1ère séance : Questions orales sans débat
Accueil > Archives de la XIIIe législature > Les députés > Mme Marie-Lou Marcel
Aveyron (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
DERNIÈRES VIDÉOS
Vidéo du 28 février 2012
1ère séance : Questions orales sans débat
Vidéo du 8 février 2012
1ère séance : Questions au gouvernement; Dépôt du rapport annuell de la cour des comptes; Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique
Vidéo du 3 novembre 2011
3ème séance : PLF 2012 : - Anciens combattants (suite)
Vidéo du 30 mai 2011
1ère séance: engagement des sapeurs-pompiers volontaires (DG et art 1 à 10 bis)
Travaux récents
Mme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la suppression des panneaux indiquant les emplacements de radars fixes ainsi que l'interdiction de l'usage des avertisseurs radars. Le Gouvernement justifie sa décision par le fait que le nombre des victimes des accidents de la circulation, qui avait stagné en 2010, repart à la hausse (+10,3% depuis le début de 2011). Cet argument est trompeur. Si les radars ont pour objectif de diminuer les risques d'accidents par effet dissuasif et pédagogique, un de leur principal mérite réside dans leur signalisation. La suppression de ces panneaux pourrait, a contrario, être de nature à entraîner un effet inverse. Quant aux avertisseurs radars, ils sont de véritables assistants pour une conduite plus sûre en appelant continuellement la vigilance des automobilistes. Afin d'assurer une véritable sécurité routière, la lutte contre les excès de vitesse doit se compléter d'un meilleur suivi de l'entretien du réseau routier, de l'adaptation de la signalisation mais aussi de la régulation du transport routier de marchandises. Elle demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour assurer une véritable sécurité routière sans se limiter à des choix qui pourraient sembler uniquement lucratifs.
Voir la réponseMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des pilotes de ligne au moment où va être débattue la proposition de loi relative à l'organisation du service et à l'information des passagers dans les transports aériens. En effet, si l'objectif affiché semble être celui de l'information des passagers, l'objectif réel est une restriction évidente du droit de grève. La comparaison avec le transport terrestre et la loi du 21 août 2007 sur le dialogue social s'avère inopérante dans la mesure où les compagnies aériennes françaises ne sont pas en charge d'une mission de service public. Seules quelques lignes liées à la continuité du territoire sont opérées sous obligation de service public (OSP). Sur ces lignes, les pilotes ont toujours respecté les dispositions du code du travail en cas de conflit. Si la loi venait à être adoptée, elle constituerait la première attaque au droit constitutionnel permettant aux salariés exerçant dans des entreprises privées et concurrentielles qui ne sont pas en charge d'une mission de service public de pouvoir exercer leur droit de grève. C'est la raison pour laquelle elle lui demande de revenir de toute urgence sur les principales dispositions de cette proposition de loi et de lui préciser quelles mesures il entend prendre pour sécuriser les droits salariaux dans les entreprises privées.
Voir la réponseMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la proposition de loi n° 2353 visant à optimiser le temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels en généralisant les gardes de huit heures. Cette proposition de loi envisage de modifier les dispositions de l'article L. 1424 du code général des collectivités territoriales ainsi que celles du décret n° 2001-1382 du 31 décembre 2001. Or les membres du syndicat national Solidaire unitaire démocratique (Sud) soulignent que ces textes définissent de manière claire les éléments qui constituent la durée du travail effectif des sapeurs-pompiers professionnels. Les SDIS assurent un service public de proximité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels doit être régi dans le respect de la législation actuelle. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement face à la proposition de loi visant à optimiser le temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels en généralisant les gardes de huit heures.
