1ère séance : Questions au Gouvernement ; Mise en oeuvre du principe de précaution ; protection de l'identité (Nouvelle lecture)
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Pas-de-Calais (13ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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M. Guy Delcourt attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur l'autonomie des personnes aveugles ou déficients visuels. À l'initiative des municipalités, les entrées et sorties des zones à circulation particulière définies par l'article R. 110-2 du code de la route doivent être dorénavant indiquées par un panneau à la signalétique appropriée. Malgré les nouvelles technologies créatrices d'autonomie, le Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (CERTU) n'a pas prévu la manière d'informer les handicapés visuels de l'existence de ces panneaux et de leur signification. Pourtant, il existe un système émettant des messages parlés, détaillés et performants qui pourrait permettre aux aveugles et aux déficients visuels de connaître précisément la signification des panneaux. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend instaurer permettant ainsi aux déficients visuels de voyager librement et de manière indépendante dans ces zones de circulation.
Voir la réponseM. Guy Delcourt attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la disponibilité des ressources alimentaires pour les abeilles. Les experts scientifiques montrent que les abeilles qui ont accès à un mélange de pollens de différentes plantes sont en meilleure santé que celles qui se nourrissent d'un seul type de pollen. Parmi les ressources alimentaires, les productions agricoles sont essentielles: plus des deux tiers du miel est produit sur des parcelles de grandes cultures agricoles (colza et tournesol). Ces productions jouent donc un rôle majeur dans l'économie apicole. Les agriculteurs rencontrent des difficultés agronomiques (pour le colza: « problème d'installation », de protection face aux ravageurs...) et technique majeur (pour le tournesol et colza : problème de désherbage). Il lui demande de quelle manière il compte soutenir le développement de ces cultures en surfaces et en répartition sur l'ensemble du territoire et quelles réponses il entend apporter aux difficultés techniques rencontrées par les agriculteurs, notamment en matière de désherbage.
Voir la réponseM. Guy Delcourt appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les dispositions du projet de loi « Immigration, intégration et nationalité » relatives aux conditions d'accès au séjour des étrangers grièvement malades résidant habituellement en France. L'une des mesures de ce projet de loi n'autoriserait la délivrance d'un titre de séjour aux malades étrangers que si le traitement est totalement inexistant dans le pays d'origine sans savoir si la personne peut y avoir accès. Face à un étranger porteur du VIH, maladie chronique nécessitant un traitement et une surveillance à vie, les équipes soignantes françaises ne peuvent concevoir que les patients soient contraints de retourner dans leur pays, sans la garantie qu'ils auront accès à des soins compatibles avec une survie de qualité. La Société française de lutte contre le sida estime qu'en termes de santé publique, la conséquence pourrait être d'augmenter les risques de circulation en population générale du VIH, d'accroître les prises en charges tardives et de majorer l'impact financier par des soins lourds qui auraient pu être évités par un traitement plus précoce. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend entreprendre en matière d'amélioration des conditions d'accès aux soins des étrangers atteints du VIH, et plus généralement des étrangers gravement malades résidant en France.
Voir la réponseM. Guy Delcourt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la commercialisation du désherbant Round Up en France. Une étude parue dans le magazine scientifique américain Chemical research in toxicology de l'équipe du Professeur Gilles Éric Seralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, affirme que le Round Up, premier désherbant vendu au monde, est dangereux pour la santé humaine même à dose infinitésimale. À base de glyphosate, plusieurs études et cas démontrent ses impacts négatifs sur l'environnement mais surtout sur la santé humaine : cancers, maladies du sang. C'est pourquoi il lui demande si le Gouvernement entend interdire la commercialisation du désherbant Round Up comme dans d'autres pays européens, ou s'il compte faire procéder à d'autres travaux scientifiques et, dans l'attente de leurs résultats, appliquer le principe de précaution pour protéger la santé publique.
Voir la questionM. Guy Delcourt appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur le traitement des dossiers de financement de travaux de logement des personnes en situation d'handicap. Contrairement aux assurances données, plusieurs milliers de personnes dites handicapées se voient désormais confrontées à une aggravation de leur situation et, près de 300 d'entre elles vivent dans l'impossibilité de concrétiser un projet d'adaptation entamé en 2010 (voire 2009) les plongeant ainsi dans des difficultés administratives et financières considérables. Pour ce qui est de l'association d'aide pour l'adaptation du logement des personnes en situation d'handicap (ALGI), une procédure d'alerte auprès du Président du tribunal de grande instance vient d'être déclenchée en raison de sa situation financière ne lui permettant plus d'assurer le financement de l'adaptation des logements des personnes dites handicapées. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer ce qu'il envisage de mettre en oeuvre pour que le travail indispensable de l'ALGI en faveur des personnes en situation d'handicap puisse être pérennisé.
