1ère séance : Questions orales sans débat
Accueil > Archives de la XIIIe législature > Les députés > Mme Colette Langlade
Dordogne (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
DERNIÈRES VIDÉOS
Vidéo du 28 février 2012
1ère séance : Questions orales sans débat
Vidéo du 31 janvier 2012
2ème séance : Questions au Gouvernement ; Débat sur les performances des politiques sociales en Europe
Vidéo du 1er mars 2011
2éme séance : Questions au Gouvernement ; Neutralité de l'internet (vote) ; Étiquetage nutritionnel (vote ) ; Débat sur le rapport annuel de la Cour des Comptes
Vidéo du 26 janvier 2011
Commission des affaires culturelles et commission des affaires européennes : table ronde sur la numérisation des ?uvres du patrimoine écrit
Vidéo du 26 janvier 2011
Commission des affaires culturelles et commission des affaires européennes : table ronde sur la numérisation des ?uvres du patrimoine écrit
Travaux récents
Mme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la réalisation de l'aire d'accueil des gens du voyage, sur la commune de Saint-Astier, par la communauté de communes astérienne Isle-et-Vern. Cette intercommunalité s'est intégrée au schéma départemental avec la création d'une aire de 24 places. Le coût de ce projet est très important compte tenu de la situation en ZPPAUP et en zone archéologique sensible (présence de vestiges). Au stade de l'avant-projet détaillé, il est évalué à 44 344 € par place. Les aides de l'État étant plafonnées à 70 % de 15 245 € par place de caravanes (en investissement), la communauté de communes est dans l'incapacité d'assurer le coût de ce projet qu'elle souhaite voir aboutir. Aussi, elle lui demande si des crédits spécifiques de l'État pourraient être accordés en complément pour permettre la réalisation de cette aire d'accueil.
Voir la réponseMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conséquences pour les entreprises du bâtiment de la mise en œuvre de la réduction des délais de paiement imposée par la loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008. En effet, les entreprises du bâtiment pâtissent d'un déséquilibre grandissant entre d'un côté des délais de fournisseurs plus courts et de l'autre des délais clients qui, eux, demeurent inchangés voire au contraire augmentent. Cette situation a pour conséquence directe un essoufflement des trésoreries dans une période où l'appareil de production est déjà extrêmement fragilisé. Les rapports remis par l'Observatoire des délais de paiement ont confirmé en 2009 et en 2010 que le secteur du bâtiment était l'un des secteurs perdants de la loi LME. Deux évolutions seraient souhaitables pour limiter cet impact négatif sur ce secteur. La première viserait à imposer le paiement des acomptes mensuels et du solde dans un délai maximum de 30 jours comptés à partir de l'émission de chaque demande de paiement. La seconde concernerait la sanction des retards de paiement. Il s'agirait de donner à l'entrepreneur le droit de suspendre l'exécution de ses travaux après une mise en demeure restée infructueuse mais aussi d'imposer au client le versement d'intérêts moratoires à un taux réellement dissuasif. Aussi, elle souhaiterait connaître ses intentions pour remédier à cette situation et savoir s'il entend prendre en considération les demandes d'évolution de la LME.
Voir la réponseMme Colette Langlade attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les conditions de travail des agents de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Au niveau du département de la Dordogne, les agents constatent les effets néfastes de la RGPP. La scission entre la mission concurrence assurée au niveau régional par les DIRECCTE et la mission protection du consommateur assurée au niveau départemental par les DDI a entraîné une perte de substance accentuée par le non-remplacement des agents. Au niveau des départements qui ne sont pas chefs-lieux de région les effectifs ont considérablement diminué. Ainsi, en Dordogne, le service de protection économique du consommateur (ex-CCRF) a vu ses effectifs passer de 21 (en 2000) à 18 (en 2007). À ce jour, c'est un effectif de 12 personnes qui constitue le service. Dans le même temps, les missions n'ont pas été réduites, en particulier dans le secteur alimentaire. Elles augmentent notamment du fait de l'inflation législative et réglementaire qui rend l'expertise de l'enquêteur encore plus ardue. Les résultats de la 21e enquête de satisfaction des agents du ministère de l'économie, menée en mars 2011, sont alarmants au sein de la DGCCRF. Pour 82 % d'entre eux, les changements intervenus récemment dans leur direction ont eu des effets défavorables. 48 % voient leur motivation au travail diminuer. Aussi, face à cette dégradation des conditions de travail de ces agents, elle lui demande quelles mesures il envisage pour maintenir des effectifs satisfaisants et garantir aux agents les moyens d'assurer leurs missions de service public de protection des consommateurs.
