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Tableau de bord de l'office

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A l'occasion du 20ème anniversaire de la création de
l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Claude Birraux, Président
Henri Revol, Premier vice-Président

ont organisé une conférence-débat
« Science et Parlement »

Mardi 11 mai 2004 à 18 heures

Cette manifestation était organisée avec le concours de la Cité des Sciences et de l'Industrie

Discours de M. Jean-Louis Debré, Président de l'Assemblée nationale

© Assemblée nationale

Éditorial ~ Programme ~ Dossier des participants

Travaux de l'Office ~ Composition de l'office

 

P r o g r a m m e :

 

Allocution d'ouverture de Jean-Louis Debré
Président de l'Assemblée nationale

Allocution de Claude Birraux
Président de l'Office

Introduction de Joël de Rosnay
Conseiller auprès du Président de la Cité des Sciences
« Convergences technologiques : promesses et défis pour l'avenir »

Santé

Avec Jean-Yves Le Deaut, députe, et Jean-Claude Etienne, sénateur
Christian Bréchot, Directeur général de l'INSERM
André Syrota, Directeur des sciences du vivant - CEA

Climat

Avec Christian Kert, député, et Marcel Deneux, sénateur
Jean Jouzel, Directeur de l'Institut Pierre Simon Laplace
Gérard Mégie, Président du CNRS

Énergie

Avec Christian Bataille, député, et Henri Revol, sénateur
Christian Ngô, Délégué général d'Écrin
Bernard Spinner, Directeur du programme CNRS-énergie

Les débats se dérouleront en présence de TROIS GRANDS TÉMOINS :

Etienne-Emile Baulieu, Président de l'Académie des sciences
Jean-Jacques Salomon, Professeur honoraire
au Conservatoire National des Arts et Métiers
Jean Therme, Directeur de la recherche technologique — CEA

Conclusion
par Christian Poncelet
Président du Sénat

 

Editorial

Nouvelles technologies, organismes génétiquement modifiés, changements climatiques, sûreté nucléaire, clonage… Année après année, la liste des sujets à forte teneur scientifique qui occupent la une des médias et nourrissent le débat public ne cesse de s’allonger. Les données désormais prépondérantes des problématiques scientifiques ont été maintes fois évoquées. D’un côté, les possibilités ouvertes par la recherche croissent de manière exponentielle, multipliant les capacités d’action des États et des entreprises, mais réduisant aussi le nombre de ceux susceptibles d’en saisir pleinement les tenants et les aboutissants. De l’autre, les citoyens, mieux formés et informés que naguère, rendus plus exigeants par les progrès mêmes de la science, attendent de celle-ci qu’elle contribue sans cesse davantage à leur bien-être et au développement, sans pour autant porter atteinte aux grands équilibres environnementaux, à leur sécurité, à leurs valeurs.

Le schéma hérité de la IIIe République, dans lequel une élite parlementaire éclairée pouvait encadrer, orienter et encourager le travail des scientifiques s’est ainsi trouvé dépassé. A l’écoute des citoyens demandeurs de progrès, mais aussi de transparence, de précaution, d’éthique, et attentifs aux perspectives offertes par des disciplines scientifiques riches de promesses, mais lourdes de défis et peu accessibles au profane, députés et sénateurs ont pu avoir un temps le sentiment d’un enjeu pratiquement impossible à maîtriser.

Le mérite de ceux qui, pionniers, ont fondé l’Opecst il y a maintenant vingt ans, n’en est que plus remarquable. Le premier but alors poursuivi semble aujourd’hui, de l’avis unanime, globalement atteint : il n’est plus guère de sujet, aussi complexe soit-il, sur lequel les parlementaires ne disposent ou ne puissent disposer d’une information indépendante, tout à la fois rigoureuse et accessible. Chemin faisant, l’Office s’est aussi découvert une seconde vocation, plus diffuse mais non moins essentielle : constituer un espace d’échange et de compréhension entre monde politique et monde scientifique. Gageons que cette seconde vocation prendra dans les années à venir une dimension toujours plus grande, tant l’enjeu consiste aujourd’hui, au-delà de tel ou tel débat spécifique, à faire œuvre pédagogique pour renouveler et renforcer le lien qui, dans nos institutions, a toujours uni science et démocratie, raison et République, au service du bien commun.

