effet, comment pourrait-on financer sur le nombre élevé de ses impayés annuels, une taxe de 35 euros par dossier remis ? À titre d'exemple, une étude d'huissiers reçoit de son laboratoire local tous les deux mois, une centaine de dossiers d'un montant unitaire de 70 euros voire moins. Il lui est donc impossible de demander au créancier une provision de 3 500 euros tous les deux mois pour financer cette contribution. Les créanciers concernés n'auront à ce moment que deux solutions, soit abandonner leurs créances, ce qui posera un problème fiscal à savoir dans quelles conditions pourront-t-ils obtenir un certificat d'irrécouvrabilité, soit confier les dossiers aux sociétés de recouvrement, ces dernières ne pourront agir qu'en amiable, avec pour certaines des méthodes parfois inqualifiables ; cette taxe ne rapportera pas les sommes attendues. 750 000 d'injonctions de payer sont déposées par an, soit un prévisionnel de 26 250 000 euros. Dans le département du Bas-Rhin, un sondage montre que les affaires d'injonction de payer déposées dans les cas de moins de 4 000 euros représentent 70 % du total, sont donc concernées 525 000 injonctions. Si ces dernières n'étaient plus déposées, le manque à gagner serait de 18 375 000 euros. Par ailleurs tout acte délivré par l'huissier de justice donne lieu à une perception d'une taxe de 9,15 euros, une procédure d'injonction de payer implique la réalisation des deux actes. Si ces créances ne sont plus traitées, le manque à gagner pour l'État est de 9,15 x 2 soit 18,30 euros par affaire, soit au total 18,30 fois 525 000 : 9 607 500 euros! Se pose ensuite le problème de la TVA, collectée par les études et reversée au fisc, le manque à gagner est de 525 000 x 19,86 euros. En additionnant les divers postes ci-dessus, le manque à gagner serait de près de 50 millions d'euros. Il souhaite donc un réexamen du dossier et demande si les affaires d'injonction de payer dont la valeur en litige est inférieure à 4 000 euros ne devraient pas être exonérées du paiement de la contribution pour l'aide juridique.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'opportunité d'accroître les aides financières pour les étudiants des universités françaises qui participent à des dispositifs Erasmus. Les mises en place en 1987 du programme européen Erasmus, puis en 2007 du programme Leonardo Da Vinci, ont donné une réelle impulsion aux échanges de longue durée des jeunes étudiants entre différents centres de formation, ce qui soutient également l'amélioration des connaissances linguistiques et de l'ouverture culturelle des jeunes diplômés. Il apparaît cependant qu'avec la crise économique en 2009-2010 suivie d'une crise financière, le nombre de jeunes participants à ces programmes tend à stagner, voire à nettement diminuer dans certaines filières. La première explication donnée par les intéressés étant le coût d'une année d'étude à l'étranger. Face à cette situation, il souhaite connaître sa position sur ce sujet. Il souhaite obtenir des éléments d'information sur les perspectives de revalorisation des aides accordées au titre des programmes européens de mobilité étudiante. À défaut d'évolution au niveau européen et malgré les contraintes budgétaires actuelles, il voudrait connaître les possibilités d'accroître le soutien financier à ce type d'initiatives. En effet, au-delà du coût immédiat d'une telle mesure, cette aide faciliterait les échanges internationaux et aurait pour conséquence d'augmenter l'employabilité des jeunes diplômés français sur le marché du travail européen de demain.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur l'élimination des pneus usagés abandonnés dans la nature. Le Gouvernement a mis en place une filière de récupération des pneus par le biais des garagistes, sur le principe de la reprise d'un pneu pour un neuf acheté, avec pour corollaire l'obligation pour les garagistes de procéder à leur élimination par le biais d'une filière qui tarde encore à se mettre en place. Au-delà de ce canal de recyclage, les élus constatent souvent que malheureusement certaines personnes indélicates se débarrassent d'anciens pneus dans la nature, notamment en forêt. Les élus responsables sont donc souvent prêts à récupérer ces pneus, soit au moment d'opérations dites de « nettoyage de printemps », soit tout au long de l'année lorsqu'ils repèrent ces déchets. Il apparaît cependant qu'il n'existe malheureusement pas de point de collecte spécifique dans cette situation. Par ailleurs les syndicats intercommunaux de collecte des déchets ne peuvent pas mettre en place une possibilité de collecte, sous peine de voir affluer l'ensemble des pneus usagés qui devraient être pris en charge lors de la vente de nouveaux pneus. Au final, les élus locaux sont donc face à une situation de blocage puisque s'ils récupèrent ces déchets en forêt, ils devront prendre en charge leur élimination auprès d'un garagiste sur le budget communal. Dans ces circonstances, il souhaite connaître sa position à ce sujet, notamment dans la perspective d'organiser un circuit spécifique de collecte pour les collectivités qui font face à ce type de malveillance.
