1ère séance : Questions au Gouvernement; Protection de l'identité (vote solennel); Peine d'interdiction du territoire et délinquants réitérants (vote solennel) ; Majoration des droits à construire
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Finistère (1ère circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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M. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les raisons qui ont conduit la direction centrale de la sécurité publique de la police nationale à faire appel à des volontaires de la compagnie départementale d'intervention des Yvelines pour renforcer les effectifs de police déjà engagés à Mayotte. Le 29 octobre 2011, une section de la CDI 78 composée d'une vingtaine de fonctionnaires y a en effet été déployée pendant vingt jours pour appuyer la direction départementale de ce territoire. Une telle initiative surprend dans la mesure où la police nationale dispose avec les compagnies républicaines de sécurité d'unités spécialisées dans le maintien de l'ordre et dont l'efficacité n'est plus à démontrer. D'ailleurs, à la mi-septembre, le Président de la République a décidé de se faire accompagner de plusieurs unités de CRS lors de son déplacement en Libye, rompant ainsi ouvertement avec une très ancienne tradition qui réservait aux escadrons de gendarmerie mobile les missions de protection des hautes autorités de la République en dehors du territoire national. Le savoir-faire des CRS n'est donc pas contestable. Dès lors, on comprend mal pourquoi il n'a pas jugé opportun de faire appel à ceux-ci et a opté pour le recours au volontariat d'une compagnie départementale d'intervention. Un tel choix ne sera sans doute pas sans conséquence financière puisque les personnels concernés se sont vus promettre une prime de résultat exceptionnelle de 600 euros et un salaire indexé sur celui des fonctionnaires locaux durant la durée de leur mission. Il l'interroge donc, d'une part, sur les raisons de cette décision et, d'autre part, sur son coût total.
Voir la réponseM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), que l'article 45 de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école du 23 avril 2005 a intégrés dans les universités. La masterisation de la formation des enseignants impose aujourd'hui aux personnels formateurs en poste dans ces instituts de revoir intégralement leurs modalités d'enseignement et de formation pour préparer les futurs enseignants au master. Ainsi les étudiants en M1 et M2 sont désormais encadrés par des enseignants relevant de diverses catégories : professeurs des écoles, professeurs certifiés, plus rarement agrégés ou maîtres de conférences. Ils sont ainsi préparés et tutorés pour l'attribution de leur master par des personnels majoritairement pourvus de diplômes d'un niveau inférieur, ce qui constitue pour ces derniers une situation pour le moins absurde et véritablement inconfortable. Aussi lui demande-t-il quelles dispositions il compte prendre en urgence en vue d'offrir à ces enseignants les formations indispensables pour qu'ils puissent acquérir un diplôme au moins équivalent à celui des étudiants dont ils ont la charge.
Voir la réponseM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la mise en oeuvre des mesures de blocage des boîtiers de téléphones portables en cas de vol, instaurées par l'article 42 de la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI). Les directives ministérielles afférentes remontant au 15 avril 2011, il lui demande s'il dispose d'ores et déjà de données précises permettant d'évaluer l'efficacité de ce nouveau dispositif et d'appréhender les éventuels obstacles qu'il rencontre.
Voir la réponseM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur la prétendue gratuité pour le consommateur, annoncée en 2011 par le Gouvernement, du déploiement du compteur électrique Linky sur l'ensemble du territoire. Selon l'association UFC-Que choisir, si ce compteur n'est pas effectivement destiné à être facturé en tant que tel à l'usager, le risque est grand cependant que l'ensemble des ménages le paient indirectement par le truchement du tarif d'utilisation du réseau public d'électricité (Turpe), prélevé sur les factures d'électricité et censé financer l'exploitation et les investissements dans les réseaux électriques. Or le coût de l'appareil et de son installation se révèle particulièrement élevé (entre 120 et 240 euros par compteur, voire de 200 à 300 d'après les récents chiffres d'EDF) en comparaison de celui pratiqué à l'étranger (80 euros en Italie). Il lui demande quelles mesures il compte prendre afin que le consommateur ne soit finalement pas mis à contribution dans le cadre d'une opération dont il est voué à ne tirer aucun bénéfice.