1ère séance : Questions au Gouvernement; Majoration des droits à construire (suite)
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Deux-Sèvres (4ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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M. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'application de la réglementation des débits de boissons aux bowlings. L'article 4 section 2 de l'arrêté préfectoral du 9 juin 2006 modifié fixe l'heure de fermeture des bars et établissements assimilés à deux heures du matin, à l'exception des fêtes et certaines manifestations où ils peuvent ne fermer qu'à cinq heures du matin. Le même arrêté permet au préfet dans l'arrondissement chef-lieu, aux sous-préfets dans leurs arrondissements respectifs, de déroger à titre exceptionnel à ces horaires de fermeture s'il n'en résulte aucun trouble de l'ordre public pour des manifestations du type concert ou anniversaire. Cette faculté laissé aux représentants de l'État dans les territoires peut être actionnée de manière discrétionnaire et de manière ponctuelle et non permanente. Il semblerait que l'appréciation faite par les préfets et sous-préfets sur l'ensemble du territoire nationale n'est pas uniforme et peut être de nature à créer des distorsions entre certains départements limitrophes. Il en est ainsi entre le département des Deux-Sèvres et le département du Maine-et-Loire. Certains professionnels des Deux-Sèvres, ayant constaté que les règles de fermeture et de commercialisation des boissons alcoolisées leur sont plus favorables dans le Maine-et-Loire en termes d'amplitude horaire, envisagent d'y « délocaliser » leurs activités. La règle applicable serait fondée sur la base d'un arrêté préfectoral ancien (1969) en cours de réécriture : des dérogations seraient prises tous les six mois pour autoriser les seuls bowlings à fermer à quatre heures du matin à l'exception de ceux situés en centre-ville, cas d'Angers. Il est à noter toutefois qu'il s'agit de dérogations, l'arrêté préfectoral ne mentionnant pas clairement la catégorie d'établissement « bowling ». Cette disparité de traitement entraîne des conséquences immédiates pour certains professionnels qui n'hésitent pas à faire valoir leur intérêt économique immédiat au mépris des règles de santé publique, de nécessaire lutte contre l'alcool au volant et aussi des règles élémentaires du droit social (chantage classique à l'emploi). Cette disparité d'application de la règle des dérogations implique de plus une incompréhension quant à la réalité d'un droit uniforme et égal pour tous : de ce point de vue, l'action publique devient parfois illisible voire incohérente. Pour les motifs de sécurité routière et de libre concurrence avec les bars « classiques » et les discothèques, il ne semble pas opportun d'autoriser les bowlings à délivrer des boissons alcoolisées après deux heures du matin. Une solution intermédiaire pourrait être de les autoriser à délivrer uniquement des boissons non alcoolisées entre deux heures et quatre heures du matin. Toutefois, le contrôle du respect de cette norme serait très compliqué, car le gérant pourrait toujours déclarer avoir vendu les consommations alcoolisées avant deux heures du matin même si elles sont consommées postérieurement. Les consommateurs risquant même de faire des « réserves » d'alcool avant deux heures pour les consommer ensuite librement. Il pourrait donc être demandé aux gérants de ces établissements de mettre en place des distributeurs de boissons non alcoolisées à disposition du public avant deux heures du matin sachant qu'aucune boisson alcoolisée ne devraient être en « circulation » après deux heures. Aussi, pour éviter que certains professionnels, uniquement centrés sur la rentabilité immédiate de leur activité, n'utilisent à leur seul bénéfice la faculté laissée opportunément aux représentants de l'État d'agir au plus près de l'intérêt général d'un territoire par la voie de la dérogation ponctuelle, conviendrait-il de faciliter partout sur le territoire national l'application d'une réglementation nationale en la matière comme ce qui a été fait en 2009 pour les discothèques et qui fixe l'heure limite de fermeture à sept heures du matin (article 15 du décret n° 2009-1652 du 23 décembre 2009 portant application de la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques, codifié au code du tourisme à l'article D. 314-1). Ceci pourrait s'appliquer aux établissements dont l'activité principale n'est pas celle d'un « bar » mais celle d'un bowling, d'une académie de billard ou autre.
