Mission accidents et prévention routière : Table ronde sur l?acceptabilité sociale de la politique de sécurité routière
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Seine-Maritime (10ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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M. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur sur la situation au regard de l'assurance des détenteurs et conducteurs de quadricycles légers à moteur ou « voiturettes sans permis ». En effet, alors que les études de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) font état d'une faible implication des voiturettes dans les accidents de la circulation (0,3 % en 2009), et d'une diminution de la gravité de ceux dans lesquels elles sont impliquées, il semblerait que les cotisations demandées par les compagnies d'assurance à leurs conducteurs ne cessent d'augmenter ces dernières années dans des proportions pouvant aller de 14 % à 25 % par an. Les utilisateurs de ces véhicules, disposant très souvent de revenus modestes, ont de plus en plus de mal à financer leur police d'assurance, alors même que pour ceux, très nombreux, qui résident en milieu rural, ces voiturettes représentent leur seul moyen de transport pour se rendre au travail, pour faire leurs courses ou rompre leur isolement. De plus, le système bonus-malus ne s'appliquant pas en principe pour ce type de véhicules - même si de très rares assureurs commencent à le mettre en place -, les bons conducteurs n'ayant jamais eu d'accident se voient encore soumis, dans la très grande majorité des cas, aux mêmes tarifs que les conducteurs en ayant provoqué. Aussi, au moment où la législation s'apprête à renforcer les conditions d'accès à ces voiturettes, puisqu'à partir du 19 janvier 2013, et pour se mettre en conformité avec le droit européen, leurs conducteurs devront détenir un permis de conduire de la nouvelle catégorie « AM », il lui demande si le Gouvernement envisage de réformer la règlementation et de permettre aux conducteurs des voiturettes, de bénéficier d'un système bonus-malus semblable à celui en vigueur pour les conducteurs de véhicules classiques.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration à propos de la loi n° 2010-1658 du 29 décembre 2010 qui confie aux collectivités territoriales la gestion des licences des débits de boissons jusqu'alors effectuées par les Douanes. Selon le code de la santé publique en son article L. 3332-1, le nombre de débits de boissons pourvus d'une licence à consommer sur place de 2e, 3e et 4e catégories ne peut dépasser la proportion d'un débit pour 450 habitants. Or les communes labellisées stations de tourisme conformément au cde du tourisme bénéficient d'un surclassement dans une catégorie démographique supérieure. Aussi, aimerait-il savoir s'il convient de tenir compte de ce surclassement pour l'attribution des licences ou si seul prévaut la démographie réelle et dans ce dernier cas, ce qu'il advient des licences excédant le quota.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues rappelle à M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative les attentes des conseillers pédagogiques concernant la revalorisation de leur fonction, tant au niveau de la formation et de la rémunération que des conditions d'exercice de leurs missions. À l'issue d'une démarche de concertation avec les services ministériels, ils avaient obtenu l'engagement de la parution d'un texte réglementaire permettant une juste reconnaissance de leur engagement professionnel et de leur métier. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui apporter toutes précisions utiles quant à l'état d'avancement de ce dossier.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'entrée en application, le 1er janvier 2012, de la dématérialisation des opérations de comptabilité publique telle que prévue par l'arrêté du 3 août 2011. En effet, à compter de cette date, les collectivités n'auront plus la possibilité de recourir à des disquettes ou autres supports physiques pour la transmission des flux comptables vers les trésoreries. Or, dans nos territoires ruraux, beaucoup de zones blanches sont encore à déplorer et un certain nombre de communes n'a pas de connexion à l'internet, même en bas débit. Aussi, il aimerait connaître les solutions alternatives qui seront proposées aux collectivités concernées.