1ère séance : Questions orales sans débat
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Yonne (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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1ère séance
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M. Jean-Marie Rolland interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le coût des opérations de protection des bâtiments de l'Assemblée nationale lors de manifestations importantes. Il souhaite connaître le nombre de jours où un tel dispositif a été nécessaire en 2011. Il souhaite que lui soit communiqués le nombre de policiers nécessaires à chacune de ces manifestations et le coût d'un tel dispositif en tenant compte également des déplacements et des journées de récupération réglementées des forces de l'ordre. Il pourrait être pris par exemple le jeudi 22 décembre 2011, où l'Assemblée nationale a eu à débattre d'une proposition de loi visant à réprimer la contestation de l'existence des génocides reconnus par la loi, qui a entraîné un bouclage complet du quartier et le déplacement nocturne de véhicules.
Voir la réponseM. Jean-Marie Rolland à Mme la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité au sujet de l'aide d'État apporté au centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de l'Yonne. En effet, la préfecture de région apporte chaque année un soutien financier aux différents CIDFF départementaux. Cette aide est calculée en fonction du poids démographique que représente chaque territoire. Or il se trouve que le CIDFF de l'Yonne est devenu l'association ayant l'activité la plus importante dans son domaine au sein de la région malgré une population moins élevée que la Côte-d'Or ou la Saône-et-Loire. Actuellement et à l'avenir, le calcul des subventions tel qu'il est réalisé ne permet pas à l'association de développer ses projets et ses actions telle qu'elle le souhaiterait. Une répartition de ces aides calculées en fonction de la réalisation de contrat d'objectifs pourrait être une solution pragmatique au problème posé. Ainsi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles sont les dispositions en la matière et les éléments qui permettront d'apporter des réponses à l'association afin qu'elle poursuive son action dans les meilleures conditions.
Voir la réponseM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les mesures obligatoires pour prévenir l'ESB. Il est avéré que depuis que la stérilisation des farines à haute température est obligatoire et l'utilisation des farines animales dans l'alimentation des bovins interdite, les cas d'ESB ont presque complètement disparu. Il y en a eu 274 en 2001, 54 en 2004, 9 en 2007et 3 en 2011. Le décolonnage des carcasses, toujours obligatoire, représente une charge financière pour les éleveurs et ne semble ainsi plus être une nécessité, la moelle épinière n'étant plus une source de danger pour le consommateur. Il souhaite donc connaître les dispositions que le Gouvernement souhaite prendre pour rendre plus efficiente la gestion des risques liés à l'ESB sur cette question.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le maintien du décolonnage des animaux de plus d'un an, qui avait été mis en place lors de la crise dite de la « vache folle » en 2001, l'encéphalopathie spongiforme bovine. En 2001, en raison de l'ampleur de cette maladie, les autorités avaient décidé de mettre en place deux mesures afin de garantir la sécurité alimentaire des consommateurs : des tests ESB et le décolonnage des animaux de plus d'un an. Aujourd'hui, au vu de la faible menace que représente cette maladie sur le territoire français, la réglementation a été assouplie en partie. Ainsi, les tests doivent être pratiqués sur les animaux de plus de 72 mois, toutefois le décolonnage reste obligatoire dans les mêmes conditions. Cette pratique représente un coût non négligeable pour les distributeurs et les éleveurs bovins. Il souhaiterait savoir, si cette mesure qui ne semble plus justifiée, la sécurité du consommateur étant par ailleurs assurée par les tests, pourrait être supprimée. Cette pratique représente un coût non négligeable pour les distributeurs et les éleveurs bovins : les abattoirs facturent environ 40 centimes d'euros par kilo de carcasse, soit 160 euros pour un animal de 400 kilos. Ce qui est une somme importante pour les exploitants en particulier, qui doivent faire face, comme vous le savez, à de nombreuses difficultés financières.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la législation relative aux spas. La circulaire DGS-EA4 n° 2010-289 du 27 juillet 2010 impose désormais un contrôle sanitaire des bassins intérieurs et plus particulièrement des bains à remous à usage collectif. Cette mission est assurée par l'agence régionale de santé. Le contrôle, qui consiste en une analyse de la qualité de l'eau, doit être réalisé une fois par mois. Il est confié à un laboratoire indépendant et le coût est à la charge de l'exploitant. Or, cela représente une charge importante, environ 1 000 euros par mois, pour des petites entreprises qui doivent déjà faire face à de nombreuses dépenses. De plus, il semblerait que ces laboratoires passent à l'improviste et sans attendre que le délai d'un mois se soit écoulé. Il est tout à fait normal que ces types d'équipement, qui sont des installations à risque en termes de prolifération bactérienne, soient soumis à une telle règlementation. Toutefois, il souhaiterait savoir dans quelle mesure ces contrôles pourraient être pris en charge, en partie ou en totalité, par l'agence régionale de santé.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les dispositions liées à la vente de parcelles forestières. Le nouveau dispositif relatif au droit de préférence, créé par la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, permet de restructurer les petites parcelles forestières morcelées en regroupant des parcelles boisées inférieures à quatre hectares avec des parcelles contiguës et d'en faciliter la gestion. Il donne droit d'acquisition prioritaire aux propriétaires forestiers voisins des parcelles mises en vente, ce qui est une très bonne chose. Cependant, au moment où le droit de préférence facilite le regroupement foncier de la forêt parcellisée, M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, publie un nouveau tarif des notaires qui remonte sensiblement les prestations minimales des actes notariés, rendant l'acquisition de petites parcelles forestières très onéreuse. Il souhaiterait par conséquent savoir quelles dispositions le Gouvernement souhaite prendre afin de coordonner ses efforts afin de maintenir une incitation forte au regroupement forestier.
