1ère séance : Répression de la contestation de l?existence de génocides reconnus par la loi.
Accueil > Archives de la XIIIe législature > Les députés > Mme Valérie Boyer
Bouches-du-Rhône (8ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Union pour un Mouvement Populaire
DERNIÈRES VIDÉOS
Vidéo du 22 décembre 2011
1ère séance : Répression de la contestation de l?existence de génocides reconnus par la loi.
Travaux récents
Mme Valérie Boyer attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le calendrier de discussion du projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs. En effet, le Fonds monétaire international a déploré, fin janvier 2012, le retard pris par ce texte qu'il estime bénéfique pour la concurrence des services. Le FMI relève notamment les avancées que permet le projet de loi en matière de commerce, d'énergie, de télécommunications et de logement. Ce texte serait, notamment, l'occasion de mettre en place des mesures fortes concernant le commerce et l'achat d'or. En effet, depuis cinq ans, les cours des métaux précieux ont connu une hausse spectaculaire, l'or a ainsi vu son cours plus que tripler. Ce fort accroissement de valeur attise les convoitises de certains. Les vols d'or dont sont victimes les particuliers ou les professionnels dans leurs bijouteries sont en recrudescence. Être bijoutier est devenu une profession à risque. En parallèle, l'on observe une multiplication des publicités pour le rachat d'or, qui proposent aux particuliers de vendre leurs bijoux en profitant de la hausse des cours. La prise de conscience publique de la situation des marchés de l'or, et des métaux précieux en général, favorisée par cette publicité désormais diffusée via de nombreux médias (télévision, presse, internet...), entraîne le développement de commerces dont les pratiques ne sont pas réglementées et permettent certains abus auprès des personnes les plus vulnérables. Il convient désormais de mettre fin à ces pratiques. Des exigences doivent donc s'imposer à ces activités dans le but de faire obstacle à l'augmentation des vols de métaux précieux devenus très rentables pour les délinquants et hautement préjudiciables pour la société dans son ensemble. Si une interdiction générale de publicité peut se révéler très difficile à réaliser, une réglementation stricte peut néanmoins être mise en oeuvre. La publicité pour le rachat d'or peut, en effet, être de nature à attiser les convoitises et augmenter le risque d'occurrence des délits liés à la valeur des métaux précieux. Un agrément des commerçants, dont une part de l'activité est l'achat d'or, par l'autorité préfectorale du siège de leur exercice, ainsi que l'établissement de dispositions visant à protéger le consommateur permettraient également d'instaurer des règles de bonne conduite, de mettre fin à certaines pratiques, et de rétablir l'image de ce secteur d'activités commerciales. Les commerçants dont une part de l'activité est l'achat d'or à des particuliers doivent obtenir un agrément délivré par l'autorité préfectorale du siège de leur exercice, ainsi que l'établissement de dispositions visant à protéger le consommateur permettraient également d'instaurer des règles de bonne conduite, de mettre fin à certaines pratiques, et de rétablir l'image de ce secteur d'activités commerciales. Pour finir, la tenue d'un registre local alimentant un registre national des transactions effectuées au sein des comptoirs de l'or et autres boutiques spécialisées permettrait de réinstaurer un minimum de transparence et d'assurer la traçabilité des échanges. Aussi, elle l'interroge sur les dispositions que le Gouvernement a l'intention de mettre en oeuvre en la matière.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le calendrier de discussion du projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs. En effet, le Fonds monétaire international a déploré, fin janvier, le retard pris par ce texte qu'il estime bénéfique pour la concurrence dans les services. Le FMI relève notamment les avancées que permet le projet de loi en matière de commerce, d'énergie, de télécommunications et de logement. Alors que le projet de loi a été adopté au mois de juin par le conseil des ministres, il n'a toujours pas été débattu en deuxième lecture, ce qui lui laisse des chances réduites d'être adopté avant la fin de la législature. Or il serait regrettable qu'un texte qui fait significativement évoluer les droits des consommateurs et dynamise la concurrence dans de nombreux secteurs ne puisse arriver au terme de la procédure législative. Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour faire aboutir rapidement les principales dispositions de ce projet de loi.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les interrogations qui pèsent sur la toxicité de l'aluminium vaccinal. Sans remettre en cause le principe de la vaccination, l'association E3M (entraide malades de la myofasciite à macrophages) qui regroupe des personnes atteintes de myofasciite à macrophages met en lumière un certain nombre d'études scientifiques attestant de la neurotoxicité de l'aluminium vaccinal et du lien entre adjuvant aluminique et myofasciite à macrophages. Parce qu'il semble qu'il y ait un doute quant à l'innocuité de l'adjuvant aluminique, il serait souhaitable que le doute bénéficie au patient. Aussi, il pourrait être judicieux que les pouvoirs publics financent des recherches sur l'impact à long terme de l'aluminium vaccinal sur la santé et qu'en attendant les résultats définitifs de ces recherches, le DTPolio sans aluminium ou son équivalent soit à nouveau mis à disposition du public. En outre, un certain nombre de personnes atteintes de myofasciite à macrophages revendiquent la reconnaissance de leur maladie en accident du travail dans la mesure où elle est consécutive d'un accident vaccinal. Dans ce contexte, elle le remercie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ces sujets.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des ostéopathes, suite à la publication du décret du 12 avril supprimant le relèvement de la formation des ostéopathes prévu par l'article 64 de la loi HPST. Cette nouvelle situation permet désormais de réelles opportunités pour établir un dialogue avec tous les professionnels concernés par l'usage du titre d'ostéopathe afin d'établir pour la formation des modalités adaptées à chaque catégorie sachant que l'OMS préconise une formation basée sur 4 200 heures dont un minimum de 1 000 heures de pratique pour les non-professionnels de santé. Dans un environnement socioprofessionnel difficile et alors que l'ostéopathie connaît une reconnaissance importante du public, que 10 établissements de formation ont obtenu du Répertoire national des certifications professionnelles le niveau 1, de nouvelles règles d'agrément de ces établissements deviennent indispensables. Une baisse du niveau de formation et l'attribution massive d'agréments à des établissements qui n'apportent pas des garanties suffisantes pour la formation mettent en péril la profession. Les ostéopathes exerçant à titre exclusif l'ostéopathie revendiquent un cursus de formation spécifique dissocié de celui des professionnels de santé destiné à apporter aux patients une garantie de qualité des soins et une plus grande transparence quant aux différents professionnels exerçant l'ostéopathie. Dans ce contexte, elle le remercie de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les préoccupations des patients de l'ostéopathie exclusive. Le nombre d'établissements de formation à l'ostéopathie est désormais très important. La qualité de la formation est très hétérogène, la durée varie de 2 660 à plus de 4 200 heures. En l'absence de publication du rapport IGAS sur la formation et une augmentation sensible du nombre d'établissements agréés sans réel contrôle de la formation, les patients s'interrogent sur les garanties réelles apportées par les ostéopathes quant à l'égalité qualitative des pratiques professionnelles. Les patients s'inquiètent pour la qualité des soins proposés par de futurs ostéopathes insuffisamment ou mal formés. C'est pourquoi aujourd'hui, de nombreux patients, convaincus de l'intérêt et des bénéfices apportés par l'ostéopathie à l'environnement actuel de la santé, souhaitent voir respecter leurs droits à obtenir des garanties sérieuses relatives à la formation des futurs professionnels auxquels ils confieront leur santé. Dans ce contexte, elle le remercie de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les préoccupations des étudiants en ostéopathie. Le nombre d'établissements de formation agréés est dorénavant très important en France : 53. Le Gouvernement semble compter sur les lois du marché pour une régulation. Mais cette situation engendre un environnement concurrentiel exacerbé qui aboutira immanquablement à court terme à une baisse de la qualité de la formation et