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'allocation temporaire d'attente (ATA). Cette allocation est versée sous conditions de ressources par Pôle emploi à des personnes en attente de réinsertion pour une durée maximum de douze mois (anciens détenus, anciens expatriés non couverts par le régime de l'assurance chômage lors de leur retour en France), aux apatrides pour une durée également limitée à une année, mais aussi à certaines catégories de ressortissants étrangers et aux demandeurs d'asile pendant la durée d'instruction de leur demande. Dans ce dernier cas, la durée de versement a pour conséquence de pallier la lenteur de l'instruction du dossier. Dans un contexte très tendu de crise économique grave où les Français vivent souvent des situations très difficiles, les minima sociaux sont observés avec une attention particulière. L'utilisation de l'argent public doit nécessairement et plus que jamais, répondre à des critères de justice sociale, mais aussi de rigueur et de contrôle. Aussi, il lui demande quel a été le nombre de bénéficiaires et le budget consacré à cette allocation temporaire d'attente, et cela par catégories spécifiques, pour les années 2007, 2008, 2009 et 2010.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'instabilité fiscale dont sont victimes les signataires de promesses de vente immobilière antérieures à l'annonce du plan de rigueur. Adoptée le 8 septembre 2011, la réforme de la fiscalité des plus-values immobilières piège de nombreux propriétaires de terrain qui, ayant signé une promesse avant l'annonce du plan de rigueur par le Premier ministre le 24 août, ne pourront pas finaliser leur vente avant le 1er février 2012, date de son entrée en vigueur. En effet, pour les ventes de terrains, de nombreuses raisons peuvent expliquer une signature tardive de l'acte de cession après la conclusion de la promesse ou du compromis : attente d'une notification de la réglementation locale d'urbanisme, fouilles archéologiques préventives, autorisations administratives, assainissement..., autant de conditions suspensives qui peuvent retarder la cession définitive sans pour autant remettre en cause l'engagement du vendeur. Rétroactive de fait, la mesure bouleverse donc le modèle économique des ventes escomptées, l'imposition pouvant passer de 15 % à 45 % pour un terrain détenu depuis seize ans ! Ainsi, il lui demande quelles mesures elle compte prendre pour corriger cette injustice avant le 1er février prochain puisqu'un vendeur qui, dans le cadre d'une promesse ou d'un compromis de vente, s'est engagé sur la base d'une fiscalité connue n'a pas à subir les changements de fiscalité alors qu'il ne peut plus se rétracter ni renégocier les conditions financières.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le caractère restrictif des conditions de déblocage anticipé de la prime de participation des salariés. Actuellement, le salarié peut en solliciter le bénéfice uniquement en cas de mariage, d'acquisition d'un bien immobilier, de naissance ou d'adoption d'un troisième enfant, les sommes alors acquises étant exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales. En dehors de ces conditions, la participation est bloquée pour une durée de 5 ans (ou 8 ans en l'absence d'accord). Or cette participation pourrait également aider les salariés qui sont parents d'enfants en âge de commencer des études supérieures à assumer les charges importantes que constituent les frais d'inscription, le logement ou encore les déplacements. Ainsi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend élargir à ce cas précis les conditions de déblocage anticipé de la participation.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'avenir de la profession de kinésithérapeute. En effet, les professionnels de la masso-kinésithérapie souhaitent voir leur profession revalorisée non seulement sur le plan de la formation, en améliorant le cursus des étudiants en kinésithérapie mais aussi sur le plan de la validation de leur diplôme auquel il conviendrait d'attribuer le grade de master. Leur reconnaissance professionnelle ne pourrait être effective sans une certaine autonomie qu'ils revendiquent dans l'intérêt des malades. Ils attendent également la protection de leur diplôme d'État et souhaitent enfin une revalorisation tarifaire leur permettant de faire face à l'augmentation importante de leurs charges ainsi qu'un tarif unique. Aussi, il lui demande quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement sur cette question.