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Un portrait de l'Assemblée nationale

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Le projet

  • Le 18 mai 2010, le Comité chargé par le Bureau de l'acquisition, de la conservation préventive et de la restauration des œuvres d'art de l’Assemblée nationale a donné son accord pour la réalisation par Max Armengaud, artiste photographe, d’une œuvre photographique intitulée « Un portrait de l’Assemblée nationale ».

     

    Cette œuvre, composée de portraits photographiques en noir et blanc de députés et de personnels de l’Assemblée nationale, ainsi que de photographies en couleur de lieux, a été réalisée par l’artiste de septembre 2010 à novembre 2011. Elle a pour ambition de s’inscrire dans l’histoire en constituant un témoignage pour les générations futures.

     

    Voici dans quels termes l’artiste décrit lui-même ce projet :

     

    « J'aborde l'institution à « hauteur d'homme », photographiant conjointement les individus et les architectures. Ainsi, je construis un portrait collectif et humanisé de l'institution à partir d'une série de portraits in situ de personnes qui la servent et la font vivre, quels que soient leur niveau et leur fonction.

     

    Les enjeux de ma démarche sont d'ordre esthétique, humain et patrimonial. Il ne s'agit pas d'une action de communication, destinée à une « consommation immédiate », mais d'une œuvre à la fois artistique et documentaire qui s'inscrit dans la durée et la mémoire, au carrefour de l'histoire individuelle et collective. »

L'artiste

  • Max Armengaud est un artiste photographe, né en 1957, ancien pensionnaire de la Villa Médicis et de la Casa de Velázquez, professeur à l’École supérieure d'art et de design Marseille Méditerranée.
    Parallèlement à son activité de photographe indépendant qu'il débute en 1978 dans le milieu théâtral parisien, il développe une démarche personnelle à partir de sa pratique du portrait.
    Depuis 1986, il poursuit un travail de dévoilement et de confrontation d'institutions européennes à la symbolique forte, autant de "repères identitaires collectifs" habitant notre imaginaire dont il questionne le champ de visibilité. Il a réalisé un portrait de l'Opéra de Paris, de la Cité du Vatican, de la Villa Médicis, du Château de Prague, des Arènes de Madrid, de la Casa de Velázquez, du Palais de l'Élysée, de la Mairie de Marseille, de l'Assemblée nationale en 2010-2011, du Mont Saint-Michel et du Rugby Club Toulonnais en 2012-2013.
    Considérant que le "portrait" a toujours constitué un des attributs de représentation de l'institution et du pouvoir, il inscrit sa démarche dans le prolongement de cette histoire, élargissant ses codes de représentation à la dimension collective.

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