1ère séance : Accords internationaux; Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique; Organisation des manifestations sportives; Enfance délaissée et adoption
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Gard (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Union pour un Mouvement Populaire
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M. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur l'arrêté du 8 février 2009. L'article 3 prévoit que pour être reconnu par l'administration française tout permis de conduire étranger obtenu pour un ressortissant français pendant un séjour hors de France doit faire attester par les services consulaires du pays qui a délivré le permis d'une présence d'au moins six mois dans ce pays. Cette disposition dans son application crée un vide juridique pour les étrangers qui ont passé un permis dans leur pays d'origine et qui, postérieurement, ont acquis la nationalité française soit par filiation soit par naturalisation. En effet, dans ce cas, n'ayant pas été enregistré au consulat de France, puisqu'il est étranger, ils sont dans l'impossibilité de fournir l'attestation requise. En conséquence, il lui demande de lui faire connaître quelle mesure il entend prendre pour pallier ce vide juridique.
Voir la réponseM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la nécessité qu'il y aurait à revoir le statut du personnel de la police municipale afin de l'adapter aux nouvelles fonctions dévolues à ce corps suite à la réforme des collectivités territoriales et des nouvelles missions qui en découlent, notamment dans le cadre intercommunal. En conséquence, il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaître si le Gouvernement envisage d'engager une réflexion sur l'harmonisation des forces de sécurité locale en créant un corps de police territoriale unique calqué sur le modèle de la police nationale, et en élargissant ses missions pour une meilleure complémentarité locale des forces de police.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le calendrier de discussion du projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs. En effet, le Fonds monétaire international a déploré fin janvier le retard pris par ce texte qu'il estime bénéfique pour la concurrence dans les services. Le FMI relève notamment les avancées que permet le projet de loi en matière de commerce, d'énergie, de télécommunications et de logement. Alors que le projet de loi a été adopté au mois de juin 2011 par le Conseil des ministres, il n'a toujours pas été débattu en deuxième lecture, ce qui lui laisse des chances réduites d'être adopté avant la fin de la législature. Or il serait regrettable qu'un texte qui fait significativement évoluer les droits des consommateurs et dynamise la concurrence dans de nombreux secteurs ne puisse arriver au terme de la procédure législative. En conséquence, il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour faire aboutir rapidement les principales dispositions de ce projet de loi.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le plan Parkinson. En effet, lors d'un comité interministériel qui s'est déroulé en juillet 2011, l'annonce du lancement d'un plan a été faite reprenant les vingt priorités définies à l'issue des états généraux organisés par France Parkinson. Depuis cette annonce, une première réunion s'est tenue en novembre sous l'égide du directeur général de la santé mais aucun budget n'a à ce jour été défini. Cette situation inquiète donc les malades atteints de Parkinson ainsi que leurs familles. En conséquence, il lui demande ses intentions sur ce dossier de santé publique d'importance.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'instabilité fiscale dont sont victimes les signataires de promesses de vente immobilière antérieures à l'annonce du plan de rigueur. Adoptée le 8 septembre 2011, la réforme de la fiscalité des plus-values immobilières piège de nombreux propriétaires de terrains qui, ayant signé une promesse avant l'annonce du plan de rigueur par le Premier ministre le 24 août dernier, ne pourront pas finaliser leur vente avant le 1er février 2012, date de son entrée en vigueur. En effet, pour les ventes de terrains, de nombreuses raisons peuvent expliquer une signature tardive de l'acte de cession après la conclusion de la promesse ou du compromis : attente d'une modification de la réglementation locale d'urbanisme, fouilles archéologiques préventives, autorisations administratives, assainissement..., autant de conditions suspensives qui peuvent retarder la cession définitive sans pour autant remettre en cause l'engagement du vendeur. Rétroactive de fait, la mesure bouleverse donc le modèle économique des ventes escomptées, l'imposition pouvant passer de 15 % à 45 % pour un terrain détenu depuis seize ans. En conséquence, il lui demande si elle n'entend pas exclure des nouvelles dispositions toutes les ventes issues de compromis ou de promesses ayant acquis date certaine avant le 24 août, date de l'annonce du plan de rigueur.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'usurpation d'identité de certaines personnes par le biais de plaques d'immatriculation (doublettes). En effet, cette pratique est de plus en plus fréquente grâce à la possibilité offerte aux automobilistes d'acheter leurs plaques d'immatriculation sur internet sans contrôle aucun de la carte grise de la part des revendeurs. Cette situation permet à un automobiliste malintentionné de fournir un numéro de plaque qui appartient à une personne et ainsi commettre des délits routiers en toute impunité au détriment de ce dernier. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il envisage de mettre en place afin d'éradiquer cette pratique défiant notre système d'identification des véhicules.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le syndrome des jambes sans repos. En effet, bon nombre de personnes souffrant de cette maladie et membre de l'Association française du syndrome des jambes sans repos (AFSJR) déplorent le projet de la Haute autorité sanitaire (HAS) et de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) de dérembourser les deux médicaments dopaminergiques suivants : l'Adartrel et le Sifrol, qui par ailleurs, bénéficient d'une Autorisation de mise sur le marché (AMM). En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position sur ce dossier de santé publique.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur le fait que les travaux réalisés par les écoles privées sous contrat ne sont pas exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) alors que les collectivités territoriales qui construisent ou rénovent des établissements publics sont, par le biais du fonds de compensation de la TVA, exonérées de fait de la taxe sur la valeur ajoutée. Les établissements privés sous contrat, qui participent pourtant au service public de l'enseignement, subissent ainsi une discrimination. La loi Debré de 1959 avait prévu que les frais d'investissement des établissements privés sous contrat devaient être financés grâce aux contributions des parents. Cependant, à l'époque, la TVA n'existait pas et les locaux des établissements privés étaient en bon état. Or certains sont aujourd'hui particulièrement vétustes car les écoles privées sous contrat ne peuvent bénéficier d'aides à l'investissement de la part des collectivités territoriales que dans des conditions très restrictives : aucune aide de ce type n'existe pour les écoles maternelles ou primaires et cette aide est facultative et plafonnée à 10 % des investissements pour les collèges et les lycées. À l'inverse, depuis la décentralisation, les collectivités territoriales ont beaucoup investi pour la rénovation des établissements publics. C'est pourquoi il serait souhaitable que les organismes de gestion de l'enseignement catholique et/ou les associations d'éducation populaire qui gèrent des établissements sous contrat puissent demander le reversement de la TVA acquittée lors de travaux d'investissement pour ceux qui seraient de la même nature que les travaux effectués par les collectivités territoriales pour les établissement publics d'enseignement et qui font l'objet d'un reversement de TVA. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce sujet.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le fait que les enfants scolarisés dans des écoles hors contrat ne peuvent pas bénéficier d'assistants de vie scolaire. En effet, l'article L. 351-3 du Code de l'éducation fait référence aux écoles publiques et aux écoles privées sous contrat mais pas aux écoles hors contrat. Or les écoles hors contrat accueillent très fréquemment des élèves handicapés. De nombreuses familles souhaitent scolariser leurs enfants handicapés dans des écoles hors contrat parce que ces dernières ont de petits effectifs - ce qui facilite l'intégration de l'enfant - et parce que les écoles publiques ou privées sous contrat se contentent fréquemment d'inscrire administrativement l'enfant mais ne l'admettent pas effectivement dans leurs classes (suite au refus du professeur concerné, à l'absence d'assistant de vie scolaire ou à l'inadaptation des locaux). Certaines familles voient donc l'administration refuser d'attribuer un assistant de vie scolaire à leurs enfants au motif qu'ils sont scolarisés dans l'enseignement hors contrat alors que ces enfants remplissent tous les autres critères pour une telle attribution. Cette différence de traitement fait que bien des enfants handicapés restent isolés chez eux et que seules quelques familles suffisamment aisées pour rémunérer elles-mêmes un assistant de vie scolaire peuvent scolariser leurs enfants. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce sujet.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le non-respect de l'article L. 351-1 du code de l'éducation qui prévoit que les élèves scolarisés dans l'enseignement privé sous contrat peuvent bénéficier d'assistants de vie scolaire individuels. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce problème.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les difficultés qu'entraîne, pour les établissements d'enseignement privé sous contrat, la mise en oeuvre de la loi du 11 avril 2005. En effet, cette loi implique une mise aux normes des bâtiments pour en permettre l'accessibilité aux handicapés. Or, selon les organismes de gestion de l'enseignement catholique (OGEC), cette mise aux normes représenterait 1,6 milliard d'euros, soit 800 euros par élève alors que le maintien en l'état du patrimoine représente déjà 415 millions d'euros par an. La charge nouvelle que représente la mise aux normes des établissements n'est actuellement pas financée et va devoir être supportée par les familles. En effet, les écoles privées sous contrat ne peuvent bénéficier d'aides à l'investissement de la part des collectivités territoriales que dans des conditions très restrictives : aucune aide de ce type n'existe pour les écoles maternelles ou primaires et cette aide est facultative et plafonnée à 10 % des investissements pour les collèges et les lycées. Par ailleurs, les collectivités territoriales qui construisent ou rénovent des établissements publics sont, par le biais du FCTVA, exonérées de fait de la taxe sur la valeur ajoutée, ce qui n'est pas le cas des établissements d'enseignement privé sous contrat. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce problème.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la faiblesse du forfait d'externat qui est actuellement versé à l'enseignement privé. Au cours des auditions menées par le groupe d'études sur l'enseignement privé sous contrat et hors contrat dont Mme Valérie Boyer est présidente, de nombreux acteurs de l'enseignement privé ont évoqué la sous-évaluation du forfait d'externat versé par l'État ainsi que les grandes disparités dans les subventions versées par les différentes collectivités territoriales. Le forfait d'externat versé par l'État à l'enseignement privé serait ainsi sous-évalué d'au moins 15 %. Par ailleurs, d'un département à l'autre, les forfaits varient considérablement. Pour l'année scolaire 2009-2010, la part matériel du forfait variait du simple au triple selon les départements (de 160 euros par collégien dans l'Ariège à 483 euros par collégien dans le Cantal) tandis que le forfait TOS variait du simple au double (de 210 euros par collégien dans les Pyrénées-Orientales à 310 euros par collégien en Corrèze). En ce qui concerne les régions, la part du forfait matériel variait de 240 euros par lycéen en Haute-Normandie à 644 euros par lycéen en Bourgogne et le forfait TOS variait de 195 euros par lycéen en Midi-Pyrénées à 556 euros par lycéen en Franche-Comté. Les disparités entre les forfaits versés par les communes aux écoles du premier degré varient quant à elles de 0 euro à 2 000 euros par élève en maternelle et de 25 euros à 1 500 euros par élève en primaire. Ces disparités ont d'ailleurs été critiquées par le rapport « L'école et la République » publié en 2008 par la Cour des comptes. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce problème.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les difficultés de l'enseignement privé sous contrat à faire face aux suppressions de postes. Par exemple, pour 2011, il a été prévu que l'enseignement privé rende un peu plus de 1 500 postes. Or supprimer un poste dans le privé aboutit à supprimer une classe car tous les enseignants du privé sont devant les élèves, à la différence de l'enseignement public. C'est pourquoi il a été proposé par certains acteurs de l'enseignement privé la suppression d'une heure de cours par semaine en lycée, ce qui permettrait d'économiser des postes sans amoindrir la qualité de l'enseignement. En effet, les semaines des lycéens sont aujourd'hui trop chargées, comme l'a constaté le rapport d'information de MM. les députés Xavier Bretonet et Yves Durand déposé en décembre dernier par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, rapport qui a d'ailleurs mis en lumière le fait que le volume horaire d'enseignement au lycée était en France supérieur à la moyenne européenne. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur cette proposition.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le remboursement des fibro tests. En effet, les malades atteints d'une hépatite C suite à une transfusion sanguine sont très souvent obligés de faire un fibrotest. Aujourd'hui, celui-ci est hors nomenclature impliquant un coût particulier pour les patients de 50 euros alors que la pathologie est une affection de longue durée. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire savoir quelles sont les possibilités de prise en charge du remboursement du fibrotest par les organismes sociaux.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la distinction que la législation fait en matière de pêche pour une même espèce de poissons selon les différents appâts artificiels utilisés pour les pêcher. C'est ainsi que l'alose feinte, poisson emblématique du Rhône et de ses affluents se pêche à l'aide d'un leurre (cuillère métallique prolongée d'un hameçon) par les pêcheurs de loisir et à l'aide d'engins (carrés et vire-vire) par les pêcheurs professionnels. La réglementation autorise dès le mois d'avril la pêche de l'alose par les pêcheurs aux engins tandis que les pêcheurs de loisir qui pêchent eux à la cuillère ne peuvent s'adonner à cette pratique qu'à compter du 1er mai. Ce décalage d'autorisation de pêche de l'alose à la cuillère au 1er mai est fixé par l'administration pour qu'elle coïncide avec l'autorisation de la pêche au brochet. En effet, l'administration considère que la cuillère à alose est un leurre « susceptible de prendre un brochet », ce qui est interdit mais qui n'est pas vérifié dans la réalité. En conséquence, il lui demande donc de bien vouloir remédier à cette différence de réglementation afin de ne pas pénaliser les pêcheurs de loisir.