1ère séance: questions au gouvernement ; résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique (vote solennel) ; refonte de la carte intercommunale (vote solennel) ; PLFR pour 2012 (suite : discussion générale)
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Maine-et-Loire (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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Travaux récents
M. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le contrôle du commerce des armes. En effet, en juillet 2012, aura lieu une conférence aux Nations-unies en vue de l'adoption d'un traité international sur le commerce des armes classiques (TCA). Celui-ci a pour vocation de mieux réglementer le commerce international des armes, des munitions et matériel connexes, afin d'empêcher les atteintes graves au droit international, notamment au droit international relatif aux droits humains et au droit humanitaire et d'éviter leur détournement au profit du commerce illicite, du marché noir ou d'utilisateurs non autorisés. En vue de la ratification du TCA, il lui demande ses intentions afin qu'il y ait, au Parlement, un véritable débat sur la base du douzième rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France et une plus grande transparence en matière de vente d'armes.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur sur la loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation, dont la pleine application est effective depuis un an. En effet, l'UFC-Que choisir de Maine-et-Loire vient de rendre publics les résultats d'une enquête sur la distribution du crédit à la consommation. Au total, 12 demandes de crédit ont été effectuées dans les magasins du département pour des achats de plus de 1 000 euros, seuil à partir duquel une offre alternative au crédit renouvelable doit être proposée et la solvabilité de l'emprunteur vérifiée. Les résultats sont préoccupants. Ainsi, contrairement à ce qu'exige la loi, 67 % des demandes de crédits renouvelables n'ont fait l'objet d'aucune proposition alternative de crédit amortissable. De plus, lorsqu'un crédit « gratuit » ou amortissable est proposé, le souscripteur est contraint de prendre une carte de fidélité, qui dans 67 % des cas comporte un crédit renouvelable. Si les éléments de coût du crédit sont désormais plus lisibles, la remise de la fiche récapitulative n'est effective que dans 57 % des cas, alors qu'il s'agit d'une obligation légale. Ce manque de transparence constitue une entrave à la concurrence entre les enseignes. La vérification de la solvabilité reste le point le plus critique : dans 92 % des cas, aucune question n'est posée à l'emprunteur. Le client n'est interrogé sur sa situation professionnelle que dans 14 % des cas. Or l'examen de la solvabilité, également imposé par la loi Lagarde, est pourtant indispensable pour s'assurer de la faculté de remboursement de l'emprunteur et éviter les situations de surendettement. Lors de l'examen de ce texte, les députés de l'opposition avaient alerté le Gouvernement sur ces risques. Aussi, il lui demande les mesures que le Gouvernement entend mettre en oeuvre afin de renforcer le contrôle de l'application de la loi, et plus globalement si une évolution de la législation relative aux crédits renouvelables est envisagée.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le droit à l'information des personnes en situation de handicap visuel dans les zones de circulation particulière définies par l'article R. 110-2 du code de la route. À l'initiative des municipalités, les entrées et sorties de ces zones doivent être signalées par un panneau à la signalétique appropriée. Mais le CERTU n'a pas prévu la manière d'informer les handicapés visuels de l'existence de ces panneaux et de leur signification. Il existe un système qui émet des messages parlés, détaillés et performants, permettant aux aveugles de connaître précisément la signification des panneaux. Afin que tous les citoyens puissent recevoir la même information, la mise en place d'un tel système est nécessaire. Certaines collectivités territoriales ont d'ailleurs décidé de le mettre en place, à leur échelle, pour certaines zones. Aussi, il lui demande ses intentions en la matière et si le message entièrement parlé, seul système totalement favorable à l'autonomie des personnes en situation de handicap visuel, sera retenue.
Voir la réponseM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la réduction des bourses scolaires. En effet, dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances pour 2012, 11 millions de crédits de bourses de collèges et de lycées ainsi que deux millions sur les fonds sociaux ont été supprimés. La scolarité, normalement gratuite, coûte déjà trop cher aux familles françaises. Ces dernières ne seront pas épargnées par les mesures de rigueur entreprises par le Gouvernement, notamment au travers des différentes hausses de TVA. Aussi, il lui demande de bien vouloir oeuvrer pour la réhabilitation de ces crédits qui au vu de leur montant, ne solutionneront pas la situation de nos comptes publics.
