1ère séance : Accords internationaux; Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique; Organisation des manifestations sportives; Enfance délaissée et adoption
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Allier (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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Travaux récents
M. Jean Mallot interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le devenir du PEAD à compter du 1er janvier 2014. Le PEAD (programme européen d'aide aux démunis) a été prolongé pour 2012 et 2013 grâce à un compromis politique au niveau du Conseil des ministres européens de l'agriculture. Le parlement européen a validé ce compromis, tout en demandant que le programme soit maintenu au-delà de 2013. La Commission européenne est favorable à une prolongation du programme au-delà de 2013 dans le cadre de la politique sociale. La volonté de poursuivre ce programme d'aide alimentaire aux plus démunis dépasse largement les clivages politiques traditionnels. Ce programme doté de 480 millions d'euros annuels permet de distribuer des repas à quelque 18 millions de personnes en Europe, par le truchement d'associations caritatives, banques alimentaires et autres soupes populaires. Le choix de la ligne budgétaire de ce programme (agriculture ou cohésion sociale) est secondaire eu égard aux enjeux de solidarité et à l'attente des populations concernées ainsi que des associations caritatives. Au moment où l'on constate une forte augmentation de la précarité et de la demande sociale il est nécessaire que le Gouvernement français reprenne le chemin de la négociation à Bruxelles sur ce sujet. Il lui demande quelles mesures et actions il compte entreprendre pour obtenir la prolongation du PEAD après 2013.
Voir la réponseM. Jean Mallot interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les conséquences liées à l'obligation d'utiliser du GNR (gazole non routier) dans les tracteurs agricoles depuis le 1er novembre 2011. Les récents grands froids ont fait apparaître de nombreux dysfonctionnements : difficulté à démarrer les tracteurs, gel du GNR dans les cuves. Il semble que le cahier des charges imposé aux pétroliers ne soit pas assez exigeant. Les agriculteurs et les maires ruraux sont nombreux à se plaindre de cette situation. En outre le GNR coûte plus cher que le fioul ordinaire domestique (environ 20 € par m3) et nécessite l'installation de cuves adaptées à ce nouveau carburant. Il lui demande donc quelles mesures il compte prendre afin de résoudre ces problèmes qui ne manqueront pas de se reproduire lors d'une nouvelle période de grands froids.
Voir la réponseM. Jean Mallot attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur le traitement des dossiers de financement de travaux dans les logements des personnes en situation de handicap. Contrairement aux assurances données, plusieurs milliers de personnes dites handicapées se voient désormais confrontées à une aggravation de leur situation. L'urgence est grande pour près de 300 familles qui vivent dans l'impossibilité de concrétiser un projet d'adaptation alors que leurs dossiers ont déjà été validés en 2010 ou en 2009. Elles se trouvent ainsi dans des difficultés administratives et financières considérables. L'association d'aide pour l'adaptation du logement des personnes en situation d'handicap (ALGI) est elle-même dans une situation très difficile. Une procédure d'alerte auprès du président du tribunal de grande instance vient d'être déclenchée en raison de sa situation financière ne lui permettant plus d'assurer le financement de l'adaptation des logements des personnes dites handicapées. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer ce qu'il envisage de mettre en oeuvre pour que le travail indispensable de l'ALGI en faveur des personnes en situation de handicap puisse être pérennisé.