Voir la réponseM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la réforme des lycées techniques. Dès la rentrée scolaire de septembre, les séries sciences et techniques industrielles (STI) deviendront STI2D (sciences et techniques de l'industrie et du développement durable). Cette transformation s'accompagne d'une diminution des horaires professeurs. Par ailleurs, chaque enseignant se verra dans l'obligation d'enseigner trois autres matières. L'enseignement de la physique appliquée est quant à lui supprimé. En outre, la diminution de la part des enseignements pratiques dans la nouvelle filière STI2D risque de la rendre moins attractive pour des élèves qui souhaitent bien souvent s'écarter de l'enseignement général. De ce fait, l'ensemble des équipes enseignantes redoutent la mise en place précipitée d'une telle réforme. Les programmes scolaires n'ont en effet pas encore été arrêtés et les manuels ne sont toujours pas édités. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre afin de répondre aux inquiétudes légitimes des enseignants soucieux d'apporter à leurs élèves une formation de qualité.
Voir la réponseM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur l'effet fortement négatif notamment pour les librairies indépendantes, de l'augmentation du taux de TVA de 5,5 % à 7 % applicables désormais sur la vente des livres. Outre l'application sans concertation et de manière soudaine d'une telle mesure, elle affecte également un secteur à faibles marges et risque en conséquence d'avoir à très court terme des effets désastreux sur l'équilibre économique des librairies. En conséquence il lui demande si une étude d'impact avait été précédemment réalisée et quelles en étaient les éventuelles perspectives ? Par ailleurs le Gouvernement est-il en mesure de revenir sur cette décision afin d'appliquer sur les livres le taux de 5,5 % au même titre que pour les produits de première nécessité.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le constat fait dans sa circonscription et concernant l'augmentation importante du prix du gaz distribué par Butagaz. En effet le prix constaté par une personne de cette circonscription était de 1 006,49 euros HT la tonne au 22 décembre 2009 et de 1 474,93 euros HT la tonne le 16 février 2012 soit une augmentation de 50,66 % sur un peu plus de deux ans. Il souhaiterait connaître sa position sur cette situation qui met en difficulté sociale bon nombre de nos concitoyens. Par ailleurs, il souhaite connaître les effets de la privatisation de la distribution du gaz d'une manière générale et de l'ouverture à la concurrence dans l'intérêt des usagers et des consommateurs.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la mise en oeuvre des règles issues de la convention du 6 mai 2011 relative à l'indemnisation chômage, dans le cas de la perception d'une pension d'invalidité. En effet, dans l'hypothèse où la pension d'invalidité de 2° ou 3° catégorie n'a jamais été cumulée avec les revenus issus de l'activité professionnelle prise en compte pour l'ouverture des droits à l'ARE, le montant de la pension d'invalidité est déduit de celui de l'ARE versée. Dans le cas où le montant journalier de l'ARE est inférieur à celui du montant de la pension d'invalidité, le bénéficiaire ne touche alors aucune aide liée à sa situation de chômage, bien que celui-ci ait ouvert des droits par son activité professionnelle antérieure. Aussi, dans ce cas, le bénéficiaire en recherche d'emploi ne bénéficie que d'une pension d'invalidité, voire d'une allocation adulte handicapée, qui ne lui permettent pas de vivre décemment. Il lui demande de bien vouloir faire évoluer cette règlementation afin que tout demandeur d'emploi ayant ouvert des droits à l'allocation chômage, puisse percevoir ce droit, cumulé à une pension d'invalidité, même si le montant journalier de l'ARE est inférieur à celui de la pension d'invalidité prise en compte.