Voir la réponseMme Colette Langlade attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur l'état actuel du réseau ferré français. Récemment les présidents de la SNCF et de RFF ont exprimé publiquement leur inquiétude sur l'avenir du réseau ferré sur notre territoire. En effet, depuis que l'État français a choisi de séparer l'entreprise gérant le réseau (RFF) de celle gérant le trafic ferroviaire (SNCF), RFF a récupéré l'essentiel des dettes de la SNCF, soit près de 27,4 milliards d'euros, ce qui l'empêche aujourd'hui de mener à bien sa mission. Si le gestionnaire du réseau ferroviaire français a enregistré en 2010 un bénéfice net de 197 millions d'euros, en retrait de 35 % sur un an, le groupe public souffre de capacités financières restreintes, alors qu'il doit investir pour remettre les rails à niveau. RFF doit faire avec des subventions publiques qui ont encore reculé de 20 % l'an dernier. Par ailleurs, la crise est passée par là, avec notamment un trafic qui s'est effondré dans le fret. Cette dérive financière inquiète, alors que RFF doit investir massivement pour rénover un réseau existant vieillissant (vingt-deux ans de moyenne d'âge pour les 8 000 kilomètres de lignes principales, et même vingt-huit ans pour les 7 000 kilomètres de lignes intermédiaires). L'an dernier, 1,7 milliard d'euros ont été engagés, permettant pour la première fois de passer le cap des 1 000 kilomètres de voies rénovées, mais ceci reste insuffisant puisque le manque d'investissement est estimé à un milliard d'euros par an. Elle lui demande donc de lui préciser les mesures qui seront prises afin de soutenir RFF et permettre la rénovation du réseau ferré français.
Voir la réponseMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la réforme de la voie technologique STI-STL, qui doit être mise en place à la rentrée 2011 pour la classe de première. Les 12 sections actuelles vont être remplacées par 4 sections de STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable). Le conseil supérieur de l'éducation et le comité interprofessionnel consultatif se sont prononcés contre cette réforme et ses programmes. De nombreux établissements refusent la réforme et mènent des actions collectives. Les représentants des enseignants dénoncent notamment des délais trop courts entre la publication des programmes et la rentrée (six mois seulement), le manque de moyens attribués à la formation des enseignants, le manque de réflexions menées sur le baccalauréat. Ils dénoncent surtout la remise en cause de la voie technologique française, accessible à des élèves qui n'envisagent pas de longues études et qui bénéficient de méthodes pédagogiques, utilisées dans les séries STI et STL, basées sur des réalisations concrètes et l'utilisation de matériel professionnel de haute technologie. Ils s'inquiètent de l'arrêt de l'utilisation de ce matériel, dans lequel les régions ont investi, et sur la perte des savoirs technologiques engendrée par la suppression ou la reconversion massive des postes d'enseignants qualifiés et spécialisés. Les représentants des enseignants demandent un moratoire sur la mise en place de la réforme à la rentrée 2011 pour qu'une vraie négociation s'engage pour que la voie technologique conserve sa spécificité et son attractivité. Aussi, elle lui demande quelle attention il compte accorder aux inquiétudes et revendications des enseignants.