Voir la réponseM. Jean Mallot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la conformité des devis fournis par les opérateurs de prestations funéraires. L'UFC-Que choisir de Moulins vient de rendre publics les résultats d'une enquête menée dans dix magasins funéraires sur la bonne application de leurs obligations légales par les professionnels. Malgré la réforme de 2008 qui renforce l'information du consommateur et la mise en place d'un modèle de devis obligatoire (arrêté du 23 août 2010), les magasins funéraires ne se plient pas toujours aux règles de la transparence. Ainsi seuls 80 % des devis récoltés respectent les modalités de devis obligatoires. Cette opacité empêche la comparaison des prestations par les familles et favorise la hausse des prix. À titre d'exemple, le prix facturé pour les formalités administratives varie de 90 à 316 euros alors qu'il s'agit d'opérations standardisées. Au vu de ces pratiques il y a urgence à mieux encadrer le marché. En premier lieu, il conviendrait de prévoir des sanctions contre les professionnels n'utilisant pas le modèle de devis obligatoire. Il serait également opportun d'élaborer dans ce cadre un livret d'information sur les obsèques qui serait mis à la disposition des familles dans les mairies et dans les établissements de santé et médicosociaux. La direction générale des collectivités locales pourrait établir un tel livret après consultation du Conseil national des opérations funéraires. Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend mettre en oeuvre afin de remédier aux dysfonctionnements constatés.
Voir la réponseM. Jean Mallot interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les mesures que l'État compte prendre pour la protection des abeilles, facteur essentiel de la pollinisation des cultures et de la biodiversité. Le ministre octroie des AMM (autorisation de mise sur le marché) annuelles pour le cruiser OSR en attendant « d'y voir plus clair sur la nocivité d'un tel produit pour les abeilles ». Une autre menace pour les abeilles se développe en France depuis quelques années : le frelon asiatique. Cette espèce tue les abeilles qui se trouvent sans défense face à ce prédateur qui est également dangereux pour la santé humaine. Il lui demande donc : de commanditer les études nécessaires quant à la nocivité du cruiser OSR sur les populations apicoles, et de déclarer le frelon asiatique comme nuisible et de prendre les mesures appropriées pour son éradication.
Voir la réponseM. Jean Mallot interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les craintes que suscitent auprès des transfusés les mesures que prépare son administration s'agissant de l'Institut national de la transfusion sanguine. Au lendemain du drame qui a frappé les transfusés, ont été séparées pour des raisons de sécurité, d'un côté l'activité de collecte et de production du sang, de l'autre l'évaluation des procédés et des méthodes mis en oeuvre. La collecte et la production de sang ont été confiées à l'Établissement français du sang (EFS). L'évaluation, la référence, la recherche et la formation sont exercées par l'INTS. Cet institut totalement indépendant, notamment de l'industrie, détient compétences, chercheurs, laboratoires et capacités de formation. Il a été garant, durant toutes ces années, de l'éthique de la transfusion et de sa sécurité. Malheureusement cette responsabilité n'a été que partiellement actée. L'Institut est un GIP à durée de vie limitée et l'EFS exprime l'intention de l'absorber. Quant à la fonction d'évaluation même, au sens du code de la santé, elle est dévolue à l'ex-Afssaps, mais celle-ci ne détient pas les moyens pratiques de l'exercer. Or il apparaît que son administration souhaite fusionner l'Institut au sein du seul EFS, autrement dit le faire disparaître. Cette opération n'apporte aucun gain budgétaire mais elle rétablit à l'identique le contexte de survenue d'un drame : celui du CNTS de funeste mémoire. À la suite des craintes déjà manifestées envers cette potentielle confusion des rôles, interrogé à l'Assemblée nationale par Bernard Debré et moi-même le 28 septembre 2011, le ministre s'était engagé à prolonger la durée de l'Institut et à prendre une année de réflexion pour définir, à tête reposée, ce qu'il convenait de faire. En réalité le comité de réflexion évoqué semble opérer en véritable comité de liquidation. L'arrêté de prolongation censé mettre en oeuvre son engagement, alors que l'Institut n'a plus d'existence théorique, valide un avenant à la convention constitutive du GIP qui prévoit effectivement la liquidation du groupement avant le 31 décembre de cette année. Il est donc en contradiction avec ses engagements. Il lui demande donc de revenir sur cet arrêté et de constituer un véritable comité de « réflexion » et non de « liquidation » en maintenant l'Institut en l'état au moins jusqu'à la fin de l'année 2012.
