1ère séance : Budget 2012 (2nde partie) : Politique des territoires; Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales; immigration, asile et intégration; Sécurité; Relations avec les collectivités territoriales
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Cher (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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1ère séance : Budget 2012 (2nde partie) : Politique des territoires; Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales; immigration, asile et intégration; Sécurité; Relations avec les collectivités territoriales
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3ème séance : Grenelle 2 de l'environnement (CMP) ; Modernisation agriculture et pêche (discussion générale)
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M. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les conséquences que générerait l'augmentation du taux réduit de TVA de 5,5 % à 7 % pour les activités de services à la personne réalisées par le secteur privé assujetti à la TVA, à savoir les TPE et les PME. En effet, alors que les activités de service à la personne sont assurées en majeure partie par des associations, des CCAS et des particuliers employeurs non assujettis à la TVA, cette augmentation du taux réduit de TVA est très mal perçue par les dirigeants de TPE et PME spécialisées dans ce même secteur d'activité qui dénoncent une iniquité quant à la contribution fiscale. Aussi, cette disposition pourrait engendrer selon eux des effets néfastes pour leurs entreprises qui risqueraient, de fait, de perdre une partie de leurs clients. En outre, cette augmentation du taux provoquerait vraisemblablement une hausse des prestations pour le client final. Dans cette situation, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles dispositions le Gouvernement entend prendre dans le but de rassurer ces acteurs économiques privés.
Voir la réponseM. Louis Cosyns attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les réductions de postes RASED dans les zones rurales. Les enseignants spécialisés des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté interviennent auprès d'élèves souffrant de difficultés d'apprentissage et parfois de conflits relationnels. Ils apportent également un soutien aux familles et aux enseignants de classe pour une prise en charge efficace de ces élèves. Enfin, l'aide proposée est spécifique et, selon le profil de l'élève, à dominante rééducative, psychologique ou pédagogique. Si les suppressions de postes dans l'éducation nationale répondent à un objectif de maîtrise de nos dépenses publiques, il est nécessaire de tenir compte du taux moyen d'encadrement, de la situation démographique de l'académie, ainsi que de sa situation territoriale. Les secteurs ruraux souffrent particulièrement de la suppression des postes RASED, notamment en raison de la faiblesse du nombre de structures spécialisées d'aides aux enfants (comme les CMPP et les DPEA) et de leur éloignement géographique. Il lui demande de lui apporter des informations sur les moyens humains alloués aux écoles rurales et sur la répartition des postes RASED en zone rurale, particulièrement dans le Cher.
Voir la réponseM. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative, sur les difficultés rencontrées par les associations lors de l'embauche de salariés. En effet, une association qui embauche des salariés se trouve dans la même situation que n'importe quel employeur et doit se soumettre aux mêmes règles et obligations du code du travail et du code social. Certaines obligations, telles que la visite médicale, pèsent lourdement sur leur budget. Or les associations jouent un rôle de plus en plus important dans l'insertion professionnelle et la formation. Le développement des contrats d'avenir et des contrats d'accompagnement à l'emploi en milieu associatif rend compte de leur engagement pour l'accès à l'emploi des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles. La SBPA, qui est une association spécialisée dans la protection des animaux, fait partie des associations dont le personnel est exclusivement constitué de personnes en difficulté ou handicapées embauchées en contrats aidés (avenir et CAE). Si les associations doivent, comme tout employeur, prendre en charge à l'embauche la visite médicale de leurs salariés (article R. 4624-10 du code du travail), il semble nécessaire de prendre en compte dans le cadre des contrats aidés cette charge. Il lui demande de lui indiquer les mesures qu'il compte prendre pour aider les associations employant des personnes en contrats aidés.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les dangers que pourraient représenter les cultures d'OGM en plein champ pour l'apiculture. En effet, la présence de plantes OGM pollinifères entraînerait la présence de pollen OGM dans les miels. Outre les dangers sanitaires, les apiculteurs dénoncent les risques de dépréciation de leurs produits, censés être des produits sains et naturels. L'affaire d'un apiculteur allemand a récemment donné corps aux menaces que fait peser la coexistence des cultures OGM en plein champ et de l'apiculture. Cet apiculteur a constaté la présence de pollen de maïs OGM MON810 dans son miel et a saisi la justice. Si la décision de la Cour de justice de l'Union européenne d'interdire la commercialisation de miels contaminés par des OGM a le mérite d'assurer la protection des consommateurs, elle implique aussi la fin de l'apiculture là où poussent ou pousseront les OGM. Il lui demande de réaffirmer la position du Gouvernement concernant le maïs MON810 et de l'informer des actions menées auprès de la Commission européenne pour le non-renouvellement de l'autorisation de culture de cette variété.
