1ère séance : Questions orales sans débat
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Aude (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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1ère séance : Questions orales sans débat
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M. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'inquiétante dégradation de la sécurité dans les transports en commun. Malgré le « plan national de sécurisation des transports » lancé en grande pompe l'an dernier, la multiplication des agressions contre les personnels et les usagers des transports collectifs n'a cessé d'augmenter. Chauffeur de bus molesté à Orléans, conducteur de tram menacé avec un sabre à Nice, agression de contrôleurs à Montpellier, bus vandalisés à Dammartin-en-Goële, Tremblay, Marseille, contrôleur SNCF poignardé sur la ligne ferroviaire Lyon-Strasbourg. Pour le seul réseau ferré d'Île-de-France les vols avec violence ont augmenté de 39,3 % l'an dernier. La délinquance violente progresse alors que les effectifs de police et de gendarmerie diminuent. La délinquance spécifique aux transports en commun menace à la fois les personnes, les biens, mais aussi la viabilité économique et sociale de services publics indispensables à l'économie et à la protection de l'environnement. Les transports en commun doivent être particulièrement protégés dans l'intérêt général, y compris de ceux qui ne les utilisent pas. Ils sont seuls à même d'offrir une alternative aux transports individuels, à leur coût énergétique et à leurs nuisances environnementales de plus en plus insupportables. Les solutions techniques comme la vidéosurveillance montrent leur limite. Elles ne suffisent manifestement pas à remplacer la présence humaine pour la prévention et la répression. Ainsi le voyageur sans billet qui a poignardé un contrôleur SNCF n'aurait pu accéder au train si, sur le quai de la gare, il avait existé encore des contrôleurs pour lui réclamer son titre de transport. Il lui demande si le Gouvernement envisage d'affecter de réels moyens humains, pour lutter contre le vandalisme et les faits de violence dans les transports en commun.
Voir la réponseM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la situation des laboratoires vétérinaires publics d'analyses et ses conséquences sur la santé publique. Depuis quelques années, la situation des laboratoires se trouve fortement dégradée, avec un impact sur les finances des départements, en raison de l'absence de stratégie concertée autour du dispositif sanitaire français, mais aussi de décisions politiques d'inspiration libérale concourrant à la dérégulation du dispositif de protection des consommateurs. La mise en concurrence par l'État des analyses officielles du contrôle sanitaire de l'eau a aussi abouti à l'enrichissement de quelques sociétés privées sans aucune répercussion sur le prix du m3 d'eau réglé par l'usager. Cette ouverture à la concurrence a généré des dépenses supplémentaires pour les collectivités et conduit à la disparition de laboratoires publics de proximité très utile en cas de pollution. Il est également anormal que la RGPP ait abouti au désengagement du contrôle par l'État des établissements traitant les denrées alimentaires, entraînant la perte d'information sur la réalité des risques encourus par le consommateur. Ce secteur analytique complètement déréglementé, très concurrentiel, est de moins en moins assuré par des structures publiques indépendantes. Il est à craindre qu'une telle dérégulation n'aboutisse à ne plus avoir aucun moyen analytique, de prévention et de lutte contre les maladies animales transmissibles à l'homme susceptibles d'entraîner des épidémies au sein de la population ou de porter atteinte à l'économie agricole. Les états généraux du sanitaire ont souligné l'importance de renforcer le maillage territorial assuré par les laboratoires départementaux sans que, concrètement, des actions ne soient engagées. Si rien n'est fait pour préserver ces outils publics d'analyse, c'est l'ensemble du dispositif sanitaire français, reconnu pour son indépendance et son efficacité lors des crises récentes, qui pourrait être définitivement mis à mal. Il lui demande si le Gouvernement envisage de réexaminer les effets de sa politique de dérégulation dans ce domaine particulièrement sensible.
