2ème séance : Questions au gouvernement ; PLFR pour 2012
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M. Jean-Pierre Soisson attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les problèmes soulevés par la réforme de l'immatriculation des véhicules. En effet, dans le cadre de cette réforme, décision a été prise par le Gouvernement de supprimer la carte grise « export » pour l'exportation de véhicules d'occasion accidentés à compter du 15 octobre prochain. En remplacement, un simple document technique délivré par les préfectures est proposé. Ce document ne revêt aucun des éléments officiels auxquels sont habitués les acheteurs étrangers. De plus, les autorités étrangères n'ont reçu aucune information à ce jour concernant cette nouvelle attestation, censée valoir carte « export ». Il ne permet pas de faire ré-immatriculer ces véhicules après réparation. Or cela n'est pas sans poser de sérieux problèmes aux professionnels de l'occasion dans leurs échanges commerciaux avec des clients étrangers. Ainsi, l'entreprise Careco dans ma circonscription d'Auxerre réalise 40 % de son chiffre d'affaires dans le cadre de ces échanges. Sans complément ou alternative à cette réforme, elle se verrait contrainte de licencier sept personnes et, à terme, de déposer le bilan. Aujourd'hui, tous ses clients étrangers ont cessé leurs achats, et même, pour certains, annulé ceux en cours. Ses collègues se retrouvent dans une situation similaire et craignent pour la survie de leurs entreprises : c'est toute la profession de recyclage de l'automobile qui est menacée. À la lumière de ces éléments, il lui demande quelle décision il entend prendre pour régler ce problème. Il lui demande plus particulièrement dans quelle mesure il serait possible d'aviser les autorités étrangères de cette réforme, et de conférer à ce nouveau document une forme plus officielle, lui permettant ainsi de le sécuriser contre la falsification.
Voir la réponseM. Jean-Pierre Soisson attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la question de la prévention des accidents de la vie courante en France. Avec 11 millions d'accidents, 20 000 décès et 4,5 millions de blessés chaque année, les accidents de la vie quotidienne représentent un fléau bien plus meurtrier que l'insécurité routière (4 443 tués en 2008), endeuillant nombre de familles et détruisant des vies entières. Pourtant, aucune action des pouvoirs publics n'est encore intervenue pour tirer les conséquences de ces statistiques dramatiques. Le 16 juin 2009, la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) officialisait, avec d'autres institutions, la charte de la prévention des accidents de la vie courante. Nombre de professionnels, d'associations, dont l'UFC-Que choisir, et d'institutions ont déjà signé cette charte, dont le principal objectif est d'obtenir la reconnaissance de la prévention de ces accidents comme grande cause nationale. L'exemple des pays du nord de l'Europe montre qu'il est possible de diviser par trois le nombre de décès liés aux accidents de la vie quotidienne grâce à de telles campagnes. Le statut de grande cause nationale implique en effet la gratuité des campagnes d'information grand public. Une politique centralisée de prévention des accidents de la vie courante permettrait d'améliorer la sécurité des biens et des services, d'informer nos concitoyens sur les risques encourus, et enfin de former les professionnels concernés et de les sensibiliser à cette question. Une telle politique permettrait de faire significativement reculer la mortalité induite par les accidents domestiques. Cette démarche a d'ailleurs déjà prouvé son efficacité en matière de sécurité routière (12 000 vies épargnées entre 2002 et 2008). Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer ce que le Gouvernement compte faire pour répondre à ce problème, et notamment s'il ne serait pas opportun de déclarer les accidents de la vie courante grande cause nationale 2010.
Voir la réponseM. Jean-Pierre Soisson appelle l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité sur le problème du non-paiement des salaires par certaines entreprises, et la situation difficile qui en découle pour les salariés. En effet, une personne dont les salaires ne sont plus versés pendant plusieurs mois ne semble disposer d'aucun recours immédiat. Elle peut évidemment saisir le conseil de prud'hommes, comme le stipule le site Internet du ministère : « En cas de non paiement de tout ou partie du salaire, le salarié dispose d'un recours devant le conseil de prud'hommes. L'action doit être présentée dans un délai de 5 ans à compter de la date de la paie contestée ». Cependant, même si son issue s'avère favorable, une telle procédure est très longue. Et, n'étant pas considérée comme licenciée, son éventuelle inscription à l' Assedic équivaut à une démission et n'ouvre donc le droit à aucune indemnisation : les salariés concernés se retrouvent ainsi sans ressource, ni solution, à court terme. S'il est également possible de saisir une commission au sein même de l'Assedic, ses conclusions demeurent souvent très incertaines. Or l'environnement actuel de « crise » risque malheureusement de multiplier ce type de situation : de nombreux témoignages, reçus par courrier ou consultés sur Internet, vont en effet dans ce sens. À la lumière de ces éléments, il souhaiterait donc savoir dans quelle mesure le Gouvernement pourrait remédier à ce problème. Il lui demande plus particulièrement s'il ne serait pas possible de prendre les dispositions nécessaires, afin que les salariés concernés bénéficient de solutions plus rapides et évitent de se retrouver dans une précarité financière certaine.
