1ère séance : Accords internationaux; Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique; Organisation des manifestations sportives; Enfance délaissée et adoption
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Finistère (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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1ère séance : Accords internationaux; Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique; Organisation des manifestations sportives; Enfance délaissée et adoption
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1ère séance
Travaux récents
Mme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur l'application de la loi du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français. Le bilan du dispositif ouvrant droit à réparation des conséquences sanitaires des essais nucléaires français n'apporte pas satisfaction. En effet, seulement quatre demandes ont donné lieu à une décision d'indemnisation, sur un total de 417 dossiers examinés. Pour la quasi-totalité des demandes examinées par le comité d'indemnisation, la présomption du lien de causalité entre l'exposition aux rayonnements ionisants et la pathologie n'a pu être établie, le risque attribuable aux essais nucléaires étant considéré comme « négligeable ». Conformément à l'article 4 de la loi du 5 janvier 2011, ces demandes ont donc été rejetées. Il est désormais prévu de réexaminer l'ensemble des décisions de rejet des demandes d'indemnisation, sur la base de critères élargis d'attribution des indemnisations. Mais en l'absence de nouvelles dispositions réglementaires modifiant les conditions d'examen des dossiers prévues par le décret d'application n° 2010-653 du 11 juin 2011, il n'est pas possible de procéder à cette révision. Au regard de la population visée par l'étude d'impact qui accompagnait le projet de loi voté par le Parlement, il est donc permis de s'interroger sur le choix de la méthode employée dans l'examen des dossiers des demandeurs d'indemnisation. Aussi, elle souhaite connaître les progrès réalisés dans la mise en œuvre des nouvelles conditions d'instruction des dossiers et des nouveaux critères d'attribution des demandes.
Voir la réponseMme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des ouvriers d'État relevant du ministère de la défense et bénéficiant de l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (ACAATA). En interrompant l'application des décrets salariaux des 22 mai 1951 et 31 janvier 1967, pour les années 2011 et 2012, le Gouvernement a non seulement gelé la revalorisation des bordereaux de salaires des ouvriers d'État prévue par la réglementation précitée, mais également celle de l'ACAATA, conformément à l'article 4 du décret du 21 décembre 2001 relatif à l'attribution d'une allocation spécifique de cessation d'activité à certains ouvriers de l'État relevant du ministère de la défense. En effet, cet article fixe les modalités de calcul de l'ACAATA en disposant que la rémunération de référence des ouvriers d'État sert de base à la détermination du montant de l'allocation. Ainsi, l'indemnité perçue par les ouvriers d'État en cessation d'activité est aujourd'hui inférieure à celle dont ils auraient dû bénéficier en application des décrets salariaux précités. Cette situation engendre une perte de pouvoir d'achat importante qu'aucune mesure budgétaire n'a permis de compenser intégralement. Aussi, elle souhaite connaître les mesures que le Gouvernement entend prendre pour corriger l'effet induit par la suspension des décrets salariaux pour les ouvriers d'État bénéficiant de l'ACAATA.
Voir la réponseMme Patricia Adam interroge M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur les titulaires de la carte du combattant ayant servi en Mauritanie entre le 1er janvier 1957 et le 31 décembre 1959. Elle souhaite connaître le nombre précis de titulaires de la carte du combattant, répartis par régiments, unités et formations dans lesquels ils ont servi.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur l'universitarisation des études de sage-femme. L'intégration des études de sage-femme au système universitaire a connu une première étape avec la création de la première année commune aux études de santé, une seconde étape avec la publication au Journal officiel le 10 août 2011 d'un arrêté visant à étendre l'application du schéma LMD aux années d'études correspondant au niveau licence. La réforme devait être finalisée par un dernier arrêté réglementant le niveau master et conduisant à la délivrance du diplôme d'État de sage-femme. Or cet arrêté n'a toujours pas été publié. Elle lui demande donc dans quel délai l'arrêté instituant le niveau master sera publié au Journal officiel et si, dans le cadre de l'universitarisation de la formation initiale, la création d'un statut hospitalo-universitaire de sage-femme enseignante est envisagée.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation des enfants haïtiens ayant été adoptés par des familles françaises depuis le 12 janvier 2010, date du terrible séisme qui a ravagé ce pays. En effet, depuis cette date, les autorités haïtiennes ont décidé de ne plus légaliser le consentement des parents biologiques en vue d'une adoption plénière de leurs enfants en France. La décision des autorités haïtiennes, prise dans un contexte marqué par la nécessité de réformer en priorité leur système de l'adoption internationale, a été communiquée par le garde des sceaux aux procureurs généraux, le 22 décembre 2010. Aussi, conformément aux dispositions prises par le garde des sceaux, un très faible nombre de requêtes en adoption plénière d'enfants haïtiens ont abouti en France. Les enfants pour lesquels une adoption simple a été prononcée ne se voient pas reconnaître les mêmes droits que ceux ayant bénéficié d'une adoption plénière, en particulier celui permettant d'accéder à la nationalité française. Cela engendre de sérieuses difficultés pour ces enfants, dont la situation juridique, par exemple, peut s'avérer très fragile en cas de décès des parents adoptifs. Elle souhaite connaître les démarches qu'il envisage d'entreprendre, en France et en direction des autorités haïtiennes, pour trouver une issue permettant le règlement de cette situation dans l'intérêt supérieur de ces enfants.