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les difficultés rencontrées par les personnes handicapées quant à faire valoir leurs droits pour la prise en charge par les assurances des différents crédits qu'elles ont contractés. En effet, de nombreuses personnes présentant un handicap restent dans l'attente d'une solution leur permettant d'accéder enfin à des garanties de base comme l'assurance de leur prêt habitation ou encore l'assurance de leur véhicule. Il faut souligner que ces personnes subissent déjà une certaine détresse morale à laquelle peut s'ajouter parfois des difficultés financières que l'attitude des compagnies d'assurance ne fait qu'aggraver. Aussi, il lui demande de bien vouloir examiner les mesures susceptibles de mettre fin à cette situation d'inégalité manifeste devant la loi et particulièrement inique pour les personnes handicapées.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les risques liés à la présence de substances radioactives dans les biens de consommation et les biens de construction. En effet, un arrêté en date du 5 mai 2009 fixant la composition du dossier et les modalités d'information des consommateurs prévues à l'article R. 1335-5 du code de la santé publique permet un certain nombre de dérogations aux interdictions d'addition de radionucléides énoncées dans les articles R. 1333-2 et R. 1333-3 du même code et autorise ces dernières dans les biens de consommation et de construction à l'exception des denrées alimentaires, des matériaux placés à leur contact, des eaux destinées à la consommation humaine, des jouets, des parures et des produits cosmétiques. Au vu de l'article R. 1333-4, des dérogations peuvent « être accordées par arrêté du ministre en charge de la santé » et le texte permet également à toute entreprise de fixer librement les modalités d'information à destination du consommateur sur le produit qu'il utilise. On notera que cet arrêté a pourtant fait l'objet d'un avis défavorable de la part de l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans un avis n° 2008-AV-0065 du 19 novembre 2008 lors des consultations préalables. Ainsi, l'ASN estime que cet arrêté peut être un facteur de banalisation du processus de dérogation. Son avis repose notamment sur l'application de deux principes fondamentaux en matière de radioprotection. Un premier principe repris par la loi n° 2006-739 du 28 juin 2006 de programme est relatif à la gestion durable des matières et déchets radioactifs, confirme l'absence de seuil de libération des déchets radioactifs en France et interdit la dilution comme mécanisme d'élimination. Un second principe intégré au code de la santé publique pose la justification de toute activité comportant un risque d'exposition qui doit inciter à rechercher des méthodes de substitution et de nouvelles technologies permettant de réduire le recours aux rayonnements ionisants. Aussi, il lui demande de suivre l'avis de l'autorité de sûreté nucléaire et de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces dérogations au combien intolérables pour la santé des consommateurs.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues appelle l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur la nécessité d'encadrer l'utilisation de la géolocalisation et ce à l'heure où les réseaux sociaux font partie intégrante de notre quotidien. En effet, certains utilisateurs de mobiles sont géolocalisés à leur insu, ce qui porte une atteinte caractérisée à leur vie privée. Aussi, il lui demande quelles sont les solutions envisagées par le Gouvernement pour réglementer la géolocalisation, en conciliant à la fois les avantages proposés par les nouvelles technologies et la sécurité de tous les usagers.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la politique tarifaire menée par les banques avec les cartes bancaires. En effet, des études ont montré que le coût facturé par les banques pour des incidents liés à l'utilisation de la carte bancaire dépassait largement le coût réel de traitement de ces incidents. Ainsi, les commissions d'intervention atteignent bien souvent des sommes considérables. De plus, contrairement aux chèques, il n'existerait aucun plafond légal sur les frais, ce qui laisse une très grande flexibilité de facturation aux établissements bancaires. Aussi, il lui demande quelles sont les solutions envisagées par le Gouvernement afin de mieux contrôler les commissions d'intervention des banques au sujet des cartes bancaires et rendre ainsi plus lisibles ces opérations. Il est indispensable de remédier à cette situation qui est manifestement préjudiciable pour les utilisateurs.