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les éléments, réflexions et orientations qui sont en débat actuellement dans l'accompagnement des personnes autistes. Comme nul ne peut se prévaloir de détenir la vérité dans cet accompagnement, il est de la responsabilité collective de favoriser un débat aussi large que possible pour réfléchir sur l'autisme, en s'appuyant sur la diversité des expériences et des propositions afin de permettre à chaque personne autiste, en fonction de la spécificité de sa problématique et de ses besoins, de pouvoir trouver les meilleures réponses possibles. Beaucoup de professionnels considèrent qu'aucune technique thérapeutique ou éducative ne peut être considérée à elle seule comme une fin en soi ou une réponse unique. À chaque question posée, peuvent répondre plusieurs hypothèses qui seront proposées à la réflexion entre la personne concernée, la famille et les professionnels. Dès lors les différentes approches ne seront plus concurrentielles mais deviendront complémentaires. Compte tenu de l'importance du rôle de la collectivité publique dans l'accompagnement de ces démarches, il souhaiterait connaître aujourd'hui l'état de la réflexion du ministère, les orientations qui sont envisagées et les décisions qui pourraient être prises dans l'accompagnement des personnes autistes, de leur famille, en concertation avec l'ensemble des professionnels.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le plan Écophyto. Il lui demande de bien vouloir préciser quels sont les différents organismes qui peuvent candidater pour assurer les formations prévues dans le plan Écophyto du Grenelle de l'environnement, ainsi que les procédures d'habilitation de ces organismes chargés d'assurer la formation et de délivrer le certificat « certiphyto » dans le cadre des voies B, C et D définies par le Grenelle. Il souhaite connaître les éléments et indicateurs qui permettent de juger les compétences de ces organismes. Par ailleurs il souhaite avoir des précisions sur les éléments de décisions pour ce genre d'habilitation.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé, dans la perspective d'une future modification de la réglementation de l'ostéopathie (décret n° 2007-437 du 25 mars 2007 relatif à la formation des ostéopathes et à l'agrément des établissements de formation, décret n° 2011-390 du 12 avril 2011 et décret n° 2011-1120 du 19 septembre 2011 relatif aux agréments des établissement de formation en ostéopathie). Les professionnels de santé, dont les masseurs-kinésithérapeutes, qui sont à l'origine historique de l'implantation de l'ostéopathie en France, demandent le maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie dans le cadre d'une filière de formation continue « en alternance » ce qui ne serait pas le cas si l'exemple du décret n° 2011-1127 du 20 septembre 2011 sur la chiropraxie était appliqué à l'ostéopathie. Dans ce cadre et afin d'éviter toutes confusions entre les professionnels de santé ostéopathes et les non-professionnels, il serait nécessaire d'établir une séparation claire entre les deux et que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient distinguées et précisées de telle sorte qu'ils soient expressément qualifiés dans les textes d'établissement de formation continue dépendant à ce titre du ministère du travail et dispensés des procédures liées au rectorat. Dans la même logique les cursus de formation devraient être adaptés aux masseurs-kinésithérapeutes suivant les recommandations de l'OMS qui retient une base de 1 000 heures de formation. Il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'entend prendre le Gouvernement afin qu'une distinction, tant au niveau du cursus de formation qu'au niveau des ostéopathes professionnels de santé et non professionnels de santé, puisse être mise en place.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur les effets parfois néfastes induits par le défaut de compensation de la Tascom. En effet, avec la suppression de la taxe professionnelle, les communes et leurs groupements voient compensée une partie de leurs pertes consécutives à l'institution de la cotisation économique territoriale par le transfert de la Tascom (taxe sur les surfaces commerciales), qui fait l'objet d'un décret publié le 31 août 2010. Pour les collectivités bénéficiaires, la Tascom ne correspond pas à une recette nouvelle, car elles subiront une déduction à due concurrence de la compensation, intégrée dans la dotation globale de fonctionnement (DGF), de la suppression de la part "salaire" de la TP. En revanche, elles ont la possibilité de moduler le produit de cette taxe, dans des conditions précises: en appliquant un coefficient