2ème séance: Majoration des droits a construire
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Finistère (7ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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2ème séance: Majoration des droits a construire
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1ère séance
Travaux récents
Mme Annick Le Loch attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la nécessaire protection des enfants face à ce qui peut être défini comme une « hypersexualisation » de l'espace public. En effet, la place croissante occupée par la sexualité dans l'espace public et ses conséquences potentielles sur les enfants préoccupent un nombre croissant de spécialistes et de parents. Ce phénomène d'hypersexualisation concerne les enfants dans trois domaines : l'utilisation de l'image sexualisée des enfants dans les médias ou les publicités, la vente de biens et services destinés aux plus jeunes qui utilisent les ressorts de la sexualité adulte, l'exposition des enfants aux images érotiques ou pornographiques. Face à cette situation, les dispositifs les plus pertinents semblent être ceux qui sont adaptés à l'âge des enfants et qui privilégient une démarche éducative, tout en luttant contre les excès. Il convient donc de répondre au problème posé à la fois par la prévention, en misant sur l'éducation et l'information, mais aussi par une évolution de l'arsenal juridique, en renforçant l'encadrement des pratiques abusives. En matière de réglementation, certains pays ont déjà adopté des mesures significatives, comme la création d'un guichet unique regroupant les procédures de signalement des abus dans les médias et le commerce. Au-delà des actions qu'il convient de mener en matière de protection de l'enfance et de lutte contre les stéréotypes dans les relations hommes-femmes, elle lui demande quels sont les enseignements tirés par le Gouvernement des exemples étrangers et dans quelle mesure elle entend s'en inspirer afin de résorber le phénomène de l'hypersexualisation des enfants.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les difficultés rencontrées par de nombreux producteurs et porteurs de projets photovoltaïques dans l'établissement et l'application des contrats d'achat d'électricité passés avec Électricité de France (EDF). En application de l'article L. 314-1 du code de l'énergie, EDF et les entreprises locales de distribution sont tenues de conclure, lorsque les producteurs intéressés en font la demande, un contrat pour l'achat de l'électricité produite par les installations de production photovoltaïques. Si le modèle de contrat d'achat d'énergie électrique relatif à l'arrêté tarifaire du 4 mars 2011 prévoit bien l'application de pénalités en cas de défaut de paiement intégral dans les délais contractuels, les retards constatés par de nombreux exploitants agricoles, dans la transmission de contrats valides comme dans le règlement effectif des sommes dues, les placent dans des situations financières très tendues. Au regard des nombreuses décisions gouvernementales qui ont déjà déstabilisé la filière photovoltaïque, elle souhaite connaître les mesures que le Gouvernement entend mettre en oeuvre pour garantir la bonne application des obligations de service public prévues à l'article L. 314-1 du code de l'énergie.
Voir la réponseMme Annick Le Loch attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la situation de l'ostéopathie en France. L'ostéopathie est exercée par trois types de praticiens : des médecins issus d'une formation complémentaire, des masseurs-kinésithérapeutes et les ostéopathes exerçant à titre exclusif issus de formations spécifiques. Les étudiants en ostéopathie s'inquiètent de l'accroissement du nombre d'établissements de formation agréés et de l'hétérogénéité de la qualité de la formation (qui varie de 2 660 heures à plus de 4 200 heures). Cela justifie aussi certaines craintes de la part des patients quant à la qualité des soins qui leur sont prodigués. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière et si celui-ci envisage de mettre en œuvre de nouvelles règles d'agrément.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé, dans la perspective d'une future modification de la règlementation de l'ostéopathie. Les masseurs-kinésithérapeutes, professionnels de santé, demandent le maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie dans le cadre d'une filière de formation continue en alternance. Dans ce cadre et afin d'éviter toute confusion entre les professionnels de santé ostéopathes et les non-professionnels, il serait nécessaire d'établir une séparation claire entre eux et d'assurer que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient distinguées et précisées. Ils demandent aussi que leur cursus soit spécifique et adapté aux masseurs-kinésithérapeutes, selon les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé qui retient une base de 1 000 heures de formation. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'entend prendre le Gouvernement afin qu'une distinction, tant au niveau du cursus de formation qu'au niveau des ostéopathes professionnels de santé et non professionnels de santé, puisse être mise en place.