une fermeture d'établissements de qualité. Les dispositions législatives de la loi HPST qui prévoient un encadrement de l'environnement de la formation par l'IGAS n'ont pas pour l'instant prouvé leur efficacité. Le rapport IGAS relatif à la formation à l'ostéopathie, remis à Mme Bachelot en janvier 2010, n'a toujours pas été rendu public. Dans ce contexte, il est légitime de s'inquiéter dès à présent sur les risques d'un accroissement du nombre d'établissements qui pour beaucoup n'offrent déjà que peu de garanties quant aux modalités pédagogiques élémentaires requises pour ce type de formation ; de voir des établissements en difficulté brader un enseignement déjà peu encadré; d'assister à une cessation d'activité de certains établissements sans assurance pour les étudiants de pouvoir terminer leur cycle d'études ; d'assister à une paupérisation importante des jeunes professionnels liée à une saturation du marché ; de favoriser une perte de compétence préjudiciable à la santé des patients. Dans ce contexte, elle le remercie de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des ostéopathes, suite à la publication du décret du 12 avril supprimant le relèvement de la formation des ostéopathes prévu par l'article 64 de la loi HPST. Cette nouvelle situation permet désormais de réelles opportunités pour établir un dialogue avec tous les professionnels concernés par l'usage du titre d'ostéopathe afin d'établir pour la formation des modalités adaptées à chaque catégorie, sachant que l'OMS préconise une formation basée sur 4 200 heures dont un minimum de 1 000 heures de pratique pour les non professionnels de santé. Dans un environnement socioprofessionnel difficile et alors que l'ostéopathie connaît une reconnaissance importante du public, que 10 établissements de formation ont obtenu du Répertoire national des certifications professionnelles le niveau 1, de nouvelles règles d'agrément de ces établissements deviennent indispensables. Une baisse du niveau de formation et l'attribution massive d'agréments à des établissements qui n'apportent pas des garanties suffisantes pour la formation mettent en péril la profession. Les ostéopathes exerçant à titre exclusif l'ostéopathie revendiquent un cursus de formation spécifique dissocié de celui des professionnels de santé destiné à apporter aux patients une garantie de qualité des soins et une plus grande transparence quant aux différents professionnels exerçant l'ostéopathie. Ainsi, elle lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions techniques de fonctionnement des maisons de santé pour personnes atteintes de troubles mentaux qui ont été récemment révisées par le décret n° 2011-405 du 14 avril 2011 modifiant les articles D. 6124-463 et suivants du code de la santé publique. L'article D. 6124-463 du code de la santé publique prévoit que "l'organisation générale, le personnel, le matériel et tous les services d'une maison de santé pour maladies mentales doivent être fonction de sa capacité réelle d'utilisation". La superficie de l'établissement est désormais calculée, aux termes de l'article D. 6124-464 du code de la santé publique, "à raison d'au moins un demi-hectare pour cinquante lits en ce qui concerne le terrain d'assiette de la construction". Si le calcul de proportionnalité devait s'effectuer par tranche de 50 lits, les promoteurs du projet d'équipements se trouveraient confrontés à des difficultés majeures qui pourraient conduire, en complète contradiction avec l'évolution de la prise en charge psychiatrique et de l'intérêt des patients et de leurs familles, à interdire toute installation en milieu urbanisé, moins dotés en espaces disponibles. Elle souhaiterait que lui soit confirmé que les dispositions précitées de l'article D. 6124-464 s'entendent comme privilégiant la règle de stricte proportionnalité, à savoir que la superficie de terrain d'assiette s'établit en multipliant le nombre de lits par 0,01 hectare ; cette règle étant seule à même d'appliquer les normes au plus près de la réalité des projets.