2 ème séance : Modernisation de l'agriculture (suite discussion générale)
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Var (6ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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Mme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les difficultés rencontrées par de nombreux producteurs d'électricité d'origine photovoltaïque, concernant l'édition des contrats et le règlement des factures par EDF-obligation d'achat (EDF-OA). En effet, de nombreux titulaires d'un contrat d'achat par EDF sont aujourd'hui confrontés à des trésoreries sous tension, car ne pouvant amortir sereinement leurs investissements en l'absence du respect des clauses contractuelles par EDF-OA. Ces particuliers, producteurs d'électricité photovoltaïque, ont très souvent attendu plus d'un an pour obtenir la validation de leur contrat et plusieurs mois pour obtenir le règlement de leur première facture, alors que ce délai est réglementairement fixé à trente jours. Aussi, ils s'inquiètent de ce que le contrat d'une durée de vingt ans soit à l'avenir exécuté dans le respect des engagements signés. Aussi, elle lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement pour s'assurer de la bonne exécution des obligations contractuelles d'EDF-OA vis-à-vis des particuliers engagés dans la production d'électricité.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la disponibilité des ressources alimentaires pour les abeilles. Les experts scientifiques montrent que les abeilles qui ont accès à un mélange de pollens de différentes plantes sont en meilleure santé que celles qui se nourrissent d'un seul type de pollen. Parmi les ressources alimentaires, les productions agricoles sont essentielles : plus des deux-tiers du miel est produit sur des parcelles de grandes cultures agricoles (colza et tournesol). Ces productions jouent donc un rôle majeur dans l'économie apicole. Les agriculteurs rencontrent des difficultés agronomiques (pour le colza : « problèmes d'installation », de protection face aux ravageurs...) et technique majeur (pour le tournesol et colza : problème de désherbage). Elle lui demande de quelle manière il compte soutenir le développement de ces cultures en surfaces et en répartition sur l'ensemble du territoire et quelles réponses il entend apporter aux difficultés techniques rencontrées par les agriculteurs, notamment en matière de désherbage.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les décrets d'application n° 2011-823 et n° 2011-824 du 7 juillet 2011 de la loi relative à la réforme des retraites, portant sur les mesures de prévention de la pénibilité au travail. En effet, la loi relative à la réforme des retraites prévoit que les entreprises de plus de 50 salariés devront mettre en place, avant le 1er janvier 2012, un accord relatif à la prévention de la pénibilité, sous peine de devoir s'acquitter d'une amende correspondant à 1 % du montant de leur masse salariale. Cependant, la complexité du sujet ne permet pas à toutes les entreprises concernées de déposer leurs plans définitifs dans ce délai. Aussi, elle lui demande quelles peuvent être les possibilités d'entendre reporter ce délai pour les entreprises qui, bien qu'ayant avancé dans cette démarche, n'auraient pas finalisé leur plan définitif au 1er janvier 2012.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur l'extension par décret de l'avenant salaire n° 37 signé entre les partenaires sociaux et les particuliers employeurs le 8 avril 2010, avec un avis d'extension publié au journal officiel le 24 juillet 2010, sur le tarif horaire applicable à la partie « Aide Humaine » de la prestation de compensation du handicap(PCH) en emploi direct. En effet, cette extension n'ayant pas été mise en oeuvre, les tarifs applicables à ce domaine de la PCH, sont inférieurs à la valeur du SMIC, depuis le 1er janvier 2012. Elle lui demande par conséquent quelles mesures le Gouvernement entend mettre en oeuvre à ce sujet.