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les conséquences du décret n° 2011-2054 du 29 décembre 2011 relatif à la définition des surfaces de plancher prises en compte en droit de l'urbanisme, qui supprime les notions de surface hors oeuvre nette (SHON) et brute (SHOB) pour les remplacer par celles de surface de plancher et d'emprise au sol. Le texte ne modifie pas les seuils définis à l'article 4 de la loi du 3 janvier 1977 sous lesquels il est autorisé de déroger au principe de recours obligatoire à un architecte pour les travaux soumis à autorisation de construire. Néanmoins malgré la « large concertation » dont le texte est censé avoir fait l'objet, il suscite depuis plusieurs mois des mises en garde tant du côté des constructeurs de maisons individuelles que de celui des architectes, quant aux conséquences réelles du décret sur leur activité. Loin de la neutralité initialement présentée par le Gouvernement, le décret modifie sensiblement la réalité des surfaces prises en compte et donc le champ des travaux nécessitant le recours à un architecte. Le ministre de la culture avançait le 27 décembre « un état des lieux qui n'est pas satisfaisant au regard des critères de qualité architecturale et urbaine » pour justifier « la nécessité d'une politique ambitieuse de l'architecture, et notamment de réhabilitation de qualité des constructions existantes ». Pourtant, le revirement annoncé quant à la définition des seuils, conduit à une réduction sensible du champ d'intervention de l'architecte dans la construction comme dans la rénovation des habitations. Elle souhaite connaître la dernière position du Gouvernement sur cette question et sa justification. Elle souhaite également savoir si l'impact de la multiplication des dernières réformes législatives, notamment celle majorant le droit à construire de 30 %, et réglementaires initiées par le Gouvernement a été mesuré dans le ralentissement de l'activité de la construction que l'on constate depuis décembre 2011.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le Premier ministre sur le choix opéré par le Gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2012 de réaliser un prélèvement de 55 millions d'euros sur le budget de l'office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA). L'ONEMA, qui s'est substitué en 2007 au Conseil supérieur de la pêche, est financé par les contributions des agences de l'eau. En prise directe avec les réalités du terrain, il met ses connaissances et ses compétences au service du diagnostic et de la restauration de l'état des eaux et des milieux aquatiques. Il assure ainsi un appui technique à plusieurs plans d'action nationaux, notamment le plan Ecophyto 2018, qui vise à améliorer la qualité des eaux par la réduction de l'usage des pesticides et maîtriser les risques y afférents. Dans le cadre de la loi de finances pour 2012, le Gouvernement et la majorité ont décidé de prélever 55 millions d'euros sur le budget de l'ONEMA par la captation du fonds de roulement concernant les contributions au plan pluriannuel Ecophyto 2018. Cette mesure va à l'encontre des objectifs fixés par le grenelle de l'environnement et suscite l'incompréhension légitime de tous les acteurs de la lutte en faveur de la reconquête de la qualité de l'eau. Sur le bassin de Loire-Bretagne, les objectifs de bon état écologique des masses d'eau superficielles ont été fixés dans le Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) à 61 % des eaux de surfaces à l'horizon 2015 contre 30 % actuellement. Alors que les enjeux en matière de reconquête de la qualité des eaux sont unanimement reconnus comme exceptionnels, elle souhaite savoir comment le Gouvernement entend assurer le bon fonctionnement et les capacités d'investissement des agences de l'eau et de l'ONEMA, qui participent directement et de façon essentielle à cette mission.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la question de la fraude à l'assurance vieillesse des personnes qui prennent leur retraite à l'étranger. La Cour des comptes, s'appuyant sur des rapports et sur les comptes de la caisse nationale d'assurance vieillesse, a relevé le problème de l'absence de déclaration ou de la déclaration tardive des décès de retraités résidant à l'étranger. S'il existe déjà des moyens de prévention des risques de fraudes aux décès (demandes d'attestations d'existence, vérifications sur place, possibilité d'interroger les services d'état civil de pays étrangers), elles ne sont manifestement pas suffisantes pour enrayer le phénomène. Elle lui demande donc si le Gouvernement entend prendre des mesures pour lutter efficacement contre ce type de fraude aux prestations sociales.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les inquiétudes exprimées par les instituts universitaires de technologie (IUT). Depuis la mise en oeuvre de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), les directeurs et présidents d'IUT ont affirmé leur appartenance à l'université et proposé que le contrat d'objectifs et de moyens (COM) de l'IUT avec sa tutelle soit partie intégrante du contrat de l'État avec l'université. Cette proposition n'a pas été suivie à la hauteur de ce qui aurait été nécessaire et les circulaires n° 2009-1008 du 20 mars 2009 et n° 2010-0714 du 19 octobre 2010 ont été manifestement insuffisantes pour assurer le suivi et la régulation souhaités. Aujourd'hui, les contrats d'objectifs et de moyens ne sont toujours pas établis malgré les demandes réitérées de la direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle, ce qui soulève une vive inquiétude auprès des responsables d'établissements. Afin de pouvoir jouer pleinement leur rôle au sein des universités autonomes, les IUT ont formulé plusieurs propositions dont un projet de réforme qui tient compte des évolutions de l'enseignement supérieur et de la recherche et qui permet de garantir l'autonomie de gestion des IUT, de rénover et d'adapter leurs missions. Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les suites qu'il entend réserver à la proposition de réforme du réseau des IUT et de lui préciser les dispositions qu'il entend prendre afin de permettre aux IUT de continuer à jouer un rôle majeur dans l'accès aux études supérieures et à l'emploi.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les difficultés rencontrées par les candidats au concours des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation des collèges et lycées suite aux nouvelles conditions qui régissent l'accès au CAPES à compter de la session 2012, à savoir l'exigence d'obtention du nouveau certificat informatique C2i2e qui reconnaît une pratique professionnelle des nouvelles technologies en situation d'enseignement devant une classe. Cette condition est impérative pour être nommé fonctionnaire stagiaire en cas de réussite au concours. Or ce certificat ne serait délivré que dans le cadre de la préparation universitaire au concours, ce qui désavantage les candidats libres. Aussi, elle lui demande s'il envisage de prendre des dispositions qui tiennent davantage compte des contraintes spécifiques qui s'imposent aux candidats libres et notamment de leur permettre d'accéder à la certification C2i2e après l'obtention du concours.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les inquiétudes exprimées par les personnels du réseau des GRETA au regard des menaces que la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 relative à la simplification et à l'amélioration du droit fait peser sur l'avenir du service public de la formation continue. Opérateur national majeur de la formation continue, le réseau des GRETA constitue un outil essentiel pour l'égalité d'accès des salariés et demandeurs d'emploi à la formation dans la mesure où il est fondé sur un maillage territorial dense. Ainsi, quelque 500 000 personnes par an, ouvriers et employés pour la plupart, bénéficient, grâce au GRETA, d'une offre de formation continue de proximité. Or les dispositions de la loi du 17 mai 2011 risquent de conduire à une externalisation-privatisation de cette offre de formation pour adultes en modifiant le statut juridique des GRETA et en n'assurant pas leur viabilité financière. Par voie de conséquence, cette réforme est constitutive d'une remise en cause de la situation statutaire des personnels du réseau des GRETA et une négation de ce qui est pourtant un service public d'utilité sociale. Aussi, elle lui demande de lui indiquer dans quelle mesure il entend mener une concertation réelle avec les professionnels concernés, oeuvrer à la pérennisation des GRETA et garantir leur appartenance au service public de l'éducation.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la commercialisation auprès des particuliers de prêts immobiliers très spéculatifs et particulièrement sur le sort de 4 000 foyers qui ont souscrit des prêts en francs suisses sous l'appellation « Helvet Immo », auprès de la BNP Paribas Personal Finance, filiale de la BNP. Ces 4 000 particuliers non avertis ont souscrit des prêts immobiliers que l'on peut désormais qualifier de « toxiques » et découvrent le caractère variable du capital du prêt et du taux d'intérêt, qui ne leur a jamais été clairement exposé lors de la souscription des contrats. Confrontées à une augmentation du capital restant dû de plus de 30 % après deux ou trois années de remboursement, ces personnes n'ont pu trouver aucune solution satisfaisante dans le cadre de la médiation avec leur banque. Certaines se sont regroupées au sein d'un collectif de victimes. Par ailleurs, 60 plaintes au pénal ont été déposées auprès du parquet de Paris pour pratiques commerciales trompeuses, mais ces procédures contentieuses lourdes et coûteuses ne règlent en rien leurs difficultés immédiates. Elle souhaite savoir si le Gouvernement compte ouvrir une enquête de la DGCCRF sur ces pratiques, si il entend prendre des mesures à l'encontre des banques en cause afin qu'elles renégocient les prêts avec leurs clients. Enfin, elle souhaite connaître les initiatives qu'il envisage pour interdire la commercialisation de prêts très spéculatifs auprès des particuliers.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les revendications exprimées par les salariés des associations d'aide à domicile en milieu rural (ADMR) suite à l'entrée en vigueur au 1er janvier 2012 de la convention collective unique (CCU) du secteur de l'aide à domicile. La convention collective branche aide à domicile (CCBAD) a été signée le 21 mai 2010, agréée et publiée par arrêté du 12 octobre 2011 et étendue par arrêté paru le 29 décembre 2011. Tandis que le processus d'unification des conventions collectives du secteur aurait dû aboutir à une harmonisation favorable pour les salariés relevant de la branche associative à but non lucratif du secteur social et médico-social, permettre de poser un socle conventionnel davantage respectueux de leurs droits, c'est finalement l'existant qui connaît une dégradation dans la mesure où certains avantages sont même remis en