Accueil > Archives de la XIIIe législature > Les députés > M. Gwendal Rouillard

M. Gwendal Rouillard

Morbihan (5ème circonscription)

Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)

Commission
  • Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées
Biographie
  • Né le 20 avril 1976 à Pontivy (Morbihan)
Contact

Gwendal Rouillard

Socialiste, radical, citoyen et divers gauche

Navigation

Actualité

  • VIDÉOS

  • Toutes les vidéos de Gwendal Rouillard
  • Travaux récents

  • Réponse à la question écrite n° 122779 publiée le 01 mai 2012
    professions de santé - orthophonistes - diplôme. revendications

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des orthophonistes suite au projet de décret sur la reconnaissance de leur formation initiale rendu public le 28 octobre 2011. Dans sa réponse à la question n° 112 680, publiée le 26 juillet 2011 au Journal officiel, M. le Ministre avait affirmé que la réingénierie du diplôme d'orthophoniste serait élaborée sur la base du référentiel d'activités et de compétences en partenariat avec les professionnels. Cependant, le projet de décret susmentionné ne respecte pas la méthodologie et la définition du métier validé dans le référentiel de compétences. En effet, le Gouvernement envisage une reconnaissance de la formation initiale d'orthophoniste à deux niveaux : une formation généraliste en 1re année de master et une formation en 2e année de master, complémentaire et non obligatoire, pour un nombre limité d'orthophonistes habilités à prendre en charge les patients victimes d'AVC, les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, de la maladie de Parkinson, les personnes aphasiques, les enfants sourds, les patients atteints de trouble de déglutition, de problèmes de voix ou bien encore les personnes laryngectomisées. Dès lors, la première catégorie de professionnels sera contrainte à un exercice professionnel extrêmement limité et les patients se verront pénalisés puisqu'ils ne bénéficieront plus d'un orthophoniste de proximité correctement formé à l'ensemble des troubles relevant de sa compétence. Par conséquent, il lui demande de revenir sur sa décision et de reconnaître le niveau master 2 comme niveau unique de formation pour les orthophonistes.

    Voir la réponse  
  • Réponse à la question écrite n° 121683 publiée le 01 mai 2012
    santé - autisme - traitements. perspectives

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le traitement de l'autisme en France. La France est le dernier pays du monde à priver les familles du droit au libre choix, en privilégiant la solution d'ordre psychiatrique, alors que de nombreux spécialistes français et internationaux de neurobiologie ont démontré qu'il s'agit en réalité d'un trouble du développement du système nerveux. L'analyse critique sur cette méthode publiée dans la revue médicale de renommée internationale The lancet est l'illustration parfaite de l'incompréhension des étrangers vis-à-vis des pratiques à l'oeuvre en France. Parmi les thérapies ainsi proposées par les psychiatres et certains psychanalystes, la pratique du « packing », qui ne repose sur aucun fondement scientifique, est particulièrement choquante. Consistant à envelopper le patient dans de multiples couches de draps humides tantôt très froids, tantôt très chauds, cette méthode a pour objectif, disent-ils, de faire diminuer l'incidence des crises explosives. Il est révoltant que des personnes autistes, particulièrement vulnérables, incapables de donner leur avis et de se défendre, soient encore soumises à ce genre de pratiques dans des établissements financés par l'argent public. Cette approche est contraire aux règles qui s'appliquent à la médecine et qui exigent que les traitements proposés aux patients aient été au préalable soumis à des évaluations scientifiques rigoureuses. À ce titre, il lui demande d'interdire, dans les plus brefs délais, la pratique du packing en France.