Voir la réponseM. Jean-Pierre Soisson attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur les interrogations suscitées par l'article 68 du projet de loi de finances pour 2009. Celui-ci révise le droit à compensation des régions au titre de la compétence « services régionaux de voyageurs ». Jusqu'à présent, la part « contribution pour l'exploitation des services transférés » versée par l'État aux régions comprenait un montant destiné à compenser l'assujettissement de cette subvention à la TVA au taux réduit. Or la jurisprudence communautaire en matière de TVA prévoit désormais que les subventions du type de celles versées à la SNCF pour équilibrer le financement de l'exploitation des TER ne doivent plus supporter la TVA. Le projet de loi de finances pour 2009 prévoit donc de réduire la dotation générale de décentralisation (DGD) représentative des charges transférées aux régions en matière de transports régionaux de voyageurs de la part relative au versement de la TVA à la SNCF. La rédaction de l'article 68 du projet de loi de finances pour 2009 entraîne nécessairement l'obligation, pour la SNCF, de ne facturer aux régions qu'une subvention calculée hors taxe sur la valeur ajoutée. Il importe, en tout état de cause, que la baisse de la DGD s'accompagne d'une baisse équivalente des demandes de financements émises par la SNCF, correspondant, région par région, à la part de recettes de DGD supprimée. Il ne faudrait pas, en particulier, que la suppression de l'assujettissement à la TVA des subventions d'exploitation versées entraîne l'assujettissement de la SNCF à d'autres impositions de toute nature qu'elle serait conduite à facturer aux régions. À la lumière de ces éléments, il souhaiterait donc savoir dans quelle mesure le Gouvernement pourrait apporter des assurances sur ce point. Il lui demande également de confirmer que les régions ne supporteront pas, du fait ou dans la foulée de cette réforme, d'autres dépenses que celles décidées dans le cadre de l'application normale des conventions qui les lient actuellement avec la SNCF.
Voir la réponseM. Jean-Pierre Soisson attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de l'écologie sur le projet d'arrêté ministériel relatif aux entrepôts classés soumis à déclaration sous la rubrique n° 1510. Celui-ci prévoit, sans aucune concertation avec le secteur de la construction, une aggravation des dispositions constructives risquant de renforcer inutilement le coût de celles-ci. La construction de ce type de bâtiment fait appel, en très grande majorité, et à juste titre, à l'acier, notamment compte tenu de ses qualités environnementales remarquables : ce dernier est recyclable et recyclé à l'infini. Or l'adoption d'un tel texte aboutirait à la disparition pure et simple de la filière de construction métallique au profit exclusif des solutions constructives en béton, faussant ainsi totalement la concurrence sur ce marché. La profession de la construction métallique, qui représente aujourd'hui plus de 15 000 emplois directs, disparaîtrait à court terme avec les conséquences sociales correspondantes. Dans un moment où notre pays n'a réellement pas besoin de ce genre de dispositions, il lui demande de bien vouloir réexaminer en profondeur ce projet de texte. Il lui demande plus particulièrement comment elle pense pouvoir aboutir à des dispositions fondées, qui laisseraient à la fois toutes chances à l'acier, seul matériau recyclable à l'infini, et une liberté de concurrence entre matériaux constructifs, seule garantie d'un maintien raisonnable de coût dans les installations de logistique.