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le déremboursement des pansements sous forme de sets. De nombreux syndicats d'infirmiers et d'infirmières mettent en cause ce déremboursement qui attaque, selon eux, la sécurité des soins. En effet, les sets de pansements constituent un progrès significatif dans l'amélioration de la qualité des soins, et notamment de soins à domicile, en apportant une réponse fiable à la problématique de stérilisation. Alors que la population vieillit et que l'on est confronté à une désertification médicale dans les zones rurales, dérembourser les sets de pansements ne renverrait-ils pas les infirmiers libéraux vers des tâches de décontamination, lavage et stérilisation de matériel réutilisable, pouvant entraîner des difficultés en matière de stérilisation mais également une perte de temps pour ces professionnels de santé ? Il conviendrait d'apporter des éléments de réponse face à l'inquiétude des infirmiers libéraux quant à cette proposition de déremboursement des dispositifs pour pansements sous forme de sets.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le sentiment d'abandon ressenti par les Français rapatriés d'Afrique du Nord et les Harkis. Ces personnes représentent 1,3 million à 2 millions de personnes, en comptant les enfants. L'année prochaine sera le 50e anniversaire de l'exil de cette communauté de leur terre d'origine. Leurs revendications ne concernent pas uniquement leurs statuts de rapatriés mais aussi les questions de sécurité et d'immigration. Aujourd'hui, il est important de redonner espoir à cette communauté comme on sait le faire pour tant d'autres Français en leur donnant un signal de reconnaissance. Il est temps d'avoir un discours clair et de ne pas autoriser les préfets à se rendre aux commémorations du 19 mars, date du cessez-le-feu ayant entraîné l'assassinat de milliers de pied-noirs. Alors que l'on fêtera en mars prochain le 50e anniversaire du début de l'exil de la communauté pied-noir de leurs terres natales, il est de notre devoir moral d'apporter des réponses à leurs interrogations légitimes alors que ces personnes sont aujourd'hui majoritairement âgées, voire très âgées.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la modification de la procédure des choix des postes d'internat. Le remplacement de la procédure actuelle par une procédure informatique pourrait comporter certains risques. Elle ferait disparaître les choix en temps réel et rendrait impossible une connaissance précise des postes restant ou le rang occupé par l'étudiant dans sa future promotion. Certains étudiants voudraient que divers points soient respectés si ce changement était indispensable dont : le maintien du choix en temps réel ; un temps de choix illimité ou suffisant ; la sécurité et la fiabilité de la procédure (aucune erreur n'étant acceptable, on ne parle pas ici d'erreur statistiquement insignifiante mais du choix de toute une vie pour un étudiant) ; le recours possible en cas de problèmes extérieurs empêchant la connexion (problèmes liés au fournisseur d'accès à internet, à un bug internet...) ; le déclassement possible afin de pouvoir choisir avec son conjoint. Il apparaît nécessaire de rassurer les étudiants en médecine sur ces changements éventuels de procédure et de leur apporter des garanties de sécurité quant au choix des postes d'internat.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les préoccupations de certaines communautés de rapatriés. Alors que de nombreuses promesses ont été effectuées pendant la campagne de 2007, il est aujourd'hui important d'apporter à ces personnes nombre de réponses aux questions qu'elles se posent sur : - les cimetières chrétiens et juifs en Algérie - l'indemnisation des biens spoliés ou perdus en AFN - la création à Paris et dans d'autres villes d'un monument aux morts pour la France d'outre-mer - la sauvegarde des actes civils et des archives d'Algérie, oeuvre accomplie par la France d'outre-mer C'est pourquoi elle lui demande à la veille du triste anniversaire des 50 ans du douloureux exil de la terre natale vers la mère patrie, de bien vouloir préciser l'intention du Gouvernement à l'égard de ces communautés. La plupart des membres de ces communautés sont très âgés (les plus jeunes ont aujourd'hui 49 ans). Avant de mourir sur la terre de France métropolitaine où ils ont été contraints au rapatriement dans des conditions douloureuses et souvent dramatiques, la France leur doit une réponse. Ne rajoutons pas à toutes ces blessures l'humiliation de l'indifférence.