Voir la réponseM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de prise en compte de la pénibilité au travail pour le droit à la retraite. La loi portant réforme des retraites n° 2010-1330 du 9 novembre 2010 a retardé l'age légal pour l'accès au droit à la retraite en augmentant mécaniquement l'obligation de travailler plus longtemps pour obtenir les mêmes droits qu'avant. Les premières victimes de cette régression sociale sont les personnes qui n'auront pas suffisamment cotisé pendant leur vie professionnelle, en particulier celles qui auront été exclues du marché du travail par la maladie ou le handicap ou qui, du fait de travaux pénibles auront une moindre espérance de vie. Une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail devait en théorie compenser cette situation d'injustice sociale au détriment des ouvriers et des classes sociales les plus modestes. Or les projets de décrets d'application concernant la pénibilité ont été fortement dénoncés comme particulièrement restrictifs, injustes et régressifs par les syndicats de salariés et les associations de handicapés et accidentés du travail. Ils menacent d'exclure du droit à la retraite anticipée la majorité des personnes auront pu être exposées à des environnements nocifs à effet retard sur la santé et l'espérance de vie. En particulier les personnes employées dans le cadre de statuts précaires comme les CDD ou l'intérim, dans des entreprises sans protections syndicales ni réelle politique de prévention des risques sanitaires, Il lui demande si le Gouvernement envisage de prendre en considération les arguments des syndicats de travailleurs et des associations de handicapés et accidentés du travail pour une véritable reconnaissance de la pénibilité pour le droit à la retraite, au regard notamment de la réalité actuelle du travail, marquée par la précarité de l'emploi, la faiblesse syndicale dans les PME et la baisse des dispositifs publics de contrôle.
Voir la réponseM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le respect des droits humains dans le cadre de la politique d'assurance crédit de la France, particulièrement en ce qui concerne la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface). Pour améliorer le respect des droits humains dans le monde de nouvelles normes internationales ont été élaborées par les Nations-unies. Une évolution du cadre juridique semble nécessaire afin que les entreprises qui opèrent depuis le territoire français et leurs opérations d'exportations garanties par l'État, via la Coface, y soient soumises. Il lui demande quelles mesures de prévention des risques ont été prises par le Gouvernement et la Coface, afin d'aligner les opérations d'exportations sur les normes internationales des Nations-unies en matière de droits humains et quelles mesures la Coface exige-t-elle de ses clients afin qu'ils identifient les conséquences potentiellement négatives pour les droits humains dans les pays concernés.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la préquantification du travail des salariés des entreprises de distribution de documents publicitaires. Les personnes qui assurent la distribution des prospectus, documents publicitaires et journaux gratuits dans les boîtes à lettres sont salariées en fonction d'une durée de travail prédéterminée. Leur temps de travail fait l'objet d'une quantification préalable par leur employeur. Il est évalué selon plusieurs variables dont le poids total de papier et le nombre de documents à distribuer, mais aussi le secteur géographique et la part relative dans ce secteur de l'habitat collectif et de l'habitat individuel. Cette quantification a priori est difficilement contestable en raison de la précarité du salariat de cette activité de main-d'oeuvre. Les personnes y sont généralement employées dans le cadre de contrats à durée déterminée, particulièrement courts, le renouvellement permanent des effectifs est très important et la représentation syndicale réduite et difficilement joignable sur le terrain par des personnes qui travaillent seules. Dans ces conditions, rares sont les salariés de la distribution publicitaire en mesure de remettre en cause les critères qui leurs sont imposées. La précarité de ces emplois rend illusoire les recours éventuels devant une juridiction prud'homale pour quelques heures de travail. Quand aux recours éventuels devant l'inspection du travail, ils sont découragés par un texte réglementaire qui semble autoriser toutes les dérives, le décret n° 2010-778 du 8 juillet 2010 (art. 1er). Ce texte a créé l'article R. 3171-9-1 du code du travail et permet de déroger aux dispositions de l'article D. 3171-8 de ce même code. Il fixe les modalités d'évaluation a priori de la durée de travail sur la base de critères matériellement inaccessibles et très difficilement discutables par les salariés. Un tel cadre réglementaire pénalise les plus fragiles des salariés en favorisant selon les syndicats une sous-évaluation du temps de travail et donc des salaires. Cette sous-évaluation s'applique également au remboursement des frais réels avancés par les salariés qui utilisent leur véhicule personnel. Cette double sous-évaluation est socialement préjudiciable à des personnes qui se trouvent déjà souvent dans une situation économique et sociale précaire. Il lui demande si le Gouvernement envisage de prendre en compte les revendications des syndicats de la distribution directe afin de réexaminer le texte réglementaire permettant de quantifier le travail dans ce secteur d'activité dans le but de mieux protéger des salariés particulièrement précaires d'éventuels abus.