1ère séance : Questions orales sans débat
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Charente-Maritime (1ère circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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Vidéo du 9 décembre 2010
1ère séance : Questions orales sans débat
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M. Maxime Bono attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les modalités de gestion des fonds destinés au financement des postes FONJEP (fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire) définies par l'instruction interministérielle n° DJEVA/DJEPVAB1/2011/61 du 15 février 2011 qui transfère la gestion de ces subventions au niveau régional, aux directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale, habilitées, conformément à l'instruction ministérielle, à évaluer le niveau d'intervention auprès des structures employeurs. La mise en œuvre de cette nouvelle organisation est lourdement ressentie par les associations employeurs de postes FONJEP, lesquelles, seulement avisées en fin d'été, d'une baisse drastique, voire d'une disparition de leur financement, n'ont pu anticiper et sont dans l'incapacité de compenser la perte de ces crédits. Il lui demande quelles dispositions elle entend prendre afin de remédier aux conséquences brutales et tardives de la mise en œuvre de ces décisions budgétaires qui mettent en péril de nombreux emplois salariés au sein des centres sociaux déjà confrontés à de grands besoins.
Voir la réponseM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales, sur une disposition adoptée par la loi de finances rectificative pour 2011 qui modifie le plafond du taux de cotisation obligatoire versée par les collectivités territoriales au profit du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), actuellement de 1 %, celui-ci devrait être réduit, dès 2012, à 0,9 % de la rémunération des agents territoriaux. De nombreux élus craignent que cette diminution des ressources du CNFPT se traduise par l'appauvrissement de l'offre et de la qualité de la formation des personnels territoriaux et rappellent que l'existence de cet établissement public national et déconcentré, unique et paritaire, présent sur tout le territoire métropolitain et ultramarin garantit un accès égalitaire à la formation de toutes les collectivités quels que soient leur taille, leur situation géographique ou leurs moyens financiers. Préférant améliorer l'offre de formation et réduire le reste à charge des formations pour les collectivités, ils revendiquent le rétablissement du taux plafond de 1 %. Il lui demande quelle suite il entend réserver à la demande des collectivités.
Voir la réponseM. Maxime Bono interroge Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur l'application de l'article 262 du code général des impôts modifié par la loi de finances n° 2010-1658 du 29 décembre 2010, qui exonèrerait de la taxe sur la valeur ajoutée les navires de commerce maritime affectés à la navigation en haute mer. Cette modification, si elle était appliquée, aurait des conséquences pénalisantes pour les armateurs-affréteurs de bateaux de 3e catégorie, dont l'activité commerciale s'exerce de plein droit au-delà des eaux territoriales, jusqu'à 20 milles marins. Les modifications éventuelles de l'article 262-II n'étant pas confirmées par les décrets d'application, mais afin d'en prévenir les conséquences budgétaires au sein de leurs entreprises, les armateurs souhaiteraient que leur soit précisé le maintien en exonération de taxes des affrètements des navires de 3e catégorie et les délais d'application. En conséquence, il lui demande quelles sont ses intentions en la matière.
Voir la questionM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les inquiétudes des présidents et directeurs d'instituts universitaires de technologie (IUT) quant à l'avenir des établissements qu'ils président ou dirigent eu égard aux difficultés rencontrées depuis leur rattachement aux universités tel que la loi n° 2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) le prévoit. Les IUT, organisés en réseaux, répondent dans le cadre de leur culture spécifique, la technologie et la professionnalisation, à des objectifs nationaux, ceux d'irriguer en cadres intermédiaires le tissu socio-économique national. Soucieux de maintenir leur dimension nationale dans le cadre de la loi LRU, les responsables d'IUT revendiquent, depuis 2008, un accompagnement fort de l'État et demandent que le contrat d'objectifs et de moyens qui les rattache à leur tutelle devienne partie intégrante du contrat de l'État avec l'université. Or, dans la plupart des universités ces contrats n'existent pas et la situation des IUT est délaissée. Aussi, afin de remédier à la lente dégradation du cadre d'exercice de leur mission, les responsables des IUT proposent un projet de réforme adapté aux évolutions de l'enseignement supérieur qui pourrait se décliner en trois axes, la redéfinition de leur mission, l'adaptation à l'évolution du paysage universitaire national et l'identification d'une structure nationale publique garantissant la cohérence du système IUT. Ce dispositif vise à garantir la régulation des moyens alloués à leurs instituts par leurs tutelles, il pourrait être complété par la transformation des circulaires des 20 mars 2009 et 19 octobre 2010 en textes normatifs. Il lui demande quelles dispositions il entend adopter pour réguler les relations entre les IUT et leurs universités de tutelle.