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la mise à disposition de lecteur de carte Vitale sonore pour les professionnels de santé aveugles et malvoyants, notamment les kinésithérapeutes. Le métier de kinésithérapeute est un des rares métiers qualifié dans le domaine médical, accessible et largement ouvert aux déficients visuels. C'est un emploi valorisant, alors que les personnes concernées sont généralement redirigées vers des taches basiques. Or l'organisation actuelle du système de santé impose l'utilisation de la carte Vitale durant les consultations. Suite à cette généralisation, un certain nombre de kinésithérapeutes souffrent de difficultés dues à l'inadaptation du matériel à leur handicap, notamment, concernant les demandes d'entente préalable, les demandes d'accord... C'est pourquoi un certain nombre de kinésithérapeutes aveugles ou malvoyants, dont l'union provençale des « cannes blanches », sollicite que les nouveaux lecteurs de cartes Vitale réalisés soient sonores pour s'adapter aux malvoyants, ceci dans le cadre de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Dans ce contexte, elle le remercie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur le sujet et les intentions du Gouvernement.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le risque de faillite des pharmacies françaises. En effet, le secteur est en difficulté depuis plusieurs années et les pharmaciens s'inquiètent de l'avenir de leur profession. Depuis trois ans, le nombre des fermetures augmente chaque année (23,7 % en 2010), environ 167 pharmacies ont dû fermer en 2010 et les dernières statistiques publiées par Coface services indiquent que plus de 24 % des pharmacies sont menacées d'un « fort risque » de faillite en 2011. Sur la base de ce constat, M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé a commandé le 9 février 2011 un rapport à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS). Celui-ci rendu en juin dernier préconise : la création d'un honoraire de dispensation des médicaments, le remplacement du système actuel de marge dégressive lissée, le déplafonnement des remises sur les génériques et l' encouragement des regroupements d'officines. Par ailleurs, il suggère, la création de nouveaux services rémunérés à l'acte pour les officinaux ainsi que la mise en place d'une certification des officines. Enfin, il juge inéluctable la vente sur internet de médicaments à prescription médicale facultative, contrairement à la position défendue par les pharmaciens. Dans ce contexte, elle le prie de bien vouloir lui faire connaître quelles sont les mesures qu'il retient du récent rapport de l'IGAS, de nature à enrayer la spirale de faillite des pharmacies.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'ouverture du marché de la vente de médicaments à la grande distribution et internet au détriment des pharmaciens. En effet, la profession s'inquiète de l'avenir de notre système de santé et de son financement. La mise en place récente des ARS devrait permettre de garantir une égale répartition de l'offre de soin sur le territoire français. Or cette mission de service de santé de proximité chère à nos concitoyens, que les pharmacies assurent tous les jours, est actuellement menacée. Ainsi, la mise en vente sur internet des médicaments sur des sites de pharmacie et la pression de la grande distribution pour récupérer la vente des médicaments sans ordonnance pose problème. Dans le premier cas, la vente risque d'être détournée par des fraudeurs non pharmaciens, de mettre en difficulté des pharmacies de proximité surtout dans les régions isolées et de faire entrer dans notre pays des produits frelatés ou non-conformes. Dans le deuxième cas, l'union des groupements des pharmaciens d'officines vient de publier une étude comparative de prix montrant qu'un certain nombre de pharmacies ont des tarifs plus attractifs que certaines grandes surfaces faisant de la parapharmacie. Ces conclusions montrent que les 22 000 pharmacies françaises savent jouer la concurrence alors qu'une étude de « l'UFC-Que choisir » du 3 décembre 2009 sur la grande distribution affirme que celle-ci observe des « marges abusives au détriment des producteurs ». Le cas du Dextropropoxyphene en est un exemple flagrant. Ce médicament antalgique très utilisé a été interdit en Angleterre en 2007, après la constatation de 300 décès par an. À savoir qu'il était distribué en vente libre, sans ordonnance et par boite de 50 comprimés. Dans le même temps, en France où il est vendu avec ordonnance et par boite de 20 gélules, l'AFSSAPS constate 7 décès par an. Encore une fois, il est possible d'affirmer que notre système de santé, dans lequel les médicaments sont vendus exclusivement en pharmacies d'officine, protège nos concitoyens d'une surconsommation systématique ainsi que de mésusage. C'est la raison pour laquelle, le syndicat général des pharmaciens des Bouches-du-Rhône réaffirme la nécessité de ne pas ouvrir le marché de la vente de médicaments à la grande distribution et internet, pour sauvegarder le service de santé de proximité et la protection de nos concitoyens. Dans ce contexte, elle le prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur le sujet et les intentions du Gouvernement.