multiplicateur, compris entre 0,8 et 1,2. Le décret du 31 août traite des conditions selon lesquelles les collectivités devront avertir les services fiscaux de la décision prise au sujet de ce coefficient multiplicateur. Selon l'article 1639 A bis du code général des impôts, ces délibérations (concordantes dans l'EPCI et les communes membres) doivent avoir lieu avant le 1er octobre. La Tascom ne sera susceptible d'être perçue qu'à compter de 2012, ces délibérations ont été prises avant le 1er octobre 2011. Il semblerait que certaines situations n'aient pas fait l'objet d'un examen suffisamment attentif. En effet, certains évènements sont susceptibles d'affecter le mécanisme de compensation : il en est ainsi lors d'un agrandissement de surface commerciale ou alors lorsqu'une activité cesse d'exister. Ce transfert posait comme principe le fait que ces opérations devaient être neutres pour les collectivités. Or il apparaît des situations qui mettent en difficulté l'équilibre des collectivités qui se voient contraintes de reverser à l'État des montants sans corrélation avec les situations objectives. Aussi, il lui demande de remédier à cette situation et d'éclaircir les modes de calcul dans les cas de perte ou de modification des bases de cette taxe.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'article L. 423-14 du code de la construction, modifié par la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, qui instaure, à compter du 1er janvier 2011, un prélèvement sur le potentiel financier des organismes d'habitation à loyer modéré qui disposent d'un patrimoine locatif. Cette taxe, dont le rendement attendu s'élève à 175 millions d'euros en année pleine, représente une ponction considérable sur les organismes HLM, et vient remettre en cause la capacité d'investissement et de construction de logements desdits organismes. Dans les Deux-Sèvres, par exemple, Habitat nord Deux-Sèvres avait opté pour une gestion financière rigoureuse afin de dégager des possibilités d'autofinancement qui lui aurait permis de construire des logements dans les communes de Cerizay et de Parthenay et de réhabiliter une partie de son parc. Compte tenu des sommes importantes ponctionnées, environ 1 500 000 euros, ces opérations sont partiellement arrêtées et pénalisent les plus fragiles socialement. Aussi, du fait de l'urgence et des menaces de désocialisation qui pèsent sur les populations mal logées, il lui demande instamment d'exonérer les offices HLM de ces ponctions afin de leur permettre de remplir les missions qui sont les leurs.
Voir la questionM. Jean Grellier alerte M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la question des prêts à haut risque et plus précisément sur le crédit nommé « Helvet immo ». Ces prêts en francs suisses sont accordés par la BNP aux particuliers et remboursables en euros. Les professionnels de la finance auraient indiqué aux particuliers que le prêt en franc suisse permettait de proposer des taux intéressants puisqu'ils étaient inférieurs d'environ 1 % à ceux du marché. De 2008 à 2009, environ 4 000 familles auraient contracté ces fameux emprunts toxiques. Il semble avéré que ces familles n'ont pas été correctement informées du risque représenté par ces emprunts. Lorsque la parité euro-franc suisse a explosé en août 2011, les titulaires de ces emprunts ont commencé à s'inquiéter. En effet, l'envolée du franc suisse a fait grimper le capital restant dû de 30 %. Face à cette situation menaçant gravement leur équilibre financier, des plaintes ont été déposées. Sensible à la détresse de ces familles, le 20 décembre 2011 le Sénat a adopté un amendement interdisant la commercialisation de ce type d'emprunts aux particuliers, contre l'avis du Gouvernement. Malheureusement, le débat prévu à l'Assemblée nationale a été ajourné. Aussi il lui demande de prendre en compte l'extrême détresse de ces familles et de diligenter une enquête sur ces produits auprès de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Par ailleurs, il lui demande de mettre en oeuvre les moyens visant à ce que ces familles soient entendues par les organismes bancaires leur ayant vendu des produits financiers hautement toxiques, afin que des discussions rationnelles et équilibrées puissent aboutir dans le respect de la bonne foi des particuliers.