Voir la réponseMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les dangers que présente, pour les abonnés au téléphone, le télémarketing pratiqué par de nombreuses entreprises commerciales sous « appel masqué ». Les actions commerciales qui utilisent le téléphone comme support de communication tendent à porter atteinte aux droits et à la tranquillité des consommateurs qui, d'une part, se trouvent incités à une démarche qu'ils n'ont pas sollicitée, d'autre part, ne disposent pas de moyens pour connaître l'identité de l'appelant. Outre le dérangement occasionné aux particuliers, qui sont de plus en plus nombreux à s'en plaindre, le phoning peut devenir un véritable fléau pour les plus faibles, lorsqu'il trahit leur confiance et leur porte-monnaie. Elle souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur le démarchage téléphonique et ses dérives, ainsi que les mesures qui pourraient être prises pour le réglementer dans le but de protéger les consommateurs.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé, dans la perspective d'une modification de la réglementation de l'ostéopathie. L'ostéopathie est actuellement régie par le décret n° 2007-437 du 25 mars 2007 relatif à la formation des ostéopathes et à l'agrément des établissements de formation, le décret n° 2011-390 du 12 avril 2011 modifiant l'article 75 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, et le décret n° 2011-1120 du 19 septembre 2011 relatif aux agréments des établissements de formation en ostéopathie. Les professionnels de santé, dont les masseurs-kinésithérapeutes, qui sont à l'origine de l'implantation de l'ostéopathie en France, exigent le maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie, dans le cadre d'une filière de formation continue en alternance - ce qui ne serait pas le cas si l'exemple du décret n° 2011-1127 du 20 septembre 2011 sur la chiropractie était appliqué à l'ostéopathie. Ils demandent : qu'une distinction soit clairement établie entre les ostéopathes professionnels de santé et les ostéopathes non professionnels de santé que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient bien précisées, de sorte que ces instituts soient qualifiés d'établissements de formation continue dans les textes, dépendant à ce titre du ministère de travail, de l'emploi et de la santé, et dispensés des procédures liées aux rectorats que leur cursus soit spécifique et adapté aux masseurs kinésithérapeutes, suivant en cela les recommandations de l'OMS qui retient une base de 1 000 heures de formation. Elle souhaiterait connaître d'une part la position du Gouvernement sur la formation des ostéopathes professionnels de santé, d'autre part les conditions dans lesquelles le Gouvernement pourrait satisfaire les revendications de cette profession.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur le dispositif d'indemnité de départ volontaire pour les fonctionnaires de l'État. Le décret n° 2008-368 du 17 avril 2008 prévoit une indemnité de départ volontaire attribuée aux fonctionnaires qui quittent définitivement la fonction publique de l'État à la suite d'une démission. Cette indemnité peut être attribuée dans trois cas : aux agents concernés par une restructuration de service, aux agents souhaitant créer une entreprise et aux agents souhaitant mener à bien un projet personnel. À la demande d'indemnité de départ volontaire formulée par un agent contractuel de droit public, la direction générale de la gendarmerie nationale a émis un avis très défavorable, alors que la hiérarchie de proximité était favorable, au motif que « les indemnités de départ volontaire, étant intégralement financées sur le programme de la gendarmerie nationale, le périmètre d'éligibilité à ce dispositif est limité aux seules écoles concernées par les restructurations ». Dans cette réponse, elle limite le bénéfice de cette indemnité à un seul cas sur les trois prévus par le décret. Aussi, dans un souci d'égalité de traitement de l'ensemble des fonctionnaires, elle lui demande de lui indiquer les modalités de mise en oeuvre du décret précité au sein de cette direction.