Voir la réponseM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la possibilité de départ anticipé à 60 ans pour les fonctionnaires institué par la réforme de 2010. Celle-ci prévoit que les fonctionnaires de 60 ans remplissant trois conditions (cumul d'âge de début d'activité, de durée d'assurance et de durée d'activité cotisée) peuvent anticiper leur départ à la retraite. Pour les femmes, mères de famille, les deux premières conditions sont assez régulièrement réunies pour les générations atteignant 60 ans au cours des prochaines années. Par contre, la notion de durée d'activité cotisée paraît fortement les défavoriser dès lors qu'elles ont exercé leur activité à temps partiel afin d'élever leurs enfants. En effet, contrairement au régime général qui considère qu'un trimestre cotisé est validé, dès lors que les salaires perçus ont excédé un montant minimum (actuellement fixé à 1 800 euros), le régime spécial des fonctionnaires se base sur une notion de durée cotisée. La différence est grande puisqu'une salariée du secteur privé, même à mi-temps, peut facilement justifier de quatre trimestres cotisés par an, tandis qu'un fonctionnaire, dans la même situation, ne justifie que de deux trimestres. Par ailleurs, la possibilité de sur-cotisation, proposée simplement depuis 2004, et limitée à l'acquisition de quatre trimestres, ne permet pas de compenser une telle inégalité de traitement. Aussi, il lui demande des précisions sur cette inégalité, et les éventuelles solutions envisagées afin d'y remédier.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les suppressions de postes d'enseignants dans les écoles primaires décidées dans le département du Maine-et-Loire. L'inspection académique du Maine-et-Loire prévoit la suppression de 60 postes d'enseignants et de RASED dans les écoles primaires publiques pour la rentrée prochaine. Une quarantaine de classes vont être supprimées dans le département. Concrètement, ces suppressions signifient la fin de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, la multiplication des classes multiniveaux, des classes surchargées et surtout la dégradation du soutien aux élèves en difficulté. La politique éducative de ces dernières années a creusé les inégalités sociales dans l'accès à l'éducation. La situation est telle, dans le Maine-et-Loire, que des parents d'élèves se sont regroupés au sein d'un collectif relayant ces revendications. Aussi, il lui demande de mettre fin à cette politique de saignée des postes d'enseignants des écoles primaires de Maine-et-Loire.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le devenir de l'EHPAD de Trélazé dans le Maine-et-Loire. La restructuration du dispositif de soin du secteur 2 du CESAME entraînera le redéploiement du personnel de l'EHPAD de Trélazé sur la maison d'accueil spécialisée de Sainte-Gemmes-sur-Loire, et donc la fermeture de cet établissement. Pourtant, lors des réflexions préalables au contrat local de santé avec la délégation territoriale du Maine-et-Loire de l'agence régionale de santé (ARS), les difficultés que rencontre ce territoire et qui place Trélazé au 73e rang des villes les plus fragiles de France avaient été évoquées. A cette occasion, les services du Ministre avaient été alertés sur l'importance pour la commune de Trélazé de réfléchir conjointement aux problématiques liées à la santé mentale. Le choix retenu par l'administration s'est porté sur la mise en oeuvre d'un partenariat concernant les conduites addictives, enjeu également prioritaire de santé publique sur la commune. La liste active du centre de jour compte actuellement 256 patients (2 178 actes réalisés en 2011) dont 194 Trélazéens. Une étude réalisée auprès des services du CESAME positionne le quartier Grand Bellevue de Trélazé comme étant celui qui concentre la proportion la plus importante de patients du secteur psychiatrique en comparaison aux autres quartiers prioritaires de l'agglomération angevine. Par ailleurs, la proximité de ce centre de jour, au plus près des habitants, permet de mettre en oeuvre une médecine ambulatoire efficace, éléments essentiels à l'équilibre de ce territoire. Cette décision ne manquera donc pas d'avoir de lourdes conséquences pour la population trélazéenne notamment, et pour l'équilibre de vie de près de 400 patients à ce jour. La commune de Trélazé palliera le désengagement de l'administration du ministère en donnant une suite favorable à la demande des responsables du secteur 2 du CESAME, afin qu'ils puissent organiser une seconde permanence des professionnels du secteur psychiatrique au sein de locaux au coeur du quartier Grand Bellevue. Néanmoins, il lui demande de bien vouloir reconsidérer cette décision au regard des éléments fournis qui soulignent l'importance du maintien d'un centre de jour à Trélazé.