1ère séance : Questions orales sans débat
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Charente (4ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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1ère séance : Questions orales sans débat
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Mme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de prise en compte des périodes de formation professionnelle dans la liquidation des droits à la retraite. En effet, pour 1 600 ou 1 700 heures de formation indemnisée, le demandeur d'emploi ne se voit valider qu'un trimestre par an. Ce mode de calcul est très pénalisant pour des salariés qui ont connu des périodes de chômage et qui, dans le même temps, ont entrepris des réorientations professionnelles ou des formations complémentaires. Elle lui demande donc s'il serait possible d'envisager des modes de calcul qui prendraient mieux en compte les périodes de formation, pour un demandeur d'emploi, lors de la liquidation des droits à la retraite.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les attentes des conseillers pédagogiques concernant la revalorisation de leur fonction, tant au niveau de la formation et de la rémunération que des conditions d'exercice de leurs missions. À l'issue d'une démarche de concertation avec les services ministériels, ils avaient obtenu l'engagement de la parution d'un texte réglementaire permettant une juste reconnaissance de leur engagement professionnel et de leur métier. Devant l'absence de mise en oeuvre de ces mesures, elle lui demande donc de lui apporter tous les éléments concernant l'état d'avancement de ce dossier.
Voir la questionMme Martine Pinville attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur, sur les mesures de prévention qui ont été prises par le Gouvernement et la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur afin d'aligner les opérations d'exportations sur les normes internationales des Nations-unies en matière des droits humains. En effet, la France doit renforcer le cadre juridique applicable aux entreprises en matière de respect des droits humains en s'alignant au minimum sur les nouvelles normes internationales élaborées par les Nations-unies, afin de garantir leur respect par les entreprises qui opèrent sur ou depuis le territoire français. Elle souhaite également connaître les mesures que la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur exige de ses clients afin qu'ils identifient les conséquences potentiellement négatives pour les droits humains.
Voir la questionMme Martine Pinville attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conséquences de la modification du versement de pension des retraites des cheminots pour l'année 2012. Le versement trimestriel par avance est remis en cause par un fractionnement en deux parties, un tiers de la pension avant le début du trimestre et deux tiers dix jours après. Cette situation nouvelle va entraîner des difficultés pour de nombreux cheminots qui n'ont pas été prévenu individuellement par leur caisse de retraite. Elle lui demande donc s'il serait possible d'envisager le rétablissement du versement trimestriel des retraites des cheminots par anticipation.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'évolution de la formation initiale des orthophonistes. Actuellement, les orthophonistes sont formés en quatre ans, dans des départements d'orthophonie attachés aux facultés de médecine. Pour entrer dans le modèle licence-master-doctorat de la communauté européenne, la formation des orthophonistes doit être reconnue en master et passer à cinq années de formation initiale. Les orthophonistes ont déjà démontré que leur formation initiale peut être reconnue au niveau du master et le ministre en charge de l'enseignement supérieur a adopté une position conforme à l'analyse faite par les représentants de cette profession. Les orthophonistes sont désormais en attente de cette reconnaissance par le ministère en charge de la santé. Elle souhaite donc connaître quelles suites il entend réserver aux attentes des orthophonistes au sujet de leur formation initiale.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les difficultés de détection et de prise en charge des enfants « dys » (atteints de dyslexie, de dysphasie, de dyspraxie) en milieu scolaire. En tant que co-rapporteur d'un rapport sur la médecine scolaire, elle souligne la mission essentielle de détection que doivent assurer les médecins et infirmiers scolaires en matière de dépistage alors que leurs effectifs sont notoirement insuffisants et leurs missions mal définies. Par ailleurs, par manque de formation, nombre d'enseignants se trouvent démunis devants les difficultés liées aux « dys », ne sachant pas répondre à la souffrance de l'élève, atteint de ces troubles, et à celle de ses parents alors qu'en Charente, à titre d'exemple, l'association « AADYS » (Association d'aide aux dys) développe des pratiques pédagogiques adaptées qui permettent, aux enfants pris en charge, d'enregistrer des progrès remarquables. Ainsi, elle souhaite connaître les propositions du Gouvernement en matière de formation des enseignants pour assurer une meilleure prise en charge des élèves « dys » et les moyens qui pourraient être donnés à la médecine scolaire pour assurer une détection précoce des enfants atteints de ces troubles.