cause pour les salariés des ADMR jusqu'alors régis par la convention collective du 6 mai 1970. Dans un contexte déjà particulièrement tendu, la révision à la baisse de l'indemnisation des frais kilométriques, l'obligation de souscrire une complémentaire santé, la diminution des congés d'ancienneté et exceptionnels, l'augmentation de l'amplitude de travail, la non-prise en compte des temps de trajet, l'absence de revalorisation des salaires depuis 2009..., sont autant de champs qui doivent faire l'objet de nouvelles négociations si l'on ne veut pas décourager les salariés de l'aide à domicile en milieu rural. Afin de soutenir le recrutement et la fidélisation des salariés de l'aide à domicile par les associations locales, il est important de considérer leurs revendications au lieu de leur opposer une fin de non-recevoir comme ce fut le cas lors de la conférence salariale qui s'est tenue le 30 janvier 2012 ou encore d'engager des études sur le coût des prestations pour « mieux objectiver » les besoins du secteur. Elle lui demande donc sous quels délais et dans quelles conditions il entend contribuer à la réouverture des négociations. Elle lui demande également si le Gouvernement envisage de soutenir financièrement l'absorption des coûts qu'entraînerait une révision de la convention pour les associations employeurs et les financeurs de l'aide à domicile ou s'il entend les laisser à la seule charge des bénéficiaires.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les insuffisances manifestes constatées dans l'application de la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception, en ce qui concerne l'éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées. Tandis que l'article 22 de la loi rend obligatoire l'éducation à la sexualité dans les établissements scolaires, formalise cette obligation dans le code de l'éducation, dans les circulaires ministérielles n° 2003-027 du 17 février 2003 et n° 2011-216 du 2 décembre 2011, force est de constater que l'insuffisante mise en oeuvre des dispositions sur le terrain conduit à un manque d'efficacité des politiques en matière d'information et de prévention en direction de la jeunesse. Il n'est pas acceptable que de trop nombreuses grossesses précoces non souhaitées soient encore recensées chez les adolescentes et conduisent des jeunes filles à l'IVG (13 500 en 2010). Cette carence manifeste a été soulignée dans un rapport de l'IGAS, dénoncée par la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception, le planning familial et l'Association nationale des centres d'IVG et de contraception. L'école a, dans le cadre de sa mission éducative, une action significative à mener vis-à-vis de la santé des élèves et de la préparation à leur future vie d'adulte. Son action est complémentaire du rôle premier joué par les familles dans la construction individuelle et sociale des enfants et des adolescents, dans l'apprentissage du "vivre ensemble". L'éducation à la sexualité est une composante de la construction de la personne et de l'éducation du citoyen dans la mesure où elle vise à permettre aux élèves d'adopter des attitudes de responsabilité individuelle et sociale. Elle constitue une démarche éducative répondant à la fois à des questions de santé publique (grossesses précoces non désirées, infections sexuellement transmissibles, dont le VIH -sida...) et à des problématiques concernant les relations entre garçons et filles, les violences sexuelles, la pornographie ou encore la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes. En vertu de la loi, de la primaire au lycée, les élèves devraient bénéficier d'au moins trois séances annuelles d'éducation à la sexualité ce qui est manifestement loin d'être le cas. Elle souhaiterait donc savoir si des bilans de la mise en oeuvre de la loi du 4 juillet 2001 dans les établissements scolaires sont régulièrement dressés afin de répondre aux objectifs assignés en matière d'éducation à la sexualité et quels en sont les principaux enseignements. Elle souhaiterait également savoir si le ministère entend véritablement déployer dans les établissements les personnes ressources et les intervenants qualifiés nécessaires pour faire de l'éducation à la sexualité un véritable outil répondant aux enjeux de santé publique et sociétaux qui caractérisent la jeunesse.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur la perspective d'ouvrir aux régions et à la collectivité territoriale de Corse la possibilité de mettre en oeuvre une progressivité de la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules. La délivrance des certificats d'immatriculation, anciennement appelés cartes grises, est soumise au paiement d'une taxe dite taxe régionale, sauf cas d'exonération et de taxes additionnelles. Le taux unitaire par cheval fiscal (ou CV de cheval vapeur) est déterminé, chaque année, par délibération du Conseil régional. Or l'article 1599 sexdecies du code général des impôts interdit dans sa rédaction actuelle, aux régions qui le souhaiteraient, d'introduire une progressivité dans la fixation de cette taxe en tenant compte de la puissance fiscale du véhicule. Elle souhaite savoir si le Gouvernement envisage d'octroyer aux régions et à la collectivité territoriale de Corse, la faculté d'introduire, en l'encadrant, le principe de progressivité dans le calcul du montant de la taxe régionale par cheval-vapeur sur « les cartes grises ».
