1ère séance : Questions orales sans débat
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Seine-Saint-Denis (6ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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M. Claude Bartolone attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la pollution par hydrocarbures qui touche le delta du Niger, affectant quelques 70 000 habitants. En août et décembre 2008, deux déversements majeurs d'hydrocarbures ont eu lieu, le pétrole coulant pendant des semaines avant d'être arrêté. Dans son rapport publié en novembre 2011, Amnesty international dresse un état des lieux alarmant de la situation. Il en ressort que les hydrocarbures ont affecté l'air, l'eau, les terres et les nappes phréatiques. Shell petroleum development company, filiale de la compagnie Royal Dutch Shell, n'a pris aucune mesure pour nettoyer les dégâts causés par le pétrole, se retranchant derrière l'argument selon lequel les déversements faisaient l'objet d'une procédure judiciaire. La pollution a de terribles conséquences sur la santé, l'accès à l'alimentation et la possibilité de travailler pour les populations locales. Le programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE) préconise l'instauration d'un fonds spécial pour nettoyer le delta du Niger, auquel les compagnies pétrolières participeraient. Il lui demande si le Gouvernement entend soutenir la mise en place de ce fonds.
Voir la réponseM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la pénurie de recrutement que connaît le Conseil général de la Seine-Saint-Denis dans les métiers de la filière médico-sociale (auxiliaires de puériculture, puéricultrices, sages-femmes, infirmiers et médecins). Cette situation est d'autant plus préjudiciable que les services publics départements de la protection maternelle et infantile (PMI), des centres départements de dépistage, de prévention et de santé ainsi que les crèches départementales sont souvent le seul recours d'une population particulièrement affectée par la dégradation de la situation économique. Cette situation préoccupante s'explique d'abord par la pénurie de professionnels médicaux et péri-médicaux et le nombre insuffisant de places offertes aux concours territoriaux. Mais le département de la Seine-Saint-Denis subit en outre de plein fouet la concurrence de la collectivité voisine de Paris, qui bénéficie d'un statut dérogatoire en matière de recrutement des professionnels de la santé et de la petite enfance. Chaque année, de nombreux professionnels non titulaires quittent ainsi la Seine-Saint-Denis afin d'être titularisés par un recrutement sur titre par la ville et le département de Paris. La loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 reconnaît en effet un statut particulier à cette dernière, l'autorisant à pratiquer des modalités de recrutement dérogatoires au statut de la fonction publique territoriale. Le décret n° 94-415 « portant dispositions statutaires relatives aux personnels des administrations parisiennes » précise ces modalités, autorisant de fait la collectivité unique de Paris à recruter des auxiliaires de puériculture, des infirmiers, des médecins, des éducateurs de jeunes enfants et des puéricultrices dans le cadre de concours sur titre. Alors que la pénurie de recrutements pourrait mettre en péril l'efficience des dispositifs médico-sociaux mis en place par le département de la Seine-Saint-Denis, il lui demande par conséquent si le Gouvernement entend reconnaître à chaque collectivité territoriale la faculté d'organiser ses propres concours sur titre pour les métiers de la petite enfance, médicaux et paramédicaux.
Voir la réponseM. Claude Bartolone interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conséquences de la suppression de 5 700 postes dans le premier degré pour le budget 2012. Les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), constitués d'enseignants spécialisés et de psychologues déjà fragilisés par les précédentes vagues de suppression de postes, vont désormais disparaître dans la majorité des établissements avec cette mesure. En Seine-Saint-Denis, ce sont 140 postes de maîtres E et G qui ont été supprimés ces trois dernières années. Pourtant, ce dispositif est un élément de réponse indispensable à la situation des élèves ayant besoin d'aide et de soutien. L'aide personnalisée, présentée comme un dispositif de remplacement lors de sa mise en place, s'avère totalement inadaptée aux problématiques posées par les grandes difficultés d'apprentissage et d'adaptation à l'école de certains élèves. Les enseignants assurant cette aide ne bénéficient d'aucune formation spécifique. De plus, ces heures, souvent sur le temps de la pause méridienne, s'ajoutent à l'emploi du temps déjà chargé des élèves. La dernière enquête PISA (Programme international du suivi des acquis des élèves) révèle l'augmentation du nombre d'élèves en échec scolaire en France ces dernières années passant de 15 % à 20 %. Aussi, il souhaite connaître les intentions du Gouvernement quant à la pérennité des RASED et les mesures qu'il entend prendre pour leur donner les moyens de poursuivre leurs indispensables actions en Seine-Saint-Denis.