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur le recours pour excès de pouvoir que vient de déposer devant le Conseil d'État l'association de consommateurs UFC-Que choisir contre l'arrêté du 4 janvier 2012 qui prévoit la généralisation du compteur électrique Linky. En dépit des promesses formulées, celui-ci aurait été conçu dans l'intérêt exclusif du gestionnaire de réseau et des fournisseurs d'énergie, et non dans celui des consommateurs. Parmi les griefs avancés par l'association, la privatisation de l'accès aux données essentielles de consommation. En effet, selon la loi, les données de comptage relèvent d'une mission de service public incombant à ERDF. Or l'arrêté du 4 janvier 2012, constate UFC-Que choisir, « a délégué la gestion de ses données aux fournisseurs ne garantissant pas l'accès de tous à ses informations ». Il souhaiterait connaître sa position à ce propos.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur le recours pour excès de pouvoir que vient de déposer devant le Conseil d'État l'association de consommateurs UFC-Que choisir contre l'arrêté du 4 janvier 2012 qui prévoit la généralisation du compteur électrique Linky. En dépit des promesses formulées, celui-ci aurait été conçu dans l'intérêt exclusif du gestionnaire de réseau et des fournisseurs d'énergie, et non dans celui des consommateurs. Parmi les griefs avancés par l'association figure l'absence d'affichage déporté, seul susceptible de permettre une maîtrise de la consommation d'électricité. Pour parvenir à cet objectif, il est en effet indispensable de disposer, dans l'espace de vie, d'informations en temps réel sur sa consommation et d'un bilan, ce que n'autorisent pas les compteurs envisagés. Il souhaiterait connaître sa position à ce sujet.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur le recours pour excès de pouvoir que vient de déposer devant le Conseil d'État l'association de consommateurs UFC-Que choisir contre l'arrêté du 4 janvier 2012 qui prévoit la généralisation du compteur électrique Linky. En dépit des promesses formulées, celui-ci aurait été conçu dans l'intérêt exclusif du gestionnaire de réseau et des fournisseurs d'énergie, et non dans celui des consommateurs. Parmi les griefs avancés par l'association figure l'absence d'évaluation probante préalable à la généralisation du dispositif. En substance, l'expérimentation conduite par ERDF à Lyon et en Indre-et-Loire témoignerait d'inquiétants dysfonctionnements. Le planning des poses n'aurait pas été respecté et de nombreuses défaillances techniques auraient été constatées. À titre d'exemple, les compteurs sautaient un peu trop facilement et la télétransmission des données ne se faisait pas. Surtout, souligne l'association, aucune évaluation n'a été réalisée de l'impact de ces nouveaux compteurs sur la maîtrise de la demande énergétique. Il souhaiterait connaître sa position à ce sujet.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les difficultés persistantes auxquelles sont confrontés les aveugles dans l'exercice de leurs droits civiques, et ce en dépit de la promulgation de la loi du 11 février 2005 qui contient plusieurs dispositions censées renforcer l'accessibilité des personnes handicapées au processus électoral (articles 71-75). En substance, aucune avancée significative n'a été enregistrée depuis l'adoption de cette loi au bénéfice des non ou malvoyants. Pour les 1,7 million de personnes concernées, il faut s'en remettre le plus souvent à un proche, autorisé à les accompagner, afin de glisser le bon bulletin dans l'urne. D'autres sont contraintes d'opérer leur choix en amont, à leur domicile, parmi les bulletins reçus avec les professions de foi des candidats. Il apparaît au final qu'aucune de ces méthodes n'est véritablement satisfaisante, faute de garantir l'autonomie civique des citoyens affectés par ce handicap. Si l'idée parfois évoquée d'une transcription en braille des bulletins n'aurait que peu d'effet - seuls 15 % des malvoyants maîtrisant cet alphabet -, les récents progrès technologiques permettent en revanche d'envisager la mise en place de techniques susceptibles d'améliorer la situation. Selon le centre d'évaluation et de recherche sur les technologies pour aveugles et malvoyants (CERTAM), la solution la plus prometteuse consisterait à créer des bulletins avec des codes barres bidimensionnels, qu'il suffirait de scanner par l'entremise, par exemple, d'une application smartphone. D'autres pistes existent par ailleurs, comme la généralisation de machines à voter pourvues d'un casque. Ce type de dispositif est déjà installé dans 3 % des bureaux de vote, mais le taux d'équipement ne s'est guère accru depuis 2008. Il lui demande les mesures qu'il compte mettre en oeuvre afin d'améliorer l'accès des non et malvoyants au processus électoral.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la condition souvent précaire des aidants familiaux. Le rapport d'activité 2011 de la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNASA), adopté le 17 avril 2012, rappelle qu'en France aujourd'hui, ce ne sont pas moins de 8,3 millions de personnes de 16 ans ou plus - dont 57 % de femmes - qui aident de manière régulière et à domicile un ou plusieurs de leurs proches pour raison de santé ou de handicap. En substance, il décline vingt et une mesures pour améliorer leur situation. Partant du constat que les professionnels de l'accompagnement et du soin sont des partenaires essentiels des aidants, il préconise entre autres de faire de chaque établissement et service médico-social un acteur de l'aide aux aidants. Il l'interroge sur sa position à ce propos.