Voir la réponseMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la vague inquiétante de suicides à l'ONF. Le suicide d'un agent patrimonial, ex-garde forestier, de l'Office, le 19 juillet dans l'Allier, constitue, en effet, le 4e suicide d'un agent de l'ONF depuis un mois et le 24e depuis 2005, dont 18 gardes-forestiers. Au-delà de la tragédie personnelle et familiale, les organisations syndicales pointent une forte dégradation des conditions de travail susceptibles de créer un désarroi très grand des agents de l'ONF. L'ONF comptait 15 000 personnels en 1986 et n'en compte plus que 9 500 aujourd'hui (6300 fonctionnaires et 3200 ouvriers privés). 700 nouvelles suppressions de postes sont annoncées d'ici à 2016 selon le contrat d'objectif 2012-2016 cependant que l'État réclame une hausse de l'activité. La réforme de 2002 a transformé les missions des agents qui déplorent l'abandon de leurs missions premières de forestiers, de police et de surveillance. Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour stabiliser et pérenniser les effectifs de l'ONF, rendre plus lisible et mieux comprises les missions de ses agents et accompagner ceux-ci dans l'exercice de leurs fonctions.
Voir la réponseMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation, dont la pleine application est effective depuis un an. En effet, l'UFC-Que choisir de Rodez vient de rendre publics les résultats d'une enquête sur la distribution du crédit à la consommation. Au total, 10 demandes de crédit ont été effectuées dans les magasins de l'Aveyron pour des achats de plus de 1000 euros, seuil à partir duquel une offre alternative au crédit renouvelable doit être proposée et la solvabilité de l'emprunteur vérifiée. Les résultats sont préoccupants. Ainsi, contrairement à ce qu'exige la loi, 80 % des demandes de crédits renouvelables n'ont fait l'objet d'aucune proposition alternative de crédit amortissable. De plus, lorsqu'un crédit « gratuit » ou amortissable est proposé, le souscripteur est contraint de prendre une carte de fidélité, qui dans 87,5 % des cas comporte un crédit renouvelable. Si les éléments de coût du crédit sont désormais plus lisibles, la remise de la fiche récapitulative n'est effective que dans 33,3 % des cas, alors qu'il s'agit d'une obligation légale. Ce manque de transparence constitue une entrave à la concurrence entre les enseignes. La vérification de la solvabilité reste le point le plus critique : dans 95,2 % des cas, aucune question n'est posée à l'emprunteur. Le client n'est interrogé sur sa situation professionnelle que dans 4,8 % des cas. Or l'examen de la solvabilité, également imposé par la loi Lagarde, est pourtant indispensable pour s'assurer de la faculté de remboursement de l'emprunteur et éviter les situations de surendettement. Dans ces conditions, il conviendrait d'interdire la distribution du crédit renouvelable sur les lieux de vente ; de distinguer totalement cartes de fidélité et cartes de crédit renouvelables ; enfin de prévoir une vérification de la solvabilité dès le premier euro emprunté, corroborée par des pièces justificatives à partir de 1 000 euros. Elle lui demande les mesures que le Gouvernement entend mettre en œuvre afin de renforcer le contrôle de l'application de la loi, et de mieux lutter contre le surendettement.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'article 210 de la loi de finances pour 2011 qui fixe les nouveaux prélèvements, pour les organismes HLM : une cotisation sur le potentiel financier, d'une part, plafonnée en 2011 à 175 millions d'euros ; une contribution sur l'autofinancement locatif, d'autre part, s'élevant à 70 millions d'euros. L'impact de cette ponction, dont les barèmes applicables au titre de 2012 ne sont pas encore connus, a des effets désastreux sur l'avenir et la vocation du logement social. Les organismes HLM, étranglés financièrement, seront contraints de diminuer leurs investissements alors même que le manque de logements est criant. Cette loi qui traduit le désengagement de l'État dans le logement social, est d'autant plus injuste qu'elle ne touche que les bailleurs sociaux et, par ricochet, les locataires du parc social qui devront supporter une hausse du montant des loyers. Or, dans ce contexte de crise, ces locataires sont les plus démunis, fragilisés et précarisés. Elle lui demande si le Gouvernement entend revenir sur ce dispositif afin de garantir aux organismes HLM leur capacité budgétaire.