1ère séance: questions au gouvernement ; résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique (vote solennel) ; refonte de la carte intercommunale (vote solennel) ; PLFR pour 2012 (suite : discussion générale)
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Sarthe (5ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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1ère séance: questions au gouvernement ; résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique (vote solennel) ; refonte de la carte intercommunale (vote solennel) ; PLFR pour 2012 (suite : discussion générale)
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M. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur sur la loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation, dont la pleine application est effective depuis un an. En effet, l'UFC Que-Choisir de la Sarthe vient de rendre publics les résultats d'une enquête sur la distribution du crédit à la consommation. Au total, 13 demandes de crédit ont été effectuées dans les magasins du département pour des achats de plus de 1 000 euros, seuil à partir duquel une offre alternative au crédit renouvelable doit être proposée et la solvabilité de l'emprunteur vérifiée. Les résultats sont préoccupants, ainsi, contrairement à ce qu'exige la loi, toutes les demandes n'ont fait l'objet d'aucune proposition alternative et, de plus, lorsqu'un crédit « gratuit » ou amortissable est proposé, le souscripteur est contraint de prendre une carte de fidélité qui, dans 45,5 % des cas, comporte un crédit renouvelable. Si les éléments du crédit sont désormais plus lisibles, la remise de la fiche récapitulative n'est effective que dans 40 % des cas, alors qu'il s'agit d'une obligation légale, et ce manque de transparence constitue une entrave à la concurrence entre les enseignes. Par ailleurs, la vérification de la solvabilité reste le point le plus critique car, dans 90 % des cas, aucune question n'est posée à l'emprunteur, et c'est seulement dans 10 % des cas que le client est interrogé sur sa situation professionnelle. Dans ces conditions, il conviendrait d'interdire la distribution du crédit renouvelable sur les lieux de vente, de distinguer totalement cartes de fidélité et cartes de crédit renouvelable et enfin de prévoir une vérification de la solvabilité dès le premier euro emprunté. Il lui demande donc quelles mesures le Gouvernement entend mettre en œuvre afin de renforcer le contrôle de l'application de la loi et de mieux lutter contre le surendettement.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le fait que s'il lui paraît judicieux de mettre en oeuvre, comme le Gouvernement vient de l'annoncer, un certain nombre de mesures fiscales destinées à augmenter les recettes de l'État, il ne paraîtrait pas moins judicieux de renoncer à des dépenses inutiles, comme celle que constitue l'enlèvement des anciens panneaux radars supposés « non pédagogiques » pour les remplacer par des panneaux « intelligents et pédagogiques » pour un coût estimé, semble-t-il, à 40 millions d'euros sans compter la maintenance. Il lui demande donc de lui indiquer si un moratoire d'une durée indéterminée visant à réduire cette dépense publique ne lui semblerait pas plus adapté à la situation financière de notre pays.
Voir la réponseM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur l'opportunité que représente la directive sur l'efficacité énergétique en préparation à Bruxelles et qui fait l'objet d'une négociation tripartite entre la Commission européenne, les États-Membres et le Parlement européen. Ainsi, comme il a été souvent rappelé, et notamment lors du Grenelle de l'environnement, l'énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l'on ne consomme pas. Dans ce cadre, le secteur du bâtiment, avec 40 % des consommations totales d'énergie en France et en Europe, représente un enjeu majeur à la fois pour notre indépendance énergétique et dans la lutte contre les changements climatiques. L'efficacité énergétique est une source majeure de création de valeur économique et d'emplois non délocalisables. Elle permettra aux consommateurs, dont le rôle est central, de ne pas subir la hausse inéluctable du coût de l'énergie en maîtrisant leur consommation. Elle permettra enfin de résorber structurellement la précarité énergétique dont l'urgence de traitement a été largement soulignée par le dernier bilan du médiateur de l'énergie. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles sont les intentions du Gouvernement dans ce domaine.