Voir la questionM. Maxime Bono attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la question de la contribution pour l'aide juridique. L'article 54 de la loi de finances rectificative pour 2011, n° 2011-900 du 29 juillet 2011, crée une contribution pour l'aide juridique d'un montant de 35 euros par instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale devant une juridiction administrative. Or ces procédures créées initialement pour permettre aux justiciables un accès plus simple au juge sans le recours à un avocat, sont déjà utilisées en majorité (90 % selon l'Association nationale des juges d'instance) par les professionnels, et notamment par les établissements financiers pour attraire devant les tribunaux les consommateurs en incident de paiement. La contribution de 35 euros adresse un signal très négatif pour les consommateurs, en érigeant un obstacle supplémentaire à l'accès au juge. En raison du faible montant de certains litiges de consommation, cette contribution risque de dissuader un grand nombre de personnes d'agir en justice et pourrait encourager le développement de pratiques abusives chez certains professionnels. C'est pourquoi l'UFC-Que choisir préconise une exonération de cette contribution pour les particuliers agissant en justice contre des professionnels. Il lui demande quelles dispositions il envisage de prendre en la matière.
Voir la réponseM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur l'avenir des ingénieurs de l'État, inquiets quant aux conséquences du projet de fusion des quatre corps d'ingénieurs, ceux du ministère de l'écologie, de l'agriculture, de météo France et de l'information géographique et forestière. Craignant la régression de leur statut et de leur mission, ils souhaitent qu'à l'appui d'une concertation et d'une étude préalable, la fusion des corps puisse être envisagée avec une meilleure prise en compte des besoins avérés en matière de missions et de services publics, une meilleure reconnaissance de la place des ingénieurs au sein de la sphère publique, avec en particulier une gestion et un traitement égalitaire de l'ensemble des corps. Il lui demande quelles dispositions il entend mettre en oeuvre pour faire de cette fusion un projet attractif pour les ingénieurs.
Voir la questionM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la réforme du brevet de technicien supérieur (BTS) esthétique cosmétique, qui laisse craindre une dévaluation de la qualité de la formation des esthéticiennes, pouvant être préjudiciable à la crédibilité et à l'avenir de leur profession. La confédération nationale artisanale des instituts de beauté (CNAIB) déplore le contenu de ce nouveau BTS esthétique cosmétique et parfumerie, l'enseignement des techniques esthétiques y serait insuffisant, seulement 180 heures au lieu de 513 heures, et les semaines de stages, au nombre de 13, reconnues trop longues et inefficaces. Elle préconise en revanche, un diplôme obtenu en deux ans après une formation de techniques esthétiques d'un minimum de 500 heures et une formation aux spécialisations durant la 3e année ; cette voie leur paraît être la seule en mesure de garantir le professionnalisme reconnu des esthéticiennes. Il lui demande quelles suites il entend réserver aux professionnelles de l'esthétique qui revendiquent le maintien d'une formation de qualité, celle qui garantit aujourd'hui la reconnaissance de leur professionnalisme.
Voir la questionIntervention en réunion de commission
Mercredi 15 février 2012 - Séance de 9 heures 30
M. Maxime Bono attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les moyens mis en oeuvre pour assurer la protection des navires sous pavillon français face aux actes de piraterie. Il apparaît que la marine nationale ne serait plus en capacité de répondre à la demande des armateurs, dont les besoins de protection sont croissants en zones dangereuses, par la mise à disposition d'équipes de protection embarquée (EPE). C'est ainsi que face à l'obligation qui leur est faite de garantir la sécurité de leurs salariés, les armateurs confieraient cette mission régalienne, de mise en sécurité des navires et de leurs équipages, à des sociétés de protection privées. Il lui demande quels moyens elle entend mettre en oeuvre afin que l'État puisse continuer à exercer ses prérogatives, celles de mise en sécurité des navires battant pavillon national.