Voir la questionM. Jean Mallot interroge M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les inquiétudes légitimes des organisations syndicales représentatives des ouvriers des parcs et ateliers (OPA) concernant les conditions d'application de la loi n° 2009-1291 du 26 octobre 2009 relative au transfert aux départements et à l'évolution de la situation des ouvriers des parcs et ateliers. Cette loi, promulguée depuis plus de deux ans, offre aux OPA la possibilité d'opter entre la prolongation de leur « mise à disposition » sans limitation de durée ou leur intégration dans la fonction publique territoriale. Mais à ce jour, les décrets d'application concernant l'intégration, le maintien de la rémunération et la retraite des personnels OPA ne sont toujours pas parus. Les organisations syndicales ont, à différentes reprises, exprimé leurs inquiétudes et leur mécontentement du fait que les garanties promises par la loi ne sont pas respectées. Il lui demande donc de lui indiquer les mesures précises que le Gouvernement entend prendre pour répondre aux attentes des OPA et quel calendrier est prévu pour leur mise en oeuvre.
Voir la questionM. Jean Mallot attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les émissions de vapeurs et fumées dues aux cigarettes électroniques. En effet, si les cigarettes électroniques ayant reçu une autorisation de mise sur le marché de la part de l'AFSSAPS sont considérées au sens de l'article R. 3511-1 du code de la santé publique comme des produits à usage médicamenteux et ne sont donc pas considérées comme des produits du tabac, elles peuvent émettre tout de même des fumées. En ce sens, il semble qu'elles tombent sous le coup de l'article L. 3511-7 du code de la santé publique qui stipule qu'il est "interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif". Il est donc nécessaire de clarifier la situation au regard des nuisances émises par les cigarettes électroniques, malgré le fait qu'elles soient considérées comme un produit à usage médicamenteux. Il lui demande notamment s'il est autorisé de "fumer" ce type de produit dans des lieux publics fermés. Par ailleurs, dans la réponse à la question écrite n° 75 333 de Mme Marie-Jo Zimmerman datée du 11 janvier 2011, il est indiqué "que la plupart de ces produits ne disposent pas de l'autorisation de mise sur le marché, qui leur serait nécessaire préalablement à une éventuelle commercialisation". Il lui demande donc si toutes les cigarettes électroniques disponibles sur le marché disposent à ce jour d'une autorisation de mise sur le marché, et si, dans le cas contraire, elles doivent être considérées comme des produits du tabac et donc être interdites dans "les lieux affectés à un usage collectif".
Voir la questionM. Jean Mallot attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes légitimes des orthophonistes au regard du projet de décret relatif à la reconnaissance de leur formation initiale. En réponse à une récente question écrite, il affirmait que la réingénierie du diplôme d'orthophoniste serait élaborée sur la base du référentiel d'activités et de compétences par son ministère en partenariat avec les professionnels. Cependant, le projet de décret susmentionné ne respecte pas la méthodologie et la définition du métier validé dans le référentiel de compétences. En effet, le Gouvernement envisage une reconnaissance de la formation initiale d'orthophoniste à deux niveaux : une formation généraliste en 1re année de master et une formation en 2e année de master, complémentaire et non obligatoire, pour un nombre limité d'orthophonistes habilités à prendre en charge les patients victimes d'AVC, les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, de la maladie de Parkinson, les personnes aphasiques, les enfants sourds, les patients atteints de trouble de déglutition, de problèmes de voix ou bien encore les personnes laryngectomisées. Dès lors, la première catégorie de professionnels serait contrainte à un exercice professionnel extrêmement limité et les patients se verraient pénalisés puisqu'ils ne bénéficieraient plus d'un orthophoniste de proximité correctement formé à l'ensemble des troubles relevant de sa compétence. Par conséquent, il lui demande de revenir sur sa décision et de reconnaître le niveau master 2 comme niveau unique de formation pour les orthophonistes.
