3ème séance : PLF 2012 : - Anciens combattants (suite)
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Essonne (7ème circonscription)
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3ème séance : PLF 2012 : - Anciens combattants (suite)
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Mme Françoise Briand attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la formation initiale des orthophonistes. Les étudiants entrent par concours dans les écoles d'orthophonie et obtiennent, au bout de quatre années d'études, le certificat de capacité d'orthophonie. La profession souhaite que la formation initiale, déjà proche des 300 points ECTS nécessaires à l'obtention d'un master tel que défini par le cadre européen du licence-master-doctorat (LMD), devienne de niveau master 2, correspondant à cinq années d'études, pour tous les orthophonistes. Or les études d'orthophonie ne sont reconnues que sur trois ans. Cependant, l'évolution des connaissances dans le domaine de l'orthophonie et l'évolution de la profession elle-même justifient le développement de la formation initiale sur cinq années d'études. Par conséquent, elle la prie de bien vouloir lui indiquer ses intentions sur ce dossier.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur les conditions d'attribution de la carte du combattant pour les militaires français ayant servi dans la guerre d'Algérie. La loi a donné la qualité de combattant aux personnes ayant participé à la guerre d'Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 2 juillet 1962, veille de l'indépendance de l'Algérie. Dans la mesure où le titre de reconnaissance de la Nation et la médaille commémorative sont attribués aux soldats présents sur ce théâtre d'opérations jusqu'au 1er juillet 1964, les associations d'anciens combattants souhaiteraient que la carte du combattant puisse être attribuée aux militaires français ayant participé à la guerre d'Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 1er juillet 1964, dans les conditions de durée définies par la loi n° 2003-1311 du 30 décembre 2003. Ainsi, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les conclusions de la réflexion menée par les services du ministère en août 2008 concernant la qualification des évènements postérieurs au 2 juillet 1962.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le financement des centres d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). Les CIDFF sont membres d'un réseau national d'associations locales, co-financées par l'État et les collectivités territoriales. Ils ont pour mission d'intervenir auprès des femmes et des familles en difficulté, dans les domaines de l'accès au droit, de l'accompagnement des victimes de violence conjugale, de l'insertion professionnelle des femmes, de la lutte pour l'égalité contre les discriminations et les stéréotypes de genre. Ils sont en cela un relais de proximité de la mise en oeuvre des politiques publiques de l'égalité. Face aux réductions des financements de l'État, prévues dans la loi de finances pour 2012, les CIDFF craignent pour la continuité de leur action en faveur des droits des femmes. Aussi lui demande-t-elle de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation du secteur des accueils collectifs de mineurs (ACM) face à l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) du 14 octobre 2010. Aujourd'hui, près de sept millions d'enfants, d'adolescents, de personnes en situation de handicap partent en colonies, en mini-camps ou en séjours de vacances adaptés grâce à l'engagement éducatif de près de cinq cent mille jeunes qui les encadrent. Le législateur a reconnu le caractère éducatif des ACM en 2003 et a instauré en 2006 le contrat d'engagement éducatif, reconnaissant ainsi la singularité de l'animation volontaire occasionnelle. Cependant, la CJUE, tout en confirmant la validité du contrat d'engagement éducatif, a considéré que l'organisation des ACM n'est pas conforme à la législation européenne du travail dans la mesure où elle ne prévoit pas de repos quotidien ou de périodes équivalentes de repos compensateur. Face aux menaces d'augmentation des coûts des séjours et de la baisse de la fréquentation qui en résulterait, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les dispositions que le Gouvernement pourrait prendre au regard de l'évolution du contrat d'engagement éducatif en ACM.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur la situation des consommateurs au regard de la qualité de l'air intérieur de l'habitat. Alors que la loi fixe l'obligation pour les propriétaires de joindre au bail de location un diagnostic technique de l'état du logement au regard de la performance énergétique, du risque d'exposition au plomb et des risques naturels et technologiques le cas échéant, la législation actuelle ne prévoit pas de diagnostic du taux de moisissures des logements. Pourtant, les moisissures sont la cause principale de la pollution intérieure, à l'origine de diverses pathologies et notamment des allergies respiratoires, dont souffre plus d'un Français sur quatre. La corrélation entre l'augmentation des maladies respiratoires et la présence d'humidité et de moisissures dans les logements a été rappelée par l'ensemble des contributeurs du livre blanc « L'Air c'est la vie : un enjeu sanitaire majeur », à l'occasion de sa remise à l'Assemblée nationale le 17 février 2011. Ce livre blanc, coordonné par la Fédération française des tuiles et briques, insiste sur la nécessité de préserver la qualité de l'air intérieur. Ainsi, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement compte mettre en place des mesures qui permettent d'évaluer la qualité de l'air intérieur de l'habitat et de limiter ainsi la propagation des moisissures.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conditions régissant la nouvelle formation en alternance master 1 « Enseigner en école maternelle et élémentaire ». Les étudiants s'y sont inscrits sur la base des critères annoncés au moment de la pré-inscription en juin 2011, à savoir dix mois de stage dit « filé », c'est-à-dire en responsabilité dans une classe à raison d'un jour par semaine et une rémunération d'environ 600 euros bruts par mois. Or, un mois après le début des cours, les étudiants ont pu découvrir qu'ils n'auront pas le statut d'étudiants en alternance mais de contractuels de l'éducation nationale, que la rémunération avait été revue à 495,44 euros bruts par mois et que les dix journées de stage de septembre ne leur seraient pas rémunérées. Leurs contrats n'étaient toujours pas signés à la mi-octobre. Ainsi, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement au regard de cette formation.