Voir la questionM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les attentes des producteurs de sels marins artisanaux qui souhaiteraient obtenir des dénominations spécifiques visant à protéger des contrefaçons les sels issus de méthodes de production non industrielle. Conformément à la réglementation communautaire (CE) n° 510-2006, le sel bénéficie de protections telles que l'appellation d'origine protégée (AOP), l'indication géographique protégée (IGP) ou encore la mention spécialité traditionnelle garantie (STG) (CE) n° 509-2006). Pour autant, l'ensemble de ces mesures s'avèrent encore insuffisantes pour protéger le sel issu de méthode de production non industrielle, s'agissant en particulier de la « fleur de sel ». Le terme « fleur de sel », utilisé par l'ensemble de la profession artisanale française, puis européenne, est une appellation ancienne qui désigne le sel naturellement fin qui cristallise et est récolté manuellement à la surface de l'eau. Or la récente notoriété de ce produit a amené les opérateurs industriels à utiliser le terme « fleur de sel » pour désigner un sel fin, ni récolté à la main, ni à la surface de l'eau. C'est pourquoi une évolution de la réglementation européenne est aujourd'hui très attendue par les producteurs artisanaux qui proposent une formulation plus précise « dans les salines artisanales, lorsque le sel est ramassé à la main dans la couche flottante de sel cristallisé à la surface de l'eau des cristallisoirs, formée exclusivement par l'action du vent et du soleil, il peut être appelé « fleur de sel » et « après récolte, la fleur de sel ne subit aucun lavage, aucun raffinage, aucun broyage et est conditionnée sans additifs ». Cet apport de précisions serait la meilleure garantie de protection des savoir-faire spécifiques des petits producteurs utilisateurs de méthodes traditionnelles qui, de surcroît, participe à la sauvegarde d'un milieu naturel de grande valeur environnementale. Il lui demande quelle action il entend engager pour faire évoluer favorablement la classification et la dénomination de nos sels artisanaux.
Voir la questionM. Maxime Bono interroge M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les modalités d'application de l'article 20 de la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 portant dispositions relatives à la vente de lots accessoires de stationnement inséré à la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, en son article 8-1, afin de préciser l'organisation de la copropriété : « le règlement de copropriété des immeubles dont le permis de construire a été délivré conformément à un plan local d'urbanisme ou d'autres documents d'urbanisme imposant la réalisation d'aires de stationnement peut prévoir une clause attribuant un droit de priorité aux copropriétaires à l'occasion de la vente de lots exclusivement à usage de stationnement au sein de la copropriété ». Il lui demande de préciser à quelle majorité des voix doit être adoptée, en assemblée générale des copropriétaires, une résolution qui viserait à modifier le règlement de copropriété conformément aux dispositions de la loi n° 2009-323.
Voir la réponseM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des associations en charge de déployer le dispositif Nacre (nouvel accompagnement pour la création et la reprise d'entreprise), créé en 2009, et dédié aux demandeurs d'emploi souhaitant créer leur entreprise. Ce dispositif mis en oeuvre conjointement par l'État et la Caisse des dépôts est, dès ce mois de juillet, menacé de rupture, sa dotation inscrite au budget de l'État pour 2011 étant d'ores et déjà engagée. Une solution aurait été préconisée, sous l'égide de la Caisse des dépôts, afin de pallier cette menace qui pourrait priver quelque 1 000 demandeurs d'emplois par mois de l'opportunité de créer leur entreprise. Cette solution pourrait ne pas nécessiter de dotation budgétaire complémentaire en 2011 pour le système de garantie tout en dégageant une nouvelle capacité d'engagement de prêt : il s'agirait de passer de 5 à 7 le coefficient multiplicateur sur la base duquel la capacité d'engagement de prêt est calculée à partir d'une dotation de garantie donnée, ramenant ainsi une prévision de sinistralité financière de 15 % au lieu des 20 % prévus initialement. Il lui demande quelle suite il entend apporter à cette préconisation.