Voir la réponse publiée le 01 février 2012Mme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur les modalités de prise en compte de la bonification relative à la naissance d'un enfant pendant un congé sans solde, pour raisons familiales, pour les personnels militaires. En effet, un congé sans solde, pour rapprochement de conjoint, n'est pas référencé dans la liste énumérée par l'article R. 13. De fait, les personnels du ministère de la défense se voient pénalisés par cette carence et ce, même si ils ont conservé leur statut pendant la naissance et repris leur service au terme dudit congés. Elle lui demande donc s'il serait possible d'envisager la prise en compte de la bonification relative à la naissance d'un enfant pendant un congé sans solde pour rapprochement de conjoint.
Voir la questionMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la reconnaissance des diplômes des travailleurs sociaux. En effet, les diplômes en travail social (assistant de service social, éducateur spécialisé, conseiller en économie sociale et familiale, éducateur de jeunes enfants) sont toujours classés au niveau bac + 2, alors qu'ils sont obtenus après trois années d'études post-baccalauréat et qu'ils font partie de l'enseignement supérieur (volume horaire global correspondant à plus de 4 200 heures de formation, comprenant des cours théoriques et des stages pratiques). Cette situation paraît contraire aux directives européennes n° 89/48/CEE du Conseil (21 décembre 1998) et n° 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil (7 septembre 2005) qui prévoient une reconnaissance au niveau licence. Les organisations syndicales et les associations professionnelles demandent une véritable reconnaissance de leurs diplômes afin que les principes européens de mobilité et d'équité dans les carrières soient pleinement respectés. C'est pourquoi elle lui demande quelles mesures le Gouvernement entend réserver à ces légitimes revendications.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le projet de décret relatif aux modalités d'attribution de l'allocation aux adultes handicapés (AAH), soumis au conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) le 20 avril dernier. En effet, selon ce projet, l'allocation adultes handicapés (AAH) serait accordée à la majorité des quatre cinquièmes des membres des commissions des droits et de l'autonomie (CDAPH). Les représentants de l'État y disposeraient d'une minorité de blocage, afin de maîtriser l'impact budgétaire des décisions. L'État a constaté l'augmentation du poids de l'AAH et du nombre de bénéficiaires, mais ce n'est que la conséquence de l'introduction par la loi du 11 février 2005 des maladies psychiques et invalidantes dans la définition du handicap, de l'augmentation du plafond de ressources d'accès à l'AAH et de la politique désastreuse de l'emploi des personnes en situation de handicap. Il apparaît que, en s'accordant à lui-même le pouvoir d'attribuer ou non l'AAH, l'État remet en cause la notion même de droit à compensation des personnes handicapées pour s'en tenir à une simple logique d'aide sociale. Si l'évolution actuelle de l'AAH et l'augmentation du nombre de bénéficiaires est réelle, elle n'est que la conséquence d'une politique du handicap saluée par tous que le Gouvernement tente aujourd'hui d'abandonner au détour de ce projet de décret. Pour ces raisons, si le décret est publié en l'état, les organisations départementales et régionales représentatives des personnes en situation de handicap s'interrogeront sur le sens et l'utilité de continuer à participer aux différentes instances de concertation traitant des questions du handicap. En conséquence, elle lui demande de renoncer sans délai à ce projet de décret.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les inquiétudes liées à la mise en oeuvre du livret personnel de compétences (LPC). Le LPC n'est pas destiné à évaluer un travail réalisé par un élève mais à évaluer ses compétences, acquis, aptitudes, expériences et engagements. En conséquence, les enseignants et les parents d'élèves considèrent que certaines compétences relèvent davantage d'éléments d'appréciation subjectifs se rattachant à la personnalité de l'élève que d'acquis dans le cadre des apprentissages. Elle lui demande donc d'envisager le retrait du livret personnel de compétences et l'ouverture d'une concertation avec l'ensemble de la communauté éducative pour réfléchir à d'autres formes d'évaluation qui permettront de suivre la progression de ses apprentissages par l'élève comme par ses parents.
Voir la questionMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions d'inscription à Pôle emploi des demandeurs d'emploi. Nombre d'entre eux voient leur inscription repoussée pour ne pas pouvoir présenter, lors du premier rendez-vous, leur carte nationale d'identité ou toute pièce d'identité en cours de validité. Ce délai d'inscription supplémentaire repousse d'autant les droits à indemnisation et toute recherche d'emploi. Elle lui demande donc s'il serait possible d'envisager un enregistrement immédiat de l'inscription à Pôle emploi, inscription validée a posteriori par tout justificatif légal et ce, sans avoir recours à un nouveau rendez-vous nécessitant plusieurs semaines de délais.