Voir la réponseM. Jean Mallot interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la mise en place de la contractualisation pour la filière laitière française et plus particulièrement à l'échelon du Massif central. La LMAP (loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche) a imposé aux industriels laitiers un contrat d'achat de leur lait aux producteurs. Des organisations de producteurs se sont créées et tentent de négocier avec les entreprises depuis près d'un an. Certaines entreprises très importantes refusent catégoriquement de reconnaître le rôle des organisations de producteurs (OP). Les producteurs de lait du Massif central souhaitent tout simplement vivre de leur métier et assurer un avenir à cette filière de qualité qui fait vivre nombre de familles dans des zones très défavorisées. L'esprit de la contractualisation voulue par la LMAP est de redonner du pouvoir aux producteurs et de les rémunérer de façon décente. Le décret d'application de constitution des OP n'est toujours pas paru. Une intervention du Gouvernement est urgente. Il lui demande donc d'agir afin qu'un décret d'application reconnaissant les OP soit publié. Il lui demande également de missionner le médiateur des contrats afin d'inciter les entreprises laitières du Massif central les plus réticentes à reprendre les négociations.
Voir la réponseM. Jean Mallot appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur l'application de la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) et singulièrement de ses articles 28 et 29 sur le droit à l'éducation. Les enfants de familles déboutées du droit d'asile et plus généralement l'ensemble des enfants de sans papiers ont le droit d'être accueillis dans les écoles de la République. Néanmoins leur scolarisation est faible voire nulle tant le risque d'arrestation sur le chemin de l'école est grand. Il lui demande donc ce qu'il entend mettre en place pour assurer la scolarisation de l'ensemble des enfants demeurant sur le territoire français en cohérence avec la CIDE quelle que soit leur situation administrative.
Voir la réponseM. Jean Mallot interroge M. le ministre de la fonction publique au sujet du statut particulier du cadre d'emploi des adjoints techniques territoriaux défini par le décret n° 2006-4691 du 22 décembre 2006 et la circulaire n° 2010-1 du 22 janvier 2010. Ces deux textes précisent que les adjoints techniques de 2e classe peuvent assurer à titre accessoire la conduite de poids lourds nécessitant une formation professionnelle, à condition que cela ne soit pas à titre principal. En effet, seuls les adjoints techniques titulaires d'un grade d'avancement (donc adjoints techniques de 1ère classe, adjoints techniques principaux de 2e et 1ère classe) peuvent se voir confier des missions de conduite de poids lourds et de véhicules de transport en commun à titre principal. Cependant, le Syndicat Intercommunal de Collecte et Traitement des Ordures Ménagères (SICTOM) Nord-Allier est contraint de faire conduire des adjoints techniques de deuxième classe à titre principal, c'est-à-dire plus de 50 % du temps de travail, pour des collectes spécifiques. Le SICTOM Nord-Allier a mis en oeuvre toutes les solutions à sa disposition pour assurer un avancement rapide des adjoints techniques de deuxième classe afin qu'ils obtiennent le grade d'adjoints techniques de première classe, mais cela ne règle pas le problème de légalité et les risques auxquels il se trouve confronté, tant sur le plan administratif que pénal. Il lui demande donc quelles solutions sont à la disposition du SICTOM Nord-Allier pour résoudre ce problème et quels sont les risques qu'il encourt en l'état actuel de la situation.