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les inquiétudes exprimées par l'association des directeurs d'IUT (ADIUT) relatives au devenir du réseau. Malgré les circulaires des 20 mars 2009 et 19 octobre 2010, les contrats d'objectifs et de moyens de l'IUT, qui devaient être partie intégrante du contrat de l'État avec l'université, ne sont pas établis. Par conséquent, les moyens alloués aux IUT par les universités sont souvent en baisse, portant préjudice à la cohérence nationale des diplômes et ne garantissant pas l'avenir des IUT dans le cadre des regroupements des universités. Pourtant, depuis leur création, les IUT ont fait leurs preuves et jouent un rôle majeur dans l'accès aux études supérieures et à l'emploi. Ils allient excellents résultats, formation de qualité tant académique que professionnelle et constituent une dynamique locale sur tous les territoires à travers les partenariats développés avec les milieux professionnels. Elle lui demande de lui indiquer les mesures que le Gouvernement compte prendre afin de garantir la pérennité des moyens financiers et humains des IUT.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les inquiétudes des élus du CEMP. Ce projet prévoit plus de 2 500 suppressions de postes avec le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux, la disparition des structures infradépartementales et la réduction du réseau caisse. Si ce plan devait être mis en oeuvre, il marquerait un nouveau recul du service public avec la délégation de missions au secteur privé, la perte d'un service de proximité pour les clients, la dégradation du statut et des conditions de travail pour les agents. Les territoires ruraux subiront de plein fouet ces effets notamment la région Midi-Pyrénées, déjà mise à mal par le pan d'adaptation des implantations territoriales de 2004 qui a conduit à la fermeture de cinq caisses et de deux succursales. Dans cette région, la plus vaste de France, qui voit sa population augmenter et son attractivité touristique s'ancrer, il ne subsiste que trois caisses. Les élus du comité d'établissement et les délégués syndicaux demandent que les spécificités de la région Midi-Pyrénées, déjà lourdement déficitaire en nombre de caisses au regard de sa taille, de son infrastructure routière, de sa croissance démographique et de son dynamisme économique, soient prises en compte et qu'aucune fermeture n'y soit envisagée. Elle lui demande quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre afin de permettre à la Banque de France de jouer pleinement son rôle de réseau public au service de la Nation et de l'économie.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel appelle l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les pratiques de certains sites internet de voyagistes « low cost » relayant les compagnies aériennes dans la vente de billets d'avions. Il y a déjà plus de cinq ans, M. le commissaire européen aux transports avait soulevé le problème relevant nombre d'infractions aux règles du droit de la consommation communautaire. Depuis, les escroqueries les plus diverses touchent les voyageurs réservant ou achetant leurs titres de transport sur internet. Ainsi, une simple connexion sur un site « low cost » pour une recherche de vol renvoie directement le client vers le site d'une compagnie aérienne qui prend alors en son nom la réservation et valide le paiement par carte bancaire. Or le relevé bancaire laisse apparaître un double débit : celui de la compagnie aérienne qui correspond au prix du billet et un autre souvent d'un même montant du site internet low cost sans que le client n'ait jamais donné à celui-ci le numéro de sa carte bancaire. S'il est bien spécifié dans la présentation de ce site que sera prise une faible commission (mais pour quel service ?), le client n'a jamais connaissance du montant et reçoit ni justificatif ni facture. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il envisage de prendre afin de mieux encadrer les ventes de billets par les sites internet d'agences de voyages « à bas coûts ».