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur le fait que les travaux réalisés par les écoles privées sous contrat ne sont pas exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) alors que les collectivités territoriales qui construisent ou rénovent des établissements publics sont, par le biais du fonds de compensation de la TVA, exonérées de fait de la taxe sur la valeur ajoutée. Les établissements privés sous contrat, qui participent pourtant au service public de l'enseignement, subissent ainsi une discrimination. La loi Debré de 1959 avait prévu que les frais d'investissement des établissements privés sous contrat devaient être financés grâce aux contributions des parents. Cependant, à l'époque, la TVA n'existait pas et les locaux des établissements privés étaient en bon état. Or certains sont aujourd'hui particulièrement vétustes car les écoles privées sous contrat ne peuvent bénéficier d'aides à l'investissement de la part des collectivités territoriales que dans des conditions très restrictives : aucune aide de ce type n'existe pour les écoles maternelles ou primaires et cette aide est facultative et plafonnée à 10 % des investissements pour les collèges et les lycées. À l'inverse, depuis la décentralisation, les collectivités territoriales ont beaucoup investi pour la rénovation des établissements publics. C'est pourquoi il serait souhaitable que les organismes de gestion de l'enseignement catholique et/ou les associations d'éducation populaire qui gèrent des établissements sous contrat puissent demander le reversement de la TVA acquittée lors de travaux d'investissement pour ceux qui seraient de la même nature que les travaux effectués par les collectivités territoriales pour les établissement publics d'enseignement et qui font l'objet d'un reversement de TVA. Elle le prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce sujet.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le fait que les enfants scolarisés dans des écoles hors contrat ne peuvent pas bénéficier d'assistants de vie scolaire. En effet, l'article L 351-3 du code de l'éducation fait référence aux écoles publiques et aux écoles privées sous contrat mais pas aux écoles hors contrat. Or les écoles hors contrat accueillent très fréquemment des élèves handicapés. En effet, de nombreuses familles souhaitent scolariser leurs enfants handicapés dans des écoles hors contrat parce que ces dernières ont de petits effectifs - ce qui facilite l'intégration de l'enfant - et parce que les écoles publiques ou privées sous contrat se contentent fréquemment d'inscrire administrativement l'enfant mais ne l'admettent pas effectivement dans leurs classes (suite au refus du professeur concerné, à l'absence d'assistant de vie scolaire ou à l'inadaptation des locaux). Certaines familles voient donc l'administration refuser d'attribuer un assistant de vie scolaire à leurs enfants au motif qu'ils sont scolarisés dans l'enseignement hors contrat alors que ces enfants remplissent tous les autres critères pour une telle attribution. Cette différence de traitement fait que bien des enfants handicapés restent isolés chez eux et que seules quelques familles suffisamment aisées pour rémunérer elles-mêmes un assistant de vie scolaire peuvent scolariser leurs enfants. Elle le prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce sujet.