Voir la questionMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'interdiction faite aux exposants français de présenter et de faire déguster du foie gras ou de communiquer sur le foie gras à l'occasion du principal salon alimentaire d'Allemagne, l'ANUGA, qui aura lieu du 8 au 12 octobre 2011 à Cologne. L'ensemble des producteurs et transformateurs contestent cette prise de position allemande contre le foie gras, mets emblématique de la gastronomie française, inscrite au patrimoine de l'UNESCO. Ainsi, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les mesures envisagées pour mettre un terme à cette situation qui va pénaliser les exportations de la filière foie gras.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les difficultés que rencontrent certaines personnes nées à partir de juillet 1951 et qui ont travaillé avant l'âge de 18 ans pour obtenir de la part de la CNAV la confirmation qu'elles pourront partir à la retraite à 60 ans. La réforme des retraites fixe à 60 ans l'âge de départ à la retraite anticipée pour les personnes nées à compter du 1er juillet 1951 et qui ont commencé leur activité avant 18 ans. Alors que certaines personnes nées en juillet 1951 et qui doivent à leur employeur un préavis de trois mois sont à quelques semaines de la date limite pour faire part de leur intention à leur employeur, elles ne parviennent pas à obtenir de la CNAV un formulaire de demande d'attestation pour départ anticipé, pièce indispensable au dossier. En effet, la CNAV leur indique ne pouvoir donner de confirmation à ce jour. Ainsi, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les moyens mis à la disposition de la CNAV pour que les citoyens puissent avoir une vision claire de la date de leur départ en retraite.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la formation initiale des orthophonistes dans le cadre du modèle européen des diplômes édicté par la charte de Bologne de 1999, soit licence-master-doctorat (LMD). Alors que le champ d'intervention de la profession a été élargi par le décret n° 2002-721 du 2 mai 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'orthophoniste et que le ministère de l'enseignement supérieur a attribué à la formation initiale des orthophonistes le niveau de master, la profession rappelle que seule une formation initiale au niveau du master peut répondre aux compétences définies par le ministère de la santé pour exercer la profession d'orthophoniste. Or ce dernier, co-signataire du diplôme, n'a toujours pas donné sa position sur ce sujet. Aussi, elle le remercie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur cette question.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le non-renouvellement de l'agrément « consommation » de la Confédération nationale du logement. Alors que cette association traite de nombreux dossiers individuels et collectifs pour la défense des consommateurs au regard de l'habitat, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les raisons qui ont conduit à cette décision.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des kinésithérapeutes quant à l'avenir de leur profession. Les kinésithérapeutes français souhaiteraient que soient prises des mesures concrètes en termes de revalorisation tarifaire, de mise en place d'un tarif unique de reconnaissance de leur profession avec autonomie et consultation en première intervention, la protection de leur diplôme d'État contre les pratiques illégales et l'amélioration du cursus des étudiants masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs avec un diplôme master validant leur formation. S'agissant d'une profession qui répond aux besoins de patients de plus en plus nombreux, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement sur cette question et les mesures qui pourront être prises pour répondre à ses attentes.