    Voir la réponse  
  • Question écrite n° 129248 publiée le 28 février 2012
    logement - équipements - détecteurs de fumée. arrêté. publication

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la réglementation relative aux détecteurs de fumée, et à son application aux personnes handicapées auditives. L'association de malentendants et devenus sourds du Morbihan, Oreille et vie, vient de m'alerter sur le fait que les personnes handicapées auditives, ne peuvent pas bénéficier d'une aide pour l'acquisition de détecteurs adaptés à leur surdité, à travers la prestation de compensation du handicap, en l'absence d'arrêté fixant les modalités d'application de l'article R. 129-12 relatif à l'obligation d'installer des détecteurs de fumée. Les détecteurs de fumée du commerce alertent de la présence de fumée par un signal sonore. Un tel signal malgré son intensité ne peut être perçu par les personnes malentendantes (à partir d'un certain niveau de perte auditive), notamment la nuit, quand elles ne portent pas d'appareil auditif. Il leur faut donc acquérir des détecteurs spécifiques permettant une réception lumineuse ou vibrante. Ainsi l'équipement en détecteur de fumée pour ces personnes suppose l'achat de deux appareils : le détecteur lui-même, incluant une fonction de transmission du signal vers un récepteur approprié, et un récepteur. Le coût de l'ensemble, étant d'au moins de 280 euros, alors qu'un bon détecteur de commerce est vendu 30 euros. Ces différences techniques et financières justifient le dépôt d'un dossier de prestation de compensation du handicap pour acquisition d'aides techniques. Ainsi les personnes handicapées auditives sont doublement pénalisées. Elles sont contraintes d'acquérir un matériel spécifique peu fabriqué et de ce fait coûteux et elles ne peuvent obtenir un financement pour une installation de détecteur de fumée compatible avec leur handicap tant que l'arrêté n'est pas promulgué. Il lui demande d'accélérer la parution de l'arrêté annoncé, au regard de la date impérative impliquée dans l'article 3 du décret n° 2011-36 et d'intégrer davantage dans le texte sur la réglementation relative aux détecteurs de fumée, les besoins propres à la population des déficients auditifs.

    Voir la question  
  • Réponse à la question écrite n° 120088 publiée le 07 février 2012
    justice - frais de justice - contribution. aide juridique. exonération. perspectives

    M. Gwendal Rouillard appelle l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur l'instauration d'un droit d'enregistrement, dénommée contribution pour l'aide juridique, d'un montant fixe de 35 euros, préalable à la saisine d'une juridiction, qu'elle soit civile, commerciale, prud'homale, sociale, rurale ou même administrative. Cette disposition, introduite par l'article 54 de la loi de finances rectificative pour 2011, est très largement décriée par les représentants des syndicats de la profession, puisque constitutive d'une rupture avec le principe de gratuité et d'égalité d'accès à la justice. Si les exceptions prévues, telles que celles excluant les bénéficiaires de l'aide juridictionnelle du paiement d'une telle taxe, sont légitimes, elles ne permettent cependant pas d'enrayer les effets pervers d'une mesure destinée, semble-t-il, à financer la réforme de la garde à vue. Alors que le décret d'application fixant les modalités de règlement de cette somme n'est toujours pas paru, il lui demande de bien vouloir réexaminer l'institution de ce droit d'enregistrement, car l'accès à la justice et la capacité d'un justiciable à faire valoir ses droits ne doivent pas être entravés dans une démocratie digne de ce nom.

    Voir la réponse  
  • Réponse à la question écrite n° 119462 publiée le 03 janvier 2012
    enseignement supérieur - professions sociales - travailleurs sociaux. diplômes. perspectives

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des travailleurs sociaux de la fonction publique et du secteur privé. Aujourd'hui les travailleurs sociaux (assistant social, éducateur spécialisé, conseiller en économie sociale et familiale, éducateur de jeune enfant, éducateur technique spécialisé, animateur DEFA) sont classés injustement niveau 3 (bac + 2) alors même que ces diplômes s'obtiennent après trois années de formation post baccalauréat. De plus, depuis l'adhésion au processus de Bologne (licence-master-doctorat) et la suppression des bac + 1 et bac + 2, les travailleurs sociaux de la fonction publique se voient classés statutairement au niveau baccalauréat. Face à cette situation injuste et à la mobilisation légitime des travailleurs sociaux, le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale a décidé de reporter l'examen des décrets statutaires actuellement en projet. Il paraît nécessaire aujourd'hui de soutenir et de reconnaître ces acteurs essentiels qui occupent une place stratégique dans le maintien de la cohésion sociale. Il lui demande s'il envisage de reconnaître les diplômes de travailleurs sociaux au niveau licence, ainsi que le classement de ces métiers en catégorie A pour ceux de la fonction publique conformément aux directives européennes n° 89-48-CEE et n° 2005-36-CE et cadre pour le secteur privé.