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la proposition de loi de M. Daniel Fasquelle visant à interdire la référence à la psychanalyse dans les pratiques de soin aux personnes autistes au profit des seules méthodes éducatives et comportementales. Dans un contexte particulièrement polémique, cette proposition de loi oppose de manière excessive les différents modes de prise en charge de l'autisme. Chaque individu est unique et singulier et aucune méthode ne peut convenir systématiquement à tous les individus. C'est dans la complémentarité des approches et des pratiques, et non dans leur opposition, que des soins de qualité peuvent être prodigués. L'autisme, grande cause nationale de 2012, ne doit pas être le prétexte à quelque règlement de compte que ce soit entre les partisans des différentes thérapies : comportementales, éducatives, psychothérapeutiques d'inspiration psychanalytique, psychologiques, géniques etc. L'autisme pouvant, malheureusement, être plus souvent soulagé que "guéri", il serait, en outre, tout à fait déplacé de laisser croire qu'existerait, dans l'état actuel de nos connaissances, une méthode miracle qui soulagerait de manière irréversible ceux qui en sont atteints. Elle lui demande donc son appréciation sur la proposition de loi de M. Daniel Fasquelle, son point de vue sur la question de la prise en charge de l'autisme en France et les moyens qu'il compte déployer et mettre en oeuvre pour que cette prise en charge soit la plus large et la plus efficiente possible.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la réglementation appliquée au digestat issu de la méthanisation. La méthanisation constitue, par la production de biogaz, énergie renouvelable, un des maillons forts du développement durable. Le digestat, résidu issu du processus de cette technique, possède des caractéristiques particulièrement intéressantes, et est inodore, fertilisant et "hygiénisé". Il peut donc être utilisé comme engrais se substituant ainsi aux engrais chimiques. Les vertus agronomique et sanitaire du digestat ont été démontrées par l'ADEME qui, dans ses dernières études, met en évidence sa supériorité, quelle que soit sa forme (solide et liquide), dans la réduction des nuisances (problèmes d'odeur à l'épandage) et risques de pollution (nitrates et pathogènes). Or le recours à cette technique par les unités de méthanisation et à ce produit par les agriculteurs pourrait être freiné en raison de multiples contradictions de la législation. Si la législation a reconnu les vertus du digestat en réduisant les distances d'épandage par rapport aux habitations à 50 m, elle se montre beaucoup plus contraignante pour les distances d'épandage par rapport aux cours d'eau et aux zones de prélèvement d'eau, favorisant ainsi l'usage du lisier ou du fumier. La législation diffère également selon la quantité de digestat produite et la pente des terrains. Ainsi, une pente inférieure à 7 % implique de respecter une distance de 35 mètres quelle que soit la production de digestat. Si la pente est supérieure à 7 %, la distance reste la même sauf pour les unités produisant plus de 50 tonnes jour pour lesquelles la distance est relevée à 200 mètres (100 si le digestat est solide et stabilisé). La réglementation se révèle être à nouveau contradictoire, en matière de distances d'épandage à respecter pour les zones de prélèvement d'eau pour l'alimentation en eau potable. Dans ce cas, 50 mètres sont nécessaires pour les unités produisant moins de 50 tonnes de digestat par jour, quand il faut 35 mètres pour les unités supérieures à 50 tonnes par jour. Ces deux exemples : distance d'épandage par rapport aux cours d'eau et distance d'épandage par rapport aux zones de prélèvement d'eau, montrent les incohérences de la législation par rapport aux unités de production qu'elles soient inférieures ou supérieures à 50 tonnes. Ces incohérences sont préjudiciables aux agriculteurs favorables à cette technique et porteurs de projets collectifs. Cela pourrait freiner la généralisation de la méthanisation, enjeu fondamental de l'énergie renouvelable. Elle lui demande donc de bien vouloir lui faire connaître ses intentions en matière d'harmonisation de la législation.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la composition et le fonctionnement du conseil d'administration de la caisse nationale d'assurance vieillesse. Elle souhaiterait, afin de répondre aux questions de certains de ses concitoyens, s'assurer que les administrateurs de la CNAV sont bien représentatifs de toutes les catégories et régimes des assurés et qu'ils ont bien été régulièrement élus. En outre, elle aimerait savoir à quelle date précise a eu lieu la dernière élection de ces administrateurs.