Voir la questionMme Patricia Adam interroge M. le ministre de la fonction publique sur les progrès réalisés dans l'application du nouvel espace statutaire aux corps des assistants de service social et des conseillers techniques de service social. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les modifications envisagées et leurs conséquences pour les personnels de la filière socio-éducative.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur l'impact de la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites sur le passage à la retraite des personnels pouvant prétendre au départ anticipé au titre des travaux insalubres et bénéficiant de l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (ACAATA). Conformément à la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010, les personnels ayant accompli 17 ans de travaux insalubres peuvent faire valoir leurs droits à un départ à la retraite anticipée. Parmi les personnels réunissant cette condition, un grand nombre bénéficie également d'une ACAATA. Ces derniers souhaitent faire valoir leur droit à un départ anticipé au titre des travaux insalubres. Or l'accès à ce droit leur est refusé par la direction des ressources humaines du ministère de la défense, sans motif apparent. 300 à 400 personnels seraient ainsi concernés et certaines demandes de départ anticipé seraient en attente de réponse depuis plus de deux ans. Les candidats à une retraite anticipée continuent par conséquent de percevoir l'ACAATA et s'interrogent sur les raisons qui conduisent le ministère de la défense à leur refuser l'attribution d'un titre de pension. Aussi, elle souhaite connaître ces raisons ainsi que les mesures envisagées par le Gouvernement pour réparer le préjudice subi par les travailleurs de l'amiante souhaitant bénéficier d'une retraite anticipée au titre des travaux insalubres.
Voir la questionMme Patricia Adam appelle l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur les inquiétudes des contribuables concernant la suppression de la demi-part fiscale. La loi de finances pour 2009 a en effet restreint le champ d'attribution de cet avantage fiscal aux seuls contribuables célibataires, divorcés, séparés ou veufs vivant seuls et ayant élevé un enfant seuls pendant au moins cinq ans. Toutefois, afin d'éviter les ressauts d'impositions dans une période de crise économique et sociale, il s'avère que la demi-part fiscale a été maintenue jusqu'à l'imposition des revenus de l'année 2012. Le rapprochement de cette échéance, inquiète vivement nombre de veuves et veufs, titulaires d'une pension de réversion modeste, qui se verront non seulement imposés alors qu'ils ne l'étaient pas jusqu'ici, mais se verront également privés des dispositifs attachés à la non-imposition tels que l'exonération de la taxe d'habitation et de la redevance télévision. Aussi, elle souhaite connaître les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionMme Patricia Adam appelle l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur les inquiétudes que soulève le projet de décret relatif à la fonction publique territoriale, portant modification de l'échelle de rémunération des agents de la catégorie C autres que ceux de la filière technique. Ce projet de décret vise en effet à relever la rémunération indiciaire terminale des agents de la catégorie C, hors filière technique qui en bénéficient déjà, en créant un échelon supplémentaire au sommet de l'échelle de rémunération. Toutefois, à la différence des agents de la filière technique, l'accès à cet échelon supplémentaire ne sera possible qu'après inscription, sur un tableau d'avancement. Une différenciation de traitement qui soulève une nouvelle fois l'incompréhension et les préoccupations des agents concernés. Aussi, elle lui demande donc ce qui justifie le maintien d'une telle différence de traitement entre les agents de catégorie C et quelles mesures il entend prendre pour y remédier.