    Voir la réponse  
  • Question écrite n° 125358 publiée le 27 décembre 2011
    fonction publique de l'État - catégorie A - infirmiers. reclassement. perspectives

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur l'évolution statutaire en catégorie A de la profession d'infirmière à l'éducation nationale. Le Président de la République Nicolas Sarkozy s'était engagé en 2007, puis en 2010, à intégrer la formation des infirmières par un passage en catégorie A des infirmières dans le système européen LMD, avec les conséquences salariales de classement en catégorie A. Or si, pour la fonction publique hospitalière, le décret statutaire est effectif depuis 2010, en revanche pour les personnels de santé scolaire, et les infirmières relevant de l'éducation nationale, un projet de décret statutaire n'est toujours pas intervenu et, à ce jour, ces personnels n'en bénéficient toujours pas. Ce retard affecte l'équité de carrière pour un diplôme identique et affaiblit l'attractivité de l'exercice infirmier à l'éducation nationale. Depuis plus de trente ans, les retards de transposition entre la fonction publique hospitalière et la fonction publique de l'éducation nationale ont été constants. La santé scolaire est bien souvent le parent pauvre du budget de l'éducation nationale, et aujourd'hui encore, elle est seulement dotée, dans le projet de loi de finances pour 2012, d'un budget de 440 millions d'euros, ce qui représente 0,73 % du budget de l'éducation nationale. Le scénario retenu par le ministère de la fonction publique et le ministère de l'éducation nationale concernant le personnel infirmier de l'éducation nationale est inacceptable pour la profession. Il s'agirait de créer une grille en deux grades avec deux classes dans le premier grade qui ferait que les infirmières actuellement en exercice à l'éducation nationale, seraient toutes entièrement reclassées dans la première classe de ce premier grade ; et qu'elles devraient attendre ensuite une période de dix ans pour accéder progressivement à la deuxième classe. De telles dispositions bloqueraient les infirmières en exercice, sans leur offrir des perspectives de carrière identique. C'est sans compter que, pour recruter de nouvelles infirmières issues de la fonction publique hospitalière ayant opté pour la catégorie A, il est prévu de créer un corps d'accueil catégorie A au ministère de l'éducation nationale, sans qu'il soit possible d'y intégrer les infirmières déjà en poste à l'éducation nationale. Par rapport à leurs collègues de la fonction publique hospitalière, les infirmières scolaires n'admettent pas cette logique du deux poids deux mesures du Gouvernement. Les infirmières scolaires ont un rôle fondamental dans la promotion de la santé des élèves. Leur rôle est essentiel à la bonne marche d'un établissement scolaire tant par les gestes techniques que par l'écoute apportée à chaque situation. Notre pays a la chance de bénéficier d'un service public de santé de proximité qui demeure un outil fort dans la lutte contre les inégalités sociales dans les parcours scolaires, et dans la détection, le plus tôt possible, des problèmes de santé de nos enfants et de nos jeunes. Considérant les politiques sociales menées actuellement par le Gouvernement - déremboursement des médicaments, rationalisation des soins, précarisation accrue - nous sommes en droit de nous interroger sur la place accordée à la médecine scolaire par le Gouvernement. La médecine scolaire est pourtant une spécificité française et un atout considérable en matière de prévention sanitaire, et il convient de la valoriser et de la préserver. Il lui demande s'il entend ouvrir des négociations syndicales afin de mettre en oeuvre l'évolution statutaire en catégorie A de la profession d'infirmière dans l'éducation nationale.