Voir la réponseM. Jean-Pierre Soisson attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur la situation suivante. En matière d'ISF, l'article 885 N du CGI prévoit que les biens nécessaires à l'exercice à titre principal d'une profession industrielle, commerciale..., sont considérés comme des biens professionnels. Au regard de ces dispositions, il est admis que la location ou la mise à disposition d'un immeuble faite directement par son propriétaire ou, indirectement, par l'intermédiaire d'une société dont il détient les droits sociaux permet de considérer que l'immeuble ou les droits sociaux en cause présentent le caractère de bien professionnel. (Par définition, le propriétaire ou l'associé de la société est également l'exploitant exerçant l'activité professionnelle.) Il semble toutefois résulter d'une réponse Dubenard (A.N., 30 novembre 2004, p. 9440, n° 39557) que cette possibilité serait réservée, dans le cas des SCI mettant un immeuble à la disposition d'un exploitant individuel ou d'une société d'exploitation, aux seules SCI propriétaires de leur immeuble. Notamment, cette possibilité serait refusée aux SCI prenant un immeuble en crédit-bail et le sous-louant à l'exploitant (toutes autres conditions remplies par ailleurs). Une telle différence de traitement des droits sociaux de la SCI au regard de l'ISF apparaît peu fondée pour les raisons suivantes : a)la reconnaissance du caractère de bien professionnel aux parts de la SCI repose sur le fait que l'entrepreneur n'est pas privé de la possibilité d'utiliser le bien pour les besoins exclusifs de son activité professionnelle ; or, de ce point de vue, la situation est rigoureusement identique, que la SCI soit propriétaire de l'immeuble ou qu'elle l'ait pris en crédit-bail et le sous-loue à l'exploitant ; b)le crédit-bail constitue un mode de financement des immeubles d'exploitation fréquemment utilisé, au même titre que l'emprunt classique ; dès lors, pour quelles raisons devrait-on faire une différence au regard de l'ISF en fonction du mode de financement dudit immeuble ? ; c)enfin, lors de la levée d'option d'achat en fin de crédit-bail, la SCI devient propriétaire de l'immeuble ; de ce fait, les droits sociaux la représentant, qui ne constituaient pas un bien professionnel jusqu'à cette levée d'option, le deviennent subitement, alors que la situation est toujours la même pour l'exploitant utilisant l'immeuble. Comment le même immeuble ou les mêmes parts de SCI peuvent-ils être tantôt professionnels, tantôt non professionnels pour le même exploitant dont la situation n'a pas varié ? Cette différence de traitement apparaît inéquitable au plan fiscal, d'autant plus que la valeur patrimoniale d'un SCI titulaire d'un contrat de crédit-bail reste aléatoire jusqu'à la levée d'option, et difficilement justifiable au plan des principes juridiques. Il lui est demandé s'il n'est pas envisagé d'appliquer aux SCI titulaires d'un contrat de crédit-bail et sous-louant l'immeuble les mêmes règles que celles retenues pour les SCI propriétaires de l'immeubles et le louant directement.
Voir la réponseM. Jean-Pierre Soisson attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur le développement de la fièvre catarrhale ovine dans les départements bourguignons. Contrairement à ce qu'indique son nom, cette maladie touche à la fois les espèces ovines, bovines et caprines, tout en étant sans danger pour l'homme. Elle fragilise les animaux, qui peuvent en mourir - jusqu'à 30 % de mortalité dans les premières zones touchées au nord de France -, mais elle fragilise également les exploitations d'élevage puisque la productivité des animaux en est considérablement amoindrie. Le ministre de l'agriculture et de la pêche a pris des mesures tendant à interdire ou à restreindre la circulation des animaux par définition de périmètres interdits et de zones réglementées. Malgré ces mesures, la propagation de la maladie a été inexorable et les mesures de protection par zonage touchent désormais l'ensemble de la Bourgogne. Les éleveurs et, par voie de conséquence, toute l'économie rurale subissent une crise sans précédent. Trois mesures paraissent devoir être mises en oeuvre : une désinsectisation généralisée des troupeaux de ruminants dans les zones touchées jusqu'à la fin de la période d'activité virale de 2007 ; l'autorisation de circulation des animaux sains et, pour ce faire, une généralisation des tests virologiques sur les animaux destinés à quitter les périmètres interdits et les zones réglementées ; enfin, la mise en oeuvre d'une vaccination efficace contre le virus. Sans méconnaître l'importance des décisions prises, il aimerait qu'il puisse indiquer les mesures que l'État pourrait prendre en ce sens et lui préciser les conditions dans lesquelles le soutien de la Bourgogne pourrait être envisagé, notamment dans le financement de la désinsectisation ou la généralisation des tests virologiques des troupeaux de ruminants. Il lui demande s'il peut lui évoquer l'ensemble de ce dossier et venir, si possible, le traiter devant les responsables professionnels à Auxerre ou à Dijon.
Voir la réponseAssemblée nationale
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(la zone en rouge situe le banc)
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