Voir la réponseM. Louis Cosyns attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la dégradation de la situation de l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans le second degré de l'enseignement scolaire, collèges et lycées. Suite à la réforme des lycées, les enseignants s'inquiètent des conditions d'enseignement de ces deux disciplines et tiendront fin janvier 2012 des états généraux. Leur mécontentement porte, d'une part, sur la disparition de l'enseignement obligatoire de l'histoire géographie pour les élèves de terminale de la série scientifique qui les contraint à concentrer en une année des programmes anciennement répartis sur deux ans. Il concerne, d'autre part, la réduction de l'horaire d'histoire au collège à une heure hebdomadaire en classes de cinquième et quatrième. Alors qu'en 5e et 4e le programme s'étend "de Charlemagne à 1914", cette réduction les conduit à sacrifier des pans majeurs de l'histoire nationale. Or l'histoire-géographie est une discipline éminemment civique. Elle est porteuse de culture générale, d'apprentissage du sens critique et du vivre ensemble, vecteurs indispensables de toute société démocratique. Il lui demande de l'informer des mesures qui pourront être prises pour que le contenu des programmes corresponde à ce nouvel aménagement des horaires et pour que l'histoire de la France soit remise au coeur de cet enseignement.
Voir la réponseM. Louis Cosyns attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les tarifs spéciaux pour la fourniture de gaz et d'électricité. Afin de permettre aux ménages les plus modestes de disposer de la fourniture d'énergie nécessaire à la satisfaction de leurs besoins élémentaires, des tarifications sociales ont été instituées, dès 2004 pour l'électricité (TPN : tarif de première nécessité), suivi en 2008 par le gaz (TSS : tarif spécial de solidarité). Concernant l'application de ces tarifs, le décret n° 2008-778 du 13 août 2008 stipule que les organismes d'assurance maladie communiquent aux fournisseurs de gaz naturel les noms, prénoms et adresses des consommateurs qui sont susceptibles de bénéficier du tarif spécial de solidarité. Sur la base de ces informations, les fournisseurs de gaz naturel informent leurs consommateurs de l'existence et de la possibilité de bénéficier d'un tarif spécial de solidarité en leur adressant une attestation à remplir et à leur renvoyer. Or nous constatons que les fournisseurs de gaz et électricité ne jouent pas toujours le jeu et que les ménages concernés sont insuffisamment informés de la possibilité de bénéficier des tarifs sociaux de gaz naturel et d'électricité. Il lui demande de lui indiquer si le Gouvernement entend prendre des mesures pour contraindre les fournisseurs d'énergie à appliquer cette tarification spéciale.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'évolution du prix de l'électricité et ses conséquences économiques pour les entreprises. En effet, pour les petites, moyennes et grandes entreprises bénéficiant des tarifs réglementés, l'évolution a été respectivement de + 4,0 %, + 4,5 % et + 5,5 % à partir du 15 août 2010. Par ailleurs, il est prévu une hausse du prix de l'électricité en juillet 2011 et en janvier 2012. Ainsi, le prix de l'électricité sera d'abord fixé à 40 euros par MWh, avant d'atteindre 42 euros en janvier. Cette augmentation des prix de l'électricité représente un handicap en particulier pour le secteur industriel, qui est déjà extrêmement fragilisé par un contexte économique difficile. En effet, ces augmentations successives des coûts d'énergie constituent un frein à la compétitivité des entreprises dans la mesure où elles ne peuvent être répercutées. C'est pourquoi il lui demande d'apporter des éléments sur les conséquences de ces hausses dans le secteur industriel.