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la protection des consommateurs sur internet. Avec la libre circulation des marchandises et la réalisation d'un vaste marché européen, les consommateurs sont amenés à acheter de plus en plus en dehors de leur pays, et notamment par internet, qui devient un canal de distribution privilégié. Alors que le droit des multimédias évolue encore, la question de la défense du consommateur sur internet se pose. En effet, si la CNIL veille principalement à la protection de la vie privée et des libertés individuelles, la protection du consommateur sur internet, notamment lorsqu'il est victime de fraudes et de pratiques malveillantes, n'est pas forcément connue de tous. Aussi, il lui demande de bien vouloir préciser les mesures envisagées afin d'informer et de guider les consommateurs dans leurs droits liés au processus d'achat en ligne et de rendre ainsi plus lisible la défense du e-consommateur.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les tarifs d'achat pour l'énergie issue du biogaz. L'évolution de la production et la valorisation du biogaz issu de la méthanisation restent limitées du fait de tarifs d'achat non suffisamment incitatifs et très inférieurs à ceux pratiqués dans d'autres pays européens. Or ce n'est que grâce à l'augmentation tarifaire qu'une filière française émergera et permettra très rapidement de faire baisser les coûts d'ingénierie et ceux des matériaux employés, quitte à réviser à la baisse les tarifs dans quelques années. Un projet de nouveau décret de tarif d'achat d'électricité a été présenté aux organisations professionnelles début mars, la parution du texte étant attendue dans les jours à venir. Or l'application des modalités de calcul de ce tarif en l'état n'amène pas au lancement espéré de la filière. Le manque de compétitivité des projets français génère une grave fuite de nos déchets organiques vers les pays frontaliers, ce qui d'un point de vue environnemental est un non sens. Sans une incitation efficace pour le développement d'unités de méthanisation, nous n'atteindrons pas les objectifs de production d'ENR d'ici 2015 et nous nous exposons à des sanctions au niveau européen. Or ces objectifs ne pourront être atteints par le développement exclusif des petits projets à la ferme et le tarif proposé actuellement dans le projet de décret défavorise clairement les projets de méthanisation collective territoriale qui intègrent une grande partie d'effluents d'élevage, sont fréquemment portés par des associations d'éleveurs et présentent en outre un bilan environnemental extrêmement favorable. Aussi, il lui demande comment le Gouvernement entend adopter un tarif permettant le développement de la filière et encourageant des projets de taille adaptée.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur la problématique posée par le traitement des véhicules hors d'usage (VHU) suite à la transposition de la directive européenne n° 2000/53/CE sur les véhicules en fin de vie. En effet, depuis la directive n° 2000/53/CE du 18 septembre 2000, le recyclage des véhicules hors d'usage doit être opéré sur le territoire européen. Seulement, si certains de ces véhicules sont dépollués, ils peuvent être achetés et exportés vers des pays hors de l'Union européenne et ce eu égard au règlement européen n° 1013-2006. De fait, aucune disposition juridique n'est réellement opposable à l'export des VHU et ce sont les centres de traitements nationaux qui sont pénalisés. Aussi, il lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement entend prendre afin de maintenir en France une filière de déconstruction forte et capable de recycler en grande partie nos véhicules hors d'usage. Un travail en profondeur sur l'écoconception doit se réaliser, afin de penser la déconstruction des véhicules et la valorisation de ses éléments dès sa réalisation. L'enjeu est capital pour la viabilité de nos emplois dans le secteur du recyclage.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le volume de documents de synthèse publiés par les administrations, et ce à l'heure où le Grenelle de l'environnement constitue une des politiques publiques prioritaires pour le Gouvernement. En conséquence, il lui demande quelles sont les mesures envisagées pour mieux associer les administrations aux objectifs d'éco-responsabilité en réduisant le nombre des tirages papiers qu'elles produisent.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur la cotisation foncière des entreprises (CFE) qui remplace la taxe professionnelle. Bon nombre de commerçants, d'artisans, de très petites entreprises ont eu la surprise de recevoir un avis d'imposition bien supérieur au montant de celui dont ils avaient l'habitude de s'acquitter les années précédentes. Aussi, et afin de rassurer les intéressés, il lui demande de bien vouloir lui préciser les bases et les modalités de calcul de ce prélèvement. Il aimerait également être rassuré quant aux éventuels risques de double imposition dans le cas précis où le siège social de l'entreprise est implanté dans la résidence principale de son gérant.