    Voir la question  
  • Réponse à la question écrite n° 113157 publiée le 27 décembre 2011
    enseignement - orientation scolaire et professionnelle - perspectives

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les difficultés rencontrées par les jeunes au cours de leur orientation scolaire. Le problème n'est pas nouveau. Le travail réalisé par la commission de consultation mise en place en 2009 par le Haut-commissaire à la jeunesse avait permis de construire des propositions crédibles en préconisant la mise en place d'un Service public d'orientation territorialisé (SPOT). Cette proposition avait été en partie reprise par le Président de la République lors de son discours du 29 septembre 2009. Près de 2 ans plus tard, il regrette que ces promesses, une fois de plus, n'aient pas été tenues, qui plus est sur un enjeu aussi fondamental que l'avenir des jeunes de ce pays. La nomination d'un délégué à l'information et à l'orientation n'a pas offert de résultats tangibles. Seul le volet « information » a été abordé, là où les efforts devraient être concentrés sur le suivi, l'accompagnement qui font trop souvent défaut depuis de nombreuses années. Une enquête réalisée par la Jeunesse Ouvrière Chrétienne auprès de plus de 6 000 jeunes en 2011 montre que 39 % des jeunes ne se sentent pas libres de choisir leur orientation. Tout aussi inquiétant, 25 % des 15-30 ans affirment regretter un choix dans leur orientation scolaire. Ce sont principalement les parents (68 %) et les enseignants (39 %) qui influencent les jeunes au moment de choisir leur orientation. Alors que les conseillers d'orientation psychologues (COP) n'ont une influence que sur 15 % des jeunes. On observe de graves carences en matière d'accompagnement des jeunes, un accompagnement pourtant indispensable pour leur permettre de construire leur projet professionnel. Ces problèmes récurrents d'orientation scolaire sont la première cause du décrochage scolaire, mais aussi du chômage des jeunes. Il lui demande quelles mesures il envisage d'entreprendre afin d'offrir un réel accompagnement aux jeunes dans leur orientation scolaire, sans se limiter seulement à de l'information.

    Voir la réponse  
  • Question au Gouvernement
    enseignement supérieur - universités - loi n° 2007-1199 du 10 août 2007. application. bilan

    Voir la réponse publiée le 21 décembre 2011  
  • Première séance du mardi 20 décembre 2011

    • 1. Questions au Gouvernement
    • 2. Fixation de l'ordre du jour
    • 3. Accord France-Panama sur les doubles impositions (nouvelle lecture) (n° 4099)
    • 4. Projet de loi de finances rectificative pour 2011 (nouvelle lecture) (n° 4100)
    • 5. Ordre du jour de la prochaine séance
    Voir le compte rendu  
  • Réponse à la question écrite n° 123068 publiée le 20 décembre 2011
    enseignement : personnel - contractuels - emplois vie scolaire. perspectives

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation préoccupante dans laquelle se trouvent les auxiliaires de vie scolaire et les conséquences sur la scolarisation des enfants handicapés. Si, depuis la loi du 11 février 2005, les enfants en situation de handicap ont droit à être scolarisés en milieu ordinaire, si tant est qu'ils soient accompagnés d'une auxiliaire de vie scolaire, le Gouvernement tient de plus en plus un double langage. D'un côté, il souhaite intégrer les enfants handicapés en leur permettant d'aller à l'école et, de l'autre, il ne donne pas suffisamment de moyens pour le faire dans les meilleures conditions. Actuellement plusieurs dispositifs d'accompagnement coexistent : les AVS (auxiliaires de vie scolaire ), les EVS (emplois vie scolaire) et depuis peu les ASCO ( assistants de scolarisation), la constante étant que ce sont des emplois provisoires - des CDD ou des emplois aidés de type CUI (les contrats uniques d'insertion) -. L'annonce du recrutement à la rentrée 2011 d'auxiliaires de scolarisation (ASCO) qualifiés sous contrat de droit public (contrats de trois ans renouvelables une fois) et du remplacement progressif de tous les contrats aidés par des professionnels mieux formés, aurait pu être une très bonne nouvelle pour ces professions. Le 17 octobre 2011, à l'occasion de la journée de séminaire national annuel des inspecteurs de l'éducation nationale chargés de l'adaptation scolaire et de la scolarisation des élèves handicapés à Paris, le ministère a fait le point sur les moyens déployés. Des propositions concrètes de création de 2 000 assistants de scolarisation devaient voir le jour en cette rentrée. Pourtant, depuis le 29 septembre 2011, le compte n'y est pas : seulement un partie des postes annoncés ont été effectivement créés et il est clair que ce recrutement ne répondra pas au nombre de prescriptions des maisons départementales du handicap. Les contrats de ces nouveaux assistants de scolarisation sont certes moins précaires que ceux des auxiliaires de vie scolaires existants jusqu'alors, mais le recrutement d'auxiliaires de scolarisation ne répond pas réellement à la question du devenir du statut d'auxiliaire de vie scolaire et plus globalement du devenir de l'accompagnement humain en milieu scolaire. Le remplacement des contrats aidés se fera en fait très progressivement et le statut des EVS auxquelles il faudra avoir recours est aujourd'hui encore plus précarisé puisque désormais ces contrats ont vu leur durée hebdomadaire diminuer et leur recrutement dépendre dorénavant du Pôle emploi qui resserre les critères d'embauche de manière drastique. La scolarité des enfants handicapés est impactée par cette situation, Selon la FNASEPH, 15 jours après la rentrée, sur 60 000 enfant handicapés qui ont un droit à l'accompagnement, 5 000 sont en attente d'un auxiliaire de vie scolaire. De nombreuses familles rencontrent encore de grandes difficultés, certains élèves sont déscolarisés, d'autres sont réduits à attendre l'aide personnelle qui leur a été notifié par les MDPH avec de grandes inégalités selon les régions. Elle lui demande quelles seront les dispositions qu'il entend prendre pour traduire en acte le recrutement effectif d'auxiliaires de vie scolaire annoncé et concernant le recrutement plus particulier des EVS, et s'il entend continuer d'adapter les moyens aux besoins conformément à la loi de 2005.