Voir la questionMme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur le contrôle technique des véhicules à deux roues. Le comité interministériel de la sécurité routière (CISR) qui s'est tenu le 18 février 2010 a notamment décidé, dans le souci de sécuriser l'usage des cyclomoteurs, d'instaurer un contrôle technique obligatoire de ces véhicules tous les deux ans, à compter de la deuxième année de leur mise en circulation, centré notamment sur le bridage. La préparation et la rédaction des textes règlementaires, initialement prévues pour l'année 2011, ont été reportées sans plus de précision à l'année 2012 en cours. Ils fixeront, en particulier, les points de contrôle des cyclomoteurs et la date de mise en place de ce contrôle. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui apporter des précisions et les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionMme Josette Pons attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation des militaires engagés dans les opérations extérieures. Selon l'article L. 253 ter du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre, ont vocation à l'attribution de la carte du combattant les militaires qui, en vertu des décisions des autorités françaises, ont participé, au sein d'unités françaises ou alliées ou de forces internationales, soit à des conflits armés soit à des opérations ou missions menées conformément aux obligations et engagements internationaux de la France. La liste des opérations ouvrant droit au bénéfice de la carte du combattant au titre de cet article a été régulièrement mise à jour. Toutefois, la dernière actualisation remonte au 31 décembre 2009. Par conséquent, une série de conflits intervenus depuis n'y figure pas, entraînant une discrimination pour tous ceux qui n'ont pas moins mérité de voir reconnu leur engagement au service de notre pays. C'est pourquoi les associations du monde combattant sollicitent une nouvelle mise à jour et demandent l'attribution de la carte du combattant aux militaires ayant participé aux opérations extérieures pendant quatre mois consécutifs ou non. Aussi, elle le remercie de lui indiquer les intentions du Gouvernement dans ce domaine.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le décret n° 2010-613 du 7 juin 2010 relatif aux établissements et services d'accueil des enfants de moins de 6 ans, dont aucune des dispositions ne concerne les établissements d'une capacité comprise entre vingt-et-une et quarante places. En effet, ce décret qui traite des qualifications requises pour un responsable d'établissement en service d'accueil, prévoit des dérogations pour les établissements ou services d'une capacité inférieure à vingt-et-une places ou supérieure à quarante places. L'absence de précision pour les établissements compris dans cette tranche peut s'avérer contraignante et, par conséquent, faire obstacle à l'ouverture d'établissements ayant un nombre d'enfant s'inscrivant dans cette capacité. Aussi, elle lui demande les mesures qu'elle entend mettre en place pour remédier à ce vide réglementaire.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur une récente décision des services de l'État tendant à interdire le transfert d'une pharmacie sur la commune de Régusse, dans le département du Var, qui compte, au dernier recensement de janvier 2011, 2244 habitants. En effet, en accord avec l'article L. 5125-11 du code de la santé publique, le transfert d'une officine dans une commune est autorisé lorsque la population de cette dernière est au moins égale à 2 500 habitants. Ce texte ne tient cependant pas compte des particularités spécifiques de chaque territoire qui comprend, en l'occurrence, outre de nombreuses résidences secondaires, un afflux important de population en pleine saison touristique, qui porte le nombre de résidents à près de 6 000 personnes. S'il ne s'agit pas ici d'autoriser la création d'une nouvelle officine, force est de constater que les centres urbains tendent à concentrer ces dernières. En créant une dérogation relative aux transferts d'officines, les pharmaciens désirant le transfert de leur service dans les communes de moins de 2 500 habitants obtiendront gain de cause, afin d'aider, dans le même temps, les citoyens et l'économie de la santé. Elle lui demande par conséquent quelles mesures le Gouvernement entend mettre en oeuvre à ce sujet.
Voir la questionMme Josette Pons attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale au sujet de la création sur la commune de Brignoles, dans le département du Var, d'un accueil de jour thérapeutique Alzheimer et troubles apparentés, et pour lequel le dossier constitué auprès de l'ARS PACA, au titre du plan d'aide à l'investissement, a fait l'objet d'un refus. Cependant, il n'existe aucune structure d'accueil sur le territoire du centre du Var pour les malades atteints de maladies neurodégénératives. En outre, ce projet s'inscrit dans le cadre du développement d'un pôle public au sein d'un quartier neuf, et il se réalise en partenariat avec le conseil général et le conseil régional. Aussi, elle lui demande sa position sur les possibilités de participation financières de l'État à ce projet, dans le cadre du plan Alzheimer.