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur une mesure clé favorisant l'accès aux petits financements. Les banques se sont engagées à l'égard de la Fédération bancaire française et de la CGPME à réduire les délais d'attribution des crédits aux PME ; la réduction des délais d'obtention de crédit étant un levier pour contribuer au développement des TPE. Dans cette perspective, la profession des experts-comptables souhaite apporter un soutien utile aux banques qui passe notamment par une mise à disposition des banquiers, des prévisionnels financiers sous forme dématérialisée (transmission en ligne). De leur côté, les banques pourraient mettre en ligne la liste des pièces constitutives du dossier afin que les entreprises et leurs experts-comptables puissent en prendre connaissance immédiatement. En aucun cas, cette dématérialisation du dossier ne vise à mettre en place un droit d'accès au crédit, le banquier restant seul décisionnaire. Les experts-comptables, partenaires de la TPE, est en mesure d'aider l'entreprise et le banquier dans le montage du dossier de financement sollicité sur le plan administratif, sans pour autant interférer dans la relation directe entre ces derniers. Est donc proposée la mise en place d'une formule standardisée et adaptée à des crédits d'un montant inférieur à 25 000 euros pour les RPE de moins de 20 salariés. Les experts-comptables doivent pouvoir remplir en ligne le dossier de financement de son client incluant les prévisionnels, en s'appuyant sur des documents formalisés pour éviter des aller-retour de dossiers jugés incomplets par les banques, pour réduire ainsi les délais d'obtention de crédit et diminuer enfin les coûts de traitement des dossiers. En conséquence, il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaître si le Gouvernement envisage de mettre en oeuvre une telle mesure pour les TPE.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la motivation et le suivi de refus de crédit pour les PME. De la même façon que l'article 1.II de la loi Brunel prévoit désormais que les banques motivent les « réductions ou interruptions de crédit », les experts-comptables proposent qu'elles puissent également motiver les refus de demande de financement. Cette justification permettrait aux experts-comptables d'expliquer aux dirigeants de PME la position des banques. Parallèlement, est avancée la possibilité pour l'État de mettre en place dans chaque région et après un éventuel refus, un dispositif d'intermédiation regroupant les administrations déconcentrées compétentes ainsi que les banques. Si le projet aboutit, et en cas de difficulté majeure d'accès au crédit, les experts-comptables auraient la possibilité d'orienter par l'intermédiaire de leurs conseils régionaux, les entreprises vers ces structures en saisissant les chargés de missions régionaux à l'intelligence économique (CRIE) au sein des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE). En conséquence, il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaître sa position à ce sujet.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la reconnaissance du diplôme de sage-femme. Cette profession médicale requiert une formation universitaire commune avec celle des médecins et des chirurgiens-dentistes la première année, suivie de quatre années universitaires. Les sages-femmes ont donc une formation à bac + 5. Or leur diplôme n'est toujours reconnu qu'à bac + 3. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître dans quel délai la reconnaissance à bac + 5 sera effective.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la durée des contrats de sages-femmes exerçant dans les hôpitaux publics. À l'heure actuelle, les contrats dont bénéficient ces sages-femmes sont des contrats établis de trois mois en trois mois ou de six mois en six mois jusqu'à une durée maximale de six ans. Cette situation empêche donc les sages-femmes de prendre un logement ou de souscrire un crédit. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître s'il envisage de modifier la durée de ces contrats.
Voir la questionM. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l'impact majeur des entreprises pharmaceutiques du G5 sur l'économie française : Ipsen, Pierre Fabre, Sanofi-Aventis, Servier et LFB. Les entreprises du G5 sont des entreprises internationales dont les investissements sont prioritairement localisés dans les régions françaises, répartis sur 80 sites dans 12 régions. Pilier de la recherche française, elles représentent 60 % de la recherche pharmaceutique en France, près de 30 % de la dépense R et D totale de la France et 9 % de la recherche pharmaceutique mondiale. Les entreprises du G5 représentent également en France 40 % des emplois du secteur du médicament, 70 % des effectifs en production et en recherche ainsi que 12 540 salariés en R et D sur 33 centres de recherche. Néanmoins, des menaces pèsent sur l'innovation et l'accès au remboursement. L'accès au marché devient extrêmement difficile pour les innovations (durcissement de l'évaluation par la HAS) et la non-reconnaissance de l'innovation entraîne des conséquences pour les antibiotiques qui deviennent un problème de santé publique. De plus, les médicaments orphelins sont limités à 50 000 € par an et sont accompagnés d'une règle non écrite de plafonnement de la prise en charge des anticancéreux. Aussi, est avancée une proposition de réflexion pour la modernisation de l'accès au remboursement en clarifiant l'admission au remboursement (vers une approche selon la pathologie) et en mieux évaluant le développement des études post-AMM. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître si le Gouvernement entend mettre en oeuvre cette piste de réflexion axée sur la modernisation de l'accès au remboursement.
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