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'impact de la réforme des retraites pour les femmes ayant travaillé et éduqué des enfants au cours de leur vie. Voici une illustration de cette situation : une notification a dernièrement été adressée à cette personne fixant le montant net mensuel de sa retraite à 29,13 euros pour un salaire de base annuel de 9 903,51 euros, au taux de 50 % sur une durée de 12 trimestres dont 12 au régime général rapportés à 158 trimestres. Mais le 11 octobre 2006, la caisse de retraite solidaire du Val-de-Marne à Créteil avait évalué (pour la même date de départ à la retraite soit le 1er février 2012) le montant brut mensuel à 71,27 euros pour une durée de 20 trimestres. Cette femme a éduqué ses deux enfants jusqu'à leur majorité. D'après les informations transmises par l'administration, c'est sur ce point que l'écart dans l'évaluation se réalise. Au vu de l'écart entre ces deux évaluations, et des conséquences financières pour cette personne, il lui demande des précisions sur les dispositions prises par le Gouvernement en 2010 qui expliqueraient une telle perte de pouvoir d'achat pour une retraitée partant à 65 ans.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le devenir des instituts universitaires de technologies (IUT). Dès le mois de mai 2008, les responsables d'IUT ont souligné que la culture spécifique des IUT vers la technologie et la professionnalisation ainsi que la dimension nationale de leurs réseaux ne pouvaient être conservées dans le cadre de la loi LRU sans un accompagnement fort et une implication importante de l'État. C'est dans ce cadre qu'ils ont proposé que les contrats d'objectifs et de moyens de l'IUT avec sa tutelle soit partie intégrante du contrat de l'État avec l'université. Aujourd'hui, ces contrats d'objectifs et de moyens ne sont pas établis malgré les demandes répétées de la direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle. Dans le même temps, les contrats quinquennaux entre l'État et les universités sont signés sans qu'un regard soit porté à la situation des IUT; les moyens alloués aux IUT par les universités sont souvent en baisse portant préjudice à la mise en oeuvre des programmes pédagogiques nationaux. La responsabilisation et l'autonomie de gestion qui permettaient aux IUT d'assumer leur cahier des charges national n'existe quasiment plus. Dans ce contexte, nombre d'IUT hésitent à faire état de situations dégradées et se retrouvent contraints d'accepter des modes de fonctionnement qui détériorent la cohérence du réseau. Cette finalité aurait pour conséquence la perte des atouts que représentent les IUT, constituant un enjeu social et économique d'importance pour notre pays. Dans ce cadre, il l'interroge sur ses intentions afin de remédier à cette évolution. À ce titre, il souhaite savoir si ce dernier compte répondre aux demandes des responsables d'IUT, à savoir la transformation des circulaires en texte normatif qui s'impose aux universités, tout en appuyant leurs demandes sur un projet fédérateur acteur de la rénovation des missions des IUT, de leur adaptation au contexte actuel, notamment la réforme des lycées, et aux enjeux de l'enseignement supérieur et de la recherche, permettant ainsi aux IUT de continuer à jouer un rôle majeur dans l'accès aux études supérieures et à l'emploi.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), qui agit pour le compte de l'État dans ce domaine. Amnesty international estime que les règles régissant la Coface ne permettent pas de garantir le respect des droits humains que cela soit directement ou indirectement. Par exemple, la Coface a accordé successivement en 2001 et 2004 des garanties au projet de construction de l'oléoduc Tchad-Cameroun qui a entraîné des expulsions forcées et a eu des conséquences désastreuses sur les populations locales notamment en termes de santé, puisque des déchets toxiques ont été déversés dans le cadre de la construction de cet oléoduc. Aujourd'hui, la Coface s'apprête à accorder d'autres garanties sans prendre en compte dans l'examen des projets le respect des droits humains de manière adéquate. Amnesty international demande à la France de renforcer le cadre juridique applicable aux entreprises en matière de respect des droits humains, en s'alignant au minimum sur les nouvelles normes internationales élaborées par les Nations-unies, afin de garantir leur respect par les entreprises qui opèrent sur ou depuis le territoire français. Les opérations d'exportations garanties par l'État, via la Coface, doivent y être soumises. Aussi, il lui demande les mesures de prévention des risques prises par le Gouvernement et la Coface afin d'aligner les opérations d'exportations sur les normes internationales des Nations-unies en matière de droits humains. Il souhaite également connaître les mesures exigées par la Coface de ses clients afin qu'ils identifient les conséquences potentiellement négatives pour les droits humains. Enfin, il souhaite savoir s'il compte présenter le rapport annuel sur les activités de la Coface lors d'une audition publique au Parlement français.