Voir la réponseM. Guy Delcourt attire l'attention de Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur les assistants du service social. En effet, la formation des travailleurs sociaux n'est reconnue statutairement qu'au niveau baccalauréat alors qu'ils effectuent en réalité trois années d'études post-bac très denses. Leur volume horaire global correspond à plus de 3 500 heures de formation (cours théoriques, stages pratiques, etc.). C'est pourquoi ils revendiquent le grade « master » pour les diplômes en travail social, ainsi que le classement en catégorie A de la fonction publique. Aussi, il lui demande ce que compte faire le Gouvernement pour répondre aux revendications des travailleurs sociaux dont l'investissement et le professionnalisme n'est plus à prouver.
Voir la questionM. Guy Delcourt interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le sujet de la formation prévention secours civiques de niveau 1 (PSC1). Actuellement, lors de leur journée d'appel de préparation à la défense, les jeunes participent à une initiation aux premiers gestes de secours (la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation). Cette initiation est la seule " obligation " de formation aux gestes qui sauvent durant le parcours citoyen de chacun. De plus, en France, 40 % des personnes sont formées contre 80 % en Allemagne. Rendre le PSC1 obligatoire pour l'accès à certains diplômes, à la pratique de sports à risques ou encore aux métiers en contact avec du public permettrait de diminuer le nombre de victimes notamment touchées par des accidents cardiaques, domestiques ou même de la route. Le citoyen formé aux premiers gestes de secours peut intervenir en tant que premier maillon de la chaîne des secours et ainsi gagner un temps précieux sur les urgences vitales. De plus, les formations de secourisme suscitent un grand intérêt de la population et nombreux sont les citoyens désireux d'apporter une aide déterminante à cette chaîne. Néanmoins, cette formation a un coût et tous ne peuvent pas l'assumer. Proposer gratuitement ce module à tous les bénéficiaires du RSA, les demandeurs d'emploi, les salariés en contrat aidé, les travailleurs handicapés ou les personnes incarcérées, permettrait de former un grand nombre de citoyens et ainsi impliquer chacun dans l'aide aux victimes. Aussi, il lui demande sa position sur le sujet et les mesures envisagées concernant la formation de chacun aux gestes qui sauvent.
Voir la réponseM. Guy Delcourt attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les crédits alloués par le Parlement au financement des établissements d'information, de conseil conjugal et familial (EICCF), dans la loi de finances pour 2012. En effet, il apparaît que 500 000 euros, prévus et votés dans le budget 2012, n'ont toujours pas été versés aux EICCF. La mission d'information et d'éducation à la sexualité de ces structures souffre déjà d'un important manque de moyens, et ne peut, par conséquent, se permettre de perdre 20 % du budget alloué par le Parlement. Il faut rappeler que depuis 1973, l'État considère que « l'information des populations sur les problèmes de la vie est responsabilité nationale », et que le 2 novembre 2011, la circulaire 2011-216 de l'éducation nationale inscrit parmi ses 7 objectifs, l'objectif 3, qui vise à « généraliser l'éducation à la sexualité, faciliter l'accès à la contraception et maintenir un bon niveau d'information sur le VIS/Sida et les principales IST ». Il est aussi important de souligner que l'action des EICCF s'inscrit dans des enjeux qui sont fondamentaux pour notre société, tel que l'égalité entre les femmes et les hommes, ou le développement affectif et social des personnes. Aussi, il lui demande d'appliquer la loi de finances votée par l'ensemble du corps législatif, et souhaite savoir quelles mesures elle envisage mettre en œuvre pour pallier aux difficultés rencontrées par les associations chargées, depuis la loi Neuwirth, de mener à bien cette mission.