Voir la questionMme Patricia Adam appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les préoccupations des personnels de santé concernant les conditions de formation des ostéopathes. Le Syndicat des écoles d'ostéopathes professionnels de santé (SEOPS) s'inquiète vivement du maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie dans le cadre d'une filière de formation continue "en alternance". Il souhaite que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient distinguées et précisées notamment dans les textes d'établissements de formation continue. Les ostéopathes estiment enfin nécessaire que leur formation soit adaptée aux masseurs-kinésithérapeutes et qu'une séparation claire soit établie entre les ostéopathes professionnels et non professionnels afin de permettre au patient un choix éclairé en la matière. Aussi, elle souhaite connaître les intentions du Gouvernement sur le sujet.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les inquiétudes exprimées par la confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) à la suite des mesures annoncées par le Gouvernement dans le cadre du second plan de rigueur. Ce plan prévoit, entre autres, le relèvement de la TVA de 5,5 % à 7 % pour les travaux d'entretien-rénovation dans le bâtiment, la suppression du PTZ+ dans l'ancien, la diminution du crédit d'impôt développement durable (CIDD) et la disparition prochaine de la loi Scellier. L'ensemble de ces mesures va fortement impacter l'activité des artisans du bâtiment. En effet, il est à craindre que le nombre de chantiers de réhabilitation et d'amélioration de la performance énergétique des logements individuels diminue dans les mois qui viennent au regard du renchérissement du coût des travaux pour les particuliers. Dès lors, l'activité des artisans du bâtiment en sera impactée négativement, ce qui risque de fragiliser le secteur. À ce titre, la CAPEB estime que l'application des mesures susmentionnées entraînerait une perte de près d'un milliard de chiffre d'affaires et la disparition directe et indirecte d'environ 10 000 emplois alors même que les entreprises artisanales du bâtiment participent de manière importante au maintien d'une économie de proximité et à la préservation des emplois salariés sur nos territoires. Par conséquent, ces mesures sont contre productives au regard du contexte économique actuel et de la nécessité de soutenir la croissance. Par ailleurs, la CAPEB dénonce l'instauration d'une concurrence déloyale entre les auto-entrepreneurs et les entreprises au régime classique. En effet, les auto-entrepreneurs n'étant pas assujettis à la TVA, ces derniers ne seront pas impactés par le relèvement de la TVA, contrairement aux entreprises en régime classique, ce qui entraînera une distorsion de la concurrence défavorable aux artisans du bâtiment. Au regard des risques que font peser ces mesures sur le modèle économique du secteur, la CAPEB souhaite que le Gouvernement revienne sur ces mesures qu'elle juge injuste et dangereuse. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce dossier et de lui indiquer les mesures qu'il compte prendre pour soutenir le secteur de l'artisanat du bâtiment.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la majoration des pensions de retraite pour enfant à charge prévue par les articles L. 351-12 et R. 351-30 du code de la sécurité sociale. Une majoration proportionnelle à la pension est en effet, accordée dans presque tous les régimes aux hommes et aux femmes ayant eu ou élevés au moins trois enfants. Elle est applicable lorsque le bénéficiaire à eu au moins trois enfants ou lorsque le titulaire de la pension a élevé ou eu à sa charge des enfants pendant au moins neuf ans avant leur seizième anniversaire. Ainsi, un même enfant peut ouvrir droit à une majoration de pension à plus de deux adultes, dans le cadre notamment des familles recomposées. Une difficulté se pose dans le cadre des familles recomposées unies par une simple déclaration de vie commune ou qui n'officialisent leur union par un acte de mariage, qu'au bout d'un certains temps. En effet, certaines CRAM estiment que la date de mariage doit être prise en compte pour bénéficier de cette majoration de pension. Ainsi, l'assuré social qui n'officialiserait son union par un acte de mariage que sept ans avant le seizième anniversaire de l'enfant de son partenaire, né d'une précédente union, se verrait refuser cette majoration alors même qu'il aurait assumé effectivement l'enfant pendant neuf ans. Aussi, dans ces situations, elle souhaite avoir des précisions sur les conditions d'attribution de la majoration de pension prévue par les articles L. 351-12 et R. 351-30 du code de la sécurité sociale.
