1ère séance : Projet de loi de finances rectificative pour 2012 (suite)
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Cher (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Gauche démocrate et républicaine
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Travaux récents
Intervention en séance publique
M. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la loi du 1er août 2006 qui prévoit une « exception handicap » aux droits d'auteur qui empêche la diffusion de supports scolaires accessibles aux enfants déficients, qui sont dyspraxiques, dyslexiques, des enfants autistes, présentant des troubles de l'attention, des enfants atteints de troubles moteurs ou neuro-visuels. En effet, le décret d'application n° 2008-1391 du 19 décembre 2008 précise que cette exception ne peut s'appliquer que lorsque le taux d'incapacité est supérieur à 80 % ou lorsqu'un certificat médical attestant qu'une personne est atteinte d'une incapacité de lire après correction, est délivré par un médecin ophtalmologiste. Or le taux d'incapacité des enfants dyspraxiques par exemple n'atteint jamais 80 % (sauf handicap associé), et bien qu'ils présentent souvent des troubles neuro-visuels et visio-spatiaux, leur acuité visuelle mesurée par un ophtalmologiste n'est pas plus atteinte que celles des autres enfants. Ils sont donc exclus de l'exception handicap aux droits d'auteur. Pourtant, la dyspraxie comporte des troubles d'organisation du regard et des troubles du traitement des informations spatiales qui empêchent les enfants souffrant de cette maladie de repérer les informations pertinentes sur une page standard de manuel scolaire. Ils ne peuvent donc ni accéder au contenu des manuels scolaires, ni réaliser les exercices proposés dans les manuels et fichiers. Pour rendre les supports scolaires accessibles, des adaptations sont préconisées dans tous les projets personnalisés des élèves dyspraxiques. La mise en place et la diffusion de ces adaptations se heurtent à la loi des droits d'auteur quand elle concerne les manuels scolaires. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures il entend prendre pour que l'exception aux droits d'auteur soit appliquée pour toutes les personnes en situation de handicap pour lesquelles un certificat médical précise qu'elles ont besoin de fichiers numériques et/ou d'adaptation des supports scolaires, et ce quel que soit le taux de handicap.
Voir la réponseM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation de Pôle Emploi. Les agents de Pôle emploi, et leurs représentants syndicaux lancent un cri d'alarme. Ils dénoncent le cruel déficit de moyens, tant matériels qu'humains. Cette situation entraîne inexorablement une dégradation du service public pour tous les citoyens. L'abandon par l'État de ses missions est préoccupant. La fusion de l'ANPE et des Assedic devait être l'outil phare du plein emploi et de l'accompagnement renforcé des chômeurs. Pôle emploi à ce jour tente de contenir dans l'urgence les effets désastreux de la crise économique et sociale. De part et d'autre du guichet, il est constaté qu'un même agent assurant le volet de l'assurance chômage et celui de l'aide à la recherche d'emploi, c'est au final moins de service pour l'usager. Chaque jour il est possible de se rendre compte des tensions sur le terrain. Quel est l'avenir de Pôle emploi ? Est-il dans l'intention du Gouvernement de donner les moyens nécessaires à l'accomplissement des missions de l'établissement ? Par ailleurs, il convient d'assurer un revenu de remplacement immédiat aux personnes privées d'emploi, et de permettre l'accompagnement, l'orientation, la formation, le placement des demandeurs d'emploi dans les conditions indispensables de qualité de service public pour l'ensemble des usagers. Il souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement sur ces points.
Voir la réponseM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le problème des vols de câbles électriques en cuivre sur les pivots d'irrigation. Ce phénomène prend une importance grandissante (6 700 mètres de câble ont été volés en 2010 dans le département du Cher) et cause des préjudices graves aux agriculteurs concernés. Pour les organisations agricoles, la seule solution réside dans une traçabilité accrue des métaux et notamment du cuivre qu'achètent les marchands de métaux. Ces derniers devraient notamment être en mesure de présenter les factures d'achat de ces métaux. Aussi, il lui demande de lui faire connaître ses intentions à ce propos et notamment quelles mesures il compte prendre pour endiguer ce phénomène de vols de métaux.