Voir la réponseM. Guy Delcourt appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les difficultés liées à l'instauration d'une hausse de la TVA de 5,5 % à 7 % dans le secteur culturel. La hausse de la TVA, ne pouvant être absorbée par les professionnels d'un secteur déjà en difficulté, sera directement répercutée sur le prix des biens culturels, livres, places de cinéma et de théâtre, pénalisant non seulement les petites structures artistiques mais aussi le contribuable. Cette mesure, prise sous la pression des marchés financiers, laisse augurer la fin de l'exception culturelle défendue jusqu'ici par la France depuis des décennies. En s'attaquant aux biens et aux services culturels en temps de crise, le Gouvernement prive encore davantage nos concitoyens de l'accès à la culture et amplifie les inégalités dans le domaine de la lecture publique. C'est pourquoi il lui demande si le Gouvernement envisage de revenir sur cette décision qui ne fera qu'accentuer les inégalités.
Voir la réponseM. Guy Delcourt attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la nouvelle politique départementale d'aide au temps libre et aux vacances de la CAF du Pas-de-Calais. Afin de favoriser le départ effectif des enfants et des familles en vacances, les caisses d'allocations familiales (CAF) adressent aux allocataires, remplissant les conditions requises, des bons "aides aux temps libres". De récentes décisions prises par la CAF du Pas-de-Calais, dont la suppression de l'aide complémentaire sur fonds propres versée en lien avec la charte de qualité des accueils collectifs de mineurs, mettent en péril les budgets et les actions menées par les centres sociaux du Pas-de-Calais. C'est pourquoi il lui demande si le Gouvernement envisage d'intervenir en faveur des centres sociaux du Pas-de-Calais confrontés à une décision prise sans concertation qui ne fera qu'accentuer les inégalités.
Voir la questionM. Guy Delcourt attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la situation de l'association loi 1901 Hacavie - Handicaps et cadre de vie. Cette association gère la seule base de données française, consultable sur internet, apportant l'information sur les aides techniques pour l'aménagement du domicile des personnes handicapées. Reconnue comme incontournable dans le secteur du handicap tant au plan national qu'à l'échelon européen, Hacavie bénéficiait, jusqu'au 30 juin 2011, d'une collaboration avec la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) qui lui attribuait une aide financière. Cet organisme a toutefois décidé de ne plus financer Hacavie et de mettre un terme à l'intégration de la base de l'association dans sa métabase. De telles décisions sont d'autant plus surprenantes qu'elles interviennent brutalement, sans information préalable ni concertation avec l'association. Il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte mettre en place pour remédier à cette situation, en réappréciant dans un sens plus favorable le soutien de l'État que réclame l'association Hacavie.
Voir la questionM. Guy Delcourt appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le statut des assistants sociaux. Les diplômes des assistants sociaux sont actuellement reconnus au niveau bac + 2 alors qu'ils effectuent trois années d'études après le baccalauréat. Face à cette situation injuste et compte tenu du rôle essentiel des assistants sociaux dans la société, ils demandent la reconnaissance de leurs diplômes en grade licence-master (bac + 3) ainsi que l'inscription des travailleurs sociaux en catégorie A de la fonction publique. C'est pourquoi il lui demande si le Gouvernement entend reconnaître les diplômes des travailleurs sociaux à hauteur du nombre d'années d'études requises, ainsi que le classement de ces métiers en catégorie A pour ceux issus de la fonction publique, conformément aux directives européennes n° 89/48/CEE et n° 2005/36/CE.
Voir la questionM. Guy Delcourt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la mesure qui vise à doubler la taxe sur les contrats d'assurance santé responsables et solidaires. Dans les régions réellement en difficulté sanitaire et sociale, telles que le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, une telle mesure aura pour conséquence inéluctable de renforcer les difficultés de certains à accéder aux soins. Il en résultera une aggravation des indices de mortalité et de morbidité déjà mauvais de ces régions. À l'heure où les mutuelles subissent déjà les effets des transferts de charges de l'assurance maladie, cette mesure va encore accroître le coût des garanties complémentaires et créer d'avantage d'injustice sociale. Aussi, il lui demande ce que compte entreprendre le Gouvernement afin de pallier le gouffre social qui ne cesse de s'étendre.