Voir la réponseM. Maxime Bono attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conclusions d'une enquête diligentée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), portant sur l'accès au logement. L'objectif recherché visait à comprendre les modalités pratiques d'accès à la location, à vérifier la conformité des agences immobilières, leurs obligations légales et à apprécier le service offert au candidat à la location. Les dysfonctionnements relevés font état notamment d'une gestion peu rigoureuse des agences quant à l'application de leurs obligations légales d'affichage d'honoraires ou encore d'étiquettes énergétiques. Il semble que les services proposés, principalement au profit du bailleur, les conduisent à aller au delà de leurs prérogatives tant dans la constitution des dossiers que dans la pratique de leurs honoraires qui dépasse la seule rédaction de l'acte. C'est pourquoi l'UFC-Que choisir qui propose la simplification de l'accès au logement et des conditions de sorties, sollicite un cadre législatif et réglementaire qui viserait à limiter les honoraires des agences immobilières à la seule rédaction du bail, à faire obligation d'une meilleure information sur l'état des lieux et du placement des dépôts de garantie sur un fonds dégageant des intérêts destinés à la solidarité nationale en matière de logement. Il lui demande quelles suites il entend apporter à ces préconisations.
Voir la réponseM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des représentants du portage salarial quant aux limites imposées par l'accord du 24 juin 2010 relatif au portage salarial. Conclu en vertu de la loi du 25 juin 2008 portant sur la modernisation du marché du travail, cet accord paritaire, à défaut d'organiser l'activité du portage, lui confère au contraire, une définition très restrictive. Les organisations représentatives du portage salarial qui regrettent de ne pas avoir été associées aux discussions, déplorent, en particulier, les mesures telles que la limite du portage salarial aux seuls cadres ou encore la définition d'un salaire plancher, qui pourraient, si elles devaient être appliquées, exclure 54 % des portés actuellement en activité et mettre en péril plusieurs dizaines d'entreprises. Il lui demande s'il envisage comme le souhaitent les représentants de la Fédération nationale du portage salarial d'ouvrir de nouvelles négociations qui permettraient aux intéressés de faire partager leur pratique du portage salarial sur le terrain.
Voir la réponseM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les modalités d'application des mesures d'exonérations de charges sociales et fiscales introduites par la loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 afin d'encourager l'implantation des entreprises en zone de restructuration de la défense (ZRD). Ce dispositif applicable depuis le 1er janvier 2011 avec rétroactivité au 1er janvier 2010 ne peut être mis en oeuvre en raison de l'absence de décret précisant ses modalités d'application et, à ce jour, les entreprises qui s'installent sur les territoires concernées sont dans l'impossibilité de bénéficier des mesures d'exonérations fiscales et sociales inhérentes au dispositif. À La Rochelle, l'ensemble du territoire est concerné ; ce sont quelques 340 entreprises créées en 2010, qui emploient 1 601 salariés, qui sont toujours dans l'attente des allègements promis. Face à cet enjeu important pour l'économie de nos territoires, particulièrement affectés par le redéploiement des armées, il l'interroge sur les délais de parution du décret d'application et lui demande d'envisager sa rétroactivité au 1er janvier 2010, date depuis laquelle le dispositif ZRD est applicable.
Voir la questionM. Maxime Bono attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur l'application du supplément de loyer de solidarité institué par la loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement. La loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion qui renforce le dispositif et systématise l'application du supplément de loyer de solidarité (SLS), prévoyait en outre qu'avant le 31 décembre 2010 les organismes d'habitations à loyer modéré auraient conclu avec l'État une convention d'utilité sociale. Cette convention d'utilité sociale (CUS) vise en particulier à moduler le supplément de loyer de solidarité selon divers indicateurs liés aux réalités locales, implantation géographique, marchés locaux de l'habitat, situation de l'offre et de la demande de logement à défaut de signature de la CUS dans les délais impartis, l'État se verrait contraint de faire supporter à l'organisme d'habitation à loyer modéré incriminé, des pénalités. Or la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 a reporté la date butoir de signature de la convention d'utilité sociale au 1er juillet 2011. En l'absence de possibilité de contractualiser la convention d'utilité sociale avec l'État, les organismes d'habitations à loyer modéré sont, depuis le 1er janvier 2011, contraints d'appliquer le supplément de loyer de solidarité selon les seuls critères de ressources, à défaut de tout autre élément modérateur. C'est ainsi que les locataires, dont le plafond de ressources dépassent les 20 %, subissent depuis le 1er janvier des majorations, portant, pour certains d'entre eux, leur charge locative jusqu'à 35 % de leur revenu ; un surcoût difficile à absorber pour des locataires vivant en zones d'habitat tendu, et dont le revenu du travail est modeste. Il lui demande, afin de minorer les effets du supplément de loyer de solidarité pour les plus fragiles, si elle envisage un effet rétroactif de la CUS au 1er janvier 2011.