Voir la réponseM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la question de la contribution pour l'aide juridique. L'article 54 de la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011 crée une contribution pour l'aide juridique d'un montant de 35 euros par instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire ou par instance introduite devant une juridiction administrative. Or ces procédures, créées initialement pour permettre aux justiciables un accès plus simple au juge sans le recours à un avocat, sont déjà utilisées en majorité (90 % selon l'Association nationale des juges d'instance) par les professionnels, et notamment par les établissements financiers pour attraire devant les tribunaux les consommateurs en incident de paiement. La contribution de 35 euros adresse un signal très négatif pour les consommateurs, en érigeant un obstacle supplémentaire à l'accès au juge. En raison du faible montant de certains litiges de consommation (en cas d'un DVD non livré par exemple), la contribution risque de dissuader un grand nombre de personnes d'agir en justice. Elle pourrait donc encourager le développement de pratiques abusives chez certains professionnels, puisque leurs clients n'auront pas d'intérêt à ester en justice. C'est pourquoi il convient de prévoir une exonération de cette contribution pour les particuliers agissant en justice contre des professionnels. Aussi, il demande donc de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement sur ce sujet.
Voir la réponseM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le dispositif contrat à durée déterminée senior. Ce dernier s'adresse aux personnes âgées de plus de 57 ans, inscrites à Pôle Emploi depuis plus de trois mois comme demandeur ou bénéficiant d'une convention de reclassement personnalisé (CRP). Le CDD senior ne peut excéder 36 mois au total si le contrat initial de 18 mois est renouvelé. Ce contrat, censé favoriser un retour à l'emploi d'une part et permettre l'acquisition de droits supplémentaires en vue de la liquidation de la retraite à taux plein, se trouve impacté par l'allongement de la durée de cotisation liée à la réforme des retraites. Cela concerne tous les salariés qui pouvaient prétendre à la retraite à taux plein dès la fin du contrat, mais qui se voient dans l'obligation de cotiser quelques mois de plus. C'est le cas d'un salarié de ma circonscription, qui a été embauché dans le cadre d'un CDD senior dans sa 57e année, et la réforme des retraites intervenue entre temps a pour conséquence d'allonger de quatorze mois sa durée de cotisation, alors qu'il pouvait prétendre à la liquidation de sa retraite à 60 ans. Quid donc des quatorze mois supplémentaires pendant lesquels il sera au chômage alors que le CDD senior, avant la réforme des retraites, devait lui permettre de conclure sa durée de cotisation. Par conséquent, Il lui demande quelles mesures il entend poursuivre afin de pallier cette carence pour les personnes en CDD senior impactées par l'allongement de la durée de cotisation de la réforme des retraites ?