    Voir la réponse  
  • Réponse à la question écrite n° 110352 publiée le 29 novembre 2011
    enseignement maternel et primaire : personnel - directeurs d'école - aide administrative. maintien. Morbihan

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la suppression de 190 postes dans le Morbihan. Dans le cadre de contrats aidés, 190 personnes ont été recrutées pour une aide administrative auprès des directeurs d'école. Bien que précaires, elles pouvaient bénéficier d'un contrat de deux ans et ainsi s'inscrire dans un parcours de formation et d'insertion vers l'emploi. Alors même que certains de ces contrats ne sont pas arrivés à échéance, l'inspection d'académie a décidé de procéder à un licenciement collectif, au mépris des personnes concernées ainsi que de leurs familles plongées dans l'incertitude la plus totale. Pour beaucoup d'entre elles, essentiellement des femmes vivant seules, l'avenir s'est soudainement assombri. En outre, compte tenu des difficultés que connaissent aujourd'hui les directeurs d'écoles pour mener à bien leur mission en dépit de leur engagement quotidien, la suppression de ces postes d'aides administratives constitue un grave signal pour l'ensemble des acteurs de l'éducation nationale du département mais aussi pour les parents d'élèves, inquiets devant le manque d'ambition du Gouvernement pour l'école. Cette gestion purement comptable au mépris des femmes et des hommes concernées ne fait que prolonger la politique de réduction de postes à l'échelle nationale et compromet dangereusement l'une des missions essentielles de notre République, celle qui consiste à assurer au quotidien l'éducation et la réussite de tous les jeunes de ce pays. C'est pourquoi il lui demande quelles politiques il entend mener pour maintenir les personnes concernées en emploi et plus largement pour permettre à l'éducation nationale d'assurer sa mission au service des Français.

    Voir la réponse  
  • Question écrite n° 122833 publiée le 22 novembre 2011
    santé - maladies rares - prise en charge. fibromyalgie

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le traitement de la fibromyalgie en France. Contrairement aux promesses affichées par plusieurs ministres de la santé successifs, le guide de procédure sur la fibromyalgie ne sera pas créé, si l'on en croit le rapport d'orientation de la Haute autorité de santé (HAS). Il s'étonne ainsi de l'absence d'un outil permettant aux experts d'évaluer la sévérité de l'état du fibromyalgique de façon homogène sur tout le territoire concernant la prise en charge sociale. À ce titre, il lui demande quelles initiatives concrètes il entend prendre pour créer un tel outil et selon quelles modalités et calendrier.

