1ère séance : Questions au gouvernement; Article 68 de la constitution (vote solennel); prestation de serment d'un juge; rapprochement familiale pour les détenus condamnés; information des passagers dans les entreprises de transport aérien
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Corse-du-Sud (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Union pour un Mouvement Populaire
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Vidéo du 24 janvier 2012
1ère séance : Questions au gouvernement; Article 68 de la constitution (vote solennel); prestation de serment d'un juge; rapprochement familiale pour les détenus condamnés; information des passagers dans les entreprises de transport aérien
Vidéo du 24 janvier 2012
2ème séance : Organisation du service et information des passagers dans les entreprises de transport aérien (suite) (Discussion générale suite)
Travaux récents
Intervention en séance publique
M. Camille de Rocca Serra attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les résultats des études menées récemment et qui font apparaître que la consommation chronique de benzodiazépines (tranquillisants, somnifères) augmente le risque d'entrée dans la maladie d'Alzheimer. En France, 16 000 à 31 000 cas d'Alzheimer seraient, selon les conclusions de ces études, attribuables à ces traitements par benzodiazépines (BZD) ou apparentés, et à leurs génériques tel que le Valium, le Témesta, le Xanax, le Lexomil, le Stilnox, le Mogadon ou encore le Tranxène. En France ce sont environ 120 millions de boîtes vendues chaque année, les Français consommant ainsi cinq à dix fois plus de somnifères "hypnotiques" et d'anxiolytiques que nos voisins européens. Au vu des ces conclusions, bien qu'en épidémiologie il soit difficile d'établir un lien direct de cause à effet, il paraîtrait normal d'agir en mettant en garde les patients afin de tenter de limiter les nombreuses prescriptions. Par conséquent, il souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement entend mettre en oeuvre pour sensibiliser les citoyens quant aux effets éventuels d'une surconsommation de psychotropes.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mercredi 7 mars 2012 - Séance de 10 heures
Situation financière et perspectives d'Electricité de France et d'Areva
Voir le document Voir le dossier législatifIntervention en séance publique
M. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des orthophonistes à propos de la proposition de création d'un Master 1 et de Master 2 pour la profession. Seulement, il semble inapproprié d'opérer une différenciation de formation entre les orthophonistes. En effet, le travail des professionnels de l'orthophonie est divers et il apparaît erroné de cloisonner ainsi leur champ d'action. D'autre part, les professionnels souhaitent savoir si les années de pratiques professionnelles pourront faire l'objet d'une validation d'acquis. Dès lors, il souhaite savoir si le Gouvernement entend envisager la création d'un Master unique pour les orthophonistes et rassurer ainsi la profession.
Voir la réponseIntervention en séance publique
M. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la disparition prochaine de l'Ordre des infirmiers en Corse en rattachant celui-ci à la région PACA. En effet, cette réorganisation structurelle est une menace pour la continuité du service de proximité local. Aussi, il lui demande quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement pour maintenir l'Ordre des infirmiers en Corse, organe essentiel pour notre territoire.
Voir la questionM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la mise en place annoncée d'une prise en charge des cotisations patronales pour la réduction d'un euro de l'heure pour les salariés permanents du secteur agricole afin de renforcer la compétitivité des entreprises. A priori, l'exonération de charges porterait sur les cotisations conventionnelles patronales et les cotisations légales hors accident du travail non prises en charge par la réduction Fillon. Il serait envisagé de prendre en considération le salaire brut annuel du salarié et cette exonération serait intégrale de 1 SMIC à 1,1 SMIC puis dégressive pour s'annuler à 1,4 SMIC. Elle concernerait le champ de la protection sociale agricole (MSA) et serait limitée à 20 salariés en CDI par entreprise. Or, dans le secteur d'activité agricole, 85 % des salaires bruts se situent au delà de 1,2 SMIC compte tenu des heures supplémentaires et des avantages prévus dans les conventions collectives. Aussi, bien que cette mesure constitue un pas important pour le coût du travail permanent dans l'agriculture, elle n'aurait qu'une faible répercussion auprès des secteurs de production et des entreprises les plus exposées aux distorsions de concurrence intracommunautaires. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il entend prendre pour soutenir efficacement les entreprises de production agricole.
Voir la questionM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur la nécessité d'encadrer les techniques liées à la géolocalisation. En effet, à l'heure de l'internet mobile, de nombreux utilisateurs de plateformes de communication en réseaux sont géolocalisés à leur insu, ce qui est une atteinte avérée au respect de la vie privée. Aussi, il lui demande quelles sont les mesures proposées par le Gouvernement pour réglementer la géolocalisation et veiller ainsi à la sécurité de chacun.
Voir la questionM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le régime de couverture santé à destination des retraités. En effet, si les actifs qui souscrivent un contrat complémentaire maladie auprès d'un organisme mutualiste ont la possibilité de déduire de leur revenu soumis à l'impôt le montant de leur cotisation, il n'en est pas de même pour les retraités. Ces derniers ne peuvent bénéficier d'une défiscalisation liée aux cotisations versées. Aussi, il lui demande quelles sont les solutions envisagées par le Gouvernement pour remédier à cette situation manifestement contraire au principe du respect de l'égalité devant l'impôt posé par l'article 13 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen.