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur le marché de l'entretien et de la réparation automobile. En effet, l'Autorité de la concurrence vient officiellement de confirmer le constat d'un manque de concurrence en France où subsiste le dernier monopole en Europe sur la vente de pièces de carrosserie, ce qui signifie que le consommateur n'a ni la possibilité d'acheter des pièces « constructeurs » dans des réseaux de distribution indépendants, ni accès à des pièces alternatives fabriquées et distribuées par des indépendants, ce qui se traduit par des prix bien plus élevés. Ainsi en Europe et aux États-unis, cette situation aurait pour effet d'augmenter le prix des pièces visibles de 6 % à 15 % environ et, pour la France, ces prix ont augmenté de 32 % entre 2001 et 2010. Les constructeurs avancent l'argument de l'emploi, arguant de délocalisations massives or dans les faits, les pièces produites en France, n'équipent que 20 % du total des véhicules neufs, le reste, et notamment les pièces destinées à la réparation du parc en circulation, étant massivement fabriqué à l'étranger et hors Union européenne. Par ailleurs, les pièces de rechanges proviennent d'équipementiers qui sont le plus souvent des PME françaises ou européennes. La suppression du monopole devrait donc profiter aux consommateurs et à la filière automobile française. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles sont les perspectives d'une ouverture du marché français des pièces détachées.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur le bénéfice de la campagne double. En effet, à la suite de la loi du 18 octobre 1999 reconnaissant l'expression « guerre d'Algérie » ou « combats en Tunisie et au Maroc », les personnes exposées à des situations de combat au cours de la guerre d'Algérie étaient susceptibles de bénéficier de la campagne double, comme cela a d'ailleurs été confirmé par le Conseil d'État dans sa décision du 17 mars 2010 au titre de l'égalité des droits. Il s'agit d'une demande récurrente et légitime des associations d'anciens combattants. Or le décret paru le 29 juillet 2010 est très restrictif car seules les pensions liquidées à compter du 19 octobre 1999, date de l'officialisation de la reconnaissance de la guerre d'Algérie, pourront être révisées, instaurant une inégalité entre d'anciens combattants ayant pourtant été exposés aux mêmes dangers, durant la même période et sur les mêmes théâtres d'opération. Il lui demande donc quelles sont les intentions du Gouvernement sur cette question.
Voir la réponseM. Dominique Le Mèner attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, chargée de la famille, sur les difficultés rencontrées par de nombreuses familles pour permettre à leurs enfants de partir en vacances. En effet, dans le contexte de crise économique le budget « vacances » des ménages se trouve être une principale variable d'ajustement. Selon une enquête du Credoc sur les « conditions de vie et aspirations des Français », près de la moitié (47 %) de la population n'est pas partie en vacances (au moins quatre nuits consécutives hors du domicile pour des motifs autres que professionnels) au cours de la période juin 2009-juin 2010, la principale raison étant financière. Le départ des enfants étant fortement lié à celui des parents, ce sont près de la moitié des enfants qui ne sont pas partis cette année. Dans une société où le départ en vacances constitue un marqueur social fort, en être privé représente une inégalité qui favorise les sentiments d'injustice pour ces enfants. Lutter contre ce phénomène était d'ailleurs l'un des objectifs du ministre de la santé et des solidarités qui, en avril 2007, souhaitait que soit créée une aide spécifique au départ en vacances des enfants et des adolescents mineurs. Il lui demande donc quelles sont les intentions du Gouvernement dans ce domaine.
Voir la réponseM. Dominique Le Mèner attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le statut des sages-femmes, et leur importance dans le dispositif d'accompagnement de la grossesse et de la maternité. Face à la pénurie de médecins gynécologues et obstétriciens qui provoque une attente de plusieurs mois pour les femmes souhaitant un rendez-vous, un renforcement du rôle des sages-femmes permettrait de décharger ces spécialistes des actes courants liés à la grossesse. Par ailleurs, avec des taux de césariennes de 20 % - contre 5 % à 15 % préconisés par l'OMS - de péridurales de 75 % et d'épisiotomies de 30 %, la France fait figure de mauvais élève en Europe. Ces chiffres témoignent notamment d'un déficit d'information et de suivi pendant la grossesse qu'une prise en charge par les sages-femmes pourrait pallier. Enfin, au regard des tâches effectuées, et du niveau de rémunération des médecins pour des actes équivalents, il semble légitime d'envisager une revalorisation, notamment financière, du statut des sages-femmes. Il lui demande donc quelles mesures pourraient être prises en ce sens.