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les inquiétudes exprimées par la confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) à la suite des mesures annoncées par le Gouvernement dans le cadre du second plan de rigueur. Ce plan prévoit, entre autres, le relèvement de la TVA de 5,5 % à 7 % pour les travaux d'entretien-rénovation dans le bâtiment, la suppression du PTZ+ dans l'ancien, la diminution du crédit d'impôt développement durable (CIDD) et la disparition prochaine de la loi Scellier. L'ensemble de ces mesures va fortement impacter l'activité des artisans du bâtiment. En effet, il est à craindre que le nombre de chantiers de réhabilitation et d'amélioration de la performance énergétique des logements individuels ne diminue dans les mois qui viennent au regard du renchérissement du coût des travaux pour les particuliers. Dès lors, l'activité des artisans du bâtiment en sera impactée négativement, ce qui risque de fragiliser le secteur. À ce titre, la CAPEB estime que l'application des mesures susmentionnées entraînerait une perte de près d'un milliard de chiffre d'affaires et la disparition directe et indirecte d'environ 10 000 emplois alors même que les entreprises artisanales du bâtiment participent de manière importante au maintien d'une économie de proximité et à la préservation des emplois salariés sur nos territoires. Par conséquent, ces mesures sont contre-productives au regard du contexte économique actuel et de la nécessité de soutenir la croissance. Par ailleurs, la CAPEB dénonce l'instauration d'une concurrence déloyale entre les auto-entrepreneurs et les entreprises au régime classique. En effet, les auto-entrepreneurs n'étant pas assujettis à la TVA, ces derniers ne seront pas impactés par le relèvement de la TVA, contrairement aux entreprises en régime classique, ce qui entraînera une distorsion de la concurrence défavorable aux artisans du bâtiment. Au regard des risques que font peser ces mesures sur le modèle économique du secteur, la CAPEB souhaite que le Gouvernement revienne sur ces mesures qu'elle juge injustes et dangereuses. Aussi lui demande-t-elle de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il compte prendre pour soutenir le secteur de l'artisanat du bâtiment.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les difficultés des demandeurs d'asile à trouver un logement. À l'insuffisance chronique des places disponibles, s'ajoute une sous-budgétisation en loi de finances initiale des crédits alloués à l'accueil et l'hébergement des demandeurs d'asile, comme l'a constaté le rapport d'information du Sénat n° 584 (2010-2011) du 08 juin 2011. Or une directive de l'Union européenne datant de 2003 oblige les États à assurer à ces étrangers des conditions d'accueil comprenant le logement, la nourriture et l'habillement, fournis en nature ou sous forme d'allocations ou de bons, ainsi qu'une allocation journalière. Ces demandeurs d'asile n'ont en effet pas le droit de travailler et n'ont donc pas les moyens de subvenir à leurs besoins ni à ceux de leurs familles. L'État, de toute évidence, ne cesse de bafouer ce doit européen et se dégage de ses responsabilités. Cet été encore, une lettre de la préfecture de l'Aveyron datant du 11 août 2011 a demandé aux gestionnaires de structures d'hébergement d'appliquer strictement la réglementation en matière de logement, mettant de nombreux étrangers dont les familles avec enfants dans une situation extrêmement précaire. De nombreuses familles se sont retrouvées à la rue ou sont menacées de l'être. Elle lui demande donc les intentions du Gouvernement en matière d'accueil et d'hébergement d'urgence des demandeurs d'asile.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur la menace qui pèse sur l'œuvre des orphelins des douanes (Odod). Née de la solidarité historique douanière en 1914, l'Odod a été financée jusqu'en 2006 par la seule solidarité des agents des douanes. Depuis cette date, l'État a pris le relais sous forme d'une subvention. Or ce dernier prévoit la réduction du montant de cette subvention remettant ainsi en cause les actions sociales de l'Odod auprès des familles et orphelins des douaniers : vie sociale, éducation, aide au handicap, centres de vacances etc. Afin que cette association puisse continuer sa mission de solidarité et d'entraide, elle lui demande le maintien de cette enveloppe.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel appelle l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le projet de loi concernant les agents non titulaires de la fonction publique. Le dispositif de titularisation proposé est en décalage par rapport aux réels besoins et pénalisera encore plus l'enseignement supérieur et la recherche. En effet, dans ce seul secteur, le nombre d'emplois précaires est estimé à 50 000 alors que le projet de loi prévoit 50 000 titularisations dans l'ensemble de la fonction publique. Afin de résorber l'emploi précaire dans la fonction publique, d'améliorer les conditions de travail des personnels non titulaires et garantir la qualité du service public, des mesures s'avèrent nécessaires telles que la création de postes de fonctionnaires sans recours systématiques aux emplois non titulaires ; un véritable plan national de résorption de la précarité comprenant des mesures de recrutement spécifiques ; l'amélioration des conditions de travail des personnels non titulaires avec des grilles salariales adéquates, des conditions de recrutement et d'évaluation, un temps de travail et des primes, similaires aux fonctionnaires. Elle lui demande de bien vouloir lui préciser la position du Gouvernement sur cette question.