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les conclusions du Comité national contre le tabagisme (CNTC) quant à l'application de l'exception à la loi Évin qui autorise la publicité pour les produits du tabac dans les débits de tabac. Depuis la promulgation de la loi Évin le 10 janvier 1991, toute forme de publicité directe ou indirecte en faveur des produits de tabac est interdite. Toutefois, sur les lieux de vente est tolérée une publicité seulement informative, au format limité, invisible de l'extérieur et intégrant une information obligatoire sur l'aide à l'arrêt couvrant au moins 25 % de la surface. Du 11 au 24 février 2010, un observatoire des publicités sur le lieu de vente a été mis en place qui a constaté le non-respect de la réglementation en vigueur pour 88 % des publicités aussi bien au niveau de la forme que du contenu. Cette publicité illicite développe un imaginaire positif autour du tabac et notamment auprès des jeunes qui constituent une proie facile. Elle les encourage à commencer à fumer, en banalisant et en normalisant les produits du tabac. Par ailleurs, elle dissuade l'arrêt du tabac chez les fumeurs et incite à la reprise chez les anciens fumeurs. Ce contournement massif de l'exception à la réglementation en vigueur par les cigarettiers dans le but de promouvoir le tabac et d'accroître leurs ventes est pour le moins préoccupante d'autant qu'elle cible incontestablement un public jeune et vulnérable. Il souhaiterait donc savoir comment le Gouvernement compte permettre une meilleure application de la réglementation sur le tabac et notamment comment encadrer plus strictement cette exception de publicité sur les lieux de vente.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'emploi sur les mesures annoncées de remise en cause des avantages fiscaux dont bénéficient les acteurs privés du secteur des services à la personne. En effet, ce secteur dispose d'un ensemble de mesures d'aide à l'emploi qui ont rempli leur objectif en créant des emplois stables et professionnalisant, en réduisant considérablement le travail clandestin et en augmentant la qualité des services rendus. Depuis 2005, ce sont ainsi près de 390 000 emplois qui ont ainsi été créés, accompagnant l'émergence de nombreuses entreprises. Dans son objectif de mettre en place un plan de rigueur pour réduire le déficit français, le Gouvernement a légitimement envisagé de réduire un certain nombre de dépenses dont certaines « niches fiscales ». Dans cet effort de solidarité nationale, la suppression des exonérations fiscales et patronales sera donc appliquée au secteur des services à la personne. Par ailleurs, une remise en cause de la TVA à taux réduit a également été envisagée. La suppression des allègements de charge se chiffre à un effort de 500 millions d'euros pour le secteur, et aura un impact indéniable sur la santé de ses entreprises dont l'environnement se retrouve déstabilisé. Elle risquerait de faire augmenter automatiquement les charges et coûts salariaux, avec le risque d'une destruction d'emplois. Afin de ne pas pénaliser ce secteur porteur d'emplois et ne pas rompre sa dynamique, il souhaiterait donc savoir si le Gouvernement compte étaler dans le temps cette mesure et revenir éventuellement sur la réduction du taux de TVA.
Voir la questionM. Alfred Trassy-Paillogues attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur les problèmes rencontrés par les entreprises de teillage de lin depuis la forte baisse du dollar. En effet, lorsque celles-ci exportent leur production de fibres de lin après première transformation à 90 % en Asie, elles perdent aujourd'hui plus de 30 % sur leurs prix de vente compte tenu de la valeur de l'euro et du lien fort des monnaies asiatiques avec le dollar. Cette contrainte indépendante de leur production et de leur gestion pèse considérablement sur ces structures dont plus de 50 % des charges sont affectées à la main d'oeuvre. Le Président de la République s'inquiète régulièrement des effets de l'euro fort sur l'économie européenne et reproche à la Banque centrale européenne de relever ses taux d'intérêt et d'entretenir ainsi la vigueur de l'euro, au détriment de la croissance. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser comment le Gouvernement entend peser sur le plan européen pour apporter des réponses à ce problème économique et répondre ainsi aux soucis des exportateurs.
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