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la sous-exploitation chronique par la France de son potentiel touristique, pourtant extrêmement riche, en matière de pêche de loisir en mer. Contrairement à l'Irlande, par exemple, notre pays n'a jamais développé les structures d'accueil adaptées à cette fin. La Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France (FNPPSF) souligne à cet égard, si l'on veut sortir de l'impasse, la nécessité d'un changement profond de gouvernance. Dispersées entre plusieurs ministères, les problématiques liées aux activités de la pêche de loisir et de la plaisance en général ne sont pas traitées dans leur globalité et s'enlisent dans les méandres ministériels. Selon la FNPPSF, il importe de remédier dans les plus brefs délais à ces dysfonctionnements si préjudiciables et de prendre en compte les grandes orientations proposées par l'ensemble des fédérations représentatives, faute de quoi la France sera dans l'incapacité de mettre à profit une des plus belles opportunités de son littoral maritime. Il lui demande si le Gouvernement est prêt à s'engager en ce sens, ce qui pourrait entre autres passer par la mise en place d'un grand ministère de la mer susceptible de coordonner toutes les activités maritimes nationales en vue de redonner à notre pays un rôle de premier plan dans ce domaine à l'échelle mondiale.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les difficultés croissantes des PME françaises à accéder à la commande publique. Alors que celle-ci peut représenter entre un tiers et la moitié de leur chiffre d'affaires, elles pâtissent lourdement aujourd'hui des actions de massification menées par le service des achats de l'État (SAE) ainsi que de la volonté d'imposer l'union des groupements d'achats publics (UGAP) comme centrale d'achat des collectivités territoriales. Il convient de souligner d'une part qu'en recourant à l'UGAP, celles-ci se libèrent de toute obligation en matière de publicité et de mise en concurrence et que, d'autre part, les entreprises référencées par l'union en question ne sont pas des PME locales mais de grands groupes européens ou internationaux représentant 75 % de ses achats. Dans ces conditions, les PME sont susceptibles de perdre une part conséquente de leur chiffre d'affaires, et pas moins de 21 000 emplois seraient ainsi directement menacés pour le seul secteur de l'équipement de bureau. Il lui demande dès lors quelles mesures envisage le Gouvernement afin que l'accès à la commande publique des petites et moyennes entreprises soit garanti et conforté.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le Premier ministre sur le plan d'équilibre des finances publiques présenté le 7 novembre 2011. Parmi les mesures qu'il comprend figure un relèvement du taux réduit de TVA de 5,5 % à 7 %, hors produits de première nécessité et prestations pour les personnes handicapées. Il s'ensuit que les entreprises privées de services à la personne devraient y être soumises, ce qui suscite chez elles une vive inquiétude. En effet, une telle disposition ne manquerait pas de les mettre en difficulté vis-à-vis des associations qui, à l'instar des CCAS et des particuliers employeurs, ne sont pas assujetties à cette taxe. Elles craignent donc une distorsion de concurrence qui pourrait se traduire en dernier ressort par la fermeture de nombreuses structures dans les années qui viennent. Aussi lui demande-t-il si le Gouvernement serait susceptible de préserver le taux réduit de TVA à 5,5 % pour ces entreprises.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation extrêmement préoccupante des enseignants en France. Leur niveau de rémunération a en effet diminué entre 2000 et 2009 alors que, dans le même temps, il s'est accru dans les deux tiers des pays de l'OCDE. Intervenue en 2010, la revalorisation des débuts de carrière permet tout au plus à ses bénéficiaires de percevoir à l'embauche un salaire équivalent à celui versé en 2000. D'autre part, la portée de la politique de primes instaurée par le Gouvernement demeure extrêmement limitée. Même lorsqu'elles sont effectivement attribuées, leur montant demeure des plus modestes par rapport à celui observé dans le reste de la fonction publique d'État. Il s'ensuit qu'aujourd'hui, le niveau de vie des enseignants français est inférieur à celui de la moyenne des pays de l'OCDE. La perte d'attractivité de cette profession a pour conséquence, entre autres, une chute des inscriptions aux concours. D'autre part, nombre de jeunes enseignants démissionnent après quelques années de service en raison de conditions de travail de plus en plus difficiles et de la faiblesse de leur rémunération eu égard au niveau d'étude désormais requis (bac + 5 minimum pour un professeur des écoles). La revalorisation de ce métier, en particulier sur le plan salarial, est devenue une urgence si l'on veut éviter l'hémorragie des vocations et, à terme, la mise en péril du service public d'éducation. Il lui demande dès lors quelles mesures il compte prendre afin de remédier à cette situation.