Voir la questionM. Jean Mallot attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la situation des femmes à emploi discontinu vis-à-vis de leur droit à percevoir une indemnisation durant leur congé de maternité. En effet, ces femmes, pour la plupart intermittentes du spectacle, intérimaires ou en CDD, se retrouvent parfois dans l'incapacité de justifier des durées de cotisation exigées préalablement à la naissance pour bénéficier d'une indemnisation. Elles se retrouvent de ce fait devant une alternative injuste : renoncer à leur congé ou ne disposer d'aucun revenu durant cette période. De plus, lorsqu'elles prennent leur congé, ces femmes sont parfois dans l'impossibilité de retrouver ensuite le bénéfice des allocations chômage. À l'occasion d'une précédente question écrite sur ce sujet (n° 94889), elle avait fait part de son refus de toute modification des règles d'indemnisation du congé de maternité, au motif qu'un décret du 27 mars 1993 a déjà assoupli le régime applicable aux femmes en situation d'emploi discontinu. Cependant, malgré cet assouplissement, de nombreuses femmes à emploi discontinu se retrouvent toujours sans protection sociale lorsqu'elles mettent un enfant au monde. Le tribunal des affaires de la sécurité sociale a d'ailleurs condamné à plusieurs reprises la sécurité sociale sur des situations de ce type. C'est pourquoi, au nom de l'égalité et de la nécessaire protection de toutes les femmes mettant un enfant au monde, il lui demande de lui faire connaître les mesures qu'elle envisage en faveur d'une meilleure prise en compte des spécificités de la situation des femmes à emploi discontinu.
Voir la questionM. Jean Mallot attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les procédures de faillites judiciaires. La réponse du 22 mars 2011 à la question écrite n° 76831 ne couvre qu'une partie des situations. Si le liquidateur, une fois le redressement judiciaire entamé, conduit le locataire à abandonner son activité, cela immobilise la propriété sans réduire le délai de la procédure. Dans ce cas précis, la cessation de l'activité peut être longue tout en respectant à la lettre la loi mais pas son esprit. Le propriétaire se trouve alors pénalisé par le non-paiement de loyer et par la baisse de la valeur de son actif du fait de la suspension de l'activité. Il souhaite savoir quelles mesures peuvent être envisagées dans ce cas précis qui est assez fréquent pour de petites liquidations qui n'ont que peu d'intérêt pour le liquidateur.
Voir la réponseM. Jean Mallot attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le manque de volonté politique pour améliorer le réseau routier national dans l'Allier. Ce département concentre deux des quatre axes routiers qualifiés de dangereux par le schéma national des infrastructures de transport. L'achèvement de la mise à 2x2 voies de la RCEA en 2017 après mise en concession semble aujourd'hui difficile à tenir. En outre les conditions posées par les élus de l'Allier ne sont pas prises en compte. Pour la RN 209 les études préalables ne sont pas lancées à ce jour et cela ne permet pas d'affecter des crédits annoncés pour la mi-PDMI ni la concomitance de l'achèvement des travaux avec les autres chantiers. Pour la mise à 2x2 voies de la RN 7, la déviation de Varennes-sur-Allier va débuter avec un retard important et rien n'est prévu pour achever les aménagements entre l'échangeur avec la RCEA et Lapalisse.
Voir la questionM. Jean Mallot interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'entretien des surfaces enherbées qui constituent des espaces publics dans les bourgs ruraux. Le règlement sanitaire départemental (RSD) précise que les propriétaires doivent entretenir les abords de leurs bâtiments. En zone urbanisée, l'entretien des trottoirs piétonniers est à la charge des propriétaires riverains. En zone rurale, ces « trottoirs » sont en fait souvent des accotements enherbés. Il lui demande de bien vouloir lui préciser si l'entretien de ces accotements enherbés est à la charge des propriétaires riverains en application du RSD ou si un arrêté municipal spécifique doit être pris pour prescrire cet entretien, s'agissant en particulier de la tonte de l'herbe.
Voir la questionM. Jean Mallot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le respect de la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) et singulièrement de ses articles 28 et 29 sur le droit à l'éducation. Les enfants de familles déboutées du droit d'asile et plus généralement l'ensemble des enfants de sans papiers ont le droit d'être accueillis dans les écoles de la République. Néanmoins leur scolarisation est faible voire nulle tant le risque d'arrestation sur le chemin de l'école est grand. Il lui demande donc les mesures qu'il compte prendre dans l'exercice de ses compétences pour qu'aucun obstacle ne vienne dissuader la scolarisation de l'ensemble des enfants demeurant sur le territoire français en cohérence avec la CIDE quelle que soit leur situation administrative.