Voir la questionM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la rémunération des stagiaires handicapés de la formation professionnelle. Dès lors qu'ils sont orientés en CRP ou ERP, les stagiaires reconnus TH (en application de l'article L. 5213-3 du code du travail) bénéficient d'une rémunération en application de l'article L. 6341-3 du code du travail. La direction générale de l'emploi et de la formation professionnelle (DGEFP) a donné pour consigne aux DIRRECTE de réduire l'enveloppe qui finance les rémunérations des stagiaires de près de 25 % en quatre ans dont 7 % en 2011 par rapport à l'année précédente. Or les personnes en situation de handicap sont marquées par un taux de chômage bien supérieur à la moyenne nationale ; le faible niveau de qualification associé à l'absence de formation professionnelle les pénalise encore plus. La formation professionnelle représente un atout majeur pour retrouver un emploi ou se reconvertir dans un emploi plus adapté à son handicap. Les centres accueillent des travailleurs handicapés afin d'élaborer avec eux un nouveau projet professionnel, en leur assurant une formation professionnelle, dont la rémunération est assurée par l'ETAT via les DIRRECTE. Les CRP effectuent un travail de qualité qui n'est plus à démontrer et sont un véritable tremplin vers une sortie positive puisque 73 % des usagers en CRP ont retrouvé un emploi dans les six mois après leur sortie en 2010. Cependant, la décision de l'État de réduire de 7 % l'enveloppe des fonds disponibles pour la rémunération des personnes handicapées durant leur formation professionnelle provoque le report d'admission de formations prévues de longues dates ou encore l'arrêt brutal des rémunérations entraînant l'impossibilité pour beaucoup de poursuivre leur parcours, fragilisant davantage une situation sociale déjà précaire. Par ailleurs, cette réduction est une décision qui va à l'encontre du droit des personnes handicapées à être accueillies par les CRP d'autant plus qu'elles sont orientées par les MDPH. Cela revient donc à les obliger à renoncer à toute rémunération s'ils veulent entamer une formation professionnelle initialement prise en charge par l'État. L'avenir des stagiaires handicapés ne peut être sacrifié sur l'autel de la rigueur budgétaire ; c'est pourquoi il convient de rétablir immédiatement les crédits assurant la rémunération de tous les stagiaires handicapés pour 2011 et de prévoir les fonds nécessaires pour que le code du travail soit appliqué en 2012 et les années à venir. Ainsi, il demande quelles sont les intentions du Gouvernement sur ces points.
Voir la réponseM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur l'entreprise MBDA et son projet de réorganisation, qui prévoit le regroupement des activités d'ingénierie mécanique du site de Bourges vers celles de la région parisienne. Ce projet doit être soumis au comité central d'entreprise prévu le 20 février 2012. Un départ du bureau d'études mécanique qui concerne environ 70 salariés vers la région parisienne provoquerait une dégradation du potentiel MBDA Bourges, pouvant mettre en cause son avenir et en tout cas l'affaiblir de façon irréversible. Depuis 2002, l'effectif de MBDA site Bourges est passé de 2 040 salariés en 2002 à 1 217 en 2011, soit 800 emplois supprimés, alors que dans le même temps le chiffre d'affaires de l'ensemble de la société n'a cessé de croître, il était de 1,7 milliard d'euros en 2006, soit avant la crise et de 1,8 milliard en 2011. Le transfert du bureau d'études mécanique pénalise le territoire de Bourges et le département du Cher dont les atouts industriels sont nombreux : un site classé Seveso, des salariés hautement qualifiés, des synergies entre conception détaillée, activités de production et après vente, réseau régional de sous-traitants mécaniques importants, etc. Par ailleurs, la présence des écoles de l'armée de terre et de la base d'Avord permet des synergies industrielles importantes, tout comme le stand de tir de l'ETBS, ainsi que le pôle risques industriels en lien avec l'école nationale supérieure d'ingénieurs de Bourges. Il est impératif de concilier aménagement du territoire et optimisation industrielle, en lançant des programmes structurants et en précisant le découpage industriel des entreprises MBDA France, ce qui permettrait au site de Bourges en particulier de pérenniser ses emplois et ses compétences qui se traduisent d'abord par le maintien des activités d'ingénierie mécanique. Ainsi, il lui demande ainsi qu'à l'État, principal client et administrateur de l'entreprise MBDA, ses intentions sur ce point.