Voir la questionM. Jean Grellier interroge Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement sur les modalités d'application de l'article 13 de la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative, qui relève le taux de TVA de 5,5 % à 7 % à compter du 1er janvier 2012. Il apparaît que certaines interrogations subsistent suite à la publication du Bulletin officiel des impôts n° 3C qui précise le champ d'application et l'entrée en vigueur de ce taux relevé à 7 %, au sujet du travail à façon, portant sur des produits d'origine agricole, notamment les travaux de préparation de la terre et les travaux forestiers réalisés au profit d'exploitant agricole. L'instruction ne donne pas d'indication précise concernant ces travaux particuliers. Les produits d'origine agricole destinés à l'alimentation humaine sont taxés à 5,5 % et ceux destinés à l'alimentation animale le sont à 7 %. Cette distinction de taux pour un même produit peut poser des problèmes d'application, l'utilisation du produit, lors de son acquisition, n'étant pas toujours évidente, notamment en ce qui concerne les moissons de céréales, pouvant être destinées à l'alimentation animale ou humaine. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser les modalités pratiques de mise en oeuvre de cette mesure.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le nouveau BTS «esthétique, cosmétique, parfumerie» qui devrait remplacer à la rentrée 2012 l'actuel BTS «esthétique, cosmétique». Cette nouvelle formation propose de réduire à 180 heures l'enseignement des techniques esthétiques, actuellement à 513 heures. Cette décision risque de pénaliser les étudiants dans leur apprentissage de la pratique. De plus, il s'interroge sur le niveau de cette formation en France : Bac + 2, soit de niveau 6, alors que d'autres pays européens la propose sur 3 ans, soit une formation de niveau 5. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si, à la rentrée prochaine, les heures de pratique seront à un niveau équivalent à ce qui est proposé dans la formation actuelle. Il souhaite également connaître sa volonté de proposer une troisième année de formation, qui permettrait aux étudiants de se spécialiser. Ces éléments permettraient d'apporter des garanties de savoir-faire aux élèves et d'ainsi leur faciliter l'accès au marché de l'emploi.
Voir la questionM. Jean Grellier alerte M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur escroqueries dont sont victimes un grand nombre de nos concitoyens. La multiplicité des moyens de communication a permis le développement de ce qu'il est courant d'appeler la cybercriminalité. Des journalistes se sont fait l'écho d'un phénomène nommé "les brouteurs" qui "officient" depuis l'Afrique et plus précisément depuis la Côte-d'Ivoire. Ainsi, la police anti-cybercriminalité de Côte-d'Ivoire estime que 14 milliards de Francs CFA ont été escroqués aux Européens, soit plus de 21 millions d'euro ! 59 % de ces malfrats sont des Ivoiriens âgés pour la plupart de 12 à 25 ans qui fréquentent les cybercafés pour y organiser de manière "professionnelle" leurs escroqueries, et cela en toute impunité. Ces comportements malveillants et hautement répréhensibles provoquent des dégâts parfois insurmontables pour les victimes : vies brisées, familles détruites, dépressions et parfois tentatives de suicides (comme c'est le cas d'une personne résidant dans les Deux-Sèvres). Aujourd'hui, les victimes se sentent humiliées et se trouvent confrontées à la honte et à la culpabilisation de leurs entourages : bon nombre, de ce fait, abandonnent leur statut de victime et n'osent pas porter plainte. L'association AVEN tente de leur venir en aide mais ne trouve pas écho pour mettre en oeuvre une vraie politique de prévention, de sensibilisation et aussi une logique coercitive. Aussi il lui demande de prendre en compte la détresse réelle de ces personnes fragilisées, réduites souvent à l'isolement pour faire entendre leurs voix et faire cesser ces escroqueries généralisées et pour l'heure impunies.