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la gigantesque pollution au Nigeria qui touche plus de trente millions d'habitants. Dans son dernier rapport, Amnesty international fait écho aux recommandations de l'ONU en s'appuyant sur le cas emblématique de pollution survenue il y a trois ans et toujours pas nettoyée, symptomatique de la situation générale de l'industrie pétrolière du delta du Niger. Les populations de ces régions ont vu leurs droits à la santé, à l'alimentation et à la possibilité de gagner leur vie dignement ravagés et aujourd'hui, les compagnies pétrolières sont libres d'agir sans crainte de sanctions. L'histoire récente et la marée noire dans le golfe du Mexique ont pourtant démontré que le nettoyage d'une pollution de cette ampleur peut-être mis en oeuvre. Aussi, il est nécessaire que la France soutienne la mise en place d'un fonds de restauration afin de nettoyer le pays Ogoni, comme le recommande le programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE), et de s'engager à soutenir le projet d'une étude similaire portant sur les autres zones de production pétrolière du delta du Niger. Par ailleurs, il est du ressort de la France de contraindre Total à soutenir publiquement la mise en place de ce fonds de restauration. En effet, si la Shell petroleum development company (SPDC) est responsable au regard des lois et normes en vigueur au Nigeria, les manquements relevés dans le rapport du PNUE, et les conséquences pour les droits humains et l'environnement sont d'une telle gravité que tous les partenaires de la co-entreprise doivent faire pression pour que l'exploitant se donne les moyens de les résoudre. La société Total participant à hauteur de 10 % à la co-entreprise dont le SPDC est l'exploitant, le gouvernement français à la responsabilité d'exiger de celle-ci qu'elle s'aligne au minimum sur les normes développés aux Nation unies dans le cadre « protéger, respecter, réparer ». Aussi, il souhaite connaître la position du Gouvernement sur ces propositions.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la création de l'allocation transitoire de solidarité (ATS) qui remplace l'allocation équivalent retraite (AER) supprimée le 1er janvier 2011. L'AER bénéficiait aux demandeurs d'emploi possédant un nombre suffisant de trimestres mais n'ayant pas atteint l'âge légal de départ à la retraite. À la suite de la suppression de l'AER des milliers de personnes ont vu leurs revenus diminuer de plus de moitié, la plupart d'entre elles ne pouvant prétendre qu'à l'allocation spécifique de solidarité, d'un montant maximum de 467 euros. De surcroît, l'ATS concerne uniquement les demandeurs d'emploi nés entre juillet 1951 et décembre 1953, devant en outre justifier de 164 trimestres cotisés. Il exclut de fait un grand nombre de personnes et s'avère, compte tenu de critères restrictifs, insuffisant et injuste. Le report de l'âge légal de la retraite et l'augmentation mensuelle régulière du chômage des seniors risquent d'accentuer cette situation. Il lui demande donc de bien vouloir élargir les critères d'attribution de l'ATS à l'ensemble des bénéficiaires de l'AER afin d'éviter toute injustice entre des personnes ayant toutes cotisé tous leurs trimestres et, par ailleurs, déjà fragilisées du fait de leur situation de chômage.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur l'indemnisation des jurés aux assises qui est aujourd'hui strictement alignée sur celle des personnels civils de l'État en déplacement. S'il est logique de ne pas prévoir pour eux de frais d'hébergement, les jurés habitant dans la commune siège de la cour d'assises se voient également refuser les indemnités de repas et le plus souvent les facilités de stationnement. Au total, il arrive fréquemment que l'accomplissement de leur devoir occasionne à ces citoyens des frais qui ne devraient pas rester à leur charge. Au moment où le Gouvernement envisage d'étendre la présence de jurés aux procédures correctionnelles, il lui demande s'il envisage d'assurer au préalable à tous les jurés d'assises des conditions de dédommagement satisfaisantes.