Voir la réponseM. Claude Bartolone alerte Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le financement des établissements d'information et de conseil conjugal et familial (EICCF). Le planning familial s'inquiète des conséquences de la suppression de 500 000 euros affectés au programme n° 147 et versés à ces établissements via l'Agence de la cohésion sociale et pour l'égalité (Acsé). Cela représente 20 % de la ligne globale qui ne sont plus affectés à l'accueil, l'information, l'orientation de la population sur les questions relatives à la fécondité, la contraception, la sexualité et la prévention des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH, missions menées par les 220 EICCF présentes sur le territoire national. Pourtant, cette ligne budgétaire est prévue dans le protocole 2009-2011 signé en 2009 entre M. Hortefeux, alors ministre du travail et la présidente du planning familial. Cette réduction va entraîner de graves difficultés pour les EICCF et représentera un recul social et sociétal pour les publics concernés alors que les besoins sont croissants. À titre d'exemple, alors que le nombre de recours à l'interruption volontaire de grossesse régresse, il augmente parmi les jeunes filles mineures. Aussi, il lui demande si le Gouvernement compte respecter ses engagements et rétablir les financements permettant aux EICCF de poursuivre auprès des jeunes leur mission d'éducation à la sexualité.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur les difficultés rencontrées par les petites et moyennes entreprises pour obtenir le crédit d'impôt en faveur des métiers d'art (CIMA). Le CIMA a été institué par l'article 45 de la loi n° 2005-1720 de finances rectificative pour 2005 et prorogé pour une période de deux ans par l'article 3 de la loi n° 2010-1657 de finances pour 2011. Ce dispositif, codifié à l'article 244 quater O du code général des impôts, permet aux entreprises de métiers d'art de bénéficier, sous certaines conditions, d'un crédit d'impôt pour les dépenses de conception de nouveaux produits qui se distinguent des collections et objets industriels ou artisanaux existants. Or l'administration fiscale semble bloquer les demandes des entreprises entendant bénéficier de ce crédit par la demande de conditions non prévues par la loi et le report sine die des décisions. Le tribunal administratif de Dijon a d'ailleurs déjà condamné l'État pour non-respect de la loi, ce qui semble n'avoir pas eu de conséquences réelles. C'est pourquoi il souhaite que le Gouvernement clarifie les critères d'octroi du crédit d'impôt en faveur des métiers d'art afin que les entreprises ne soient pas sanctionnées par le manque d'uniformisation de l'administration fiscale.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur l'augmentation de la TVA sur les services à la personne. L'adoption du projet de loi de finances rectificative pour 2011 le 21 décembre 2011 a en effet fait augmenter le taux réduit de TVA de 5,5 % à 7 % dans le secteur de la dépendance et l'aide à domicile. À ce jour, le service à la personne est assuré à 85 % par des associations, les centres communaux d'action sociale (CCAS) ainsi que par des particuliers employeurs qui ne sont pas assujettis à la TVA. Cette mesure ne concerne donc que 15 % des acteurs du secteur, à savoir les TPE-PME. Ce secteur avait déjà été impacté par l'exonération des charges patronales de sécurité sociale adoptée dans le cadre de la loi de finances initiale pour 2011. Les professionnels du secteur craignent donc une distorsion de concurrence qui pourrait se traduire en dernier ressort par la fermeture de nombreuses structures dans les années qui viennent, mais également le recours à du travail non déclaré. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour remédier à cette situation injuste pour les acteurs visés par cette mesure.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur les difficultés rencontrées par les avocats du barreau de Seine-Saint-Denis pour le paiement de leurs interventions dans le cadre des permanences de gardes à vue. Le décret du 6 juillet 2011 prévoit une rémunération des avocats durant les gardes à vue, mais ne définit pas le cheminement du formulaire CERFA afférent. Pour cela, les avocats sont obligés de se référer aux dispositions de la circulaire du 12 juillet 2011, modifiant les dispositions du décret n° 91-1266 du 19 décembre 1991, la contribution de l'État à la rétribution des avocats désignés d'office intervenant au cours de la garde à vue variant selon la nature de l'intervention. Les dispositions prévues dans cette circulaire ne sont pas opérationnelles. Se pose donc le problème du recollement par les barreaux des formulaires CERFA. Le parcours des formulaires CERFA originaux allant des services d'enquête au Parquet puis aux services de la CARPA n'est pas opérationnel. La majorité des avocats accepterait, pour faciliter la procédure, que ce soient les ordres qui procèdent au paiement de leurs missions en garde à vue. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles dispositions le Gouvernement envisage de prendre pour accélérer le paiement non effectué de près de 1023 missions accomplies en garde à vue par les avocats du Barreau de Seine-Saint-Denis et s'il envisage la mise en place d'un processus simplifié pour le paiement des honoraires.
Voir la questionM. Claude Bartolone interpelle Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur les difficultés rencontrées par le département de la Seine-Saint-Denis pour obtenir des informations statistiques sur les droits de mutations à titre onéreux (DMTO). Suite notamment au transfert de la part perçue précédemment par l'État dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle, les DMTO sont devenus une ressource importante pour les départements, qui doivent donc renforcer leur capacité à les prévoir, afin d'intégrer leur évolution à leur stratégie financière. Cette recette connaît des périodes de dynamisme puis de ralentissement, liées au cycle immobilier. Aux termes de la loi, les départements perçoivent des droits à hauteur de 3,80 % sur les transactions d'immeubles anciens et de terrains non soumis à la taxe sur la valeur ajoutée, et de 0,70 % sur les transactions d'immeubles neufs, biens achetés en vue d'une revente rapide (régime « marchands de biens ») et terrains soumis à la taxe sur la valeur ajoutée, ainsi que certaines mutations d'immeubles à titre gratuit (donations). Les facteurs de détermination des DMTO sont donc les suivants : nombre d'affaires conclues sur le territoire départemental et montant des transactions. Compte tenu des différents taux applicables en fonction de la nature des biens, la répartition des transactions entre neuf et ancien et entre locaux d'activité et logements constitue une information essentielle de nature à éclairer les perspectives de rentrée fiscale pour les communes et départements. En outre, le délai entre la réalisation des transactions et leur enregistrement par les services fiscaux, ainsi que le délai entre l'enregistrement par les services fiscaux et la mise à disposition des droits correspondants auprès des collectivités sont également deux informations à intégrer dans le cadre d'une analyse prospective du rendement des DMTO. Il semble que les bases de données informatiques actuelles ne permettent pas de donner aux départements ces informations indispensables. Il lui demande par conséquent de bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour remédier à cette situation archaïque et inacceptable.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le projet de centre de tri-méthanisation à Romainville. Ce centre, s'il voit le jour, serait conçu pour recevoir 322 500 tonnes d'ordures ménagères par an collectées par les communes adhérentes du syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Syctom) de l'agglomération parisienne. 40 tonnes par heure de déchets seraient ainsi traitées par tri mécano-biologique et méthanisation dans les six digesteurs du centre. Or, dans le cas de l'usine du quartier Garosud à Montpellier, d'une capacité prévue à l'origine de 203 000 tonnes par an et réduite suite à des dysfonctionnements, les secteurs environnants sont la proie d'odeurs pestilentielles dues aux phases amont et aval de la méthanisation. Outre une recrudescence de la présence de rats, une pullulation d'insectes s'est aussi faite jour, obligeant les autorités à utiliser à fréquence régulière des insecticides nocifs pour les jeunes populations souffrant de pathologies ORL. Les parlementaires du département, comme les élus locaux, font part de nuisances persistantes, malgré de lourds investissements supplémentaires de la communauté d'agglomération et de l'exploitant. Un rapport de la chambre régionale des comptes de septembre 2011 pointe de très importantes nuisances olfactives, un pullulement de mouches et dénonce un gouffre financier. Il lui demande donc si elle est en mesure de garantir aux riverains de la future usine de Romainville l'absence de nuisances et aux élus locaux la pertinence économique et environnementale du projet.