Voir la questionM. Jean Mallot attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le nombre de création de poste d'enseignants en médecine générale dans les facultés. L'article 47 de la loi Hôpital, patient, santé, territoire (HPST) du 21 juillet 2009 a prévu qu'à partir de 2009 cinquante postes d'enseignants en médecine générale seraient créés chaque année jusqu'à la rentrée 2012, se répartissant en vingt postes de professeur des universités et trente postes de maîtres de conférence. Ces créations ont pour objectif de compenser le manque de poste d'enseignants qui s'est accumulé et d'assurer la formation des étudiants internes qui souhaitent devenir praticien en médecine générale. Ces futurs médecins pourraient ensuite s'installer dans des zones qui souffrent aujourd'hui d'un nombre insuffisant de praticiens, où l'accès aux soins est plus difficile, notamment pour les personnes âgées ou malades. Dans ce cadre, le conseil national des universités propose le recrutement d'un certain nombre d'enseignants associés. Or, si le CNU a proposé trente et un candidats au poste de maître de conférence associé, seuls vingt-trois candidats seraient retenus par le ministère pour la rentrée 2011. De plus ces candidats remplaceraient des enseignants en poste sur le départ, ou qui seront titularisés. En définitive, seuls quatre postes seraient créés au total pour l'ensemble des facultés de médecine. En particulier, il semble que, pour celle de Clermont-Ferrand, le candidat proposé par le CNU ne soit pas retenu, ce qui affecterait à la rentrée le niveau d'enseignement dispensé aux internes. Pourtant, comme d'autres régions, l'Auvergne souffre dans de nombreux territoires d'un manque de médecins généralistes. C'est pourquoi il lui demande de prendre en compte de la proposition du CNU pour la rentrée 2011 et lui demande des informations détaillées sur le nombre de postes créés depuis la rentrée 2009 dans l'enseignement en médecine générale et sur la manière dont ces postes ont été pourvus.
Voir la questionM. Jean Mallot attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la réglementation concernant la prise en charge des trajets domicile-travail par l'employeur pour les entreprises du secteur du bâtiment. Il l'interroge notamment sur la comptabilisation du temps de trajet entre l'atelier et le lieu de chantier lorsque le passage à l'atelier est rendu obligatoire par l'employeur. Il le remercie de lui indiquer précisément le droit en cette matière ainsi que l'application qui est faite des conventions collectives. Il lui demande de quelle manière peut être prise en considération la difficulté que peuvent avoir de petites entreprises en bâtiment, avec une main-d'oeuvre importante, à respecter ces règles. Il lui demande enfin de bien vouloir l'informer des aides ou des adaptations possibles pour de petites et moyennes entreprises.
Voir la questionM. Jean Mallot attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des pharmaciens français titulaires d'un diplôme étranger obtenu avant la signature des accords d'équivalence réciproque des pays de l'Union européenne. Les dispositions de l'article L. 4221-14-1 du code de la santé publique prévoient une procédure spécifique d'autorisation d'exercer pour les pharmaciens titulaires de ces diplômes. En effet, pour obtenir l'équivalence nécessaire afin de s'inscrire au Conseil national de l'ordre des pharmaciens, les postulants doivent effectuer un stage d'une durée de six mois dans un centre hospitalier agréé, sur un poste de praticien attaché associé, c'est-à-dire sur un poste dont le statut suppose une rémunération. La plupart des centres hospitaliers ne disposant pas du budget nécessaire pour rémunérer les stagiaires, ceux-ci se trouvent confrontés à une situation insoluble pour eux. Par ailleurs, même si les stagiaires sont disposés à effectuer ce stage sans traitement il ne semble pas que le dispositif le permette. Il lui demande de lui indiquer les mesures qu'il envisage de prendre pour que la procédure spécifique d'autorisation d'exercer leur permette de réaliser ce stage sans rémunération et obtenir leur équivalence.
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