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les difficultés qu'entraîne, pour les établissements d'enseignement privé sous contrat, la mise en oeuvre de la loi du 11 avril 2005. En effet, cette loi implique une mise aux normes des bâtiments pour en permettre l'accessibilité aux handicapés. Or, selon les organismes de gestion de l'enseignement catholique (OGEC), cette mise aux normes représenterait 1,6 milliard d'euros, soit 800 euros par élève alors que le maintien en l'état du patrimoine représente déjà 415 millions d'euros par an. La charge nouvelle que représente la mise aux normes des établissements n'est actuellement pas financée et va devoir être supportée par les familles. En effet, les écoles privées sous contrat ne peuvent bénéficier d'aides à l'investissement de la part des collectivités territoriales que dans des conditions très restrictives : aucune aide de ce type n'existe pour les écoles maternelles ou primaires et cette aide est facultative et plafonnée à 10 % des investissements pour les collèges et les lycées. Par ailleurs, les collectivités territoriales qui construisent ou rénovent des établissements publics sont, par le biais du FCTVA, exonérées de fait de la taxe sur la valeur ajoutée, ce qui n'est pas le cas des établissements d'enseignement privé sous contrat. Elle la prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce problème.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la faiblesse du forfait d'externat qui est actuellement versé à l'enseignement privé. Au cours des auditions menées par le groupe d'études sur l'enseignement privé sous contrat et hors contrat dont elle est présidente, de nombreux acteurs de l'enseignement privé ont évoqué la sous-évaluation du forfait d'externat versé par l'État ainsi que les grandes disparités dans les subventions versées par les différentes collectivités territoriales. Le forfait d'externat versé par l'État à l'enseignement privé serait ainsi sous-évalué d'au moins 15 %. Par ailleurs, d'un département à l'autre, les forfaits varient considérablement. Pour l'année scolaire 2009-2010, la part matériel du forfait variait du simple au triple selon les départements (de 160 euros par collégien dans l'Ariège à 483 euros par collégien dans le Cantal) tandis que le forfait TOS variait du simple au double (de 210 euros par collégien dans les Pyrénées-orientales à 310 euros par collégien en Corrèze). En ce qui concerne les régions, la part du forfait matériel variait de 240 euros par lycéen en Haute-Normandie à 644 euros par lycéen en Bourgogne et le forfait TOS variait de 195 euros par lycéen en Midi-Pyrénées à 556 euros par lycéen en Franche-Comté. Les disparités entre les forfaits versés par les communes aux écoles du premier degré varient quant à elles de 0 euro à 2 000 euros par élève en maternelle et de 25 euros à 1 500 euros par élève en primaire. Ces disparités ont d'ailleurs été critiquées par le rapport " L'école et la République " publié en 2008 par la Cour des comptes. Elle le prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce problème.
Voir la questionMme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les difficultés de l'enseignement privé sous contrat à faire face aux suppressions de postes. Par exemple, pour 2011, il a été prévu que l'enseignement privé rende un peu plus de 1 500 postes. Or supprimer un poste dans le privé aboutit à supprimer une classe car tous les enseignants du privé sont devant les élèves, à la différence de l'enseignement public. C'est pourquoi il a été proposé par certains acteurs de l'enseignement privé la suppression d'une heure de cours par semaine en lycée, ce qui permettrait d'économiser des postes sans amoindrir la qualité de l'enseignement. En effet, les semaines des lycéens sont aujourd'hui trop chargées, comme l'a constaté le rapport d'information de MM. les députés Xavier Bretonet et Yves Durand déposé en décembre dernier par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, rapport qui a d'ailleurs mis en lumière le fait que le volume horaire d'enseignement au lycée était en France supérieur à la moyenne européenne. Elle le prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur cette proposition.
Voir la questionAssemblée nationale
126 Rue de l'Université
75355 Paris 07 SP
99 Avenue de la Rose
13013 Marseille
Téléphone : 04 91 06 54 33
Télécopie : 04 91 06 54 12
Numéro de la place occupée : 223
(la zone en rouge situe le banc)
Certaines fonctionnalités de ce site s'appuient sur des services proposés par des sites tiers. Ces fonctionnalités déposent des cookies, permettant notamment à ces sites de tracer votre navigation. Cette fenêtre vous permettra de contrôler ces cookies à l'aide de deux boutons "Autoriser" et "Refuser".
Pour en savoir plus sur les cookies (source : CNIL) :
Qu'est-ce qu'un cookie ?
Ces cookies nous permettent d'analyser l'audience de nos pages afin de mieux comprendre l'attente de nos visiteurs.
Concernant Google Analytics : En savoir plus - Site officiel