Claude Birraux  

   Henri Revol
Député      Sénateur
Président      Premier Vice-Président

                                                                                                                                                                                                                       

Dossier des participants :

Éditorial :

 pages 1 à 3

L'Opecst, une mission centrale :

 pages 4 et 5

Comment travaille l'Opecst :

 pages 6 et 7

Les grands travaux de l'Opecst :

 pages 8 et 9

 pages 10 et 11

Les 36 membres de l'Opest :

 pages 12 et 13

Les membres du Conseil scientifique et les rapports de l'office :

 pages 14 et 15

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Secrétariat de l'Opecst
233, bd Saint Germain - 75355 Paris 07 SP
Tel :  01 40 63 88 15
Fax : 01 40 63 88 08

 

Secrétariat de l'Opecst
15, rue de Vaugirard - 75291 Paris Cedex 06
Tel :  01 42 34 31 07
Fax : 01 42 34 38 55

 

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Voir aussi :

Loi no 83-609 du 8 juillet 1983 portant création de la délégation parlementaire dénommée « OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES » - Ordonnance no 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires :

Art.  6 ter (a).  -  I.  -  La délégation parlementaire dénommée Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques a pour mission d'informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin, notamment, d'éclairer ses décisions. A cet effet, elle recueille des informations, met en œuvre des programmes d'études et procède à des évaluations.

    II (b). - La délégation est composée de dix-huit députés et dix-huit sénateurs désignés de façon à assurer, au sein de chaque assemblée, une représentation proportionnelle des groupes politiques. Les députés sont désignés au début de chaque législature pour la durée de celle-ci. Les sénateurs sont désignés après chaque renouvellement partiel du Sénat.

    Après chacun de ses renouvellements, la délégation élit son président et son premier vice-président qui ne peuvent appartenir à la même assemblée

    III.  -  La délégation est assistée d'un conseil scientifique composé de vingt-quatre personnalités choisies en raison de leurs compétences dans les domaines des sciences et de la technologie (c).

    Les membres du conseil scientifique sont désignés pour trois ans dans les conditions prévues par le règlement intérieur de la délégation.

    Le conseil scientifique est saisi dans les conditions prévues par le règlement intérieur de la délégation, chaque fois que celle-ci l'estime nécessaire.

    IV.  -  La délégation peut recueillir l'avis des organisations syndicales et professionnelles les plus représentatives au niveau national, ainsi que des associations de protection de l'environnement ou de défense des usagers et consommateurs.

    V.  -  La délégation est saisie par :

    1o  Le Bureau de l'une ou l'autre assemblée, soit à son initiative, soit à la demande d'un président de groupe, soit à la demande de soixante députés ou de quarante sénateurs ;

    2o  Une commission spéciale ou permanente.

    VI.  -  La délégation dispose des pouvoirs définis par l'article 164, paragraphe IV, de l'ordonnance no 58-1374 du 30 décembre 1958 modifiée portant loi de finances pour 1959 (779).

    En cas de difficultés dans l'exercice de sa mission, la délégation peut demander, pour une durée n'excédant pas six mois, à l'assemblée d'où émane la saisine de lui conférer les prérogatives attribuées par l'article 6 ci-dessus aux commissions parlementaires d'enquête, à leurs présidents et à leurs rapporteurs. Lorsque la délégation bénéficie de ces prérogatives, les dispositions relatives au secret des travaux des commissions d'enquête et des commissions de contrôle sont applicables.

    VII.  -  Les travaux de la délégation sont confidentiels, sauf décision contraire de sa part.

    Les résultats des travaux exécutés et les observations de la délégation sont communiqués à l'auteur de la saisine.

    Après avoir recueilli l'avis de l'auteur de la saisine, la délégation peut les rendre publics.

    Toutefois, lorsque la délégation a obtenu le bénéfice des dispositions de l'article 6 ci-dessus, la décision de publication ne peut être prise que par l'assemblée intéressée, dans les conditions fixées par son règlement pour la publication des rapports des commissions d'enquête et de contrôle.

    VIII.  -  La délégation établit son règlement intérieur ; celui-ci est soumis à l'approbation des Bureaux des deux assemblées.

    IX.  -  Les dépenses afférentes au fonctionnement de la délégation sont financées et exécutées comme dépenses des assemblées parlementaires dans les conditions fixées par l'article 7 ci-dessous.

a Cet article a été introduit par l'article 1er de la loi no 83-609 du 8 juillet 1983.

b Ce paragraphe résulte de l'article 1er de la loi no 2000-121 du 16 février 2000.

c Cet alinéa résulte de l'article 2 de la loi no 2000-121 du 16 février 2000.


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