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les dispositions contenues dans l'article 54 de la proposition de loi modifiant la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires. En effet, cet article prévoit pour tout adhérent à une mutuelle l'obligation de se faire soigner auprès des professionnels de santé que la mutualité aura prédéterminés. Or, non seulement une telle disposition va créer une distorsion de concurrence entre un professionnel qui adhérera au réseau mis en place par la mutuelle et celui qui n'y adhérera pas mais en outre, elle portera clairement atteinte au libre choix des malades. Si cette disposition vise en premier lieu les secteurs de l'optique et de la dentisterie, elle pourrait s'étendre à d'autres professions de santé. Les réseaux créés par les mutuelles vont entraîner la création de véritables marchés captifs qui conduiront à une hausse des prix pratiqués et à une baisse qualitative des prestations. La distorsion de concurrence qui découlerait d'une telle situation fragiliserait les prestataires de santé de proximité. En outre, dans le domaine de l'optique, les dispositions contenues dans l'article 54 légitimeraient les initiatives individuelles de conventionnement de certaines mutuelles alors que les négociations conventionnelles autour de la CNAM constituent précisément l'outil en charge de l'encadrement de l'activité des professionnels de santé. C'est la raison pour laquelle elle lui demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour répondre aux attentes des professionnels de santé et des patients qui sont attachés à la liberté de choix et au maintien d'un système de santé et de protection sociale efficace et juste.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les freins qui limitent les TPE dans l'accès aux crédits de faible montant. En avril 2010, le syndicat des indépendants (SDI) avait diligenté une enquête mettant en évidence le déséquilibre dans le rapport de force entre les banques et les TPE, les premières ne souhaitant pas développer des offres de crédits adaptées aux activités des TPE. Par conséquent, celles-ci ont vu se multiplier leurs découverts en compte ainsi que leurs agios, des éléments de nature à accentuer leur fragilité. Aussi elle lui demande quelles mesures il compte prendre pour faciliter aux TPE l'accès aux crédits.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'article 1383 G du code des impôts. Cet article prévoit en effet une possibilité d'exonération à la taxe sur le foncier bâti pour les constructions d'habitations sises en zones de danger délimitées par un PPRM. Cette exonération partielle à 25 % ou 50 % ne serait, en tout état de cause, pas compensée par l'État ce qui occasionnerait une perte de ressources pour les collectivités concernées. Elle lui demande donc les intentions du Gouvernement sur la modification de l'article 1383 G du code des impôts afin qu'à cette exonération soit substitué un abattement compensé intégralement par l'État.
Voir la questionMme Marie-Lou Marcel attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le sort des personnes ayant été admises dans le service de l'aide sociale à l'enfance. En effet, compte tenu de la diminution du nombre de pupilles de la Nation et de l'augmentation du nombre d'enfants accueillis, du fait qu'il convient de ne pas procéder à une discrimination entre ceux-ci et ceux-là, des difficultés financières rencontrées par les enfants accueillis à leur majorité pour financer leurs études et leurs formations, se loger, trouver un emploi et intégrer au mieux notre société, elle lui demande de bien vouloir avoir l'obligeance de modifier le 5e alinéa de l'article L. 224-9 du code de l'action sociale et des familles en y ajoutant les mots suivants : « ainsi qu'aux personnes ayant été admises dans le service de l'aide sociale à l'enfance », afin que ceux-ci puissent bénéficier également d'un leg des conseils généraux.
Voir la questionAssemblée nationale
126 Rue de l'Université
75355 Paris 07 SP
20 Rue Emma Calvé
12300 Decazeville
Téléphone : 05 65 43 02 27
Télécopie : 05 65 63 92 24
6 Avenue du Quercy
12200 Villefranche de Rouergue
Téléphone : 05 65 45 62 25
Numéro de la place occupée : 570
(la zone en rouge situe le banc)
Certaines fonctionnalités de ce site s'appuient sur des services proposés par des sites tiers. Ces fonctionnalités déposent des cookies, permettant notamment à ces sites de tracer votre navigation. Cette fenêtre vous permettra de contrôler ces cookies à l'aide de deux boutons "Autoriser" et "Refuser".
Pour en savoir plus sur les cookies (source : CNIL) :
Qu'est-ce qu'un cookie ?
Ces cookies nous permettent d'analyser l'audience de nos pages afin de mieux comprendre l'attente de nos visiteurs.
Concernant Google Analytics : En savoir plus - Site officiel