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes, sur la protection des données personnelles et de la vie privée des citoyens au niveau européen. Le développement d'internet, des réseaux sociaux, de la vidéoprotection, et l'apparition de nouvelles technologies (biométrie, géolocalisation...) ont rendu nécessaire la révision de la directive européenne n° 95/46 CE pour mieux garantir la protection des données personnelles. Selon la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), il est nécessaire que l'Europe impose son droit aux entreprises dont l'activité est tournée vers les Européens. Par ailleurs, ce droit doit être harmonisé mais vers le haut. La profonde réforme de l'applicabilité du droit en Europe, envisagée par la Commission de Bruxelles, viserait à n'appliquer qu'un seul droit national à une entreprise établie dans plusieurs États membres. Il s'agirait ainsi de simplifier et d'harmoniser les règles existantes et d'éviter, autant que possible, l'application de 27 droits nationaux différents, source de complexité et d'insécurité juridique. La CNIL attire cependant l'attention sur les risques de voir ainsi certaines entreprises et acteurs de l'internet être tentés de s'implanter dans les pays de l'Union offrant un niveau de protection plus faible. Cette situation ferait dès lors peser un risque réel sur la souveraineté économique et les ressources fiscales des États ainsi que sur la protection des droits des citoyens. Il lui demande quelles suites le Gouvernement envisage de donner à ces recommandations de la CNIL.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la requête en reconnaissance des appelés qui ont servi dans les dernières bases militaires françaises en Algérie entre le 1er juillet 1964 et le 31 décembre 1967. Dans les circonstances de l'époque, après sept années de guerre, les soldats français, non seulement n'étaient pas les bienvenus, mais, de nombreux autochtones nourrissaient des sentiments malveillants créant ainsi un climat délétère, incluant un risque permanent pour la vie des militaires français chargés d'assurer la fin du désengagement de la France. Les soldats stationnés entre le 1er juillet 1962 et le 1er juillet 1964 ont obtenu la reconnaissance des services rendus par l'attribution du « Titre de reconnaissance de la Nation » (décret n° 2001-2362 du 25 avril 2001). Il lui demande si le Gouvernement envisage d'étendre cette mesure aux soldats qui - dans des circonstances similaires - ont servi la France en Algérie de juillet 1964 à décembre 1967.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le Premier ministre sur les retards dans la mise en oeuvre de la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, concernant l'initiative référendaire. La possibilité d'exercer le droit partagé au référendum d'initiative parlementaire et populaire est très attendue par les citoyens. Trois ans après la réforme constitutionnelle qui l'a institué, ce droit est resté virtuel, inutilisable. En octobre 2009, la proposition de résolution estimant urgente la mise en oeuvre de l'article 11 de la Constitution sur l'extension du référendum (n° 1895 rectifié) déposée par le groupe socialiste a été repoussée par la majorité parlementaire à l'Assemblée nationale. Mais le principal obstacle à la mise en oeuvre de ce droit semble l'absence d'empressement du Gouvernement à rendre ce droit utilisable. Il faut pour cela une loi organique. Alors que de nombreux projets de loi ont fait l'objet de la procédure d'urgence, il a fallu attendre plus de deux ans de plus avant que le projet de loi organique portant application de l'article 11 de la Constitution, n° 3072, ne soit déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale le 22 décembre 2010. Depuis, il n'a toujours pas été inscrit à l'ordre du jour pour être débattu. Il lui demande à quelle échéance le Gouvernement envisage de rendre effectif le droit à l'initiative référendaire ouvert par le volet citoyen de la réforme constitutionnelle de 2008.