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la situation des retraités de l'artisanat. La Fédération nationale des associations de retraités de l'artisanat (FENARA) a transmis au Gouvernement des propositions d'une part sur les personnes âgées dépendantes et d'autre part sur les dépassements d'honoraires des médecins. Pour la politique de prise en charge de la dépendance, la FENARA demande d'abord une prise en charge publique assurant un socle de prestations de base pour toutes les personnes âgées dépendantes dont le financement serait assuré par les cotisations des actifs et des retraités. La FENARA propose également un alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs ; cela sur la base d'un alignement progressif et d'un accord de crédit d'impôt aux retraités (pour les cotisations versées aux complémentaires santé et/ou dépendance). La Fédération s'inquiète également des dépassements d'honoraires des médecins et demande une transformation structurelle dans le but de réduire le problème de l'accès aux soins. Il souhaiterait donc connaître son avis sur ces propositions.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les conséquences économiques du règlement d'exécution n° 620-2011 de la Commission du 24 juin 2011 modifiant le règlement n° 2658-87 du Conseil relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun concernant les décodeurs ayant une fonction de communication. En adoptant, voire en dépassant, les conclusions du panel résultant du recours en arbitrage introduit à l'OMC par les États-unis d'Amérique, le Japon et Taïwan concernant le traitement tarifaire des décodeurs de télévision ayant une fonction de communication, la Commission met en danger le maintien de la production de tels décodeurs dans l'Union en général et sur le territoire français en particulier. Il en résulte que l'importation de la quasi-totalité de ces décodeurs se fera désormais à taux nul, faisant ainsi bénéficier de la concession bien plus de produits que ne le demandait le panel, alors qu'il semblait exister une approche limitant les effets sur l'emploi de cette décision tout en étant compatible avec la jurisprudence récente de la CJUE (arrêt B sky B et pace du 14 avril 2011). Il vous demande ce que compte faire le Gouvernement afin d'agir sur la Commission pour revenir sur cette réglementation aux conséquences désastreuses sur l'emploi industriel.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des professionnels de la kinésithérapie qui sont particulièrement inquiets du peu d'intérêt qui est accordé à leurs missions et responsabilités. L'augmentation incessante des charges entraîne l'asphyxie des masseurs kinésithérapeutes. Ils revendiquent donc une revalorisation tarifaire, un tarif unique, une reconnaissance professionnelle ainsi qu'une protection de leur diplôme d'État contre les praticiens illégaux. En ce qui concerne la formation, le besoin se porte sur l'acquisition d'un cursus solide afin de valoriser la profession et d'obtenir une réelle reconnaissance du métier. Initiée en 2007, cette réforme prévoit la reconnaissance du diplôme de kinésithérapeute au grade de licence. Bien que favorables à une harmonisation européenne des diplômes, les étudiants en kinésithérapie et les praticiens estiment que le niveau de reconnaissance à ce grade est nettement insuffisant. En effet, la majorité des étudiants en kinésithérapie effectue, avant les trois années d'études, une année commune aux quatre formations médicales (PACES). Ce qui au total, conduit les étudiants à effectuer quatre années d'études. De plus, les praticiens kinésithérapeutes recommandent l'allongement de la durée des études, afin de permettre l'intégration des nouveaux savoirs et compétences, nécessaires aux futurs professionnels, dès leur formation initiale. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement compte répondre favorablement aux revendications de la profession.