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur l'inquiétante situation de l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans le second degré de l'enseignement scolaire. En effet, à la rentrée scolaire 2012, les lycéens en terminales scientifiques, qui représentent plus de la moitié des élèves en terminale, ne suivront plus d'enseignement obligatoire dans cette discipline. Lors des consultations préalables à la réforme du lycée en 2009, les professeurs d'histoire et géographie s'étaient pourtant vus assurer par le cabinet du ministre de l'éducation nationale de l'ouverture aux élèves de terminales scientifiques d'une option d'un enseignement de la matière de deux heures. Or, selon l'association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG), cette option ne sera offerte que dans peu d'établissements. Conséquence de cette réforme, la mise en application des programmes de la discipline en classe de première est enfin rendue impossible, puisque ceux-ci concentrent en une année des contenus répartis auparavant sur deux années. Il lui demande donc quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour revaloriser dans les lycées l'enseignement de l'histoire et de la géographie, matières fondamentales dans la formation du futur citoyen.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur l'avenir du magazine 60 millions de consommateurs. Créé en 1970 pour publier les essais comparatifs réalisés par les ingénieurs de l'institut national de la consommation (INC), 60 millions de consommateurs est une aujourd'hui une référence incontournable en matière d'information et de défense des consommateurs. C'est ainsi un journal d'utilité publique dont l'État garantit l'indépendance et l'excellence scientifique. Or, le 9 novembre 2011, le conseil d'administration de l'INC, qui édite le magazine, sera amené à se prononcer sur le projet de cession du titre à un ou plusieurs opérateurs privés, abandonnant ainsi l'esprit et la culture de service public qui anime la rédaction de ce titre depuis sa création, projet visiblement soutenu par les autorités de tutelle de l'INC (ministère de l'économie, secrétariat d'État à la consommation et direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Il lui demande quelles propositions le Gouvernement entend faire aux représentants du personnel qui souhaitent que le magazine puisse continuer à être édité au sein de l'INC.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les avantages fiscaux accordés aux anciens combattants. Une demi-part est accordée à titre exceptionnel aux titulaires de la carte d'ancien combattant âgés de plus de soixante-quinze ans dans le calcul du quotient familial applicable à l'imposition sur le revenu. Cette disposition n'est cependant pas cumulable avec toute autre majoration de quotient familial, notamment celle accordée en raison de l'invalidité de l'un des membres du foyer. La demi-part dont bénéficient les anciens combattants participe de la reconnaissance du lourd tribut payé à la Nation. Refuser son cumul avec celle liée à une invalidité s'apparente à un déni de reconnaissance que l'on ne saurait concevoir dans notre pays. En conséquence, il lui demande si le Gouvernement entend réformer la réglementation en vigueur afin d'accorder pleinement aux anciens combattants un avantage fiscal dont la charge et le sens sont symboliques.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les inquiétudes des grossistes-répartiteurs de médicaments. Si elle est peu connue, leur activité de répartition est pourtant la clef de voûte du système de distribution des médicaments. Elle participe au service public de la santé en garantissant la disponibilité de tous les médicaments à chaque citoyen sur l'ensemble du territoire, par une politique de stricte neutralité à l'égard des industriels. En effet, les répartiteurs ne choisissent pas leurs fournisseurs et ne sélectionnent pas leurs clients. Or ce secteur traverse aujourd'hui une crise économique majeure menaçant sa pérennité. La diminution constante des crédits qui lui sont alloués menace la mission de service public pourtant fondamentale dont ils sont les garants. La refonte de leur mode de rémunération s'impose par conséquent comme un impératif urgent à prendre en compte dans la préparation du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'envisage de prendre le Gouvernement afin de sauvegarder la mission de service public de ces professionnels de la santé.