Voir la réponseM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la situation à laquelle est confrontée la profession des contrôleurs techniques de véhicules lourds suite à l'arrêt du Conseil d'État du 21 octobre 2011. Des propositions pour sortir de l'impasse ont été faites très rapidement consistant à supprimer la disposition jugée illégale et à traiter les installations existantes en application du droit actuel. Cependant, ces proposions inquiètent la profession qui craint qu'elles n'apparaissent en contrariété avec l'arrêt du Conseil d'État. Il souhaiterait donc connaître les solutions que le Gouvernement pense apporter à cette situation.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le sujet des méthodes alternatives à la distillation des sous-produits issus de la vinification dont s'est saisi la fédération de défense de l'appellation Chablis (FDAC), syndicat représentant les professionnels de la vigne du chablisien. À ce jour, le traitement des sous-produits est lié à la réglementation en vigueur qui impose à la viticulture et au négoce de fournir de l'alcool à l'État. Les sous-produits sont donc fournis à titre gracieux aux distillateurs qui vendent ensuite l'alcool à l'État. Peu rémunérateurs, les distillateurs perçoivent en plus de ces revenus, des aides OCM pour le transport et la transformation des marcs et lie de vin. Cette aide destinée à disparaître à horizon 2013 avec la réforme de la PAC, les distillateurs ont déjà entamé des démarches en vue de répercuter ces coûts aux professionnels de la filière. Par ailleurs, le nombre décroissant de professionnels de la distillation ainsi que la concentration et l'éloignement grandissant des opérateurs vont entraîner une augmentation inévitable du coût des transports. Ce constat amène aujourd'hui les professionnels de la vigne ainsi que les négociants à se poser la question des méthodes alternatives permettant la réduction des coûts pour la profession, pour la collectivité mais également pour le respect et la préservation de notre environnement et le développement des énergies renouvelables. Cette évolution apparaît indispensable et au-delà du vignoble chablisien, des expérimentations sont déjà en cours comme en Alsace par exemple. Au-delà d'une démarche locale ou régionale isolée, le souhait des professionnels de la viticulture chablisienne est d'envisager de la meilleure des manières la faisabilité de mise en place d'un programme de méthodes alternatives. Aussi, compte tenu de ces éléments et des enjeux d'avenir que ce sujet incarne, il souhaiterait connaître la position du Gouvernement.