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation du marché français des pièces détachées automobiles. Depuis plusieurs années, la situation du marché français des pièces détachées automobiles de carrosserie, structuré autour du monopole des constructeurs, impose une augmentation très importante du coût de ces pièces détachées. Dans la plupart des pays européens, et notamment l'ensemble des pays frontaliers de la France, la libre concurrence a été adoptée. L'association UFC-Que-Choisir a publié le 22 mars 2011 une étude montrant les conséquences néfastes de cette situation pour les consommateurs français. Cette étude relève que les prix des pièces détachées ont augmenté en France de 28,7 % entre 2001 et 2009, alors que durant la même période les prix à la consommation n'ont varié que de 13,9 %. Cette étude relève également les écarts de prix croissants existant entre la France et les pays européens, notamment pour les pièces détachées de constructeurs français. Ceci explique que nombre de français des régions frontalières se rendent tous les jours dans ces pays pour la réparation de leurs véhicules, privant ainsi les entreprises françaises et l'État de la valeur ajoutée générée par ces interventions. Aussi, il lui demande si elle entend mettre en place une réflexion sur le sujet, dans l'unique objectif de réduire les coûts pour le consommateur français.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des professionnels de la santé, du social et du médico-social. Les syndicats CGT et CFDT ont initié une journée nationale d'action le 22 mars 2011, intitulée « 22 de tension; une journée pour tout dire ». Cet évènement devait permettre aux professionnels de s'exprimer sur l'emploi, les conditions de travail, la pénibilité et la reconnaissance professionnelle. Le syndicat CFDT santé sociaux d'Angers en région avait mis en place une collecte de témoignages écrits de salariés anonymes à cette occasion. Une partie de ces témoignages a été transmise aux députés de Maine-et-Loire et certains d'entre eux sont saisissants. Ils font état des situations ubuesques rencontrées par ces professionnels, par le manque criant de moyens et de personnels. Et les faits relatés ne sont pas que des mots mais témoignent de la réalité rencontrée au jour le jour. Surcharge de travail, souffrance, incapacité à remplir décemment sa mission du fait du manque de personnels, maladies professionnelles en hausse: les conditions de travail et la santé des professionnels sont des facteurs déterminants pour la qualité de la prise en charge et la sécurité des patients. Aussi, il lui demande de mettre en oeuvre des discussions avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail et l'emploi, afin que celles-ci aboutissent à des négociations professionnels-employeurs-pouvoirs publics.
Voir la questionM. Marc Goua attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur les difficultés rencontrées par les commerciaux et les VRP en raison de la hausse vertigineuse du prix des carburants. En effet, celle-ci a pour conséquence d'amputer lourdement leur pouvoir d'achat. Les VRP multicartes, notamment, ont la particularité, dans le monde salarié, de n'avoir comme seule rémunération que leurs commissions et ne bénéficient d'aucun remboursement de frais. Dès lors, lorsque le prix des carburants explose, il s'ensuit mécaniquement que leur salaire et leur pouvoir d'achat régressent de manière dramatique. Dans ce contexte, la chambre syndicale nationale des forces de vente, qui défend les intérêts de l'ensemble des commerciaux dont les VRP, sollicite l'ouverture dans les meilleurs délais d'une concertation avec le Gouvernement, et que soit prise en compte la singularité de cette profession, maillon indispensable de l'économie locale, nationale et internationale. Elle demande en particulier le rétablissement de la TIPP flottante et que le surplus des taxes perçues sur le carburant utilisé à des fins professionnelles soit considéré comme une avance de fonds faite à l'État et considéré comme un avoir fiscal dans la déclaration de revenus de ces professionnels. Il lui demande s'il entend satisfaire ces revendications.
Voir la questionM. Marc Goua sollicite l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur des irrégularités d'application des décrets de l'article 75 de la loi du 4 mars 2002. Par deux récents arrêtés elle a agréé des établissements dispensant une formation en ostéopathie. Mais ces agréments ont été donnés après que la DHOS a obligé la commission nationale d'agrément des établissements dispensant une formation en ostéopathie à réexaminer les dossiers des établissements qui s'étaient vu refuser leur agrément durant l'été. Pourtant les textes ne semblent pas prévoir une seconde réintervention de la Commission, cette dernière ne semble pas non plus habilitée à statuer dans le cadre des dispositions transitoires, sur une demande adressée après le 1er mai 2007. Le registre des ostéopathes de France a exprimé ses inquiétudes devant un agrément d'établissements qu'il estime illégal et contraire à la garantie de la sécurité des usagers. Il souhaite donc connaître ses explications à ce sujet.
Voir la questionAssemblée nationale
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