Voir la questionMme Colette Langlade interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le statut du travailleur à domicile salarié d'une entreprise dépendant de la convention collective de l'industrie de l'habillement. Elle aimerait connaître les modalités de calcul de la rémunération de ces salariés ainsi que les modalités de calcul de leur temps de travail. Elle souhaiterait également savoir si le temps de travail passé dans l'entreprise pour des tâches de réparation par exemple est rémunéré ou non. Elle lui demande de bien vouloir apporter des réponses à ces différents points.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la carte des formations en Aquitaine pour 2012. À Bergerac, le futur lycée des métiers, qui remplacera le lycée de l'Alba, sera construit pour la rentrée 2014. Le programme de ce lycée a été élaboré sur une prévision de 360 élèves. Or, avec la réforme du bac pro, de l'évolution de la filière électrotechnique, le nombre d'élèves pourrait être inférieur à 200. Afin d'être cohérent avec l'investissement du conseil régional d'Aquitaine d'une part et l'adéquation de l'offre de formations et du tissu économique d'autre part, une demande d'ouverture anticipée du bac pro chaudronnerie industrielle dès la rentrée 2012 a été faite. En effet, cette solution aurait permis d'augmenter l'effectif du lycée de 45 élèves en 2014. Elle repose sur un tissu industriel local fort de 30 entreprises référencées, adaptées à cette filière, présentant des débouchés professionnels importants pour les élèves. Le 9 décembre 2011, le comité mixte paritaire académique a rejeté l'anticipation de l'ouverture de ce bac pro dès la rentrée 2012. Aussi, elle lui demande de bien vouloir intervenir auprès du rectorat pour réexaminer cette demande et l'intégrer à la carte des formations pour l'année 2012-2013.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la médecine professionnelle au sein de l'éducation nationale et plus particulièrement dans l'enseignement secondaire. Elle lui fait remarquer que, sur les 80 recrutements de médecins promis en juin 2010 pour 2011, seuls 17 ont été recrutés malgré l'urgence de la situation, chaque médecin gérant en effet 10 000 agents en moyenne. Aussi, elle lui demande quelles mesures compte-t-il prendre pour que soit enfin mis en place une véritable médecine du travail dans l'éducation nationale.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur l'avenir du magazine 60 millions de consommateurs. Actuellement édité par l'institut national de la consommation (INC), ce titre est menacé par un projet de cession à un ou plusieurs opérateurs privés, projet sur lequel doit se prononcer le conseil d'administration de l'INC le 9 novembre 2011. Il est évident qu'une privatisation empêcherait le magazine de continuer son travail indépendant d'information et de défense des consommateurs. Depuis 1970, 60 millions de consommateurs publie des enquêtes sans concession, des essais comparatifs qui font autorité, des études juridiques et économiques conçues par des experts ainsi que des guides pratiques abordant, en toute indépendance, tous les aspects de la consommation. Privatiser ce titre travestirait son identité et remettrait gravement en cause son indépendance. Aussi elle lui demande de renoncer à cette privatisation, d'ouvrir des négociations afin de trouver une solution pour poursuivre la publication du journal au sein de l'INC, institut public garant de son impartialité et de sa culture de service public.
Voir la questionMme Colette Langlade alerte M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le devenir des maisons de l'emploi. Les dispositions du projet de loi de finances pour 2012 relatives aux maisons de l'emploi prévoient une baisse considérable des crédits alloués par l'État. Ces derniers devraient être réduits de 34 % au plan national. Cette nouvelle diminution fragilise les MDE alors mises en place par l'État ; ce désengagement fait courir de graves dangers à l'ensemble des structures existantes. Dans son département, la maison de l'emploi de l'agglomération périgourdine a vu une diminution des crédits d'État de 44 % en 2011. Cette remise en cause a des conséquences dramatiques, d'une part, sur les missions des personnels qui se trouvent dans l'impossibilité d'effectuer leurs services pourtant très utiles aux personnes et, d'autre part, sur la pérennité de leur emploi. Les MDE