Voir la questionM. Frédéric Reiss attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le calendrier de discussion du projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs. En effet, le Fonds monétaire international a déploré, fin janvier, le retard pris par ce texte qu'il estime bénéfique pour la concurrence dans les services. Le FMI relève notamment les avancées que permet le projet de loi en matière de commerce, d'énergie, de télécommunications et de logement. Alors que le projet de loi a été adopté au mois de juin 2011 par le conseil des ministres, il n'a toujours pas été débattu en deuxième lecture, ce qui lui laisse des chances réduites d'être adopté avant la fin de la législature. Or il serait regrettable qu'un texte qui fait significativement évoluer les droits des consommateurs et dynamise la concurrence dans de nombreux secteurs ne puisse arriver au terme de la procédure législative. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour faire aboutir rapidement les principales dispositions de ce projet de loi.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur l'adaptation des mesures d'urbanisme du Grenelle II aux regroupements de communautés de communes. Le Grenelle II impose la mise en place d'un plan local d'urbanisme (PLU) intercommunal pour les intercommunalités qui disposent de la compétence urbanisme mais ayant adopté des PLU à l'échelon communal. En parallèle, le Gouvernement incite fortement les intercommunalités à se regrouper pour constituer des ensembles disposant d'une taille critique pour répondre aux demandes des citoyens. Le télescopage des deux mesures positives peut amener certaines collectivités à des situations de blocage. Ainsi, en Alsace du nord, cinq communes associées au sein d'une même intercommunalité ont mis en place voici plusieurs années un PLU intercommunal. La fusion de leur communauté de communes avec celle voisine a amené à un retour de la compétence urbanisme et planification au niveau communal. L'ancien PLU intercommunal reste cependant en vigueur et devrait aujourd'hui faire l'objet de modifications dans plusieurs communes. La nouvelle intercommunalité - bien plus large dans son périmètre - ne souhaite pas reprendre cette compétence. La réglementation interdit à chaque conseil municipal - pris individuellement - de prendre l'initiative d'une modification. Le Grenelle II a pour conséquence de rendre impossible un transfert à l'échelon communal dans une logique d'harmonisation des documents d'urbanisme applicables aux communes riveraines. Face à cette situation, il souhaite connaître sa position sur cette problématique. Au vu des éventuelles expériences similaires dans d'autres régions françaises, il souhaite obtenir des éléments en vue de débloquer la situation. À défaut, il souhaite connaître les possibilités d'évolution réglementaire à même de répondre à cette situation.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le comité stratégique des langues. En avril 2011, a été mis en place un comité stratégique des langues sous la présidence de l'angliciste Suzy Halimi. Constatant que le niveau d'anglais des Français est une « faiblesse », le ministre a demandé au comité l'établissement d'un rapport avant la fin de l'année 2011. Ce rapport doit notamment traiter de la pratique de l'oral, de la place des outils numériques et du rôle des innovations pour progresser dans l'apprentissage des langues vivantes, de l'école maternelle à la terminale de lycée. Suite à cette initiative, il souhaite connaître les axes de réforme proposés par le comité, notamment en termes de répartition des volumes horaires à chacun des niveaux. Par ailleurs, il souhaite interroger le ministre sur les perspectives de réflexion en intégrant plusieurs langues étrangères plutôt que la seule langue anglaise, tenant ainsi compte des spécificités régionales et notamment de la « langue du voisin » dans les régions frontalières.