Voir la questionIntervention en réunion de commission
Mardi 6 mars 2012 - Séance de 17 heures
Mme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les suites réservées à l'instruction des permis d'hydrocarbures non conventionnels, instruits auprès de son ministère, ainsi que sur les garanties que pouvait donner son administration pour le respect des règles nouvellement instituées par la loi du 13 juillet 2011, qui a déjà joué son plein effet et prouvé son efficacité dans le cadre de trois permis précédemment annulés. En effet, elle avait donné confirmation de l'encadrement strict, par les services de l'État, des permis mixtes, pour lesquels seule l'activité conventionnelle pourrait être maintenue et, par conséquent, toute autre technique résultant aujourd'hui du domaine de la recherche, ne serait pas autorisée. Cependant, il semble que douze nouveaux permis de prospection et d'exploration aient été accordés en France, à la fin du mois de janvier 2012. Par ailleurs, et s'agissant plus particulièrement du permis dit de « Brignoles » concernant un projet de recherche de gaz de schiste dans le département du Var, couvert à 75 % par la zone de prospection de 6 781 km² établie dans la région PACA, celui reste en cours d'instruction devant son ministère. Aussi, elle lui demande toutes les précisions possibles sur l'état d'avancement de ces différents dossiers ainsi que tous éléments utiles d'information à ce sujet.
Voir la questionMme Josette Pons attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les rumeurs insistantes relatives à l'extraction du gaz de schiste dans le sud-est de la France. En juillet dernier, la loi visant à abroger les permis exclusifs de recherche d'hydrocarbures non-conventionnels et à interdire leur exploration et leur exploitation sur le territoire national a été votée. Or, moins de 24 heures avant la date de caducité des droits d'exploration octroyés par le Gouvernement, le groupe Total a déclaré son intention de poursuivre les études d'exploration et d'engager l'exploitation du gaz de schiste dans la région PACA, prétextant l'utilisation d'une technique différente de la fracturation hydraulique : on parle d'arc électrique ou de stimulation à l'azote. Total estime pouvoir commencer ses forages dès 2013. Cette annonce, perçue comme une provocation, suscite de vives réactions de la majorité des habitants de sa région, qui, pensant être protégées par la loi, voient à nouveau poindre une menace sur leur santé, sur les paysages, le sous-sol et l'économie particulièrement tournée vers le tourisme. En conclusion, les populations concernées sont inquiètes des conséquences engendrées par cette annonce qui constituerait une véritable porte ouverte aux groupes pétroliers pour contourner l'esprit de la loi du 11 mai 2011 relative à l'extraction du gaz de schiste. Aussi, elle lui demande la position du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur l'échéance de la période transitoire dans l'application de la réduction des délais de paiement inter-entreprises pour certaines professions, notamment les commerçants indépendants spécialistes des jeux et jouets. En effet, au 1er janvier 2012, les commerçants indépendants spécialistes des jeux et jouets devraient être assujettis au respect du délai de règlement de droit commun prévu par la loi de modernisation de l'économie. Jusqu'à présent, le secteur du jouet bénéficiait d'une mise en oeuvre progressive des délais légaux, par décret du 2 avril 2009 et prévoyait une différenciation entre deux périodes d'activité, celle dite du permanent et celle dite de fin d'année. Le droit commun ne prévoyant aucune distinction, il lui demande de bien vouloir lui faire savoir si les conditions dérogatoires de paiement fixées par décret peuvent être prolongées au-delà de 2012.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le montant des dépassements d'honoraires pratiqués par les professionnels de santé. L'union nationale des indépendants retraités du commerce (UNIRC), s'inquiète pour l'avenir, des possibilités d'accès aux soins des retraités les plus démunis, parmi lesquels les veuves avec une pension de réversion et les retraités titulaires de l'ASPA. L'UNIRC pointe les difficultés engendrées par des dépassements d'honoraires dont le système d'assurance maladie ne permettrait pas la prise en charge. Aussi, elle lui demande si le Gouvernement envisage d'adopter des mesures complémentaires destinées à limiter les dépassements d'honoraires pratiqués par les professionnels de santé.