Voir la réponseM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'application de la mesure interdisant la vente de tabac aux mineurs, votée dans le cadre de la loi hôpital, patients, santé et territoires, dont il a été le rapporteur à l'Assemblée nationale. Le décret n° 2010-545 du 25 mai 2010 précise les sanctions prévues en cas d'infraction. Or une étude menée en mai 2011 par le Comité national contre le tabagisme et financée par l'Institut national du cancer relève que près de 62 % des débitants étaient en infraction et ont vendu du tabac à des mineurs, dont une proportion importante à des mineurs de 12 ans. Par ailleurs, près de la moitié d'entre eux ne respectaient pas la loi en termes d'affichage de l'interdiction de vente. Il est essentiel que les buralistes, qui bénéficient de subventions publiques, respectent cette disposition importante pour les jeunes en matière de santé publique. En effet, des études ont montré qu'un mineur qui commence à fumer à 12 ans risque dans un cas sur deux de mourir de son tabagisme. Il souhaite donc savoir quelles mesures il compte mettre en œuvre pour que cette disposition puisse être efficace et ainsi que la volonté du législateur de lutter contre le tabagisme chez les jeunes soit respectée.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la date de départ à la retraite à 60 ans des salariés exposés à l'amiante ayant cotisé dans différents régimes. Une disposition à l'article 55 du PLFSS pour 2012 prévoit que désormais toutes les années d'exposition à l'amiante des salariés ayant cotisé à différents régimes de sécurité sociale seront prises en compte pour la cessation anticipée d'activité. Toutefois, cela ne règle pas le problème de la date du départ à la retraite à 60 ans pour les personnes concernées. En effet, après avoir commencé à cotiser dans le régime général certains salariés ont ensuite cotisé en dernier lieu dans un régime spécial. Ce sont ainsi des ouvriers des établissements industriels de l'État, des marins et anciens marins exposés à l'amiante qui sont bénéficiaires d'une allocation de travailleurs de l'amiante dans ces régimes spéciaux. Ces salariés nés après le 1er juillet 1957 peuvent donc, comme le prévoit l'article 87 de la loi n° 2010-1330 relative à la réforme des retraites, et par dérogation, faire valoir leurs droits à la retraite. Or ils se voient refuser par la CNAV la liquidation de leurs droits à pension du régime général à 60 ans. Pour justifier ce refus, elle soutient que l'article 41 de la loi de 1998 ne vise que les allocations de travailleurs de l'amiante servies par le régime général et le régime de la mutualité sociale agricole. Cette situation provoque donc une impossibilité de départ à 60 ans avec une pension complète pour ces salariés exposés à l'amiante. En effet, les années cotisées dans le régime général amputent parfois de plusieurs centaines d'euros leurs pensions de vieillesse. Une coordination des régimes de retraites devrait être mise en place afin que tous les salariés contaminés par l'amiante puissent partir à 60 ans avec leur retraite pleine et complète. Il souhaiterait savoir dans quelle mesure un décret allant dans ce sens pourrait être pris afin que l'esprit de l'article 55 du PLFSS pour 2012 soit complètement respecté.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'expérimentation par le vignoble chablisien, depuis 2005, du principe du volume complémentaire individuel (VCI) qui permet de mettre en réserve une partie excédentaire de la récolte dans la limite de dix hectolitres par hectare et par an. Son but est de réguler l'offre du volume de chablis pour faire face aux aléas climatiques fréquents dans ce vignoble très septentrional. Le volume commercialisé est ainsi toujours constant. Ce volume mis en réserve est régénéré chaque année afin d'avoir en réserve le dernier millésime. Outre l'effet sur le marché, l'intérêt du VCI est également environnemental. En effet, les producteurs étant garantis de la quantité de vin qu'ils pourront commercialiser, ils ont, pour la plupart, renoncé aux dispositifs de chauffage jadis utilisés pour protéger les vignes lors de gelées de printemps ainsi qu'aux protections par aspersion d'eau. Ils ont également réduit l'utilisation de produits phytosanitaires.La profession dispose des indicateurs chiffrés prouvant la bonne maîtrise du dispositif du VCI, notamment en termes de traçabilité. L'aspect fiscal a été réglé, ainsi que les difficultés qui auraient pu se poser lors d'une cessation d'activité ou de cessions de parts. Devant le succès de cette expérimentation, il souhaiterait connaître sa position sur ce dispositif et la date à laquelle il sera pérennisé. erratum : Au lieu de :Agriculture (viticulture - volume complémentaire individuel - expérimentation - bilan et perspectives)M. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'expérimentation par le vignoble chablisien, depuis 2005, du principe du volume complémentaire individuel (VCI) qui permet de mettre en réserve une partie excédentaire de la récolte dans la limite de dix hectolitres par hectare et par an. Son but est de réguler l'offre du volume de chablis pour faire face aux aléas climatiques fréquents dans ce vignoble très septentrional. Le volume commercialisé est ainsi toujours constant. Ce volume mis en réserve est régénéré chaque année afin d'avoir en réserve le dernier millésime. Outre l'effet sur le marché, l'intérêt du VCI est également environnemental. En effet, les producteurs étant garantis de la quantité de vin qu'ils pourront commercialiser, ils ont, pour la plupart, renoncé aux dispositifs de chauffage jadis utilisés pour protéger les vignes lors de gelées de printemps ainsi qu'aux protections par aspersion d'eau. Ils ont également réduit l'utilisation de produits phytosanitaires.La profession dispose des indicateurs chiffrés prouvant la bonne maîtrise du dispositif du VCI, notamment en termes de traçabilité. L'aspect fiscal a été réglé, ainsi que les difficultés qui auraient pu se poser lors d'une cessation d'activité ou de cessions de parts. Devant le succès de cette expérimentation, il souhaiterait connaître sa position sur ce dispositif et la date à laquelle il sera pérennisé.Lire :Agriculture (viticulture - sous-produits de la vinification - usage)M. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les méthodes alternatives à la distillation des sous-produits issus de la vinification. À ce jour, le traitement des sous-produits est lié à la réglementation en vigueur qui impose à la viticulture et au négoce de fournir de l'alcool à l'État. Les sous-produits sont donc fournis à titre gracieux aux distillateurs qui perçoivent, en plus de ces revenus, des aides pour le transport et la transformation des marcs et lie de vin. Ces aides sont toutefois destinées à disparaître à l'horizon 2013 avec la réforme de la PAC. Par ailleurs, le nombre décroissant de professionnels de la distillation ainsi que la concentration et l'éloignement grandissant des opérateurs vont entraîner une augmentation inévitable des coûts, notamment ceux liés au transport. Cela amène aujourd'hui les professionnels de la vigne à envisager des méthodes alternatives qui permettraient une réduction des coûts pour la profession, pour la collectivité mais qui seraient aussi respectueuses de l'environnement. Cette évolution apparaît indispensable et des expérimentations sont déjà en cours. Les professionnels du vignoble chablisien envisagent aussi de mettre en place un programme de méthodes alternatives. Il souhaiterait donc connaître sa position sur un tel projet. texte consolidé : M. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les méthodes alternatives à la distillation des sous-produits issus de la vinification. À ce jour, le traitement des sous-produits est lié à la réglementation en vigueur qui impose à la viticulture et au négoce de fournir de l'alcool à l'État. Les sous-produits sont donc fournis à titre gracieux aux distillateurs qui perçoivent, en plus de ces revenus, des aides pour le transport et la transformation des marcs et lie de vin. Ces aides sont toutefois destinées à disparaître à l'horizon 2013 avec la réforme de la PAC. Par ailleurs, le nombre décroissant de professionnels de la distillation ainsi que la concentration et l'éloignement grandissant des opérateurs vont entraîner une augmentation inévitable des coûts, notamment ceux liés au transport. Cela amène aujourd'hui les professionnels de la vigne à envisager des méthodes alternatives qui permettraient une réduction des coûts pour la profession, pour la collectivité mais qui seraient aussi respectueuses de l'environnement. Cette évolution apparaît indispensable et des expérimentations sont déjà en cours. Les professionnels du vignoble chablisien envisagent aussi de mettre en place un programme de méthodes alternatives. Il souhaiterait donc connaître sa position sur un tel projet.
Voir la réponse publiée le 01 février 2012M. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la possibilité d'élargir le droit de prescription des infirmiers aux solutions et produits antiseptiques. L'article 51 de la loi n° 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 a autorisé les infirmiers à prescrire à leurs patients des dispositifs médicaux qui relèvent de leur compétence, sous certaines conditions. L'arrêté du 13 avril 2007 prévoit ainsi que les infirmiers peuvent notamment prescrire les articles pour pansement, les dispositifs médicaux pour perfusion à domicile ou encore les accessoires nécessaires à l'utilisation d'une chambre à cathéter implantable ou d'un cathéter central tunnélisé. Cela ne confère pas à ces professionnels la possibilité de prescrire les solutions et produits antiseptiques indispensables au nettoyage des plaies et à la désinfection des tissus lors de la pose de ces dispositifs et notamment les solutions de chlorure de sodium. Or il est aujourd'hui fréquent que les pharmaciens proposent des sets complets comprenant les pansements et le pansement antiseptique, que le patient ne peut pas obtenir avec la simple ordonnance d'un infirmier. En conséquence, il conviendrait d'élargir le droit de prescription des infirmiers aux solutions et produits antiseptiques dont la plupart sont en vente libre. Cette mesure de simplification pour les professionnels serait également source d'économies pour l'assurance maladie, le patient n'ayant plus à retourner consulter son médecin traitant. Il souhaiterait savoir dans quelle mesure un décret allant dans ce sens pourrait être pris afin que l'esprit de l'article 51 du PLFSS pour 2007 soit totalement respecté.