Voir la questionIntervention en séance publique
Intervention en séance publique
Intervention en séance publique
M. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la situation alarmante au Proche-Orient. L'assaut israélien meurtrier contre la flottille pour Gaza le 31 mai 2010 dans des eaux internationales suscite l'indignation du monde entier. Cette attaque armée ne fait que s'ajouter à la longue liste des agressions restées impunies, commises par l'État israélien : colonisation des territoires palestiniens, construction du mur, répression de la résistance populaire en Cisjordanie, blocus de la bande de Gaza depuis trois ans, etc. Le peuple français est très soucieux de la situation du peuple palestinien, par exemple à Vierzon, l'association des Femmes en noir a lancé une pétition le 24 avril 2010 qui a recueilli une centaine de signatures contre les agissements de l'État israélien cités en partie ci-dessus. Il est temps pour la France et l'Europe de contribuer, par des actes, à l'aboutissement d'un véritable processus de paix durable entre les peuples israéliens et palestiniens. Les condamnations prônées par la France et l'Europe ont une portée politique limitée sur l'État israélien, d'autant que rien n'est fait contre le blocus de Gaza et la colonisation de nouveaux territoires. De plus l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël n'est pas suspendu. Tout ceci incite les dirigeants d'Israël à penser qu'un manque évident de volonté américaine et européenne les autorise à toute liberté d'agir. Dans ce conflit qui oppose Israéliens et Palestiniens la responsabilité de la communauté internationale est engagée notamment (celle de la France, de l'Union européenne et des États-unis). Il est nécessaire que ces puissances, avec l'ONU, s'interposent dans ce conflit et exigent simplement le respect des règles de l'ONU et du droit international. Pour cela, il faut créer l'État palestinien auquel a droit le peuple palestinien et dans le même temps, assurer la sécurité à laquelle a droit le peuple israélien. Ainsi, il lui demande quelles sont ses intentions précises sur ces points.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mardi 14 février 2012 - Séance de 17 heures
Intervention en séance publique
M. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'application du SLS et ses conséquences dans les territoires où le marché n'est à pas à flux tendu. L'article 71 de loi ENL du 13 juillet 2006 prévoit un réaménagement du SLS mis en place depuis par les organismes HLM. Le décret n° 2008-825 du 21 août 2008 vient en préciser l'application. Ce dernier indique que le SLR (supplément de loyer de référence) dont le montant mensuel par mètre carré habitable appliqué pour le calcul du SLS est fixé comme suit : 2, 50 € pour les logements situés à paris et dans les communes limitrophes (zone 1 bis) ; 2,00 € pour les logements situés dans les autres communes de l'agglomération de Paris et dans les communes des zones d'urbanisation et des villes nouvelles de la région d'Île-de-France (zone 1) ; 1,00 € pour les logements situés dans le reste de la région d'Île-de-France, dans les agglomérations et communautés urbaines de plus de 100 000 habitants, dans les communes rattachées à un établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de PLH regroupant plus de 100 000 habitants au dernier recensement partiel connu et dans les zones d'urbanisations et les villes nouvelles hors de la région d'Île-de-France (zone 2) ; 0,25 € pour les logements situés dans les départements d'outre-mer et dans le reste du territoire national (zone 3). Dans notre département, les services de l'État imposent que, lorsque l'agglomération de Bourges-Plus dépasse les 100 000 habitants ((99 992 habitants au dernier recensement donc très fluctuant d'une année sur l'autre) soit concernée par cette réglementation et demandent aux bailleurs d'appliquer le coefficient de 1,01 € (valeur 2010) à la surface habitable pour le calcul du SLS. Or deux questions se posent, une d'ordre réglementaire et l'autre d'ordre « politique ». La première, le classement d'une agglomération en zone 2 nécessite la modification de l'arrêté du 17 mars 1978 modifié fixant les zones géographiques et qui fait l'objet d'adaptation régulière. La communauté d'agglomération de Bourges-Plus n'y figure pas. De plus si on considère qu'une agglomération fait partie de la zone 2 pour le SLS, pourquoi ne l'est-elle pas pour l'application des plafonds de ressources, les loyers maximums applicables ou le barème de l'aide à la personne ? La deuxième question soulevée est que le marché dans le département du Cher est détendu. L'application de la zone 2 pour les locataires assujettis au SLS provoque des niveaux de loyers au-dessus de ceux pratiqués dans le parc privé, ce qui poussent les locataires concernés à quitter le parc locatif social. Or ces mêmes locataires, assujettis au SLS pour une partie d'entre eux à cause de l'abaissement des plafonds de ressources pendant que leurs ressources sont restées stables, participent à l'effort de mixité sociale et sont de véritables vecteurs de lien social. Pour éviter que le parc social ne se paupérise, dans un département comme le Cher où le marché est détendu, il convient de ne pas contraindre certains locataires assujettis au SLS à quitter leur logement dans un souci d'équilibre de gestion et de réputation du parc social. Exemple pour un pavillon de type 4 dans l'agglomération de Bourges dont le loyer est de 460 € avant SLS, l'application du SLS en zone 2 porte le loyer à 990 € (contre 589 € avec SLS en zone 3) soit au moins 30 % au-dessus des prix pratiqués dans le parc privé. Il souhaite connaître quelles sont les intentions du Gouvernement sur ces points.