Voir la questionMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la reconnaissance des maladies professionnelles des militaires et anciens militaires, notamment suite à l'exposition à l'amiante. Contrairement aux ressortissants des autres régimes de protection sociale, les militaires, régis par le code des pensions militaires d'invalidité et soumis à l'imputabilité par preuve, ne peuvent faire reconnaître les maladies contractées en service au titre de « maladies professionnelles ». Plus particulièrement, leur exposition à l'amiante, admise en cas de maladie imputable au service, ne leur est pas reconnue pour bénéficier du dispositif de l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (ACAATA). Alors que la chambre sociale de la Cour de cassation, dans un arrêt du 11 mai 2010, a accordé au personnel civil le « préjudice moral d'anxiété », les militaires revendiquent l'égalité de traitement avec les autres citoyens. Ainsi, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les déclarations de son ministère visant à une éventuelle suppression de la démarche individuelle comme mode d'adoption internationale en France. Aujourd'hui près de 37 % des adoptions en France ont été réalisées grâce à cette procédure, ce qui la place au deuxième rang après les organismes autorisés pour l'adoption (OAA) et devant l'Agence française de l'adoption (AFA). En effet, les OAA ainsi que l'AFA ne peuvent répondre aux demandes des nombreuses familles, les obligeant à avoir recours à la démarche individuelle, la seule qui leur reste accessible. Dans l'objectif de permettre aux familles françaises de disposer des meilleures chances de pouvoir accueillir un enfant dans leur foyer, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la situation des copropriétaires face aux pratiques abusives de certains syndics, telles que relevées par les associations de consommateurs concernées. Premièrement, les syndics procéderaient rarement à l'ouverture d'un compte bancaire séparé pour une copropriété, ce qui ouvre la voie à une opacité dans la gestion de leurs fonds. En particulier, certains syndics auraient augmenté leurs honoraires de plus de 20 %. En second lieu, des cas d'abus ont été signalés au regard de la tarification de certaines prestations dont les syndics détiennent l'exclusivité (l'état daté par exemple). À titre d'exemple, certains professionnels factureraient la transmission de l'état daté plus de 530 euros ou demanderaient près de 100 euros pour l'envoi d'un courrier en recommandé. Ainsi, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement compte encadrer ces tarifs et prendre des dispositions pour rendre obligatoire le compte séparé pour les copropriétés, sans possibilité de dispense.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur l'inquiétude des techniciens supérieurs d'études et de fabrications (TSEF) du ministère de la défense face à l'abandon du projet de reclassement des TSEF en catégorie A. Cette décision concerne 4 000 fonctionnaires qui bénéficient d'un classement indiciaire intermédiaire (CII) se situant entre la catégorie A et la catégorie B de la fonction publique. Alors que la fonction publique a organisé deux concours exceptionnels entre 2006 et 2008 pour permettre la requalification de 500 TSEF en catégorie A, il est désormais question de rétrograder la majeure partie du corps en catégorie B. Cela aurait des conséquences financières défavorables pour les agents. De plus, les pyramides hiérarchiques de tous les corps de la filière technique s'en trouveront déséquilibrés dans la mesure où l'ajout des 4 000 TSEF à la catégorie B aura pour effet de ralentir l'avancement des agents de cette catégorie. Ainsi, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur les déclarations de son ministère visant à une éventuelle suppression de la démarche individuelle comme mode d'adoption internationale en France. Aujourd'hui près de 37 % des adoptions en France ont été réalisées grâce à cette procédure, ce qui la place au deuxième rang après les organismes autorisés pour l'adoption (OAA) et devant l'Agence française de l'adoption (AFA). En effet, les OAA ainsi que l'AFA ne peuvent répondre aux demandes des nombreuses familles, les obligeant d'avoir recours à la démarche individuelle, la seule qui leur reste accessible. Dans l'objectif de permettre aux familles françaises de disposer des meilleures chances de pouvoir accueillir un enfant dans leur foyer, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants sur les conditions de l'attribution du bénéfice de la campagne double aux anciens combattants d'Afrique du nord, prévues par le décret n° 2010-890 du 29 juillet 2010. Les associations des anciens combattants font valoir que ces conditions excluent de facto un grand nombre d'anciens combattants d'Afrique du nord. D'une part, l'article 2 du décret prévoit que le bénéfice de la campagne double est accordé pour toute journée durant laquelle les appelés et les militaires d'active ont été exposés à des