Voir la questionM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la reconnaissance du diplôme d'État du travailleur social du public et du privé au niveau du diplôme de licence, et ce dans le cadre de la transposition des directives européennes LME et VAE. En effet, les assistants de service social, les éducateurs spécialisés et les éducateurs de jeunes enfants ou encore les conseillers en économie sociale et familiale sont classés au niveau bac + 2 et ce alors même que leur formation requiert trois années d'études dans les établissements d'enseignement supérieur après l'obtention du baccalauréat. Ainsi, il apparaît indispensable qu'une mise en conformité de la France avec les directives européennes soit envisagée. Les travailleurs sociaux sont des acteurs clés dans le maintien de la cohésion sociale et sont un relais essentiel de nos concitoyens au quotidien. Aussi, il lui demande quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement pour trouver une solution appropriée qui va dans le sens de la reconnaissance de l'expérience de nos travailleurs sociaux et dans quel délai.
Voir la réponseM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de Mme la ministre d'État, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur le premier alinéa de l'article L. 243-5 du code de la sécurité sociale, dans sa rédaction actuelle et qui concerne l'inscription des créances privilégiées garanties à l'URSSAF et dues par les personnes visées en application de cet article. En effet, l'article ainsi rédigé n'est appliqué qu'aux personnes expressément visées au premier alinéa de l'article L. 243-5 du code de la sécurité sociale, à savoir un « commerçant, un artisan ou une personne morale de droit privé même non commerçante » et ce en ce qui concerne le recouvrement forcé des cotisations dans le cadre notamment de la mise en oeuvre des procédures de sauvegarde ou de redressement judiciaire. Seulement, pour ce qui est des procédures de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, la rédaction actuelle dudit article empêche les professions libérales soumises aux procédures collectives, de se prévaloir de la remise des majorations et pénalités de retard. Aussi, il l'interroge sur l'opportunité de modifier le premier alinéa de l'article L. 243-5 du code de la sécurité sociale afin d'y inclure les personnes exerçant une profession libérale, en recourant par exemple à la définition retenue tant par l'article L. 640-2 du code du commerce relative à la procédure de liquidation judiciaire que par les articles L. 631-2 et L. 620-2 relatifs respectivement au redressement judiciaire et à la sauvegarde, en mentionnant « toute autre personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante y compris une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé », d'autant que si l'ordonnance n° 2005-1528 du 8 décembre 2005 a étendu l'application de ce texte aux artisans, elle a omis de l'étendre aux professions libérales.
Voir la réponseM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les pratiques inhérentes à certaines caisses primaires d'assurance maladie qui demandent aux chirurgiens-dentistes, appliquant la convention nationale signée en 2006, de ne pas pratiquer la revalorisation de la lettre C accordée aux médecins pour leur consultation, alors même que le texte de cette convention stipule, dans son préambule que " les caisses s'engagent à ne faire aucune discrimination entre tous les chirurgiens-dentistes placés sous le régime de la présente convention et les médecins conventionnés qui dispensent les mêmes actes". Autrement dit, certains directeurs de caisses primaires d'assurance maladie imposent aux praticiens de la chirurgie dentaire le tarif de la consultation à 21 euros alors que les textes en vigueur leur permettent de déterminer un tarif identique à celui des médecins soit 23 euros depuis le 1er janvier 2011. En conséquence, il souhaite connaître les mesures que le Gouvernement entend prendre pour mettre fin à cette situation particulièrement pénalisante et discriminatoire pour les praticiens de la chirurgie dentaire.
Voir la réponseM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la nécessité de prise en charge de la méthode ABA par la sécurité sociale. En effet, la méthode ABA (« applied behavior analysis » ou « analyse appliquée du comportement ») permet aux enfants autistes et à ceux présentant un TED (trouble envahissant du développement) de développer, dans un cadre particulièrement structuré, les mêmes compétences que les autres enfants acquièrent naturellement. Cette méthode, préconisée au niveau international, comprend un programme de techniques de modifications du comportement qui s'avère particulièrement efficace, en témoignent les récents rapports de l'INSERM. L'enfant doit être pris en charge dès l'âge de quatre ans afin que les résultats soient les plus rapides possibles et les spécialistes constatent à cet âge une évolution spectaculaire de l'enfant : développement du langage, apprentissage de la lecture, etc. Même s'il existe certains IME (instituts médico-éducatifs) en France où est dispensée cette méthode, celle-ci a un coût très élevé que les familles ne peuvent supporter seules. Ainsi, en France, l'ABA n'est pas reconnue par la sécurité sociale. Par contre, aux Pays-Bas ou au Canada (Ontario), cette approche est financée par l'État. Aussi, il lui demande quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement pour permettre une reconnaissance de la méthode ABA afin de soutenir l'espoir des familles et d'offrir à nos enfants une vie d'adulte la plus autonome possible.