Voir la questionMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conséquences de la suppression, depuis le 1er janvier 2011, de l'allocation équivalent retraite (AER). Désormais, chaque année, 30 000 demandeurs d'emploi seniors sont contraints de vivre dans la précarité parce qu'ils n'ont pas l'âge minimum requis pour partir en retraite, alors qu'ils ont déjà suffisamment cotisé pour bénéficier de leur retraite à taux plein. Et le report de l'âge légal de départ en retraite de 60 à 62 ans aggrave encore la situation des demandeurs d'emploi seniors qui se retrouvent condamnés à une double peine. Le maintien de l'AER doit permettre aux personnes qui ont cotisé tout au long de leur carrière de ne pas se trouver dans l'obligation d'avoir recours aux minima sociaux pour subsister si elles perdent leur emploi à quelques années de la retraite. Le rétablissement d'une allocation équivalent retraite, financée par l'État, pour tous les demandeurs d'emploi ayant le nombre de trimestres de cotisation retraite requis, jusqu'à ce qu'ils aient l'âge légal de partir en retraite, apparaît donc indispensable et elle lui demande de bien vouloir lui indiquer ses intentions en la matière.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur la décision du Gouvernement de «refondre » le code des pensions militaires d'invalidité (PMI). Les associations d'anciens combattants expriment leur très vive inquiétude face à cette décision. En effet, elles estiment inacceptable que cette refonte se fasse par le canal de la commission supérieure de codification au sein de laquelle ne siègerait aucun représentant du mouvement combattant, ni aucun parlementaire. De plus, selon certaines informations, cette réforme serait mise en oeuvre dans le cadre d'une loi d'habilitation permettant au Gouvernement de procéder par ordonnances. Les associations considèrent que si le code des PMI a besoin d'être révisé sur certains points, cela exige la mise en place d'une commission tripartite (Gouvernement et ONAC, Mouvement ACVG et représentation parlementaire) chargée de définir les modifications nécessaires, leur contenu et leur mise en oeuvre. Elle lui demande donc de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière et de la rassurer quant au maintien du droit à pension des anciens combattants et victimes de guerre.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les problèmes que rencontre la profession de psychologue dans tous les champs d'activité (santé, éducation, médico-social, justice, secteur associatif). Compte tenu des nombreuses difficultés engendrées par l'application du décret n° 2010-534, la participation effective de praticiens psychologues aux différentes commissions d'habilitation du titre de psychothérapeute et de l'agrément des établissements de formation apparaît nécessaire. Elle lui demande donc s'il envisage de prendre des mesures mettant en place cette participation.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les problèmes que rencontre la profession de psychologue dans tous les champs d'activité (santé, éducation, médico-social, justice, secteur associatif). En effet, le décret n° 2010-534, dans son annexe, astreint les psychologues, y compris ceux qui ont un master ou un DESS de psychopathologie et clinique, à une formation en psychopathologie qu'ils ont déjà. De plus, les psychologues doivent effectuer un stage pratique dans les établissements sanitaires et sociaux où ils exercent actuellement et assurent majoritairement les psychothérapies mais avec l'exigence que ce stage s'effectue en dehors de l'établissement d'origine. Le décret suscité avait pour but de protéger le public d'un mauvais usage des outils et des méthodes employés en psychothérapie mais il ne fait que jeter le discrédit sur la formation et sur l'exercice des psychothérapies mises en oeuvre majoritairement par les psychologues. Elle lui demande donc de bien vouloir envisager la réécriture du décret n° 2010-534 afin d'une part, que soit reconnue la qualité de la formation universitaire et de l'exercice des psychologues, d'autre part que les psychologues ayant une formation comprenant les items contenus dans l'annexe obtiennent de droit le titre de psychothérapeute.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le problème des émissions téléphoniques et de leurs incidences sur la santé. Dès le Grenelle des ondes de 2009, s'est posée la question de l'impact des champs électromagnétiques relatifs à la téléphonie sur la santé et l'environnement. Cette question est toujours d'actualité puisque, le 11 avril dernier, un projet de résolution a été adopté à l'unanimité par la commission de l'environnement, de l'agriculture et des questions territoriales de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Un rapport a été publié le 6 mai 2011 à la suite du vote (doc 12608), déclarant que le principe de précaution et le droit à un environnement sain, particulièrement en faveur des enfants et des générations futures, doivent être des facteurs-clé de tout développement économique, technologique et social. De plus, selon l'agence européenne de l'environnement (AEE), « les indices ou niveaux de preuves scientifiques d'effets biologiques nocifs sont suffisants pour invoquer l'application du principe de précaution et des mesures préventives efficaces et urgentes ». Cela passe notamment par la fixation d'une valeur limite d'exposition (VLE) de 0,6 Vm, et à terme de la descente de ce niveau à 0,2 Vm. En conséquence, elle lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière et, en particulier, quelle suite elle entend donner à ce rapport.