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les plus-values immobilières pour les projets d'investissement des collectivités territoriales. La plan de rigueur annoncé par le Gouvernement fin août 2011 comporte notamment une mesure d'abaissement des exonérations applicables à la taxe sur les plus-values immobilières. Au-delà des aménagements apportés par le législateur au cours de l'automne à un texte finalement applicable au 1er février 2012, les responsables des collectivités territoriales s'inquiètent des effets néfastes de cette évolution législative sur les ventes de terrains effectuées dans le cadre des opérations de construction de logement menés par les communes. En effet, il apparaît que l'augmentation de cette taxe soit dissuasive pour de nombreux particuliers lorsqu'ils sont sollicités par des communes en vue de céder leur propriété dans l'objectif d'aménagements urbains ou de projets de lotissement. Face aux difficultés des responsables communaux d'acquérir des réserves foncières, l'accroissement de la taxe sur les plus-values immobilières va devenir encore plus qu'auparavant un point d'achoppement pour les éventuels particuliers qui seraient prêts à céder leur bien. L'objectif des collectivités est notamment de faciliter l'accession au logement et à la propriété des jeunes couples mais aussi le développement de l'emploi dans les lotissements artisanaux. Il serait cohérent de faire bénéficier ces collectivités de mesures d'exemption identiques à celles existant pour les cessions à des bailleurs sociaux. Il souhaite donc connaître sa position quant à une telle évolution de la législation afin de favoriser les actions communales d'investissement.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur les ruptures de contrat d'apprentissage. Selon les acteurs présents en matière d'apprentissage, il apparaît que le nombre de ruptures des contrats d'apprentissage est important, notamment à l'initiative des jeunes engagés dans ce type de formation. L'instabilité liée au phénomène de « zapping » existant aussi dans d'autres domaines sociaux, tels les associations, n'est pas sans rapport avec ceci. De plus, dès lors qu'il s'agit du premier rapport au monde de l'emploi, les relations hiérarchiques et le savoir-être posent souvent aussi problème. On peut cependant aussi associer ce taux de rupture à une certaine méconnaissance des métiers au moment où les jeunes entrent en formation. S'ensuit trop souvent une réaction de surprise et de rejet face à la réalité des contraintes et difficultés d'un métier. On observe notamment tout particulièrement cette difficulté dans l'hôtellerie-restauration. Face à cette situation et alors que le Gouvernement s'est engagé dans une initiative forte de promotion de l'apprentissage, il souhaite connaître sa position à ce sujet et savoir si des éléments statistiques sont collectés sur ce phénomène. Il souhaite également connaître les éventuelles mesures mises en place par le ministère en vue d'améliorer l'information et l'orientation des jeunes avant leur entrée en apprentissage et améliorer ainsi leurs chances de succès.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur les formalités liées aux aides aux entreprises qui acceptent des apprentis. Le Gouvernement a mis en place plusieurs aides pour soutenir l'apprentissage. Parmi celles-ci figure un soutien financier permettant le remboursement des charges pour les entreprises non inscrites au répertoire des métiers et ayant entre 11 et 249 salariés : l'objectif initial de cette mesure était d'éliminer tout refus d'accueil d'un jeune en raison des charges patronales. Il apparaît cependant, à la lueur des documents à compléter, que la majeure partie des entreprises concernées préfèrent renoncer à ce remboursement qui représente environ 900 € pour une durée de douze mois en raison de la complexité des démarches administratives nécessaires. En effet, les délais impartis pour obtenir les différents accords nécessaires auprès de Pôle emploi et des chambres consulaires, ajoutés au temps nécessaire pour rassembler les différentes pièces justificatives et compléter les formalités d'usage, ont pour conséquence que de trop nombreux chefs d'entreprises estiment que l'aide ne compensera pas la perte liée aux démarches administratives, notamment dans le cas de petites PME où bien souvent le responsable de l'entreprise effectue l'essentiel du suivi administratif en personne. Sensible à l'impact de ces contraintes, relayées auprès des chambres consulaires, il souhaite connaître sa position sur un éventuel allègement des procédures liées au remboursement des charges en cas d'accueil d'un jeune en apprentissage.