Voir la questionM. Louis Cosyns appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la multiplication des vols de câbles électrique sur pivot d'irrigation en zone rurale. En 2010, les agriculteurs irrigants dans le Cher ont eu à déplorer le vol de 6700 mètres de câbles électriques en cuivre sur les pivots d'irrigation, près de 7 km. Ce phénomène prend de plus en plus d'importance et cause des préjudices graves aux agriculteurs. La surveillance de ce type de matériel pose de nombreuses difficultés aux agriculteurs. D'une part, ce matériel est souvent éloigné de toute habitation. D'autre part, il est impossible aux agriculteurs de procéder au démontage des éléments fixés de leur pivot ou rampe d'irrigation. Afin de lutter contre ce phénomène, il semble nécessaire de renforcer la traçabilité des métaux et notamment du cuivre qu'achètent les marchands de métaux. Ces derniers doivent être en mesure de présenter des factures d'achat de ces métaux. Il lui demande de bien vouloir l'informer des mesures qu'il compte prendre pour lutter contre ce phénomène.
Voir la questionM. Louis Cosyns appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la multiplication des vols de métaux ferreux et non ferreux. La hausse des cours des prix des métaux entraîne une recrudescence des vols de métaux sur les chantiers, sur les voies ferrées, dans les collectivités locales et dans les déchetteries, ce qui occasionne notamment des préjudices techniques, financiers et environnementaux pour les maîtres d'ouvrage. Aujourd'hui, grâce au décret n° 2011-114 du 24 janvier 2011, les transactions effectuées en numéraire pour l'achat de métaux sont plafonnées à 500 euros. Ce décret attendu était largement nécessaire. Toutefois, il ne couvre pas la notion de répétitivité des achats. L'instauration d'un seuil annuel, au-delà duquel toute transaction pour tout moyen de paiement confondu, relative à l'achat au détail de métaux ferreux et non ferreux ne peut être effectuée, renforcerait nettement la lutte contre ce trafic. Il lui demande dans quelle mesure ce nouveau système proposé pourrait être pris en compte.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les situations qui donnent lieu à la suppléance d'un conseiller général. En effet, il arrive que dans des cérémonies officielles, des suppléants souhaitent intervenir, en l'absence de l'élu. Or les articles L. 210-1 et L. 221 du code électoral prévoient que le suppléant est destiné à remplacer le conseiller général élu lorsque celui-ci quitte son mandat pour cause de décès ou pour certains cas de démission. La suppléance du conseiller général n'aurait lieu qu'en cas d'empêchement définitif. Au regard des pratiques de certains suppléants, il est légitime de s'interroger sur les situations possibles de suppléance, en dehors des situations d'empêchement définitif. Il lui demande donc de lui apporter des précisions sur les fonctions qu'exerce le suppléant du conseiller général et les conditions dans lesquelles il peut les exercer.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la criminalité identitaire. Ce genre de fraude recouvre des formes très différentes et consiste, par exemple, en l'utilisation de faux passeports, de fausses cartes d'identité pour ouvrir un compte bancaire ou obtenir un prêt ou encore dans la location d'une vraie carte Vitale. La criminalité identitaire cause un préjudice financier important. Dans cette affaire, ce sont les collectivités territoriales qui sont les premières à en faire les frais. Pourtant, de vrais moyens existent pour lutter efficacement contre ce problème, comme l'utilisation de la biométrie. C'est pourquoi, à l'heure où l'État amorce un redressement notable de nos finances publiques, il lui demande quelles mesures il envisage de mettre en oeuvre pour lutter contre cet inquiétant phénomène.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur l'avenir de la filière bois. Le dispositif crédit d'impôts mis en place par l'État pour les dépenses d'économie d'énergie constitue globalement un réel levier pour lutter contre l'effet de serre. Cependant, l'appréciation du dispositif depuis deux années met en évidence certaines contradictions, notamment en ce qui concerne la question des matériaux employés pour l'isolation. C'est le cas notamment pour les professionnels du bois qui s'interrogent sur l'effet de ces mesures sur le secteur de la menuiserie bois, qui voit ses parts de marché fortement baisser au profit du PVC et de l'aluminium. Au-delà de la simple notion de coefficient de performance thermique, l'éligibilité au crédit d'impôts sur les dépenses de remplacement de menuiseries, limité seulement au matériau bois de pays, serait d'une grande pertinence environnementale. De plus, cela permettrait de relancer efficacement la filière bois de notre pays. Au vu de ces éléments, il souhaite connaître la position du Gouvernement sur ce point.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la question de l'installation de nouveaux artisans taxi dans les secteurs ruraux. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008, par son article 38, a modifié la réglementation relative à la prise en charge par l'assurance maladie des transports effectués par les taxis. Désormais un conventionnement avec un organisme local d'assurance maladie est obligatoire pour la prise en charge par l'assurance maladie des frais de transport. Mais l'accès au conventionnement est conditionné à une durée d'exercice préalable de deux ans pour les entreprises de taxi crées après le 1er juin 2008. Pour certains secteurs ruraux, la création d'une société de taxi répond à des besoins importants pour des populations généralement vieillissantes et isolées. Si ces nouveaux artisans taxi ne sont pas intégrés dans ces conventions, les populations concernées devront toujours faire appel aux services de taxis d'un secteur plus éloigné. Les zones rurales connaissent de réelles difficultés sanitaires car l'accès au soin n'est pas facilité et les hospitalisations sont rendues inévitables du fait des difficultés de déplacement. Tout cela crée un surcoût pour les caisses d'assurances maladies du fait du remboursement de trajets plus longs. Cette situation pourrait être améliorée par la mise en place d'un système dérogatoire permettant le conventionnement d'artisans taxi récemment installés sur des territoires ruraux, où il existe une faible prestation médicale, territoires sur lesquels le recours aux prestations de services des taxis est une réelle nécessité sanitaire. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures pourraient être envisagées pour favoriser un régime dérogatoire de convention entre les artisans taxi et la caisse primaire d'assurance maladie dans les zones rurales.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité sur la question de l'accueil familial. Aujourd'hui, notre pays compte près de 9 220 accueillants familiaux. Le métier est exercé à 94 % par des femmes dont l'âge moyen est de 56 ans. Forme d'accueil de proximité, l'accueil familial répond à une véritable alternative entre le maintien à domicile et le placement en établissement. Aujourd'hui, nous assistons à un vieillissement des personnes accueillantes. Il n'est pas rare que les personnes accueillantes atteignent un âge élevé avec toujours, sous leur responsabilité, une personne fragile. Lorsque l'agrément du conseil général est retiré ou en passe de l'être, des situations particulièrement douloureuses apparaissent, surtout quand des liens étroits se sont créés entre les deux parties. Aussi, il souhaiterait savoir comment le Gouvernement entend remédier à ces dysfonctionnements.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur les inquiétudes exprimées par le syndicat de l'hospitalisation privée de la région Centre concernant sa situation économique de plus en plus tendue. La situation a tendance à se dégrader du fait de l'effet de ciseaux entre l'évolution des ressources et celle des charges d'exploitation. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire part de ses intentions quant à une éventuelle évolution des tarifs de l'hospitalisation privée.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les microbicides. Ces produits, actuellement en développement, visent à répondre à la vulnérabilité spécifique des femmes aux contaminations des infections sexuellement transmissibles, et en particulier le VIH/sida. Les équipes de recherche française ont peu investi ce champ. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'elle entend prendre, afin d'encourager le développement de la recherche sur les microbicides en France.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur les attentes des conjoints d'artisans. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer ce que le Gouvernement entend faire, quant à leur demande de dispense de cotisations, au titre du régime d'assurance vieillesse pour les conjoints collaborateurs âgés de plus de cinquante-cinq ans n'ayant jamais ouvert de droits propres au titre du régime vieillesse.
Voir la questionM. Louis Cosyns attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur les attentes des conjoints d'artisans. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer ce que le Gouvernement entend faire quant à leur demande d'alignement des prestations maternité des conjoints collaborateurs sur les femmes chefs d'entreprise.
Voir la questionM. Louis Cosyns appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur les difficultés que rencontrent les entreprises du secteur bois dans leurs relations avec les banques. Alors que le développement de la filière bois est une priorité de l'État et de nombreuses régions, que les aides financières se développent, les banques demeurent toujours frileuses face aux demandes des entreprises de la filière, quelles que soient les demandes formulées : emprunt, crédit-bail, caution bois. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre afin que les entreprises de la filière bois puissent se développer grâce à une amélioration des approches dans l'instruction de leurs demandes par le secteur bancaire.
Voir la questionM. Louis Cosyns appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur le montant des frais prélevés par les établissements bancaires lors des procédures de recouvrement forcé. En effet, le montant des commissions prélevées par les banques, fixe et dénué de tout lien avec la créance du Trésor, peut varier de 47 euros à 120 euros pour une même créance, selon l'établissement. Il lui demande ce que le Gouvernement entend faire afin de réduire ce traitement inégalitaire pour nos concitoyens.
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