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur la hausse de la TVA dans le secteur de la vente de biens culturels. Depuis que le Premier ministre, sans consultation des acteurs de la filière, a annoncé que le livre fera partie des produits dont le taux de TVA va passer de 5,5 % à 7 % à compter du 1er janvier 2012, les éditeurs, les distributeurs et les libraires sont à la fois inquiets et mécontents. Nombreux sont en effet les spécialistes pour lesquels cette annonce intervient au plus mauvais moment, avec une chaîne du livre déjà très touchée par la crise, particulièrement la librairie indépendante. La hausse de la TVA sur le livre ne rapporterait qu'une soixantaine de millions d'euros, soit un enjeu financier modeste pour un secteur déjà fragilisé. Persister dans cette voie mettrait concrètement en péril l'existence même de nombreux libraires indépendants et de modestes éditeurs, dans un secteur où les marges sont déjà très limitées. Par ailleurs, il ne s'agit pas seulement d'un commerce mais d'une certaine idée de la France qui va à l'encontre des déclarations du ministre aux assises nationales de la librairie qui, dans un plaidoyer qui sonne désormais faux, avait défendu la cause des libraires indépendants. Il lui demande donc si, au regard de ces indications intellectuelles, économiques, culturelles et politiques, le Gouvernement envisage de revenir sur cette décision en excluant la vente de biens culturels, ou plus précisément celle des livres, de la hausse annoncée de la TVA.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur certaines conséquences dommageables de la loi de modernisation de l'économie, votée en août 2008, sur les entreprises du bâtiment. En effet, la réduction des délais de paiement, imposée par cette loi, fait pâtir les entreprises de ce secteur d'un déséquilibre grandissant, entre des délais de fournisseurs plus courts et des délais clients qui restent, eux, inchangés, voire augmentent. Cette situation a des conséquences directes sur la trésorerie des entreprises concernées. Les rapports de l'Observatoire des délais de paiement ont confirmé en 2009 et 2010 que le secteur du bâtiment était, en raison du caractère unique de chaque commande et des délais non comptabilisés dans le règlement des factures de travaux, l'un des secteurs perdants de la loi LME. Aussi, il lui demande si des évolutions pourraient être prises en compte pour améliorer cette situation particulière, parmi lesquelles le paiement des acomptes mensuels et du solde dans un délai maximum de 30 jours comptés à partir de l'émission de chaque demande de paiement et, également, la suspension des travaux par un entrepreneur après une mise en demeure infructueuse et le paiement par le client d'intérêts moratoires.
Voir la questionM. Jean Grellier rappelle à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sa question écrite du 8 février 2011 à l'adresse de M. le Premier ministre, publiée à la page 102 du Journal officiel et réorientée le 29 juin 2011 vers le ministère de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique. Il vient de prendre connaissance de la réponse publiée au Journal officiel du 13 septembre 2011. Il tient à rééditer un certain nombre de questions qui avaient été posées et demande des réponses précises. C'est ainsi qu'il rappelle l'incapacité de Bernard Krief consulting de respecter ses engagements financiers. Devant cette incapacité d'honorer sa signature, un accord de partenariat a été conclu entre Bernard Krief consulting et ID-Développement devenu ensuite Loyal touch. Ce partenariat assez confus n'a pas apporté de solution. Ceci a amené les mandataires sociaux d'Heuliez new world à l'époque, à entamer fin février une procédure vis-à-vis de Loyal touch, afin que les engagements de partenariat soient tenus. Cette procédure engagée auprès du tribunal de Nanterre a été ensuite transférée au tribunal de Paris. Par voie de conséquence, le groupe Heuliez concerné par le montage juridique de Bernard Krief consulting a été de nouveau en difficulté et a dû engager une nouvelle procédure judiciaire en mai et juin 2010. Grâce au partenariat du conseil régional, une reprise a pu être faite au mois de juin 2010, à travers deux repreneurs : le groupe allemand Kohl Con Energy a repris la partie électrique d'Heuliez qui avait pu échapper au règlement et à la liquidation judiciaire. Le groupe BGI a pu reprendre les autres activités d'Heuliez. Compte tenu de l'absence de respect des engagements qui avaient été pris, qu'elle est aujourd'hui la position de l'État vis-à-vis de Bernard Krief consulting, quelle est la position des services concernés sur les dettes sociales et fiscales d'Heuliez et de quelle importance sont-elles à ce jour ? Par ailleurs, quel est le nombre de créanciers et le montant des créances qui ne pourront pas être récupérées ? Quelle suite a été donnée à la procédure entamée par Heuliez new world vis-à-vis de Loyal touch et de quelle manière le tribunal de Paris s'est prononcé ou dans quel cadre il pourrait se prononcer à nouveau ? Les médias ont également souligné la manière d'agir de Bernard Krief consulting et plus particulièrement dans la reprise d'Isotherma et de DMC fil broderie : où en sont aujourd'hui ces entreprises et notamment l'entreprise BMC ? Quelles sont les conséquences des difficultés rencontrées par le groupe BKC et les procédures qui ont été engagées ? D'une manière générale, il demande comment l'État, avec ses différents services et ses différents ministères, envisage de lutter contre ce genre de pratique qui coûte cher en termes d'emplois, de fonds publics et d'activité industrielle.