jouent un rôle important dans la mise en oeuvre des politiques de l'emploi sur les territoires ; elles sont un lien entre les différents acteurs de l'emploi et du développement local. Alors que les nouveaux chiffres du chômage attestent d'une dégradation de la situation de l'emploi dans tout le pays et tout particulièrement dans le département de la Dordogne, les menaces pesant sur les MDE vont toucher directement des populations fragilisées et aggraver la situation de l'emploi lui même. Les commissions des affaires sociales et des finances ont voté unanimement un amendement visant à abonder de 15 millions d'euros le budget des MDE. Malgré l'avis défavorable du Gouvernement, il a été adopté en séance publique le 4 novembre 2011. En conséquence, elle souhaiterait connaître les mesures pérennes que l'État entend prendre afin de lever les menaces de fermeture pesant sur les maisons de l'emploi et pour leur permettre de poursuivre leurs missions au service des demandeurs.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les difficultés rencontrées par les sylviculteurs du sud-ouest. Pour lutter contre les scolytes et les chenilles processionnaires, les professionnels avaient alerté les services du département santé des forêts de la nécessité d'un traitement systématique. Celui-ci n'a pas été réalisé et les dégâts causés sont au final bien plus importants (plus de 26 000 hectares scolytés supplémentaires). Les sylviculteurs sont toujours en attente d'une réponse concernant la déduction du bénéfice agricole de 10 euros pour les bois scolytés et exploités. Par ailleurs, compte tenu des attaques phytosanitaires, et pour favoriser le reboisement, ils sollicitent une prolongation du plan chablis de deux ans. De plus, comme l'an passé, les représentants de la filière sylvicole souhaiteraient porter la réduction d'impôt au montant de la cotisation versée aux associations syndicales autorisées (ASA) de défense forestière contre l'incendie (DFCI) soit à 500 euros (au-delà, la réduction d'impôt est plafonnée à 50 % de la cotisation dans la limite de 1 000 euros par foyer fiscal). Ils demandent également la prise en charge totale de la réfection des pistes forestières dégradées par l'exploitation des chablis. Enfin, la loi de modernisation de l'agriculture ayant mis en place un dispositif fiscal très peu incitatif et totalement discriminant entre la sylviculture et l'agriculture, une réforme de la fiscalité forestière s'avère nécessaire. Aussi, elle lui demande de préciser les intentions du Gouvernement sur ces différents points.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la multiplication des missions d'intérim pour les nombreux actifs qui se voient obligés, faute de mieux, d'accepter le travail intérimaire. Ce type de contrat doit être réservé à des besoins de courte durée ayant un caractère exceptionnel ou proposé à des salariés qui demanderaient précisément à en bénéficier. Or de nombreuses entreprises mettent de très nombreux salariés dans la précarité pour engranger davantage de bénéfices. Aussi, devant de telles pratiques, elle lui demande si l'État peut tolérer qu'une entreprise multiplie les contrats à durée déterminée et le recours aux intérimaires quand elle dégage de gros bénéfices. Elle lui demande en outre quelles mesures compte prendre le Gouvernement afin de faire cesser ces pratiques intolérables.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le RSA. L'ancien haut-commissaire impute l'échec du RSA-jeunes (8 000 bénéficiaires, contre 16 000 escomptés) à Bercy, qui a réalisé « une prévision très gonflée, destinée à pousser aux critères d'éligibilité les plus stricts possibles », et appelle le Gouvernement à les assouplir. Elle lui demande quelle est sa réaction à cette critique.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la fiscalité écologique. Lors de l'élection présidentielle de 2007, le candidat de la majorité avait promis de mettre en place une fiscalité écologique de grande envergure et de « basculer sur une fiscalité écologique une partie des charges qui pèsent sur le travail ». Quatre ans après et en l'absence de politique dans ce sens, force est de constater que le Gouvernement et la majorité ont enterré ce programme et la fiscalité écologique. Elle lui demande donc pourquoi la promesse du candidat de la majorité, élu à la présidence de la République, n'a pas été tenue.