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conséquences, pour les victimes d'accidents du travail et de maladies professionnelles, de la décision n° 2010-8 du 18 juin 2010 du Conseil constitutionnel, en cas de faute inexcusable de l'employeur. Le Conseil constitutionnel saisi, le 10 mai 2010, par la Cour de cassation, d'une question prioritaire de constitutionnalité a rendu une décision ouvrant sur la nécessité d'une réforme du régime d'indemnisation des accidents du travail et maladies professionnelles, à partir du cas de faute inexcusable de l'employeur. Le Conseil constitutionnel a considéré en effet que dans ce cas, la loi a écarté certains préjudices de toute indemnisation. Or, dans un tel cas de faute inexcusable, et en l'absence de tout régime légal d'indemnisation, tout préjudice - a-t-il considéré - doit ouvrir droit à la victime d'en demander réparation à l'employeur. Le Conseil constitutionnel a donc formulé une réserve relative à l'article L. 452-3 du code de la sécurité sociale en affirmant que celui-ci ne peut faire obstacle à ce que les victimes puissent demander à l'employeur, devant les juridictions de la sécurité sociale, réparation de l'ensemble des dommages non couverts par le livre IV du code de la sécurité sociale. Il appartiendra, au cas par cas, à ces juridictions de vérifier si les préjudices subis par une victime sont ainsi réparés. Cette réserve est d'application immédiate à toutes les affaires non jugées définitivement à la date de la décision du Conseil constitutionnel. Elle a créé un véritable espoir de réforme chez les représentants des victimes d'accidents du travail et de maladies professionnelles qui réclament depuis des années une modification du droit afin de permettre une réparation intégrale de l'ensemble des frais occasionnés par le préjudice subi. Il lui demande quelles suites le Gouvernement entend donner à cette décision du Conseil constitutionnel et à la proposition de loi n° 3792 déposée par le groupe socialiste, radical et citoyen sur ce sujet.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur l'échec de la mise en place de l'Ordre national des infirmiers. Cet échec a été notamment constaté par le Conseil départemental de l'Ordre des infirmiers de l'Aude. En effet suite à une situation financière jugée très délicate un plan de restructuration a été voté à l'unanimité par le Conseil national qui a obligé les membres du bureau du Conseil départemental de l'Aude à fermer ses locaux; à licencier son personnel; et à démissionner de leurs fonctions. Au point de vue national, le Conseil départemental de l'Ordre des infirmiers de l'Aude a également constaté un ensemble de faits témoignant d'un échec généralisé de cet ordre : la régionalisation de tous les conseils départementaux dans un seul pôle régional ; le licenciement de 76 assistants à temps plein ; le transfert des inscriptions sur le régional qui en pratique sera dans la majorité des cas impossible ; les difficultés à répertorier les membres de la profession infirmière ; de même que l'absence de positionnement et de soutien du ministère de tutelle, l'inscription à cet ordre n'étant toujours pas rendu obligatoire, face surtout la résistance massive des infirmiers qui dans leur très grande majorité ne souhaitent pas s'inscrire à cet ordre. Il lui demande quelles conséquences le Gouvernement envisage de tirer de l'échec de la mise en place de cet ordre national.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la remise en cause de la progressivité des allocations familiales au détriment des familles de plus de deux enfants. Dans le cadre de la précédente campagne présidentielle M. Nicolas Sarkozy, alors candidat, avait déclaré à Maisons-Alfort le 2 février 2007 « j'allouerai des allocations familiales dès le premier enfant ». Ainsi formulée, cette promesse a pu apparaître comme un réel progrès aux familles attendant leur premier enfant, alors que les allocations familiales ne sont versées qu'à partir du deuxième enfant. Quatre ans plus tard, cette réforme dont le coût a été évalué à plus de 20 % des dépenses totales d'allocations familiales n'a pas été réalisée. Elle a par contre été récemment réactivée par certains parlementaires de la majorité. Selon leurs propositions, à budget global inchangé en matière d'allocations familiales, le progrès social pour le premier enfant serait en fait financé par la suppression de la progressivité des allocations à partir de deux enfants. Toutes les familles de plus de deux enfants verraient ainsi leurs allocations familiales réduites à proportion. Une telle réforme pourrait avoir une incidence négative sur la démographie nationale tout en cumulant les injustices sociales. Elle pénaliserait particulièrement les familles nombreuses aux revenus modestes, les mères de jumeaux, triplés ou plus, mais aussi les femmes qui arriveront à l'âge de la retraite avec des carrières incomplètes pour avoir interrompu leur vie professionnelle afin de s'occuper de leurs jeunes enfants au-delà du deuxième. Il lui demande si le Gouvernement envisage de mettre en oeuvre une telle réforme des allocations familiales au détriment des familles de plus de deux enfants.