Voir la réponseM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la loi 2011-867 relative à l'organisation de la médecine du travail, et plus particulièrement sur le décret n° 2012-135 qui impose l'organisation de visites médicales pour tous les salariés des associations intermédiaires. Ces structures emploient des publics fragiles en vue d'une réinsertion professionnelle sur des contrats qui n'excèdent parfois pas quelques heures par mois ou par an. En revanche, cela concerne des milliers de salariés ce qui, au regard du coût d'une visite médicale, fera peser des charges supplémentaires insurmontables pour ces associations. Sans remettre en cause le droit des salariés, il serait donc nécessaire de mettre en place un dispositif alternatif plus adapté à la réalité de ce secteur associatif. Il lui demande donc quelles sont les intentions du Gouvernement dans ce domaine.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la proposition de la Commission européenne de supprimer, en 2015, les quotas et le prix minimum garanti de la betterave sucrière. Cette proposition va à l'encontre de l'engagement pris d'un maintien de ce système jusqu'en 2020 et, s'il elle devait être appliquée, risque de déstabiliser durablement la filière. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire part des intentions du Gouvernement sur cette question.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la question du désamiantage des bâtiments agricoles. Comme pour nombre de bâtiments construits dans le passé, on trouve la présence d'amiante dans certains anciens bâtiments d'élevage et de stockage agricoles. Outre les effets sur la santé, ces bâtiments sont voués à disparaître alors qu'ils représentent des surfaces utiles importantes et pourraient aisément se substituer à de la construction neuve. Or, leur réutilisation nécessite un désamiantage qui représente un surcoût pour les agriculteurs français déjà soumis à de nombreuses charges liées à la mise aux normes environnementales. Afin de stimuler cette réhabilitation il conviendrait donc d'instaurer une incitation fiscale et lui demande donc de lui indiquer quelles sont les intentions du Gouvernement dans ce domaine.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la question du dispositif de financement de la culture en France. Ce système, qui offre peu de visibilité sur l'ensemble des revenus prélevés sur les consommateurs, ni sur l'affectation exacte de ces recettes, suscite en effet des interrogations. En France, le consommateur participe activement au financement de la culture au moyen de différents prélèvements directs, comme la copie privée, mais aussi indirects, à l'instar des taxes sur les opérateurs internet. Le montant de la redevance pour copie privée est de 2,60 euros en France, contre 1,50 euro en Allemagne et 0,67 euro en moyenne dans l'Union européenne, soit, pour la France, 70 % du prix de vente d'un CD ou d'un DVD vierge. Cette situation encourageant les consommateurs à se tourner vers des modes d'approvisionnement permettant d'éviter cette redevance. De plus, les recettes sont affectées de manière très hétérogène, sans apporter les garanties nécessaires sur les bénéficiaires réels des sommes redistribuées. Ce constat appelle à une évaluation précise de ce système de financement, et il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer comment le Gouvernement entend améliorer la transparence de ce dispositif.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'exonération de la taxe d'habitation dont bénéficient certaines personnes âgées. En effet, les personnes âgées de plus de soixante ans, et sous condition de ressources, qui sont exonérées de taxe d'habitation peuvent, selon l'article 1414 B du code général des impôts, prétendre à cet avantage lorsqu'elles conservent la jouissance exclusive de l'habitation qui constituait leur résidence principale avant d'être hébergées durablement dans un établissement. Cette faculté s'applique aux logements libres de toute occupation. Or les logements concernés nécessitent néanmoins un entretien régulier, parfois réalisé par des proches qui, en fonction de leur éloignement géographique, peuvent être amenés à les occuper d'une manière temporaire, ce qui supprime le bénéfice de l'exonération. S'agissant d'une occupation temporaire, dont la durée, la fréquence et l'objet pourraient être strictement encadrés, on pourrait envisager le maintien de cette disposition fiscale. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement serait favorable à une telle évolution.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les difficultés posées, dans le secteur du bâtiment, par l'application de la réduction des délais de paiement prévue par la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008. Si cette mesure a permis d'assainir les relations clients-fournisseurs, notamment en protégeant les petits fournisseurs d'un rapport de forces parfois déséquilibré, elle a pour effet d'affaiblir la trésorerie des petits artisans tributaires du paiement de leurs chantiers, surtout lorsque ceux-ci sont de longue durée. Les professionnels du bâtiment souhaitent ainsi que, dès lors que les conditions contractuelles de déroulement du chantier sont remplies, il puisse y avoir un renforcement des contraintes de paiement par les clients particuliers, en symétrie aux nouvelles obligations faites aux professionnels. Il lui demande donc quelle initiative le Gouvernement envisage de prendre en ce sens.