Voir la questionM. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les attentes des ouvriers dockers professionnels du port de La Rochelle-Pallice. La Cour administrative de Bordeaux, dans son arrêt du 8 juin 2010, a fait droit de la demande des ouvriers dockers professionnels et personnels portuaires, ayant assuré la manutention du port pendant la période de 1982 à 1999, à bénéficier du droit à l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante. Malgré l'injonction de la cour d'appel d'exécuter cette décision, confirmée par le Conseil d'État, sous un délai de 3 mois, soit en septembre 2010, celle-ci n'est toujours pas appliquée. Il lui demande sous quel délai il entend satisfaire aux attentes légitimes des ouvriers dockers professionnels et personnels portuaires à bénéficier du droit à l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante.
Voir la questionM. Maxime Bono interroge M. le Premier ministre sur les règles qui président à l'indemnisation des biens professionnels situés en zone de solidarité. En effet, selon les informations recueillies, il semblerait que la valeur des fonds de commerce ne soit pas prise en compte dans l'indemnisation proposée par France Domaines. Cette situation, si elle était confirmée, ferait subir aux sinistrés un préjudice considérable. Il demande de bien vouloir indiquer les instructions qui ont été données afin d'aboutir à une juste indemnisation, en particulier s'agissant des fonds de commerce d'hôtellerie restauration dont la prise en compte est indispensable pour permettre la réinstallation sur un autre site.
Voir la questionM. Maxime Bono interroge M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur le calcul des pensions de retraite et sur l'application de la disposition qui ouvre le droit à la majoration pour enfants. Celle-ci, diversement interprétée, majore de 10 % la pension du retraité ; l'ayant droit de la CRAMCO devra justifier d'avoir eu ou élevé trois enfants, celui de la Caisse des dépôts devra avoir eu et élevé 3 enfants pendant au moins 9 ans avant l'âge de 16 ans. Il lui demande quelle mesure il entend prendre pour que cette disposition puisse être appliquée avec une plus grande équité.
Voir la questionM. Maxime Bono interroge M. le secrétaire d'État chargé du logement et de l'urbanisme sur le droit de préemption urbain. Depuis l'entrée en vigueur de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, les communautés de communes et d'agglomération peuvent être titulaires du droit de préemption urbain afin de mettre en oeuvre une politique communautaire d'équilibre social de l'habitat. L'exercice de cette compétence est subordonné à la définition de périmètres par leur organe délibérant, après délibération concordante de la ou des communes concernées. Cette exigence préalable issue de l'article L. 5216-5-2 bis du code général des collectivités territoriales apparaît cependant contradictoire avec les dispositions générales relatives à l'exercice du droit de préemption urbain. En effet, l'article L. 211-2 du code de l'urbanisme dispose que les établissements publics de coopération intercommunale, compétents à la fois pour l'élaboration des documents d'urbanisme et la réalisation de zones d'aménagement concerté, le sont alors de plein droit en matière de droit de préemption urbain. Dans ce cas, le droit de préemption urbain est exercé par l'EPCI, notamment dans les zones urbaines et à urbaniser des plans d'occupation des sols ou des plans locaux d'urbanisme délimitées par délibération conformément à l'article L. 211-1 du code de l'urbanisme. Dès lors, une communauté d'agglomération revêtue de plein droit de la compétente en matière de droit de préemption urbain est-elle dans l'obligation de définir, en concertation avec les communes concernées, des périmètres spécifiques pour la mise en oeuvre d'une politique communautaire d'équilibre social de l'habitat ? Il lui demande quels doivent être les principes gouvernant la définition de ces périmètres, en particulier au regard de leur articulation avec les programmes locaux de l'habitat.
Voir la questionAssemblée nationale
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