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le projet de cession du journal 60 millions de consommateurs édité par l'institut national de la consommation (INC). Ce magazine est une référence en matière d'information et de défense des consommateurs, publiant des enquêtes sans concession, des essais comparatifs qui font autorité, des études économiques et juridiques conçues par des experts, ainsi que des guides pratiques abordant en toute indépendance tous les aspects de la consommation, quitte parfois à déplaire. Le projet de privatisation marque l'abandon de la culture de service public au profit d'une seule logique de la rentabilité, privant ce titre de l'identité qu'il s'est forgé depuis sa création en 1970. Ce journal qui a prouvé qu'il était économiquement viable, doit continuer sa mission sans pression politique, ni financière. Pour revenir à l'équilibre, les salariés de ce journal réclament depuis deux ans un plan de relance commercial, notamment au travers des campagnes de recrutement d'abonnés abandonnées sans raisons. Elle souhaite connaître sa position sur ce sujet et s'il entend ouvrir des négociations afin de trouver une solution pour poursuivre la publication du journal au sein de l'Institut national de la consommation.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la situation des personnels non titulaires de l'enseignement supérieur et de la recherche. Ils seraient quelque 50 000 à exercer sous statut précaire et à connaître des conditions de travail dégradées. Tandis que le projet de loi relatif à l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique présenté le 7 septembre 2011 en conseil des ministres aurait dû être l'occasion de résorber une situation qui n'a que trop duré, il est à craindre que les difficultés de ces personnels n'aient pas été pleinement prises en compte par le Gouvernement. Les organisations syndicales demandent légitimement qu'une concertation soit engagée sur la question, qu'il soit porté création de postes de fonctionnaires conformément aux besoins du service public et que cesse enfin le recours à l'emploi non titulaire. C'est un véritable plan national de résorption de la précarité incluant des mesures spécifiques de recrutement qui est nécessaire. Enfin, l'amélioration des conditions de travail des personnels non titulaires doit avoir une traduction concrète en termes de rémunération principale et accessoire, de temps de travail, d'évaluation. Aussi, elle lui demande les dispositions que le Gouvernement entend prendre pour faire de la résorption de l'emploi précaire dans l'enseignement supérieur et la recherche une réalité.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les conséquences de la privatisation de la procédure d'immatriculation des véhicules engagée dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Les témoignages se multiplient qui mettent en lumière le développement de fraudes, falsification de documents, recrudescence du trafic de cartes grises, duplication des jeux de plaques d'immatriculation délivrés sans contrôle. Le rapport parlementaire de Mme la sénatrice Michèle André présenté en octobre 2010 au nom de la commission des finances du Sénat a mis en évidence l'apparition d'un coût supplémentaire pour l'usager qui résulte de cette privatisation quand dans le même temps le service rendu s'est dégradé. Le rapport appelait en outre le ministère de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration ainsi que l'agence nationale des titres sécurisés, à attacher une attention particulière à la fiabilité du système d'immatriculation des véhicules au regard de la lutte contre la fraude. Elle souhaite connaître les dispositions prises par le Gouvernement pour endiguer ces dérives résultant de la RGPP, qui mettent en jeu le service public dû par l'État aux usagers.