Voir la réponseM. Guy Delcourt appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les conséquences délétères de la réforme de la Commission de la sécurité des consommateurs. Près d'un an après la date d'entrée en vigueur de la loi procédant au rapprochement de la Commission de la sécurité des consommateurs et de l'Institut national de la consommation, les membres de la Commission viennent d'adopter en séance plénière une motion dressant les constats suivants : le nombre de conseillers techniques dont la compétence est cruciale pour l'instruction des dossiers est passé de 6 à 4, l'Institut national de la consommation traverse actuellement une crise majeure de son existence qui le rend incapable d'assurer l'accueil de ces commissions indépendantes dans des conditions minimum de fonctionnement. Ainsi la Commission va-t-elle être logée dans des locaux provisoires sans aucune visibilité sur d'éventuels projets de relogement futur. Face à ces constats, les membres de la Commission s'interrogent légitimement sur la viabilité d'un rapprochement contre nature consistant à placer sous l'égide d'un établissement public à caractère industriel et commercial les services d'une autorité administrative dont l'indépendance est l'un des deux fondements essentiels, l'autre étant sa capacité pluridisciplinaire originale d'analyse des risques. Ils y voient un danger majeur de conflit d'intérêts entre les fonctions d'instruction des avis de la Commission et les fonctions commerciales de l'Institut national de la consommation. Dans ce contexte, il apparaît évident aux membres de la Commission que seules des mesures fortes et prises rapidement seraient susceptibles de garantir sa pérennité : reconstitution du nombre initial de conseillers avec maintien de leur niveau de qualification et de rémunération ; conditions de fonctionnement technique et de dotation budgétaire garantissant sans ambiguïté son indispensable autonomie. Il lui demande en conséquence les mesures qu'il compte prendre pour garantir le bon fonctionnement et l'autonomie de cette Commission dont la mission participe activement au maintien de la sécurité des citoyens.
Voir la questionM. Guy Delcourt attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les difficultés d'accès au logement des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). Le 1er juin 2009 cette prestation se substituait au revenu minimum d'activité, et instaurait en plus de l'accompagnement des sans emplois le RSA « complément d'activité », destiné à augmenter substantiellement les ressources des personnes à temps partiel ou peu rémunérées. L'objectif du revenu de solidarité active était donc d'encourager le travail, faciliter le retour à l'emploi, et réduire le nombre de travailleurs pauvres en garantissant que tout retour au travail donne lieu à une augmentation de revenu substantielle. Or il apparaît que la perception de ce revenu de solidarité active entraîne pour certains citoyens la réduction d'autres allocations dont ils bénéficiaient par ailleurs, et en premier lieu de l'aide au logement. C'est ainsi que dans le contexte actuel marqué par de nombreuses difficultés d'accès au logement (offre insuffisante, coût exorbitant des loyers...), les bénéficiaires du RSA sont souvent confrontés, une fois l'aide au logement déduite, à un reste à charge particulièrement important en ce qui concerne le réglement de leurs loyers. Il s'avère ainsi que le RSA complément d'activité, au lieu de renforcer le pouvoir d'achat de ses bénéficiaires, renforce les difficultés d'accès au logement et ne permet pas ainsi aux personnes concernées de sortir réellement de la précarité économique et sociale qu'elles subissent. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre pour endiguer les difficultés des Français en situation de précarité en matière d'accès au logement.
Voir la questionM. Guy Delcourt attire l'attention de M. le Premier ministre sur la question de la précarité en France. L'emploi est la priorité des Français mais il ne semble pas l'être dans la politique menée par le Gouvernement depuis le début de la législature : destruction des emplois publics, austérité salariale, encouragement aux heures supplémentaires, affaiblissement du code du travail ou encore absence de relance de la consommation. La courbe du chômage continue inexorablement d'augmenter puisque l'on compte près de cinq millions de sans-emploi, soit un taux plus élevé que la moyenne européenne. De plus, le nombre de demandeurs d'emploi en activité réduite a augmenté de 10 % en un an. Ces tendances révèlent une triste réalité née de la crise et de l'absence de mesures forte pour la résorber. La précarité explose. Dans ce contexte, des initiatives ont été lancées : la prime de mille euros, l'exigence pour les bénéficiaires du RSA d'une contrepartie... Mais le bilan économique et social est resté catastrophique. Aussi, il lui demande s'il compte définitivement entreprendre une politique de l'emploi pour redonner confiance aux Français et combattre le chômage.