Voir la questionMme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur les modalités relatives au système de protection sociale des militaires et anciens militaires régi par le code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre (CPMIVG). En effet, pour prétendre à la reconnaissance et à l'indemnisation d'une maladie contractée à l'occasion du service, mais pouvant survenir après de nombreuses années, les militaires sont soumis à l'imputabilité par preuve. Ils doivent prouver le lien direct, certain et déterminant entre leur maladie et leur activité militaire. Par conséquent, contrairement aux personnes relevant d'autres régimes de protection sociale, les militaires et anciens militaires, exposés à l'amiante dans le cadre de leur fonction, ne peuvent pas bénéficier du dispositif de l'ACAATA (allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante). Aussi, elle lui demande si une réforme permettant d'inclure la prise en compte et l'indemnisation des maladies professionnelles des personnels militaires, au sein du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre, a été envisagée et si les intéressés, en cas d'exposition à l'amiante, ne pourraient pas prétendre au bénéfice du dispositif de l'ACAATA.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les inquiétudes des PME/TPE quant aux nouvelles règles concernant les achats publics. En effet, ces entreprises n'ont ni la taille, ni le réseau de distribution nécessaires pour répondre, notamment, à des marchés nationaux. Aussi, la CGPME dont la CGPME du Var (où la commande publique est importante du fait de la forte présence des services de l'État) sollicite la mise en place d'une structure juridique légère autorisant des regroupements temporaires d'entreprises, avec un cadre juridique et financier propre, permettant aux PME/TPE de répondre aux appels d'offres du marché de la commande publique. Un tel dispositif favoriserait leur développement et leur basculement en ME (moyennes entreprises) ou ETI (entreprises de taille intermédiaires) qui font la force d'autres économies européennes. En conséquence, elle lui demande quelle est sa position sur cette proposition, et les possibilités d'évolution de la législation, le cas échéant.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les grandes inquiétudes des associations organisatrices d'accueils collectifs de mineurs et de séjours adaptés sur l'avenir du contrat d'engagement éducatif instauré en 2006 et reconnaissant la singularité de l'animation volontaire occasionnelle. En effet, aujourd'hui près de sept millions d'enfants, d'adolescents, de personnes en situation de handicap partent en colonies, en mini-camps ou en séjours de vacances adaptés, grâce à l'engagement éducatif de près de cinq cent mille jeunes qui les encadrent. L'organisation de ces séjours est aujourd'hui menacée. En effet, la sécurité juridique de ce secteur est remise en cause par un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) du 14 octobre 2010 qui confirme la validité du contrat d'engagement éducatif, mais considère qu'il n'est pas conforme à la législation européenne du travail dans la mesure où il ne prévoit pas de repos quotidien ou de périodes équivalentes de repos compensateur adaptées aux contraintes particulières de l'exercice. Aussi, l'ensemble des associations concernées, qui n'entendent pas remettre en cause le droit protecteur des travailleurs européens, sont particulièrement inquiètes de la tentation de répondre rapidement à la mise en conformité ordonnée par la CJUE par des mesures techniques inapplicables, tant du point de vue éducatif, que du point de vue opérationnel et financier. Les organisateurs d'accueils collectifs de mineurs et de séjours adaptés revendiquent à court terme, la sécurisation des séjours de l'été 2011 et ultérieurs, en maintenant les dispositions actuelles. Dans le cas contraire, les conséquences risqueraient d'entraîner l'annulation des séjours 2011, l'augmentation des coûts des séjours, la baisse de la fréquentation et la fermeture de structures pour les années suivantes, et le licenciement des salariés liés à l'activité des ACM. Enfin, l'impact sur les territoires sera important, sans compter les personnes en situation de handicap qui n'auront plus d'offres de séjours. Aussi elle lui demande quelles sont les mesures qu'il souhaite prendre sur le contrat d'engagement éducatif.