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les difficultés rencontrées par certains conducteurs pour obtenir une assurance pour leur véhicule. Lorsqu'un automobiliste, notamment pour des trajets domicile-travail, est contraint d'emprunter une voie endommagée de façon répétée, il accroît de façon considérable les risques d'impacts et de fissures sur le pare-brise de son véhicule, ce qui l'amène à déclarer parfois à plusieurs reprises dans l'année des sinistres à son assurance. Il apparaît qu'au-delà de limiter le nombre de sinistres identiques pris en charge, certaines compagnies d'assurance résilient les contrats de leur clients sur la base de ce motif. La multitude de sinistres peut ensuite entraîner des difficultés pour souscrire une assurance auprès d'une autre compagnie, étant considéré comme client à risque alors même que le conducteur n'est pas responsable de la situation. Face à cette situation, il souhaite connaître sa position sur cette problématique. Il souhaite notamment, d'une part, connaître les possibilités d'évolution de la réglementation en vue d'exclure des sources de résiliation les sinistres non responsables, d'autre part, savoir dans quelle mesure la responsabilité de l'État peut être engagée dès lors que le mauvais état de la chaussée est à l'origine incontestable des sinistres.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les possibles évolutions en matière d'utilisation des mâchefers produits par les Usines d'incinération des ordures ménagères (UIOM). Selon les informations obtenues par la filière d'incinération, il semble qu'un projet d'arrêté ministériel envisage de durcir les conditions de fabrication et d'utilisation des mâchefers. Une telle évolution pourrait remettre en cause les efforts faits par l'ensemble des acteurs de la filière pour améliorer et encourager les possibilités de valorisation des mâchefers en technique routière. Il apparaît aujourd'hui que les mâchefers réduisent les quantités de granulats naturels employés dans les revêtements de chaussée, ne représentent aucun risque et une circulaire de 1994 règlemente déjà leurs conditions d'utilisation. Il semble que les seuils réglementaires qui pourraient être mis en place seraient de nature à remettre en cause l'équilibre financier des producteurs de mâchefers, ce qui impliquerait l'arrêt quasi-total de la production. Une telle conséquence aurait aussi un impact non négligeable sur les coûts d'aménagement routier, tant pour les collectivités territoriales que pour l'État. Dans ces circonstances, sensible à l'intérêt économique et écologique de cette filière, il souhaite connaître la position du Ministre sur ce sujet.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'adaptation de la circulaire relative aux indemnités versées en cas de rupture conventionnelle aux nouvelles dispositions législatives applicables à l'âge de départ en retraite. La circulaire du 10 juillet 2009 relative au régime social des indemnités versées en cas de rupture conventionnelle prévoit, en son paragraphe B - 2), que « Lorsque le salarié peut prétendre au bénéfice d'une pension de retraite de base d'un régime légalement obligatoire, à taux plein ou non, l'indemnité de rupture conventionnelle est assujettie dès le premier euro aux cotisations de sécurité sociale, à la CSG et à la CRDS. Tel est le cas de tous les salariés âgés de 60 ans et plus ». Ce dernier aspect de la circulaire pose problème car il s'avère anachronique face aux évolutions récemment mises en place en termes d'âge légal de départ à la retraite. Dans ce cadre, le fait de maintenir la mention de l'âge de 60 ans fait obstacle à la mise en place de rupture conventionnelle pour de nombreux salariés car les entreprises refusent de voir appliqué l'article 80 duodecies du code général des impôts qui prévoit que les indemnités en question soient imposables. Face à cette situation, il souhaite connaître sa position quant à l'opportunité d'adapter la circulaire du 10 juillet 2009 afin de supprimer toute mention à un seuil précis d'âge, solution permettant de maintenir les principes réglementaires applicables actuellement quelles que soient les évolutions futures d'âge légal de départ en retraite.