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les limites de la loi encadrant le crédit à la consommation. Depuis mai 2011, la "loi Lagarde" encadrant le crédit à la consommation est entrée en vigueur avec pour objectif de "supprimer les abus et les excès" liés à cette pratique. Le texte, s'il concerne tous les types de crédit à la consommation, présente surtout l'intérêt d'encadrer le crédit dit « revolving ». Cette forme de crédit particulièrement dangereuse s'adresse essentiellement aux bas revenus en leur "offrant" des crédits à taux variables pouvant monter jusqu'à 19,5 %. Ces crédits se transformaient très souvent en trappe à surendettement : d'après le dernier rapport de la Banque de France, les crédits revolving sont impliqués dans 82 % des dossiers examinés en commission de surendettement. Les mesures prévues par la récente loi, si elles vont dans le bon sens, ne suffisent pas à résoudre le problème de fond du crédit à la consommation qui pallie bien souvent une insuffisance chronique de ressources. C'est la raison pour laquelle elle lui demande quelles mesures envisage de prendre le Gouvernement en faveur du pouvoir d'achat des citoyens, car seule une politique favorable au pouvoir d'achat de nos concitoyens aura un effet significatif sur le recours aux crédits revolving.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les limites de la loi encadrant le crédit à la consommation. Depuis mai 2011, la "loi Lagarde" encadrant le crédit à la consommation est entrée en vigueur avec pour objectif de "supprimer les abus et les excès" liés à cette pratique. Le texte, s'il concerne tous les types de crédit à la consommation, présente surtout l'intérêt d'encadrer le crédit dit « revolving » ou « renouvelable » en français. Cette forme de crédit particulièrement dangereuse s'adresse essentiellement aux bas revenus en leur "offrant" des crédits à taux variables pouvant monter jusqu'à 19,5 %. Ces crédits se transformaient très souvent en trappe à surendettement : d'après le dernier rapport de la Banque de France, les crédits revolving sont impliqués dans 82 % des dossiers examinés en commission de surendettement. Les mesures prévues par la récente loi, si elles vont dans le bon sens, ne suffisent pas à résoudre le problème de fond du crédit à la consommation qui pallie bien souvent une insuffisance chronique de ressources. C'est la raison pour laquelle elle lui demande quelles mesures envisage le Gouvernement en faveur du pouvoir d'achat des citoyens, car seule une telle politique aura un effet significatif sur le recours aux crédits revolving.
Voir la questionMme Colette Langlade attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la promesse faite par le Président de la République lors de son passage à la télévision le 25 janvier 2010 de partager en trois parties égales les profits des entreprises. À l'occasion de cette émission télévisée, le Président de la République s'est montré très ferme sur le thème du partage des profits par tiers entre les salariés, les actionnaires, et l'entreprise. Elle lui rappelle que le député Christian Eckert avait lui-même lancé cette idée en février 2009. Il semblerait que, devant le refus du Medef, rien de concret n'a été fait depuis. La question est donc toujours en suspens, malgré l'ultimatum fixé par le chef de l'État. Elle lui demande donc quel avenir le Gouvernement souhaite réserver à cette mesure qui intéresse l'ensemble de nos concitoyens qui sont salariés.
Voir la questionAssemblée nationale
126 Rue de l'Université
75355 Paris 07 SP
Permanence parlementaire de Thiviers
3 Rue Notre-Dame
24800 Thiviers
Téléphone : 05 53 52 39 38
Télécopie : 05 53 55 27 41
Permanence parlementaire de Nontron
2 Impasse des Laurières
24300 Nontron
Téléphone : 05 53 60 54 94
Télécopie : 05 53 56 63 20
Numéro de la place occupée : 639
(la zone en rouge situe le banc)
Certaines fonctionnalités de ce site s'appuient sur des services proposés par des sites tiers. Ces fonctionnalités déposent des cookies, permettant notamment à ces sites de tracer votre navigation. Cette fenêtre vous permettra de contrôler ces cookies à l'aide de deux boutons "Autoriser" et "Refuser".
Pour en savoir plus sur les cookies (source : CNIL) :
Qu'est-ce qu'un cookie ?
Ces cookies nous permettent d'analyser l'audience de nos pages afin de mieux comprendre l'attente de nos visiteurs.
Concernant Google Analytics : En savoir plus - Site officiel