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, au sujet de l'autorisation de prescription infirmière du sérum physiologique et des antiseptiques en vente libre. Depuis 2007, les personnels infirmiers se sont vus conférer le droit de prescrire certains dispositifs médicaux, notamment les articles pour pansement et les dispositifs médicaux pour perfusion à domicile. Malgré ces dispositions, prescrire les solutions et les produits antiseptiques indispensables au nettoyage des plaies et à la désinfection des tissus lors de la pose de ces pansements ou de ces dispositifs médicaux leur est interdit. Cette limitation entraîne la nécessité d'obtenir une ordonnance de la part d'un médecin pour l'obtention de ces produits, ce qui n'est pas sans poser des problèmes pratiques, puisque de plus en plus de pharmacies délivrent des sets complets comprenant pansements et produits antiseptiques. Cette disposition va à l'encontre du texte adopté ayant pour objectif de permettre aux personnels infirmiers « d'exercer leur activité sans que le patient n'ait à retourner consulter son médecin traitant ». Aussi, il souhaiterait savoir quelles dispositions le Gouvernement envisage de prendre afin de remédier à cette situation.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland appelle l'attention de M. le Premier ministre sur la décision de condamnation par le tribunal administratif de Dijon pour la non-validation de son compte de campagne d'un candidat aux dernières élections cantonales par un expert-comptable. En effet, ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés, un candidat aux élections cantonales souhaitait le remboursement des ses frais de campagnes s'élevant à la somme de 133 €. Étant donné le faible montant de ces frais et la somme de 800 € demandée par un expert comptable pour la validation de son compte de campagne, ce candidat a soumis à la commission nationale son compte de campagne en toute bonne foi et en motivant sa démarche. Le tribunal administratif s'est par la suite saisi de cette affaire et a prononcé le non-remboursement des sommes engagées par le candidat mais également une peine d'inéligibilité d'un an. Ainsi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles sont les dispositions en la matière qui pourraient être prises afin d'éviter ce type de situations à l'avenir.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la sécurité, la conservation et l'accessibilité des collections patrimoniales déposées au Collège de France et notamment sur la gestion du fonds légué par le physiologiste et précurseur du cinéma Étienne-Jules Marey. Le 12 décembre 2011 en effet, trois chronophotographies du savant, ont été retirées d'une vente à Drouot-Montaigne après avoir été reconnues par des spécialistes comme appartenant au fonds légué par Marey au Collège de France. Pour mémoire, le Collège de France a été destinataire de la bibliothèque et des collections d'appareils d'Étienne-Jules Marey en 1904 avec les dispositions testamentaires suivantes : "Dans le cas où l'État et la ville de Paris ne maintiendraient pas la station physiologique, ma bibliothèque, mes livres, instruments et outils seraient vendus pour le profit de ma succession" (Archives nationales, Minutier central, XXV, 691 Maître H. Kastler). Une partie du fonds est conservée au Collège. Le reste a été déposé à Beaune, où le musée Marey est fermé depuis 6 ans à la suite d'une inspection de la direction des musées de France. Le contenu de la bibliothèque avait été vendu dans les années 1970. Les manuscrits de Marey sont quant à eux déposés dans une institution privée. Aussi, il lui demande quelles dispositions il compte prendre pour que l'ensemble du dépôt Marey au Collège de France soit rassemblé et déposé dans une Institution rendant possible sa préservation, son étude, et sa mise en valeur.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur les multiples structures de concertation existant dans le domaine de la formation professionnelle. La loi de modernisation sociale de janvier 2002 prévoit ainsi la mise en place de comités de coordination régionaux de l'emploi et de la formation professionnelle (CCREFP), héritiers des comités régionaux de la formation professionnelle, de la promotion sociale et de l'emploi (COREF), afin veiller à la « coordination de diagnostics, d'études, de suivis et d'évaluations, dont l'objectif est de parvenir à un diagnostic partagé des potentiels des territoires et de leurs besoins en matière de ressources humaines ». Ces différentes structures de coordination, elles-mêmes en étroite liaison avec le Conseil national de la