Voir la questionMme Patricia Adam rappelle à M. le ministre de la fonction publique que le Gouvernement, conformément aux intentions du Président de la République, s'était engagé à revaloriser en catégorie A la profession infirmière. Le classement en catégorie A des emplois des corps et cadres d'emplois infirmiers est prévu par l'article 37 de la loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 relative au dialogue social. Mais les dispositions de cet article excluent du bénéfice de la revalorisation les personnels infirmiers de l'éducation nationale. La transposition de cette réforme est effective pour les infirmiers appartenant à la fonction publique hospitalière depuis la publication du décret n° 2010-1139. En revanche, les discussions entre les partenaires sociaux et le ministère de la fonction publique n'ont pas abouti à un accord permettant d'envisager le classement en catégorie A des infirmiers de l'éducation nationale. L'absence d'évolution statutaire de la profession infirmière de l'éducation nationale créée un sentiment légitime d'injustice chez les personnels concernés. Par ailleurs, si cette situation perdurait, elle pourrait affecter l'attractivité de la profession au cours des prochaines années, alors que les besoins en soin infirmier auprès des élèves et des étudiants exigent un niveau conséquent de recrutement dans les établissements. Elle lui demande donc d'intervenir rapidement pour trouver avec les partenaires sociaux un accord prévoyant une revalorisation en catégorie A de la profession infirmière de l'éducation nationale.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur les attentes des infirmiers et des infirmières de l'éducation nationale. La loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010, relative à la rénovation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives à la fonction publique, prévoit que le classement en catégorie A des emplois des corps et cadres d'emplois d'infirmiers et de personnels paramédicaux ainsi que du corps des cadres de santé relevant de la fonction publique hospitalière, est un droit individuel (article 37). Or, à ce jour, ce sont 7 700 infirmiers et infirmières de l'éducation nationale qui ne bénéficient toujours pas de ce dispositif. Ce retard affecte ainsi l'équité de carrière pour un diplôme identique. Alors que pour la fonction publique hospitalière le décret statutaire est effectif depuis septembre 2010, les infirmières et infirmiers scolaires n'ont toujours pas connaissance d'un projet de décret statutaire. Aussi, elle lui demande de bien vouloir l'informer de ce qu'il entend faire pour répondre aux attentes des infirmiers et infirmières de l'éducation nationale.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les difficultés rencontrées certains pédicures-podologues. Depuis la publication du décret n° 2007-1541 du 26 octobre 2007 portant code de déontologie un podologue ne peut théoriquement posséder qu'un seul cabinet (article R. 4322-79), sauf en cas de dérogation (articles R. 4322-79, R. 4322-80, R. 4322-81). En effet, la création ou le maintien d'où ou plusieurs cabinets secondaires peuvent être autorisés par le conseil régional de l'ordre des pédicures-podologues si le besoin des patients le justifie du fait d'une situation géographique ou démographique particulière. Or certains professionnels, implantés depuis plusieurs années, se sont vu refuser des demandes de dérogation sur des seuls critères géographiques et démographiques, alors qu'ils ont réalisé des investissements pour l'acquisition d'un cabinet secondaire, se sont constitués une clientèle, et travaillent en relation avec d'autres professionnels de santé. De nombreux podologues estiment donc que le régime actuel entraîne une certaine insécurité dans l'exercice de la profession, voire une précarisation de celle-ci. Aussi, elle souhaiterait connaître l'avis du Gouvernement sur le sujet.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les difficultés d'interprétation en matière d'ouverture de droit au revenu de solidarité pour les étudiants. L'article L. 262-4 du code de l'action sociale et des familles dispose que les étudiants ne peuvent être bénéficiaires du RSA sauf dérogation du Président du conseil général. Il semble toutefois que la Caisse nationale d'allocations familiales ait une interprétation différente de cette disposition suite à l'extension du revenu de solidarité active aux moins de 25 ans. La CNAF considère le statut d'étudiant au regard de son régime de sécurité sociale et non de son inscription dans un établissement d'enseignement supérieur. Il semblerait donc nécessaire qu'une définition uniforme soit arrêtée sur le statut d'étudiant pour éviter toutes divergences d'interprétation sur le territoire national et que les Présidents de Conseil généraux aient la certitude que leurs décisions soient prises à bon droit. Aussi, elle souhaite être éclairée sur la définition du statut d'étudiant au regard du revenu de solidarité active.