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les problèmes de santé rencontrés par les secouristes bénévoles à la suite d'une vaccination obligatoire contre l'hépatite B dans un cadre associatif. L'article 193 du projet de loi de finances pour 2011 a amélioré le cadre législatif sur les conséquences des vaccinations. Il prévoit ainsi que « L'article L. 3111-9 du code de la santé publique est applicable aux personnes exerçant ou ayant exercé une activité professionnelle ou volontaire au sein de services d'incendie et de secours qui ont été vaccinées contre l'hépatite B depuis la date d'entrée en vigueur de la loi n° 91-73 du 18 janvier 1991 portant dispositions relatives à la santé publique et aux assurances sociales.» Par contre, ne sont toujours pas pris en compte les préjudices subis par les secouristes bénévoles à la suite d'une vaccination obligatoire dans un cadre associatif. Il lui demande si le Gouvernement envisage d'étendre le dispositif concernant les vaccinations obligatoires aux personnes qui, dans un cadre associatif, ont été des auxiliaires des services de secours et qui pour exercer cette activité altruiste ont du obligatoirement être vaccinées contre l'hépatite B.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation de l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA). Alors que la montée du chômage rend plus que jamais nécessaire l'accès à la formation tout au long de la vie, l'AFPA principal opérateur de la formation professionnelle au niveau national rencontre d'importantes difficultés. Cet organisme qui tient depuis des décennies un rôle central dans la formation professionnelle et l'adaptation des salariés aux nouveaux besoins de l'économie semble avoir été systématiquement affaibli depuis deux ans suite au désengagement de l'État. Les problèmes financiers structurels liés aux transferts de charges ne semblent toujours pas avoir été réglés, notamment la question de la dette de l'État. La réduction de l'offre de formation sous prétexte de rentabilité va à l'encontre de la croissance des besoins. Les représentants des personnels sont aujourd'hui très inquiets de la situation financière de l'AFPA et de son avenir. Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et craignent un démantèlement de ce grand outil de formation professionnelle. Il lui demande si le Gouvernement envisage de répondre aux inquiétudes des salariés de cet organisme à vocation sociale au service des demandeurs d'emplois et des salariés.
Voir la questionM. Jacques Bascou alerte M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de travail et le dialogue social à Pôle emploi. Plus de deux ans après les premières difficultés de mise en oeuvre de la loi du 13 février 2008, Pôle emploi connaît de fortes tensions sociales. Ses salariés doivent faire face à l'augmentation tendancielle du nombre de demandeurs d'emploi avec des effectifs toujours plus réduits, moins 1 800 agents en 2011. Cette surcharge de travail s'ajoute aux problèmes structurels non réglés nés du statut sui generis de Pôle emploi, entre droit privé et droit public. Dans ce contexte, particulièrement depuis l'automne 2010, des mouvements sociaux massifs mais aussi l'augmentation des litiges portés devant les juridictions par les représentants du personnel de Pôle Emploi, témoignent d'une profonde dégradation du climat social. Les syndicats dénoncent l'absence de réponse à leurs demandes réitérées de dialogue social. Celui paraissant bloqué tant dans les régions qu'au niveau national, ce sont les tribunaux qui sont de plus en plus appelés à trancher, comme par exemple en Languedoc-Roussillon à la demande du comité d'établissement régional. La mobilité imposée dans certaines régions « expérimentales » ne semble pas tenir compte des leçons sur l'aggravation des graves risques psychosociaux par ce type de management. Le projet de restructuration du réseau visant à terme la suppression de plus d'un tiers des sites qui accueillaient du public fait craindre enfin un « plan social » en 2013. Enfin, jusqu'ici la fusion entre une institution nationale publique, l'ANPE, et un organisme de gestion de droit privé correspondant à une partie de l'Unedic n'a semble-t-il pas apporté les progrès attendus pour les usagers, particulièrement les demandeurs d'emplois mais aussi les entreprises. Il lui demande si le Gouvernement envisage d'intervenir en faveur d'un meilleur service public de l'emploi, tant pour les agents que pour les usagers de Pôle emploi.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur les difficultés de financement que pourraient rencontrer les conservatoire d'espaces naturels suite à la réforme des collectivités territoriales. Les lois « Grenelle I » d'août 2009 et « Grenelle II » du 12 juillet 2010 ont permis la reconnaissance des conservatoires d'espaces naturels à travers la possibilité d'un agrément octroyé par l'État et le conseil régional. Cette évolution est importante pour renforcer leur réseau et sa contribution à la protection de la biodiversité et de la nature ordinaire. Cependant la possibilité pour ces conservatoires de construire des projets avec leurs partenaires se trouve potentiellement remise en cause par la loi de réforme des collectivités territoriales. Son article 35 risque de limiter en effet la possibilité de financements croisés et donc de capacités d'actions de ces conservatoires d'espaces naturels alors que ces financements pourront continuer à être partagés dans les domaines du tourisme, de la culture et du sport. Il lui demande si le Gouvernement envisage de répondre aux inquiétudes des gestionnaires de ces conservatoires d'espaces naturels qui concerne à la fois les communes, les départements et les régions.