formation tout au long de la vie (CNFPTLV), se sont subdivisées, au fil du temps, en de multiples sous-commissions et groupes de travail qui inscrivent, le plus souvent, dans leur plan de travail initial une réflexion sur leur place et leur propre rôle dans le paysage institutionnel. Elles commandent des études et bilans le plus souvent financés par de l'argent public. Les services de l'État dans les régions sont mobilisés pour participer à l'ensemble de ces réunions de concertation qu'ils coprésident avec les partenaires sociaux et les conseils régionaux. À l'heure où la ressource publique se fait de plus en plus rare, il souhaite connaître la position du Gouvernement sur l'utilité de ces structures pour la mise en oeuvre des politiques publiques et s'il est envisagé une simplification de l'ensemble de ces dispositifs.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les difficultés rencontrées par certains consommateurs au travers du non respect de la concurrence entre opérateurs de téléphonie mobile. En effet, il apparaît que disposant de box ADSL, certains opérateurs proposent à leurs clients des offres de téléphonie mobile avantageuses. Les opérateurs concernés doivent normalement se charger de réaliser les différentes démarches, y compris de résiliation de l'ancien abonnement auprès de l'opérateur concerné. Or malgré la confirmation de l'activation de la ligne le consommateur ne peut utiliser ce service. Il se trouve que l'opérateur n'indique pas systématiquement à ce dernier la nécessité qu'il obtienne lui même le code de déblocage du téléphone dont il a fait l'acquisition chez son ancien opérateur. Après de nombreuses démarches sans succès auprès de cet opérateur pour obtenir ce code, le consommateur se retrouve dans l'impasse sans pouvoir utiliser un service pour lequel il paye un abonnement. Il apparaît que la position de l'opérateur historique semble abusive au regard de la réglementation et méprisante vis-à-vis du consommateur. Ainsi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles sont les dispositions en la matière qui pourraient être prises afin de permettre d'éviter ce type de situation difficile à vivre et extrêmement contraignante pour les consommateurs.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les conditions de détachement des fonctionnaires de catégorie C ou de niveau équivalent dans le cadre d'emploi d'agents de la police municipale. Il arrivent en effet, très fréquemment, pour des raisons personnelles, que des policiers nationaux ou des gendarmes demandent une mise en disponibilité et postulent dans une commune en qualité de policier municipal. Or le décret n° 2006-1391 du 17 novembre 2006 portant statut particulier des agents de police municipale prévoit en son article 13 : « les fonctionnaires [...] de catégorie C ou de niveau équivalent peuvent être détachés dans le cadre d'emplois des agents de police municipale". L'alinéa 2 précise : " Ils ne peuvent exercer les fonctions [...] qu'après avoir suivi la formation d'une durée de 6 mois". Étant donnés leur expérience et leur niveau de connaissance, il lui demande s'il n'est pas envisageable de supprimer cette disposition, d'autant plus que les frais de formation et les six mois de salaire sont à la charge de la commune.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les problèmes rencontrés par des particuliers suite à la vente de leur véhicule. En effet, après avoir cédé leur voiture soit directement par leurs soins, soit par l'intermédiaire d'un professionnel, certains reçoivent les avis de contravention destinés à l'acheteur. Ils leur incombe alors la responsabilité d'apporter la preuve au tribunal de police qu'ils ne sont pas les auteurs des infractions. Même si le tribunal annule les contraventions, l'ancien propriétaire est toujours susceptible de recevoir de nouveaux avis et ce tant que l'acquéreur n'a pas déclaré l'achat au service de la préfecture et donc que le certificat d'immatriculation n'a pas été mis à jour. Il lui demande donc quelle mesure il compte prendre pour remédier à cette situation difficile à vivre pour des vendeurs honnêtes victimes d'acheteurs peu scrupuleux.
Voir la questionM. Jean-Marie Rolland attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur l'article 171 de la loi de modernisation de l'économie qui instaure une taxe locale sur la publicité extérieure. Cette disposition a pour objectif de lutter contre la pollution visuelle. Les maires, ne peuvent toutefois pas encore la percevoir. Le texte prévoit que pour procéder à la liquidation de cette taxe, le redevable est dans l'obligation d'établir une déclaration annuelle. Le maire peut, après mise en demeure, procéder à une taxation d'office. Or, à ce jour, les modalités d'application de cette dernière doivent être définies par un décret qui semble ne pas encore être paru. Il voudrait par conséquent savoir, si ce texte va bientôt être publié afin que les maires, soucieux de freiner la prolifération des panneaux, puissent mettre en oeuvre cette procédure.
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