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le coût du dépannage sur autoroutes et voies express. En cas d'accident ou de panne, et ce pour des raisons évidentes de sécurité, le dépannage est obligatoirement effectué par un professionnel agréé et selon des tarifs réglementés. Ces tarifs ont été révisés le 7 octobre 2011, atteignant ainsi 117 euros pour les véhicules d'un poids total inférieur à 1,8 tonne, soit une hausse de 2,2 % par rapport à octobre 2010, et 144,50 euros pour les véhicules d'un poids compris entre 1,8 tonne et 3,5 tonnes. Par ailleurs, ces tarifs sont majorés de 50 % en cas d'intervention entre 18 heures et 8 heures, mais aussi les samedis, dimanches et jours fériés, toute la journée, soit 175,50 euros pour la première catégorie de véhicule. Au total, depuis janvier 2000, où le coût du dépannage était de 60,52 euros (397 francs), on a assisté à une hausse de 93 % du tarif non majoré. Or les contrats d'assurance automobile ne prennent pas nécessairement en charge cette dépense qui n'est pas incluse dans les garanties obligatoirement souscrites au titre de la responsabilité civile dite « tiers », prévue à l'article L. 21-1 du code des assurances. Au regard de la dépense importante que représente ce dépannage et de son caractère obligatoire pour l'usager, il semblerait pertinent d'inscrire cette prestation en tant que garantie obligatoire pour tous les contrats d'assurance. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire part des intentions du Gouvernement sur cette question.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner appelle l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'instabilité fiscale dont sont victimes les signataires de promesses de vente immobilière antérieures à l'annonce du plan de rigueur. Adoptée le 8 septembre 2011, la réforme de la fiscalité des plus-values immobilières piège de nombreux propriétaires de terrains qui, ayant signé une promesse avant l'annonce du plan de rigueur par le Premier ministre le 24 août, ne pourront pas finaliser leur vente avant le 1er février 2012, date de son entrée en vigueur. En effet, pour les ventes de terrains, de nombreuses raisons peuvent expliquer une signature tardive de l'acte de cession après la conclusion de la promesse ou du compromis : attente d'une modification de la règlementation locale d'urbanisme, fouilles archéologiques préventives, autorisations administratives, assainissement, etc., autant de conditions suspensives qui peuvent retarder la cession définitive sans pour autant remettre en cause l'engagement du vendeur. Rétroactive de fait, la mesure bouleverse donc le modèle économique des ventes escomptées, l'imposition pouvant passer de 15 % à 45 % pour un terrain détenu depuis seize ans ! Ainsi, il lui demande quelles mesures elle entend prendre pour corriger cette injustice avant le 1er février 2012 : un vendeur qui, dans le cadre d'une promesse ou d'un compromis de vente, s'est engagé sur la base d'une fiscalité connue n'a pas à subir les changements de fiscalité alors qu'il ne peut plus se rétracter ni renégocier les conditions financières. Le même constat avait d'ailleurs été fait par le Gouvernement dont le projet de loi excluait toutes les ventes issues de compromis et promesses signés avant l'annonce du plan de rigueur.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la question de la taxation des transactions financières. Cette idée, visant à lutter contre la spéculation à court terme, a en particulier été reprise par le groupe de pilotage international sur « les objectifs du millénaire pour le développement » en vue de financer notamment la lutte contre la pauvreté, la faim, et les épidémies, et soutenir l'éducation et l'émancipation. Or les crises financières qui se succèdent depuis 2008, alimentées notamment par la spéculation mondiale, nous rappellent combien il est important d'encadrer ces mouvements de capitaux qui déstabilisent les économies et les états. Il semble par ailleurs pertinent de faire contribuer les acteurs financiers aux politiques de redressement alors que les gouvernements, notamment européens, ont injecté massivement des fonds publics pour sauvegarder le système financier mondial. La France s'est déjà engagée fermement sur cette voie et, avec le soutien de l'Allemagne, le principe d'une taxation à l'échelle européenne a pu être retenu. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire part de son sentiment sur les perspectives d'un aboutissement sur cette question.