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur des divergences d'interprétation en matière d'ouverture de droit au revenu de solidarité active pour les conjoints ressortissants étrangers. Le bénéfice du revenu de solidarité active (RSA) est subordonné, pour les ressortissants d'un État étranger qui n'est pas membre de l'Union européenne, à une condition de séjour régulier préalable d'une durée de cinq ans. En l'état, l'article L. 262-5 du code de l'action sociale et des familles rend cette condition applicable non seulement au demandeur mais également à son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité. Il en résulte des situations où le couple ne peut bénéficier du montant du RSA attribué à des familles de deux personnes puisque l'existence du conjoint n'est pas reconnue par les organismes gestionnaires. Cependant, la réalité de la vie maritale interdit au demandeur de faire valoir ses droits à un RSA majoré pour isolement, tandis que les ressources du conjoint, concubin ou partenaire de PACS sont bien prises en compte et viennent réduire le montant de RSA auquel le demandeur peut prétendre. À plusieurs reprises, la Caisse nationale d'allocations familiales a précisé que les dispositions citées ne s'appliquaient pas pour les conjoints. Pour baser cette interprétation, la CNAF indiquait agir sur consigne du Gouvernement qui entendait résoudre ces difficultés en proposant d'adopter une disposition modifiant l'article L. 262-5 du code de l'action sociale et des familles dans le cadre de la discussion relative à la proposition de loi de simplification et d'amélioration de la qualité du droit. Or il apparaît toutefois que si le Gouvernement a bien fait adopter en première lecture une telle disposition (article additionnel 9 bis), elle ne figure pas dans le texte de loi définitivement adopté. En conséquence, elle souhaiterait être informée sur les instructions données à la Caisse nationale d'allocations familiales et connaître son interprétation relative à l'ouverture du droit au revenu de solidarité active pour les conjoints ressortissants étrangers.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les préoccupations exprimées par la fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) concernant le nouveau système d'informations financières de l'État « Chorus ». En effet, des dysfonctionnements liés à ce système auraient des conséquences graves pour des associations assurant des services et prestations pour le compte de l'État, prenant en charge des milliers de personnes au titre de l'hébergement et de l'accompagnement, notamment des demandeurs d'asile. Certaines associations se trouveraient même en état de cessation de paiement potentiel et doivent avoir recours aux services de crédit des banques. Aussi, elle lui demande ce qu'elle entend faire afin de remédier à ces difficultés qui viennent s'ajouter à la baisse des crédits alloués aux centres d'accueil pour demandeurs d'asile.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les préoccupations formulées par la chambre syndicale des pharmaciens du Finistère. Les praticiens constatent en effet une dégradation de leur situation économique. Ainsi, la marge qui leur est accordé a beaucoup diminué, nombre d'entre eux ont de lourds problèmes financiers (situation bancaire négative, état de faillite virtuelle, redressements judiciaires...), et le secteur a perdu 8 000 emplois au niveau national en 2010. La charge de travail devient de plus en plus importante, notamment combinée à la désertification médicale et le départ dans les prochaines années d'un nombre important de praticiens qui ne seront pas, pour la plupart, remplacés. Cette situation est très problématique lorsque l'on sait que les pharmacies entretiennent grandement le lien social et qu'elles sont bien souvent le premier contact en matière de santé, notamment en milieu rural. Pour ces raisons, elle voudrait savoir ce qu'il entend faire pour permettre aux pharmacies d'officine de conserver une situation financière pérenne et leurs emplois afin d'assurer une meilleure couverture territoriale.
Voir la questionMme Patricia Adam attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur le refus de nombreux pédicures-podologues de se soumettre à l'obligation de s'inscrire et de cotiser à l'ordre de leur profession. Ils contestent la légitimité de cette obligation, créée par la loi n°2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique. L'importance des cotisations exigées, d'une part, leur semble injustifiée, au regard du rôle et des fonctions limités qu'exercent l'ordre des pédicures-podologues en faveur des patients et des praticiens. D'autre part, les menaces de poursuites et de sanctions auxquelles ils s'exposent en refusant de s'inscrire, et au premier rang desquelles la menace d'une condamnation pour exercice illégal de la profession, leur apparaissent abusives et disproportionnées. Cette situation, connue du ministère de la santé, génère des tensions sérieuses au sein de la profession, au détriment de l'intérêt des patients et des praticiens. Elle lui demande si le Gouvernement envisage un réexamen des dispositions relatives à l'obligation pour les pédicures-podologues de s'inscrire à un ordre professionnel, pour mettre fin à cette situation conflictuelle.
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