    Voir la question  
  • Question écrite n° 121618 publiée le 08 novembre 2011
    personnes âgées - établissements d'accueil - EHPAD. financement

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le financement des établissements d'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD). Il constate que certains établissements sont encore contraints de faire supporter à leurs résidents et leurs familles ou aux collectivités concernées les frais de personnel et de rénovation des locaux. Aussi il lui demande de bien vouloir lui apporter quelques précisions concernant les mesures d'ores et déjà engagées par le Gouvernement en matière de prise en charge de la dépendance. Concernant la campagne budgétaire des établissements et des services médico-sociaux accueillant des personnes handicapées et des personnes âgées, des inquiétudes se font jour dans de nombreux établissements quant aux dotations allouées par l'ARS. En effet, la circulaire du 22 mars 2011 préconisait qu'aucune convention tripartite faute de crédits de médicalisation ne pourra être renouvelée cette année. Pour les établissements qui ne peuvent plus faire face financièrement à une augmentation nécessaire de moyens, la situation devient très préoccupante. L'inquiétude est renforcée par l'absence d'un taux d'actualisation des moyens alloués aux établissements pour 2011 (il était fixé à 1,20 % en 2010) compte tenu du gel annoncé des dotations par la circulaire du 22 mars 2011. Cette même circulaire indiquait qu'il serait précisé aux ARS le montant des crédits qu'elles pourront engager en 2012 pour la signature de nouvelles conventions afin qu'elles puissent commencer à les prioriser et à les négocier dès cette année sans pour autant définir les critères nécessaires pour ce faire. Cette méthodologie de gestion des enveloppes de crédits limitatifs dans les établissements et les services médico-sociaux ainsi que le gel des dotations qu'elle entraîne aboutissent à une situation insupportable qui conduit les établissements à refuser de prendre en charge les personnes les plus dépendantes pour diminuer leur GMP, alors que ces dernières ne peuvent pas être gérées à domicile. Il lui demande quelles mesures il entend retenir pour mettre fin à cette situation et faire face à l'augmentation du nombre de personnes atteintes par la perte d'autonomie.

    Voir la question  
  • Réponse à la question écrite n° 111264 publiée le 25 octobre 2011
    travail - médecine du travail - réforme. perspectives

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les enjeux liés à la prévention de la pénibilité et à la santé au travail. La souffrance au travail touche chaque jour davantage de salariés dans notre pays. Outre les facteurs d'exposition bien connus des médecins du travail comme les contraintes physiques (port de charges lourdes, gestes répétitifs, accélération des cadences), les contraintes d'environnement (exposition au bruit, à des températures extrêmes ou à des produits toxiques) et les rythmes de travail (horaires décalés, travail de nuit), on observe une explosion des risques psychosociaux liés en particulier aux relations au sein de l'entreprise. Ainsi 42 % des salariés estiment être confrontés à un risque d'agression verbale et 19 % à un risque d'agression physique. Enfin, de nouvelles psychopathologies liées au travail sont apparues telles que le « burn out » qui se caractérise par l'épuisement, le découragement et la dépression, ou la « mort subite au travail » suite à un accident vasculaire. Le Gouvernement ne semble pas prendre la mesure de cette situation très préoccupante. Insuffisante, la réforme du système de prévention engagée lors du débat sur les retraites n'est même pas appliquée en raison du report induit par la décision du Conseil constitutionnel. Les services interentreprises de santé au travail et leurs équipes pluridisciplinaires, déstabilisées dans leur fonctionnement par cette instabilité juridique, attendent en vain une réforme sans cesse reportée. La santé des travailleurs et le droit de travailler dans la dignité ne peuvent attendre, ils exigent des réponses rapides et concrètes, faute desquelles la responsabilité de l'État serait directement mise en cause. C'est pourquoi il lui demande ce qu'il entend mettre en oeuvre pour faire aboutir, dans les meilleurs délais, la procédure parlementaire puis la phase de modifications réglementaires.