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le régime de retraite des employés des services techniques de l'Opéra de Paris. Ces derniers bénéficient d'un régime spécial réglementé par un décret de 1968 qui prévoit le départ à la retraite à 55 ans des personnels appartenant à des catégories reconnues comme comportant des fatigues exceptionnelles (machinistes, régisseurs, etc.). Or un projet de décret présenté le 23 juin dernier au conseil d'administration de la caisse des retraites met en cause ces spécificités, bien que les particularités des métiers concernés existent toujours. Si les techniciens ont admis la réforme des retraites de 2008 prolongeant de deux années leur durée d'activité, ils s'opposent à ce qu'elle soit désormais accrue de cinq ans supplémentaires. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles mesures entend prendre le Gouvernement pour tenir compte la pénibilité du travail des services techniques de l'Opéra de Paris dans le calcul de leurs retraites.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation juridique des veuves de guerre et des enfants mineurs en 1962 des hommes morts pour la France originaires d'Algérie. Ces milliers de personnes comptent parmi les grands « oubliés » de la guerre d'Algérie. Rares sont en effet les veuves rapatriées en France entre 1962 et 1963 à avoir bénéficié des conditions libérales de la procédure de déclaration de nationalité française, n'exigeant pas la maîtrise de la langue. La plupart des veuves, arrivées après 1967, ont dû utiliser la procédure générale de réintégration dont un des critères est la connaissance suffisante d'une langue qu'elles maîtrisaient mal. Pour demander leur réintégration, les enfants mineurs à l'époque, doivent quant à eux obtenir préalablement un visa de séjour de longue durée pour entrer sur le territoire. Leurs demandes sont, la plupart du temps, refusées en raison de l'hostilité, encore importante aujourd'hui, des agents consulaires algériens envers les descendants de harkis. Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour améliorer la situation des veuves de guerre et orphelins de ces hommes qui ont sacrifié leur vie au service de la Nation.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les modalités de mise en oeuvre du droit à l'information des handicapés visuels dans les zones de circulation particulière définies par l'article R. 110-2 du code de la route. Les entrées et les sorties de ces zones sont signalées par des panneaux appropriés. Cependant, aucun dispositif n'est prévu pour renseigner les personnes aveugles et malvoyantes sur leur existence et leur signification. Le Gouvernement a annoncé que le Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (CERTU) menait actuellement un travail de recensement et d'évaluation des différents dispositifs envisageables. Or il apparaît que la seule manière véritablement efficace d'informer les personnes handicapées visuelles réside dans la mise en place de « messages entièrement parlés » en raison notamment de la précision des renseignements attendus. De tels dispositifs ont démontré toute leur pertinence dans des villes telles que Lyon ou Nice. Aussi, au regard de l'importance d'une intégration efficiente des handicapés visuels dans la société, il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures envisagées pour améliorer leurs déplacements dans ces zones particulières.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur les difficultés que rencontrent les avocats exerçant au tribunal de grande instance de Bobigny. En Seine-Saint-Denis, près de 70 % des affaires relèvent de l'aide juridictionnelle. Cette dernière permet aux personnes ayant de faibles revenus de bénéficier d'une prise en charge par l'État des honoraires et frais de justice. Ainsi, le montant de cette assistance, qui n'a pas été augmenté depuis 2007, a une incidence sur la rémunération des avocats inscrits au barreau de Bobigny. Selon les chiffres de 2008, le revenu mensuel médian des avocats en Seine-Saint-Denis qui exercent depuis plus de 10 ans est de 2 300 euros contre 4 600 euros au niveau national. Cette situation amène certains professionnels du droit à refuser régulièrement les dossiers du secteur aidé, ce qui pourrait à terme empêcher l'accès