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales, sur le projet de loi organique relatif à l'élection des membres des conseils des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale. Deux ans après son adoption en conseil des ministres, le 21 octobre 2009, il lui demande si le Gouvernement envisage son inscription à l'ordre du jour du Parlement dans un délai raisonnable.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales, sur l'analyse des comptes administratifs 2010 des conseils généraux, à laquelle l'assemblée des départements de France (ADF) vient de procéder. Il en ressort que, si la réforme de la fiscalité locale a divisé par deux leur pouvoir de taux, réduisant ainsi considérablement leurs marges de manoeuvre, dans le même temps leurs dépenses sociales, par essence quasi incompressibles, continuent à s'envoler en raison du vieillissement de la population et du chômage. Dans ces conditions, ils sont très dépendants des compensations de l'État, qui s'avèrent hélas notoirement insuffisantes. Ainsi celui-ci ne prend en charge que 55 % des 14,3 milliards d'euros de dépenses liées aux allocations de solidarité. Il s'ensuit un étranglement financier progressif des départements, contraints dès lors de limiter leurs dépenses d'équipement brut et leurs subventions d'équipement versées, avec des effets potentiellement désastreux sur l'économie des territoires. Aussi lui demande d'accéder à la requête formulée par l'ADF d'une enveloppe exceptionnelle de 2,5 à 3 milliards d'euros afin de permettre aux conseils généraux d'assumer pleinement leur mission de solidarité au profit de l'ensemble de nos concitoyens.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur le projet d'ordonnance relatif aux établissements publics fonciers, aux établissements publics d'aménagement de l'État et à l'agence foncière et technique de la région parisienne, présenté en conseil des ministres le 7 septembre 2011. L'un des objectifs du texte, en l'espèce, est de moderniser le dispositif de gouvernance de ces structures. Il prévoit ainsi que le conseil d'administration des établissements publics fonciers (EPF) et des établissements publics d'aménagement de l'État (EPA) est « composé de représentants de l'État et, pour au moins la moitié, de membres représentant les collectivités territoriales et les EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) à fiscalité propre ». En sont exclus, en conséquence, les représentants des chambres consulaires, alors même que le succès de toute politique foncière implique la collaboration active des acteurs du monde économique et agricole. Il lui demande dès lors s'il ne serait pas judicieux d'intégrer ceux-ci aux conseils d'administration des EPF et EPA.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le document stratégique de son ministère intitulé « La politique immobilière, 2007-2009 : orientations stratégiques ». Il lui demande si les orientations en question ont bien été intégralement mises en oeuvre.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la teneur des projets de décret et d'arrêtés relatifs aux programmes d'actions à mettre en oeuvre pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole. S'ils étaient appliqués en l'état, ils se traduiraient entre autres par une pénalisation des élevages bovins privilégiant les systèmes herbagers. Or une telle évolution semble peu opportune. En effet, si pour les vaches laitières à l'herbe, les rejets azotés s'accroissent en fonction de la production laitière par animal et de la part d'herbe présente dans l'alimentation, ces systèmes herbagers permettent cependant une meilleure fixation de l'azote. En outre, ils limitent les intrants azotés d'origine alimentaire sur l'exploitation, et donc les flux d'azote à l'échelle des territoires. Il lui demande donc de renoncer à toute disposition qui, dans ce domaine, aurait pour effet de modifier la réglementation en vigueur.
Voir la questionM. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la teneur des projets de décret et de circulaires relatifs aux programmes d'actions à mettre en oeuvre pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole. En matière de gouvernance, ils se traduiraient, s'ils étaient appliqués en l'état, par une mise à l'écart des conseils généraux - l'une des modifications proposées consistant à remplacer les programmes d'actions départementaux par, à la fois, un programme d'actions national et des programmes d'actions régionaux. Cette évolution semble peu opportune. En effet, depuis plus de vingt ans, le conseil général du Finistère, par exemple, mène une politique très ambitieuse dans ce domaine : cofinancements depuis 1990 des démarches de reconquête de la qualité de l'eau par bassin versant et des investissements de mise aux normes des exploitations d'élevage, résorption... Il lui demande donc de réintégrer les départements dans le dispositif en les associant, comme par le passé, aux procédures d'élaboration des programmes d'actions.
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