Voir la questionM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur le plan européen d'aide aux démunis (PEAD) et la baisse des crédits décidés par la Commission européenne. La Commission européenne a annoncé une baisse drastique (divisée par cinq) de l'aide alimentaire aux plus démunis. En 2011, un peu plus de 13 millions de personnes en Europe, 4 millions en France, accèdent à ce programme d'une valeur de 480 millions d'euros, soit approximativement 1 euro par habitant d'Europe. En France, cette aide est distribuée par les associations caritatives (banque alimentaire, les Restos du coeur, les épiceries solidaires, le Secours catholique, le Secours populaire, etc.). Ce programme est uniquement conditionné par l'existence de "surplus agricoles" favorisés par la PAC (politique agricole commune). La remise en cause de cette politique réside dans le fait que la non-existence de "surplus" annonce une réduction de 73 % en 2012 et rien en 2013, avec des conséquences terribles pour celles et ceux qui en sont les principaux bénéficiaires. Par exemple, à Saint-Germain-du-Puy dans le Cher, près de 80 familles bénéficient de ce programme d'aide alimentaire par l'intermédiaire de l'épicerie sociale financée par le budget du CCAS. L'aide alimentaire distribuée aux familles par l'épicerie sociale provient majoritairement des stocks de la banque alimentaire du Cher issus du plan national d'aide alimentaire et du PEAD, les compléments sont achetés par le CCAS. Ainsi, la diminution de cette aide nous obligerait à faire des achats beaucoup plus importants auprès de la grande distribution. C'est pourquoi le maintien du PEAD dans la politique agricole commune doit être maintenu tant il est « vital pour des millions de personnes dépendantes de l'aide alimentaire ». Par ailleurs, il y a nécessité d'adapter le règlement du PEAD aux évolutions du marché et de se libérer du seul recours aux stocks d'intervention et de fixer une enveloppe triennale pour le PEAD à 500 millions d'euros, avec possibilité de révision. Enfin, il convient de confirmer le cofinancement de ce programme par les États membres à 25 %, et à 10 % pour les pays bénéficiant du fonds de cohésion et d'affirmer la nécessité des contrôles administratifs et physiques du PEAD pour éviter fraudes et accidents sanitaires. Il lui demande quelles sont ses intentions sur ces points.
Voir la réponseM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur les exportations de licence depuis 2000 pour des " véhicules Renault militarisables " au profit du Soudan pourtant sous embargo du conseil de l'Union européenne depuis 1994. Le rapport publié par : le centre de recherche International peace institut service (IPIS), de Transarms et de l'ONG Action sécurité éthique républicaines (ASER), montre que des camions Renault " civils militarisables " ont été armés et utilisés par les Janjaweed au Soudan qui sont responsables de graves violations des droits humains au Darfour. Il est problématique de voir que ce matériel est absent des listes de matériel sous contrôle de la commission interministérielle d'étude des exportations du matériel de guerre. Dans un moment crucial pour les négociations sur le traité sur le commerce des armes dans lesquels la France joue un rôle majeur, il est essentiel de prévenir de tels transferts qui participent à de graves violations des droits humains et qui contreviennent également au critère n° 2 de la position commune de l'Union européenne.