situations de combat en Algérie, au Maroc et en Tunisie entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962 et ont pris part à une action de feu ou de combat ou ont subi le feu. Le monde combattant fait remarquer que cette condition est difficilement vérifiable. D'autre part, l'article 3 du décret stipule que seules les pensions liquidées à compter du 19 octobre 1999 pourront être révisées, ce qui aurait pour effet d'en exclure les blessés de guerre. Au moment où s'effectuent les premiers arbitrages en vue de la loi de finances pour 2011, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur la question des frais et de la mobilité bancaire des consommateurs. L'UFC-Que choisir de Val-d'Orge, Draveil, Val-d'Yerres vient de rendre publique une enquête sur les frais et la mobilité bancaires. Les résultats démontrent que les établissements bancaires ne jouent pas le jeu de la concurrence et opposent de nombreux obstacles lorsqu'un client souhaite changer de banque. En effet, l'UFC-Que choisir de Val-d'Orge, Draveil, Val-d'Yerres a sollicité 34 agences du département pour vérifier le niveau de prix des services et tester l'effectivité du service d'aide à la mobilité bancaire mis en place au 1er novembre 2009. L'évolution des prix entre 2004 et 2010 de trois produits stratégiques (carte bleue classique, commission d'intervention par incident, retrait au distributeur) met en évidence une hausse très supérieure à l'inflation constatée sur cette période (8 %), par exemple « La banque postale » (48,9 %). De plus, malgré l'engagement pris par les banques, le changement d'établissement s'avère particulièrement difficile pour les consommateurs. D'après l'enquête, 70 % des conseillers financiers n'en parlent pas spontanément à un client qui vient les solliciter pour changer de banque. Dans 13 % des établissements, le client doit effectuer toutes les démarches et dans 10 %, le travail est partagé avec la banque. Quant au délai nécessaire avant activation du compte, le consommateur de l'Essonne doit attendre plus d'un mois dans 38 % des cas, alors que les banques s'étaient engagées à 5 jours ouvrés. Au vu de l'échec de l'autorégulation, elle lui demande dans quelle mesure le Gouvernement envisage une réforme d'ampleur du secteur bancaire qui soit susceptible de dynamiser la concurrence et en particulier d'assurer une véritable mobilité bancaire.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les taux de TVA appliqués à la presse écrite selon qu'il s'agit de presse imprimée sur papier et distribuée en kiosque ou enregistré sous format pdf et distribuée numériquement par Internet. En effet, l'article 72 du code général des impôts dispose que les journaux et écrits périodiques bénéficient d'un taux de TVA de 2,1 % s'ils remplissent certaines conditions, notamment celle de « porter l'indication du nom et du domicile de l'imprimeur (ces indications doivent se rapporter à l'imprimeur qui imprime réellement la publication) ». Ainsi, la presse écrite spécialisée qui vend ses publications « imprimées en pdf » à ses clients par Internet doit appliquer une TVA à 19,6 %, subissant ainsi une inégalité concurrentielle. Dans la mesure où l'économie numérique à vocation à se développer, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseMme Françoise Briand appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les préoccupations des enseignants face à l'allongement du service des jeunes professeurs dès la rentrée prochaine. Jusqu'ici, les lauréats du concours (stagiaires) assuraient un tiers temps (six à huit heures de cours par semaine) devant les élèves tout en suivant des formations à l'IUFM et étant encadré par un tuteur. La formation se composait d'une alternance de séquences théoriques et pratiques entre le lycée et l'IUFM. Le plan de formation des stagiaires pour la rentrée 2010 prévoit que les lauréats du concours seront placés à temps complet devant les élèves à raison de 16 à 18 heures hebdomadaires et suivront de plus une journée de formation par semaine. Plus tard, dans l'année, le stagiaire partirait en formation pour un quinzaine de jours. Un système de compagnonnage serait mis en place pour qu'un professeur accompagne les premiers pas du stagiaire. Cela pourrait être un professeur de l'établissement ou non. Les enseignants préviennent qu'il sera difficile pour un stagiaire qui n'a jamais enseigné d'assurer la charge d'un enseignement à temps complet ajouté à un temps de formation conséquent. De même, les élèves seront confrontés à des professeurs débutants qui s'absentent régulièrement pour suivre des formations. Étant donné que la durée minimale d'absence pour prétendre à un remplacement est de 15 jours, les enseignants redoutent que ces classes soient laissées sans professeurs, parfois pendant des périodes cruciales en vue des examens de fin d'année. Ainsi elle le remercie de bien vouloir lui indiquer les dispositions prises pour assurer leur remplacement.
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