Voir la questionM. Guy Delcourt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la question des risques induits par l'utilisation des lampes fluocompactes en milieu domestique. Les lampes fluocompactes, qui consomment quatre à cinq fois moins d'énergie que les ampoules à incandescence pour un éclairage équivalent et une longévité très supérieure, se sont généralisées dans les réseaux de distribution. Or leur éventuelle nocivité est mal connue. La Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) a récemment procédé à des recherches sur les effets des ondes électromagnétiques émises par ces lampes, et sur les teneurs en mercure émises dans l'air (y compris dans le cas du bris). Or la CSC relève que la réglementation en vigueur ne définit pas la teneur en mercure dans l'air considérée comme dangereuse pour le public, quelle que soit la durée d'exposition. Il semble donc nécessaire de déterminer des valeurs maximales d'exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l'air ambiant pour l'ensemble de la population, y compris les individus les plus fragiles. De plus, la directrice 2008/35/CE relative à la limitation des substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques doit être révisée, notamment en abaissant le niveau maximal de teneur en mercure à 2 mg par lampe (au lieu de 5 mg actuellement). La question de l'information optimale des consommateurs et des obligations pesant sur les fabricants afin de préserver la sécurité des utilisateurs doit également être étudiée avec la plus grande attention. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles sont les actions envisagées par le Gouvernement afin d'assurer la protection des consommateurs dans ce domaine.
Voir la questionM. Guy Delcourt appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité sur les inquiétudes du secteur adapté à la lecture du projet de loi de finances pour 2011. Au plan national, le secteur adapté représente 33 000 emplois dont 28 000 salariés handicapés. Avec la diminution programmée et significative des crédits dans un contexte de montée du chômage des personnes handicapées, ces restrictions budgétaires consacrent la destruction de 500 emplois aidés par rapport au dernier budget triennal. De plus, la subvention spécifique est réduite de 42 millions à 37 millions d'euros ce qui contraindra les entreprises adaptées à diminuer leurs actions de formation, de modernisation, d'accompagnement social, et mettra en péril certains établissements et l'emploi des personnes handicapées concernées. Les conséquences de cette approche budgétaire impacteront pour l'avenir toute perspective de croissance des entreprises adaptées, et vont aggraver la situation des personnes handicapées qui, à défaut d'être recrutées, iront augmenter les chiffres du chômage. Aussi, il lui demande si elle entend pérenniser l'action des entreprises adaptées et rassurer les personnes handicapées sur les engagements du Gouvernement en faveur de leur retour à l'emploi.
Voir la questionM. Guy Delcourt attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la mise en application du décret n° 2010-1022 du 31 août 2010 relatif aux dispositifs de comptage sur les réseaux publics d'électricité, qui rend obligatoire l'installation de compteurs électriques dits « intelligents » dans les logements neufs à partir de 2012. De nombreuses associations de consommateurs dénoncent le coût de ce dispositif, que la société ErDF répercute intégralement à l'ensemble de ses clients, ainsi que la réalité des économies d'énergie réalisées grâce à ce boîtier au regard des expérimentations en cours. Outre la charge financière que représente cette dépense pour les ménages alors que le coût de l'énergie ne cesse d'augmenter, la collecte de données personnelles par ce dispositif pose également des problèmes de respect de la vie privée comme l'a souligné la Commission nationale de l'informatique et des libertés. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui indiquer par quelles mesures concrètes il entend répondre à la question du coût et du respect de la vie privée pour les abonnés du réseau électrique.
Voir la questionM. Guy Delcourt alerte Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les problèmes sanitaires et hospitaliers dans le Pas-de-Calais. Chaque jour, les habitants de ce département constatent les difficultés que rencontrent les centres hospitaliers, et conséquemment les citoyens qui ont besoin de se faire soigner. Faut-il citer la suppression d'une équipe du SMUR de nuit au centre hospitalier de Lens, la fermeture du service de nuit de pédopsychiatrie à Arras, les déficits structurels de nombre de nos hôpitaux et les mois d'attente pour obtenir un rendez-vous dans certaines spécialités notamment en raison du retard en équipement, en imagerie médicale dans ses nouvelles formes ? Ces quelques exemples que l'on pourrait multiplier illustrent bien l'insuffisance des moyens accordés par l'État au Pas-de-Calais, en matière d'offres de soins. Le plan hospitalier 2013 a été récemment lancé. Les élus locaux n'ont malheureusement pas de réelle connaissance de son contenu et des implications pour les établissements qui seront concernés. Le conseil général du Pas-de-Calais, précurseur sur la garde médicale de médecins libéraux, est particulièrement préoccupé par cette situation. Les récentes prises de position du Gouvernement l'incitent à penser que les initiatives couronnées de succès peuvent êtres mises à mal. Il souhaiterait donc savoir quelle politique hospitalière l'État envisage de mener dans le Pas-de-Calais pour répondre aux insuffisances de moyens de l'offre de soins et de prévention.
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