Voir la questionM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les exportations de matériel de communication de la société Amesys au profit du régime de Mouammar Kadhafi, livré en 2008. Il est problématique de voir que ce matériel - qui a servi à identifier des défenseurs des droits de l'Homme qui, pour certains ont été emprisonnés et torturés - est absent des listes de matériel sous contrôle de la commission interministérielle d'étude des exportations du matériel de guerre. En application des articles 4 et 5 de la convention de l'ONU contre la torture " tout État partie veille à ce que tous les actes de torture constituent des infractions au regard de son droit pénal. Il en est de même de la tentative de pratiquer la torture ou de tout acte commis par n'importe quelle personne qui constitue une complicité ou une participation à l'acte de torture ". Il incombe donc à la France en tant que pays signataire de cette convention de prendre les mesures nécessaires afin de respecter et faire respecter ses dispositions. Dans un moment crucial pour les négociations sur le traité sur le commerce des armes dans lesquels la France joue un rôle majeur, il est essentiel de prévenir de tels transferts qui participent à de graves violations des droits humains et qui contreviennent également au critère n° 2 de la position commune de l'Union européenne.
Voir la questionM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur l'augmentation des tarifs de l'électricité pour les entreprises et ses conséquences sur la compétitive de nos industries. En effet, les augmentations successives consenties à Électricité de France (EDF) sont incompatibles avec des activités industrielles déjà fragilisées par un contexte de plus en plus agressif. L'évolution des augmentations de l'électricité pour les industries françaises représente un frein à leur compétitivité, elles ne sont pas répercutées sur le client et quand elles le sont, le produit final est plus cher. En outre, la loi NOME ne va rien arranger, au contraire, puisque dorénavant EDF devra notamment vendre 25 % de sa production nucléaire à ses concurrents, qui espèrent gagner des parts de marché, le prix est fixé à 40 euros jusqu'au 1er janvier prochain et passera à 42 euros en 2012 le mégawatt heure (MWh). Pourtant seuls 4 % à 5 % de nos concitoyens ont choisi de quitter EDF depuis l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence, quant aux professionnels et industriels, ils sont restés très prudents. Cette cession du quart de la production d'EDF aura pour conséquence une augmentation des prix de l'électricité pour les ménages et les entreprises. Pourtant l'électricité n'est pas un produit banal, elle doit rester accessible ; c'est pourquoi permettre la spéculation à des fins de profit est contraire aux intérêts de notre pays, de son économie et de nos concitoyens. À titre d'exemple, l'entreprise industrielle Avignon ceramic dans le département du Cher est fortement pénalisée par les augmentations successives d'août 2009 et 2010, qui se traduit par une hausse de 30 % du coût moyen du Kw et de 28 % de la prime fixe d'abonnement pour une puissance souscrite de 412 Kw. Ainsi, si la loi NOME est censée stimuler la concurrence, ce type d'exemple montre qu'en réalité elle va porter atteinte à la compétitivité des entreprises eu égard aux augmentations à venir. Pour préserver nos industries et les emplois qui en découlent, et limiter l'impact des augmentations des tarifs de l'électricité, il lui demande quelles sont ses intentions sur ces points.
Voir la questionM. Jean-Claude Sandrier attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la situation du centre hospitalier George-Sand dans le Cher et notamment sur l'évolution des sites de Chezal-Benoit et Dun-sur-Auron. Il apparaît en effet que deux projets concernant ces sites vont dans le sens de leur affaiblissement. Il s'agit de la suppression des gardes médicales de nuit ainsi que le départ de services de ces sites, l'addictologie à Chezal-Benoit et les pharmacies à Chezal-Benoit et à Dun-sur-Auron, pour leur regroupement à Bourges. Si ces mesures se mettaient en oeuvre, il s'agirait d'une régression médicale et d'une réelle prise de risques pour les malades et les personnels de ces établissements. De tels projets apparaissent tout à fait inacceptables, ils provoquent à juste titre l'émoi et la mobilisation des personnels de l'établissement. C'est pourquoi il lui demande de faire en sorte que ces projets soient abandonnés et que les gardes médicales de nuit comme les services de pharmacie soient préservés sur l'ensemble des sites. Pour cela les moyens nécessaires doivent être attribués à cet établissement.
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