des plus démunis au système judiciaire. Une augmentation du budget de l'aide juridictionnelle s'avère donc indispensable. Aussi, il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur une préoccupation de la Confédération générale du logement (CGL), association nationale de consommateurs représentative siégeant à la commission nationale de concertation, concernant le droit au logement opposable. L'article L. 441-2-3 du code de la construction et de l'habitation définit différentes catégories de demandeurs de logement pouvant saisir la commission de médiation parmi lesquelles, les personnes menacées d'expulsion sans relogement. L'article R. 441-14-1 du code de la construction et de l'habitation précise que la personne menacée d'expulsion est celle qui a fait « l'objet d'une décision de justice prononçant l'expulsion du logement ». Ainsi, la menace d'expulsion est-elle effective dès lors qu'une décision de justice la prononce. Or, en pratique, on constate que les commissions de médiation ont des interprétations divergentes, certaines d'entre elles exigeant que le recours à la force publique ait été accordé pour admettre l'effectivité de la menace d'expulsion et par voie de conséquence l'éligibilité au droit au logement opposable. Cette pratique entraîne une analyse tardive de la situation du demandeur par la commission, souvent après l'expulsion et entraîne des conséquences dramatiques et paradoxales dans la mesure où des ménages qui se sont vus reconnaître un droit au relogement prioritaire et urgent, se retrouvent tout de même à la rue. Il lui demande de bien vouloir lui préciser à quel moment de la procédure il convient de se placer pour caractériser, au regard de la loi, les « personnes menacées d'expulsion sans relogement ». Il lui demande également les mesures qu'il envisage de prendre afin de supprimer les divergences d'interprétation des commissions de médiation quant à l'appréciation de la situation des demandeurs.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur une préoccupation de la Confédération générale du logement (CGL), association nationale de consommateurs représentative siégeant à la commission nationale de concertation, relative aux élections des administrateurs locataires dans les organismes HLM. La réglementation prévoit que les locataires, pour être éligibles, puissent produire soit la quittance correspondant à la période de location précédant l'acte de candidature, soit un reçu en cas de paiement partiel. Or cette condition, en dehors du fait qu'elle peut être source d'interprétation, apparaît injuste et sans rapport avec le mandat que l'administrateur locataire a vocation à exercer. En effet, un locataire reste toujours titulaire du bail même s'il est en impayé de loyer. Il n'a pas à être pénalisé tant que son bail n'a pas été résilié. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles réformes des conditions d'éligibilité des candidats aux élections des administrateurs locataires le Gouvernement envisage afin de supprimer toute condition tenant au paiement du loyer et des charges.
Voir la questionM. Claude Bartolone attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les conditions d'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en Seine-Saint-Denis. Selon l'enquête biennale du Mouvement français du planning familial, certaines dispositions de la loi du 4 juillet 2001 ne sont pas respectées. Quatre établissements hospitaliers privés exigent un accord parental s'agissant des patientes mineures et certains médecins refusent de pratiquer des avortements au-delà de la 12e semaine d'aménorrhée. Les délais d'attente restent importants pour un premier rendez-vous dans les établissements privés (de une à deux semaines). Les choix de la méthode d'avortement, médicamenteuse ou chirurgicale, et de l'anesthésie, locale ou générale, sont restreints. De plus, le nombre décroissant de structures pratiquant l'IVG ne permet pas une prise en charge satisfaisante des séquano-dionysiennes. Si la mobilisation des associations a permis le maintien jusqu'en 2011 d'un centre IVG à l'hôpital Avicenne de Bobigny, la restructuration hospitalière fait courir le risque d'une fermeture prochaine. L'IVG constitue un droit fondamental pour les femmes, mais également un enjeu de santé publique. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour garantir et faciliter l'accès à l'IVG en Seine-Saint-Denis.
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