Voir la questionM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le secrétaire d'État à l'intérieur et aux collectivités territoriales sur l'avenir de la fonction de garde champêtre et ce suite au rapport remis à M. le secrétaire d'État le 30 mars 2009. Ce texte propose en effet d'opérer la fusion des gardes champêtres des communes de France dans le cadre d'emploi des agents de la police municipale. Les intéressés craignent la disparition de leur profession. Aussi, il souhaite connaître sa position sur cette question.
Voir la réponseM. Camille de Rocca Serra appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les conséquences des dispositions des articles 35 ter et 35 quater du projet de loi de réforme des collectivités territoriales. Il s'interroge notamment sur les dispositions relatives aux syndicats mixtes et d'autre part sur le financement des projets portés par ces structures. En effet, la préservation et la gestion durable des espaces naturels et des sites en France sont assurés pour l'essentiel par des structures locales émanant soit des collectivités, soit soutenues par ces dernières (syndicats mixtes, EPCI, associations, etc.) Or la simplification de l'intercommunalité prévue par le projet de loi de réforme des collectivités territoriales comporte le risque de disparition des syndicats mixtes assurant pourtant les missions de protection et de gestion des espaces patrimoniaux et notamment des parcs naturels régionaux. Par ailleurs, la limitation des financements croisés et l'obligation d'un autofinancement devant atteindre 20 % ou 30 % priverait de ressources, et donc de capacités d'actions, ces acteurs essentiels de l'aménagement et du développement durable du territoire. Aussi, il souhaite connaître sa position sur cette question.
Voir la questionM. Camille de Rocca Serra interpelle M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la reconnaissance des spécificités agricoles corses. D'une part, la Corse a obtenu la définition et la mise en oeuvre du PDRC (programme de développement rural de la Corse) qui sont assurés par l'ODARC mais on applique la conditionnalité du PDRH (programme de développement rural hexagonal) comme dans l'ensemble des régions françaises. D'autre part, la Corse a un territoire montagnard avec un maquis qui a valeur fourragère et des types de races rustiques (chèvre, porc,...) dont l'élevage est extensif. Ces parcours, assimilés à tort par les instances européennes comme relevant de la divagation, ne sont pas reconnus. Pourtant, ils relèvent d'une technique basée sur des pratiques agro-sylvopastorales maîtrisées et héritées des générations antérieures. L'abandon manifeste de ces espaces productifs constitue un danger environnemental dont seront responsables les politiques nationales et communautaires. De surcroît, la non reconnaissance desdits parcours ainsi que l'absence de conditionnalité des aides spécifique à la Corse entraînent souvent un blocage au niveau des financements européens. Ainsi, il souhaiterait savoir si, comme il s'y était engagé, le Gouvernement envisageait de remédier à cette situation pénalisante pour le secteur agricole insulaire et quelle démarche sera initiée pour cela.
Voir la réponseM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les difficultés d'accès aux soins rencontrées par la population corse vivant en zone rurale, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'accès aux médecins généralistes. En effet, le déséquilibre territorial de l'encadrement médical au profit des centres urbains littoraux, combiné au vieillissement des praticiens, se traduit par une désertification médicale dans l'intérieur de l'île qui menace près de 50 000 personnes. Pour remédier à cette situation, il conviendrait d'inciter financièrement à l'installation ou du moins au maintien de généralistes dans ces bassins médicalement sinistrés. Concrètement, il s'agirait d'exonérer totalement les revenus tirés de l'activité de permanence des soins pour les médecins installés dans ces zones, un dispositif attractif qui pourrait être étendu aux généralistes participant à la continuité des soins dans le cadre d'un cabinet secondaire dans ces mêmes secteurs. Il lui demande de bien vouloir étudier la mise en oeuvre de ce mécanisme d'incitation fiscale qui apparaît aujourd'hui comme étant la solution la plus efficace face au danger grandissant que constitue la désertification médicale en milieu rural en Corse.
Voir la questionM. Camille de Rocca Serra attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur la mission du Service des achats de l'État (SAE) telle qu'elle est définie par le décret du 17 mars 2009. Cette dernière comporte l'obligation de s'assurer que les achats de l'État sont réalisés « dans les conditions favorisant le plus large accès des petites et moyennes entreprises à la commande publique ». Cependant, le principe de massification des achats inhérent à la commande publique sonne la fin des appels d'offres à l'échelon régional, notamment sur le marché des matériels et des services de télécommunications. En effet, les petites et moyennes entreprises sont manifestement écartées de fait de la commande publique, étant donnée leur incapacité à livrer de tels volumes sur l'ensemble du territoire, et souffrent également de l'exigence de centralisation des marchés. Aussi, il souhaite connaître sa position sur cette question.
Voir la réponseAssemblée nationale
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(la zone en rouge situe le banc)
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