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les particularités assurantielles qui touchent aux fonctions d'assistante maternelle. En effet dans le cas d'un conflit entre les parents d'un enfant et leur assistante maternelle salariée, il s'avèrerait que la protection juridique liée à la responsabilité civile des parents ne pourrait pas être activée, dans la mesure où il aurait fallu que cette protection juridique soit également souscrite sur le domicile de l'assistante maternelle, lieu de garde de l'enfant. C'est ainsi que, dans le cadre d'un licenciement pour cause réelle et sérieuse qui a fait l'objet d'une procédure aux prud'hommes puis en cour d'appel à la demande de la salariée assistante maternelle, au cours de laquelle elle a été déboutée, les frais engagés par les parents employeurs n'ont pas été pris en charge par leur assurance responsabilité civile, dans la mesure où cette assurance était liée au domicile des parents employeurs et n'avait pas été souscrite sur le domicile de la salariée assistante maternelle. En conséquence, il lui demande de bien vouloir clarifier l'aspect juridique d'une telle relation contractuelle et s'il envisage de faire évoluer la réglementation afin que la souscription d'une assurance responsabilité civile puisse couvrir également les modes de garde à l'extérieur du domicile parental, de manière à éviter une double souscription qui n'a pas de justification particulière.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les dispositions législatives de la loi de finances rectificative pour 2011 qui visent l'article 112-6 du code monétaire et financier. Ces mesures visent à encadrer l'achat au détail de métaux sur le territoire national, en mettant fin au paiement en espèces des achats au détail de métaux ferreux et non ferreux, afin de lutter contre le vol de métaux. Toutefois, cette mesure peut pénaliser les acheteurs itinérants de métaux, qui les revendent en dehors du territoire national, à d'autres entreprises de l'Union européenne, où les conditions de rachat de métaux ferreux et non ferreux ne sont encadrées par aucune limitation. Aussi, la fin du paiement en espèces en France risque de pénaliser les entrepreneurs français de ce secteur vis-à-vis de leurs concurrents européens, puisque les échanges en espèces pourront se poursuivre dans les pays limitrophes, ce qui favorisera le développement des échanges commerciaux, au détriment de ceux qui se font actuellement en France, sans pour autant assurer une lutte contre le vol de métaux à l'échelon européen. Aussi, afin de ne pas pénaliser les entreprises françaises de ce secteur et de permettre une uniformisation des achats de ce type de matière au niveau européen et de lutte contre le vol de métaux, il lui demande de bien vouloir procéder à une modification de ces dispositions législatives et, à tout le moins, d'engager une action afin d'obtenir une harmonisation européenne.
Voir la questionM. Jean Grellier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des assurés, victimes d'une rupture d'indemnisation, lorsque ceux-ci ne remplissent pas les conditions de salariat nécessaires pour percevoir les indemnités journalières au-delà de six mois. Le code de la sécurité sociale prévoit que, pour avoir droit aux indemnités journalières au-delà de six mois d'arrêt, l'assuré doit justifier d'un salariat de 800 heures dans l'année précédent l'arrêt, dont 200 heures dans les trois premiers mois. Toutefois, la crise économique que subit notre pays, depuis plusieurs années à présent, fragilise le marché de l'emploi avec le constat d'une hausse du travail précaire et du temps partiel non choisi, ne permettant plus d'assurer pour l'ensemble des salariés une garantie de prise en charge en indemnités journalières au-delà de six mois. Aussi, compte tenu que les populations les plus défavorisées vis-à-vis de l'emploi sont aussi celles qui sont pénalisées par le code de la sécurité sociale pour le droit aux indemnités journalières au-delà de 6 mois, il lui demande de bien vouloir modifier les conditions afin que les plus précaires qui cotisent au titre de leur activité n'en soient pas exclus.
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