Voir la réponseMme Josette Pons attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les conséquences des tragiques inondations survenues dans le Var, le 15 juin 2010. Cette catastrophe naturelle a fait de nombreuses victimes et engendré des sinistres importants sur une zone allant de Draguignan à Fréjus. Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, les services de l'État ont chiffré les dégâts à plus d'un milliard d'euros, pour l'ensemble du département. De nombreuses entreprises, des agriculteurs, des collectivités territoriales se trouvent dans une situation financière catastrophique et se tournent vers le Conseil général pour obtenir des aides financières, afin d'être en mesure de poursuivre leur activité. Le département, lui-même, doit faire face à des travaux conséquents pour reconstruire les chaussées détruites, réparer les ouvrages d'art et ouvrages hydrauliques. Le Var ne réussira à se relever de cette catastrophe que si la solidarité nationale s'exerce non seulement au titre du fonds de solidarité pour les catastrophes naturelles, mais aussi par le versement anticipé du FCTVA de l'année 2009, au même titre que le plan de relance, car il s'agit bien d'un chantier de reconstruction sans précédent à mener dans les prochains mois. Enfin, l'écrêtement des droits de mutation tel qu'il a été instauré par la loi de finances pour 2010, reviendrait au lendemain de ces évènements tragiques à priver le département du Var des ressources indispensables à sa reconstruction. Aussi, elle souhaiterait avoir confirmation du soutien concret de l'État sur ces différents points.
Voir la questionMme Josette Pons attire l'attention de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la réglementation relative à la protection contre l'incendie en ce qu'elle prévoit la densification du maillage des équipements de défense incendie. En effet, les coûts d'investissement engendrés par la mise en oeuvre de la circulaire du 10 décembre 1951, modifiée par la circulaire du 9 août 1967, concernant l'implantation de bornes et poteaux incendie ainsi que l'utilisation de points d'eau naturels, ne peuvent être absorbés par les budgets des communes rurales dont le territoire est parfois très étendu, et qui doivent, en outre, faire face à de lourds investissements exigés par les PPRIF. Lors de la loi de modernisation de la sécurité civile en 2004, le gouvernement s'était engagé à revoir les dispositions de ladite circulaire aux fins de clarifier la réglementation applicable. Elle souhaiterait par conséquent connaître l'état d'avancement de cette réforme et, le cas échéant, quelles mesures d'assouplissement sont d'ores et déjà envisagées au regard des exigences très strictes de certains services départementaux.
Voir la réponseMme Josette Pons interroge Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur les conditions du cumul emploi retraite des gérants minoritaires de SARL, si ceux-ci, rémunérés et relevant donc du régime général de sécurité sociale, souhaitent faire liquider leur retraite, tout en conservant leur mandat de gérant minoritaire au sein de la même entreprise, mais en l'exerçant désormais à titre bénévole. En effet, l'assuré dont l'activité est assimilée à une activité salariée (par exemple gérant minoritaire) doit établir qu'il a cessé définitivement cette activité en produisant, par exemple, un certificat de radiation du RCS (article D. 161-2-5 du code de la sécurité sociale). Or, dans l'hypothèse susvisée, l'assuré ne sera pas radié car il poursuivra son mandat de gérant, même s'il ne perçoit plus de rémunération à ce titre. La CNAV a admis, antérieurement à la loi Fillon, que lorsque le gérant minoritaire n'est pas rémunéré, il n'est pas soumis à l'obligation de cessation d'activité. Aussi, il lui demande si cette exception est toujours d'actualité et si elle est limitée à la situation du gérant minoritaire qui, préalablement à la liquidation de sa retraite, exerçait déjà son mandat à titre bénévole.
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