Voir la questionM. Jacques Bascou interroge Mme la ministre de la santé et des sports sur l'efficacité économique de la franchise de 50 centimes d'euro par boîte de médicaments instaurée depuis le 1er janvier 2008. Cette franchise réduit la part remboursée aux patients avec des effets relatifs selon le prix et le taux de remboursement des médicaments. Elle va jusqu'à dérembourser totalement la catégorie des médicaments les moins chers et les plus faiblement remboursés, à 15 %. Dans certains cas, la somme remboursée peut alors être inférieure de quelques centimes à la franchise et donc le prix total du médicament remboursé supérieur au prix de vente sans remboursement. Ce résultat interpelle nombre de patients de même que le coût de traitement administratif pour la déduction de la franchise sur son prochain remboursement. Par ailleurs le montant maximum de paiement de ces franchises est plafonné à 50 euros par an (soit 100 boîtes à 0,50 euro), d'où la tentation éventuelle pour certains patients de surconsommer pour passer ce cap, puisqu'à partir de la cent et unième boîte de médicaments, la franchise disparaît. À l'autre extrême, cette franchise peut inciter nombre de personnes à ne pas se soigner, avec des effets d'aggravation des pathologies à moyen et long terme qui peuvent être catastrophique en termes de coûts pour l'assurance maladie. Il lui demande si une évaluation quantitative et qualitative des conséquences de la mise en place d'une franchise sur chaque boîte de médicament a été effectuée et quelles conclusions en ont été tirées sur l'économie globale de cette mesure.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les demandes de l'administration de l'assurance maladie aux médecins concernant la régularité du séjour des malades étrangers. Certaines CPAM invitent des médecins à demander à des malades étrangers d'adresser une carte de séjour à l'administration de l'assurance maladie, demande qui parait à certains praticiens quelque peu problématique au regard de la déontologie médicale. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les obligations administratives du médecin entre les malades étrangers et l'assurance maladie.
Voir la questionM. Jacques Bascou interroge M. le secrétaire d'État chargé des affaires européennes sur l'action de l'Europe en faveur de la minorité hmong Il lui demande de bien vouloir l'informer des initiatives de la France dans le cadre européen en faveur de cette minorité, aussi bien au Laos qu'en Thaïlande, où de nombreux Hmongs sont réfugiés, sous la menace de rapatriements forcés très inquiétants pour leur survie.
Voir la questionM. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur l'intégration dans les conventions collectives des dispositions sur les départs anticipés pour carrières longues. La loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites et le décret n° 2003-1036 du 30 octobre 2003 ont permis l'abaissement de l'âge de la retraite pour les assurés ayant commencé à travailler jeunes et eu une longue carrière. Cependant, certaines conventions collectives publiées avant ces textes ne reconnaissent pas ce droit à retraite anticipé pour le versement des primes de départ à la retraite proportionnelles à l'ancienneté. Des salariés ayant travaillé et cotisé plus de quarante ans chez le même employeur se voient ainsi refuser toute prise en compte de leur ancienneté du seul fait que leur convention collective non réactualisée ne prévoit la retraite qu'à compter de l'âge de soixante ans. Cette situation génératrice d'injustices, si elle n'était pas corrigée, pourrait donner lieu à un important contentieux devant les juridictions prud'homales. Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour permettre aux salariés ayant eu une carrière longue de se voir reconnaître leur ancienneté pour les indemnités de départ à la retraite.
Voir la questionM. Jacques Bascou interroge Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur le classement des départements selon leurs dépenses de santé. Certaines mutuelles de santé appliquent des tarifs différenciés selon les départements par rapport à la moyenne nationale des dépenses de santé par habitant. Un classement est ainsi appliqué, qui semble avantager certains départements et en désavantager d'autres. Ainsi des personnes peuvent voir leurs cotisations à des assurances complémentaires santé augmenter à l'occasion d'un déménagement d'un département classé moins dépensier que la moyenne nationale vers un département plus dépensier que cette moyenne. Il lui demande quelle est la moyenne nationale des dépenses de santé par habitant et quel est le classement des départements par rapport à cette moyenne.
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