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le fait que jamais, historiquement, l'éducation nationale n'a bénéficié d'autant de moyens. En effet, alors que nos établissements accueillent 600 000 élèves de moins, les dépenses d'éducation qui ont augmenté de 60 milliards d'euros depuis 1980 continuent de progresser de plusieurs milliards chaque année. Il s'interroge donc sur les raisons pour lesquelles cela ne bénéficie pas plus à l'enseignement et aux élèves si l'on en juge par le taux d'échec des élèves. L'éducation nationale emploie 852 907 enseignants pour 12 000 000 d'élèves inscrits dans le primaire et le secondaire, public et privé confondus. Le ratio est donc de 1 enseignant pour 14 élèves. Or ce n'est pas ce qu'a priori on peut observer dans les établissements. Il lui serait donc très reconnaissant de bien vouloir lui indiquer les raisons de ce décalage entre les rapports budgétaires produits par l'INSEE, la Cour des comptes ou l'éducation nationale elle-même, et la réalité du terrain.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le plan de remplacement des compteurs électriques traditionnels par 35 millions de « compteurs électriques communicants » baptisés « Linky ». Conséquence d'une directive européenne, ce compteur « Linky » viserait à favoriser les économies d'énergie en informant, en temps réel, les utilisateurs de leur consommation électrique. Son coût, évalué à 4 milliards d'euros, à raison de 120 à 240 euros par foyer, serait intégralement pris en charge par ERDF, qui compte sur les économies engendrées, notamment par la disparition des relevés manuels, pour financer ce programme. Pourtant des questions persistent et suscitent l'inquiétude des ménages. On sait notamment que les frais supplémentaires d'ERDF sont couverts par le tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE) appliqué aux fournisseurs d'énergie et donc acquitté, in fine, par le consommateur. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire part des résultats des expérimentations effectuées dans certains départements, notamment sur la réalité des économies d'énergie réalisées, et de lui confirmer qu'en aucun cas l'installation du boîtier « Linky » ne sera à la charge des ménages.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le projet de fermeture de Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône), unique usine de conditionnement de thé et d'infusions du groupe en France, pour être délocalisée en Belgique et en Pologne, avec des conséquences pour 182 emplois. Toutes les études du cabinet d'expertise comptable du comité d'entreprise démontrent la profitabilité de Fralib avant que cette dernière ne subisse une contraction voulue de son activité. Cette contraction a été volontairement organisée en 2007 par le groupe avec la mise en place d'une chaîne logistique USC (Unilever supply chain compagny) domiciliée en Suisse pour des raisons fiscales. Cette nouvelle organisation a transformé Fralib en centre de coût. Les profits issus de l'activité de Fralib sont confisqués par l'USCC et échappent de fait à la fiscalité française. La fermeture du site et le licenciement de 182 salariés, sans compter les emplois induits, sont injustifiés et injustifiables. Cependant, une solution alternative à cette fermeture a été élaborée pour que la production et le conditionnement de thé et d'infusions restent à Gémenos, que la marque « Thé de l'éléphant », implantée depuis 119 ans en Provence poursuive son activité et permette ainsi le maintien des 182 emplois. Cette proposition a reçu le soutien du comité de groupe européen, du conseil régional de PACA et du conseil général des Bouches-du-Rhône. Compte tenu de cette situation, il souhaiterait savoir s'il entend intervenir auprès du groupe international Unilever afin de conserver le site de Gémenos à Marseille.
Voir la questionM. Dominique Le Mèner attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur la réforme introduite par la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 qui porte sur la copropriété. En effet, il a été créé une procédure préventive pour les immeubles en copropriété aux articles 29-1 A et 29-1 B de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965. Cette procédure permet au syndic, ou à des copropriétaires représentant au moins 15 % du syndicat, de saisir le Président du Tribunal de Grande Instance en vue de la désignation d'un mandataire ad hoc lorsque les impayés atteignent 25 % des sommes exigibles à la clôture des comptes. Le 2e alinéa de l'article 29-1 B dispose que « le Président du Tribunal de Grande Instance précise, dans son ordonnance, l'imputation des frais entre le syndicat des copropriétaires et le syndic ou le partage des frais entre eux (...) ». Il s'agit des frais inhérents à la désignation du mandataire. En pratique, certains syndics professionnels ayant mis en oeuvre cette procédure ont été condamnés personnellement au paiement de tout ou partie de ces frais, alors même qu'ils avaient fait diligence pour mettre fin aux difficultés financières du syndicat des copropriétaires. Ces frais acquittés deviennent ainsi une charge définitive et « irrécouvrable » contre le syndicat. En ordonnant une telle imputation, la loi présume d'une faute dans la gestion du syndic, sans que celle-ci soit prouvée, et pour laquelle l'assureur en responsabilité civile professionnelle du syndic ne peut intervenir. Il lui demande donc si une évolution du droit sur cette question est envisageable afin que les sommes engagées soient recouvrables lorsqu'à l'issue de la procédure, la gestion du syndic a clairement été mise hors de cause.
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