Voir la questionM. Frédéric Reiss attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur une incohérence liée aux conditions d'attribution de la médaille d'honneur régionale, départementale et communale. Cette distinction récompense à la fois les élus des collectivités territoriales et les agents salariés de ces collectivités. En vertu d'une circulaire du 6 décembre 2006, en son article 2 a, « les services effectués à temps partiels sont comptabilisés pour la durée effective du service. Ainsi des fonctions exercées à mi-temps ne sont-elles prises en compte que pour une demi-annuité par année civile de travail ». Une telle logique apparaît justifiée pour distinguer les salariés selon l'importance de leur présence au sein de la collectivité. Il apparaît cependant que cette règle a pour conséquence néfaste d'empêcher la reconnaissance des services rendus, parfois durant toute une carrière professionnelle, par des agents qui par choix personnel ou par volonté de la collectivité n'ont pas pu être employés à temps complet, sans pour autant que les services qu'ils ont rendus ne soient moindres. Par ailleurs, le manque d'équité de cette réglementation est accentué par le fait que les élus sont distingués selon les mêmes critères. Ainsi, un conseiller municipal qui simplement assiste ou non aux sessions du conseil municipal durant vingt années pourra être récompensé alors qu'un agent d'entretien de cette même commune employé à mi-temps durant la même période ne pourra pas l'être. Cette réglementation est parfois ressentie avec raison comme injuste par les salariés concernés. Face à cette situation, il souhaite connaître sa position à ce sujet et les possibles mesures d'adaptation qui seraient de nature à améliorer ce dispositif de distinction.
Voir la questionM. Frédéric Reiss alerte M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les conséquences de la rénovation du dispositif du prêt à taux zéro (PTZ) pour les personnes handicapées. Il apparaît, en effet, que dans certaines situations, notamment celles des personnes handicapées, les possibles bénéficiaires soient lésés par le nouveau dispositif alors même que le Gouvernement s'était engagé à ce que la simplification des aides à la pierre s'effectue soit en faveur des intéressés soit au minimum à bénéfice égal. Ainsi, pour la construction d'une maison BBC et avec un revenu annuel de 36 730 € en zone C du dispositif Scellier, un couple de personne handicapées disposait selon l'ancien système d'aide de plusieurs avantages : tout d'abord le prêt à taux zéro à hauteur de 52 250 €, ce à quoi s'ajoutait le crédit d'impôt avec remboursement des intérêts d'emprunt sur sept ans à 20 %, qui représentait 9 834 €, et enfin la majoration handicap pour également 9 834 €. Au total, ce couple pouvait donc bénéficier de 71 918 € d'aide. À l'inverse, selon le système mis en place à l'occasion de l'instauration du nouveau PTZ, ce même couple bénéficiera de 39 500 € au titre du PTZ mais n'aura aucune aide ni par le biais d'un crédit d'impôt ni pour une éventuelle majoration handicap. L'accès à l'immobilier pour les handicapés reste aujourd'hui problématique malgré la mise en place de la convention « S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé ». C'est pourquoi il apparaît important de rétablir un équilibre plus favorable pour ce public spécifique, objectif d'autant plus cohérent lorsqu'on l'on prend en compte l'engagement gouvernemental de maintenir le niveau de soutien qui existait auparavant. Face à cette situation, il souhaite connaître sa position sur ce sujet et les possibilités d'aménagement législatif et réglementaire pour rétablir une situation plus favorable aux personnes handicapées.