    Voir la réponse  
  • Question au Gouvernement
    enseignement supérieur - universités - moyens

    Voir la réponse publiée le 19 octobre 2011  
  • Deuxième séance du mardi 18 octobre 2011

    • 1. Questions au Gouvernement
    • 2. Simplification du droit et allègement des démarches administratives (Vote solennel) (n° 3787)
    • 3. Projet de loi de finances pour 2012 (n° 3775)
    • 4. Ordre du jour de la prochaine séance
    Voir le compte rendu  
  • Compte rendu de réunion de la commission de la défense nationale et des forces armées

    Mercredi 12 octobre 2011 - Séance de 11 heures 30

    • -- Audition de l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la marine.
    Voir le document  
  • Réponse à la question écrite n° 111484 publiée le 30 août 2011
    enseignement supérieur - CAPES - langues régionales. pérennité

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur son inquiétude de voir disparaître le CAPES de langues régionales. En effet, la création en 1985 du CAPES de breton a représenté une étape importante dans le développement de la langue bretonne. Elle a marqué sa reconnaissance en termes de statut. Elle a également permis de développer son enseignement dans le secondaire en tant que langue vivante et de construire la poursuite des filières bilingues au collège et au lycée. Pour l'année 2012, les concours de CAPES de langues régionales (basque, breton, catalan et occitan) avaient été annoncés comme non-ouverts puis le ministère de l'éducation nationale est finalement revenu sur cette décision. Toutefois, chaque année, le nombre d'ouvertures de postes diminue et dans ces conditions se pose la question du devenir du CAPES de langues régionales lui-même. Il lui demande quelle est la position de son ministère sur ce sujet.

    Voir la réponse  
  • Question écrite n° 113112 publiée le 05 juillet 2011
    emploi - insertion professionnelle - missions locales. financement

    M. Gwendal Rouillard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation préoccupante dans laquelle se trouvent les missions locales et ses conséquences sur l'insertion des jeunes. Les jeunes sont aujourd'hui la population la plus exposée à la pauvreté dans notre pays. Ils sont 20 % parmi les 18-24 ans à vivre avec moins de 60 % du revenu médian alors qu'ils étaient 12 % seulement il y a trente ans. La crise financière de 2008 n'a fait qu'aggraver cette situation avec une hausse significative du chômage qui touche désormais près d'un jeune actif sur cinq. À peine ont-ils quitté le système scolaire que ces derniers se trouvent immédiatement placés en situation de concurrence exacerbée afin de décrocher les quelques emplois qui leur sont proposés. De fait, chaque jeune doit, outre ses compétences professionnelles, disposer d'un tempérament et d'une volonté sans faille afin d'y parvenir. De plus, pour une grande majorité de ces jeunes, hélas, l'obtention d'une première expérience professionnelle n'est pas un aboutissement en soi, mais le début d'un parcours d'obstacles fait d'instabilité et de précarité en raison de la multiplication des temps partiels et des missions de courte durée. Dans ce contexte, le besoin d'accompagnement par les missions locales s'est amplifié ces dernières années avec l'exigence de donner de la cohérence à des parcours de plus en plus décousus. Aussi, le Gouvernement, en décidant de ne pas renouveler 1 000 postes de conseillers en insertion, va totalement à contre-courant des enjeux de l'insertion des 16-25 ans en fragilisant le travail des missions locales sur le terrain. Cette décision est d'autant moins compréhensible que, dans le même temps, le Gouvernement, à travers les contrats d'autonomie créés avec le « plan espoir banlieue », a confié à des opérateurs privés le soin d'insérer ces jeunes dans l'emploi moyennant un coût que de nombreux rapports jugent très excessif au vu des résultats obtenus. Ainsi l'inspection générale des finances fait état d'un taux de retour à l'emploi durable de 4 % seulement et Mme Chantal Brunel, députée UMP, dans son rapport sur les politiques du travail et de l'emploi, estime pour sa part que « chaque sortie positive aura coûté 14 000 euros au contribuable ». Il lui demande pourquoi le Gouvernement poursuit une politique aussi coûteuse qu'inefficace tout en diminuant les moyens affectés au service public de l'insertion des jeunes, et en particulier aux missions locales, qui ont une véritable connaissance du terrain.

    Voir la question  

Fonctions

  • Mandat

    • Élu le 17/06/2007 (Date de début de mandat : 05/05/2011 (remplacement d'un député décédé : Mme Françoise Olivier-Coupeau))
  • Commissions

    • Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées
  • Groupes d'études

    • Secrétaire : - Autisme
    • Membre : - Enfant - Langues régionales - Mer, pêche et souveraineté maritime - Politique portuaire

      Contact

      Retour haut de pageImprimer