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les pratiques illégales de nombreux administrateurs de biens à l'égard des locataires et des personnes en recherche de logement, pratiques qui sont une nouvelle fois mises en lumière par les études récentes des associations de consommateurs, Consommation, logement, cadre de vie (CLCV) et UFC-Que Choisir. Au terme des enquêtes menées en 2011, il apparaît que malgré les engagements pris, de nombreuses agences ne respectent toujours pas les mentions légales obligatoires qui doivent être affichées telles que la performance énergétique du logement, nouvellement exigible. La sollicitation de documents indus aux personnes en recherche de logement pour constitution de dossier reste largement pratiquée. En outre, les enquêtes réalisées montrent que de nombreux administrateurs de biens facturent aux locataires des frais illégaux comme l'établissement de l'état des lieux à l'entrée et à la sortie, les frais de renouvellement de bail ou de clôture de compte. Enfin, les conditions d'élaboration des états des lieux et de restitution du dépôt de garantie restent très défavorables en droit et en pratique au locataire. Alors que le Gouvernement présente un nouveau texte sur le droit des consommateurs, elle souhaite connaître les mesures qu'il entend prendre pour que les administrateurs de biens respectent leurs obligations légales et que les locataires se voient mieux protégés dans leurs droits.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation dégradée des pharmacies d'officine. Selon une étude de la Coface, spécialisée dans l'assurance et le crédit aux entreprises, 25 % des 22 386 officines françaises seraient menacées de fermeture à court terme tandis qu'entre 2008 et 2010, 227 ont dû déposer le bilan. Paris et sa banlieue, la Haute-Garonne, la Seine-Maritime et le Finistère seraient des zones particulièrement touchées par ce phénomène. Les raisons de cette évolution inquiétante, qui indéniablement menace l'égalité d'accès aux soins dans les territoires ruraux, sont visiblement multiples : succession des plans médicaments et essor des déremboursements, désertification médicale, incidences de la loi de modernisation de l'économie permettant aux industriels d'user de conditions de vente discriminatoires aux dépens des groupements et centrales de pharmaciens et des grossistes répartiteurs, diminution des délais de paiement des pharmacies aux grossistes, prix des fonds de commerce dans certaines zones. Alerté par les syndicats de pharmaciens, le Gouvernement a entamé avec eux des négociations afin d'examiner les mesures susceptibles d'être prises pour résorber la situation. De plus, il a été demandé à l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) d'établir un rapport sur l'évolution des modes de rémunération des pharmaciens d'officine, d'identifier les missions de service public de nature à bénéficier d'une rémunération directe, dans le cadre des missions issues de la loi « hôpital, patients, santé, territoire », et de recenser les outils nécessaires à l'optimisation du réseau officinal. Outre les conclusions du rapport, elle souhaiterait connaître les mesures qu'entend prendre le Gouvernement pour maintenir le maillage territorial des pharmacies en milieu rural afin de préserver l'accès aux soins de la population et soutenir l'équilibre économique du secteur.
Voir la questionMme Annick Le Loch attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les conditions d'accès à l'aide au retour à domicile après hospitalisation (ARDH). Pour faciliter le retour et le maintien à domicile des personnes âgées après hospitalisation, différents accompagnements (aides de la mutuelle, aide ménagère complémentaire de soins, aides des caisses de retraite dont relève la personne...) peuvent être mis en place pour une période déterminée, le temps que les bénéficiaires retrouvent un degré d'autonomie suffisant, ce qui permet bien souvent d'éviter une ré-hospitalisation. Fragilisées par le séjour hospitalier, les personnes âgées sont peu à même de s'enquérir des conditions de leur retour à domicile et leurs familles sont bien souvent éloignées géographiquement ou dans l'ignorance des dispositifs d'accompagnement. Or, en cas d'impréparation en amont de la sortie, l'accès à une aide peut s'avérer problématique notamment pour actionner en de courts délais le « forfait heures d'intervention d'une aide à domicile » qui peut être alloué par les mutuelles. La démarche devant être faite dans le cadre de l'hospitalisation, sans rétroactivité possible pour le remboursement par la mutuelle des frais engagés par des retraités aux revenus pourtant modestes, elle lui demande s'il n'y a pas lieu que les établissements hospitaliers soient tenus à une obligation d'information des patients âgés et de leurs familles sur les dispositifs de soutien en sortie d'hospitalisation.
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