Voir la questionM. Frédéric Reiss attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les cartes d'identité sécurisées. Jeudi 7 juillet 2011, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi sur la protection de l'identité. Il lui demande de préciser si les CNI sécurisées resteront gratuites pour l'ensemble de nos concitoyens. Actuellement, il existe un réseau de plus de 2 000 mairies habilitées à établir des passeports sécurisés. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il est prévu d'élargir ce réseau pour l'établissement des cartes d'identité sécurisées. Malgré quelques compensations financières supplémentaires, les maires de ces communes s'inquiètent de la manière dont ils pourront répondre à la demande qui risque d'être dix fois supérieure à celle des passeports. Il lui demande de préciser les modalités pratiques qui seront mises en oeuvre pour l'établissement de ces cartes d'identité sécurisées.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'intérêt comparé des entreprises pour les contrats d'apprentissage et ceux de professionnalisation. Les données mises en place par le Pôle emploi font apparaître une nette préférence des entrepreneurs pour l'embauche de jeunes salariés par le biais des contrats d'apprentissage. En effet, les aides disponibles pour le recrutement par ce biais sont plus importantes alors même que le public prioritaire des contrats de professionnalisation, celui des personnes en insertion, reste également une cible prioritaire de l'action du Gouvernement en matière d'emploi. Dès lors que ces deux dispositifs d'alternance doivent être complémentaires et non concurrentiels, il souhaite connaître sa position quant à ce déséquilibre entre ces différentes formes de recrutement et quant à l'opportunité d'une réévaluation des aides financières appliquées aux contrats de professionnalisation.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la couverture du territoire en appareillage d'imagerie médicale. Depuis plusieurs années, différents rapports ont mis en exergue l'insuffisante couverture du territoire en matière d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Il apparaît en effet qu'avec environ 600 installations, notre pays reste sous l'objectif fixé pour 2011 à une moyenne régionale de 10 appareils par million d'habitants. Avec une moyenne nationale de 9,4 installations, notre pays se situe largement sous la moyenne européenne de 17 IRM par million d'habitants. Une telle situation n'est pas sans conséquence en matière de délai d'accès aux examens médicaux concernés. Si l'accès à l'IRM en situation d'urgence représente le problème le plus criant, on peut souligner que les délais d'attente, plus de 50 jours en moyenne en Auvergne, en Lorraine ou en Pays-de-Loire, engendre des coûts considérables en termes de maintien en hospitalisation mais provoque aussi l'aggravation de certaines pathologies, impliquant parfois des conséquences sur le pronostic vital du patient. L'amélioration du maillage territorial en IRM est l'un des objectifs inclus dans le second plan cancer qui couvre la période 2009-2013. Malgré les efforts engagés, le déficit ne se résorbe pas. Sensible à cette situation qui touche directement les patients et leur famille, il souhaite connaître sa position sur ce problème ainsi que les actions qu'il compte mettre en oeuvre pour y apporter une réponse concrète.
Voir la questionM. Frédéric Reiss interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la prise en compte de l'emploi frontalier dans les statistiques du Pôle Emploi. Dans les bassins d'emploi fortement concernés par le travail frontalier, il apparaît que les chiffres du chômage sont parfois nettement impactés par la situation économique mais également la réglementation du travail du pays voisin. Les cycles de crise et de reprise économique peuvent connaître parfois d'importants décalages et les possibilités d'action de Pôle Emploi envers les employeurs étrangers restent limitées Il est aujourd'hui difficile d'identifier avec précision le nombre de chômeurs inscrits à Pôle Emploi suite à un licenciement à l'étranger. Par ailleurs, il faut relever qu'en Alsace, une part non négligeable des chômeurs de plus de cinquante ans s'inscrivent à Pôle Emploi après des licenciements survenus dans des entreprises allemandes et accompagnés de primes de départ pour encourager les salariés les plus âgés à quitter l'entreprise. De plus, les salaires par certains groupes internationaux étant nettement supérieurs à ceux que peuvent percevoir les salariés pour un même emploi en France, leur départ de l'entreprise s'accompagne souvent du versement d'importantes indemnités de chômage, supérieures au salaire qu'ils pourraient espérer obtenir dans une entreprise implantée en France. Dans ces circonstances, l'incitation à la reprise d'un emploi est très faible, ce qui impacte l'action des conseillers de Pôle Emploi et les résultats de placement. Dans ces circonstances, il souhaiterait connaître sa position sur l'opportunité d'intégrer dans les fiches d'inscription des demandeurs d'emploi la mention du pays dans lequel ils ont occupé leur dernier emploi avant leur inscription à Pôle Emploi. Dès lors que le Pôle Emploi est géré par les partenaires sociaux, il souhaite également savoir si ce type de modification relève des instances du Pôle Emploi ou peut de façon plus directe faire l'objet d'une modification réglementaire.
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