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la question de la durée d'engagement pour les souscripteurs d'un abonnement de téléphonie mobile. En effet, 75 % des abonnés souscrivent un engagement de deux ans, ce qui freine significativement leur mobilité et, donc, la concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile. À ce titre, le dernier observatoire trimestriel de l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes est très instructif. Il montre la percée des MVNO sur le marché. Après avoir longtemps stagné, la part de marché de ces nouveaux opérateurs vient d'atteindre 9,87 % des particuliers, grâce à une forte progression fin 2010 et début 2011. Si l'offre des MVNO s'est significativement améliorée, cette hausse s'explique aussi par l'opportunité, pour certains consommateurs, de résilier leur abonnement suite à la hausse de la TVA. Ainsi, les MVNO ont enregistré 570 000 abonnés supplémentaires entre décembre 2010 et mars 2011, contre une perte de 524 000 pour les trois opérateurs de réseau. L'occasion de résilier sans frais a donc été saisie par nombre de consommateurs. La rapide progression des MVNO à cette occasion confirme que la fidélité des abonnés est contrainte. Pour ces raisons, il importe de réduire la durée maximale d'engagement à 12 mois au lieu de 24 (mesure que l'Arcep a recommandée dès 2006), ce qui dynamiserait la concurrence et favorisait l'arrivée prochaine sur le marché d'un quatrième opérateur. Cette mesure pourrait être mise en place lors de la prochaine discussion d'un projet de loi visant à renforcer les droits et la protection des consommateurs. Elle lui demande donc ses intentions en la matière.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les problèmes que rencontre la profession de psychologue dans la fonction publique hospitalière. En effet, la circulaire DGOS/R n° 2010-142, qui vient éclairer le décret n° 91-129 du 31 janvier 1991 modifié portant statut des psychologues de la fonction publique hospitalière, vient introduire un traitement discriminatoire entre les professionnels psychologues selon qu'ils soient titulaires ou contractuels au sujet de la possibilité de bénéficier d'un temps de formation d'information et de recherche (FIR). Le décret de 1991 affirme l'exigence pour le psychologue de se former tout au long de sa carrière, pour être en capacité de traiter au mieux les demandes qui lui sont adressées, mais cette exigence, et donc le service rendu, pourrait ne plus être le même selon sa position. Et, contrairement aux dispositifs de résorption des emplois précaires, de plus en plus de recrutement de contractuels psychologues sont faits au lieu de titulaires. Elle lui demande donc de bien vouloir envisager la réécriture de cette circulaire afin de respecter les exigences du statut des psychologues et de favoriser leur exercice au lieu de le mettre à mal.
Voir la réponseMme Martine Pinville attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur la décision prise par le comité interministériel de la sécurité routière (CISR) d'instaurer un contrôle technique pour tous les cyclomoteurs à compter de 2012. Le collectif de défense du cyclomoteur ancien s'inquiète des conséquences de cette mesure qui semble difficilement applicable pour les cyclomoteurs de collection. En effet, comment exiger d'un véhicule ancien qu'il réponde à des critères techniques modernes qui ne lui étaient pas imposés à sa date de fabrication ? De plus, le simple coût d'un contrôle technique dépassera la valeur marchande de certains cyclomoteurs et représentera une dépense non négligeable pour les possesseurs de plusieurs engins. Outre sa difficulté de mise en oeuvre, l'obligation du contrôle technique pour les cyclomoteurs de collection n'apportera rien sur le plan de la sécurité puisque ces cyclomoteurs anciens ont une vitesse très limitée, sortent peu et sont vérifiés à chaque sortie par leur propriétaire. Elle lui demande donc s'il envisage d'exclure les cyclomoteurs de collection de cette obligation de contrôle technique qui risque de décourager les collectionneurs et à terme, de condamner le patrimoine roulant.
Voir la réponseMme Martine Pinville s'étonne auprès de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé de la longueur des délais nécessaires pour l'indemnisation des victimes de l'amiante. Elle peut ainsi lui citer le cas d'une habitante de sa circonscription dont le règlement du dossier a duré cinq années. Les maladies professionnelles engendrées par l'amiante constituent un véritable drame sanitaire pour les très nombreux salariés concernés et leurs familles. Légitimement, ceux-ci engagent auprès des autorités judiciaires des demandes en réparation, visant à atténuer les douleurs dont ils sont et resteront victimes. Malheureusement, les délais de ces procédures sont très longs. De plus, ces procédures judiciaires sont particulièrement lourdes et pénibles pour des salariés, parfois déjà très affectés par la maladie. Elle lui demande donc quelles mesures il compte prendre pour mettre en place une juste indemnisation des victimes de l'amiante.
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