3ème séance : Mesures conservatoires en cas de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires
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Nord (12ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Apparenté Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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1ère séance : Questions orales sans débat
Travaux récents
M. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation des orphelins et des pupilles de la Nation, conséquence des décrets du 13 juillet 2000 et du 24 juillet 2004. Le Président de la République, conscient du problème, avait déclaré le 23 mai 2007, qu'il fallait y mettre un terme en aboutissant « à la rédaction d'un décret unique ». Il souhaite savoir quand le décret unique sera pris.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les crédits alloués par le Parlement au financement des Établissements d'information, de conseil conjugal et familial (EICCF), dans la loi de finances pour 2012. En effet, il apparaît que 500 000 euros, prévus et votés dans le budget 2012, n'ont toujours pas été versés aux EICCF. La mission d'information et d'éducation à la sexualité de ces structures souffre déjà d'un important manque de moyens, et ne peut, par conséquent, se permettre de perdre 20 % du budget alloué par le Parlement. Il faut rappeler que depuis 1973, l'État considère que « l'information des populations sur les problèmes de la vie est responsabilité nationale », et que le 2 novembre 2011, la circulaire 2011-216 de l'éducation nationale inscrit parmi ses 7 objectifs, l'objectif 3, qui vise à « généraliser l'éducation à la sexualité, faciliter l'accès à la contraception et maintenir un bon niveau d'information sur le VIS/Sida et les principales IST ». Il est aussi important de souligner que l'action des EICCF s'inscrit dans des enjeux qui sont fondamentaux pour notre société, tel que l'égalité entre les femmes et les hommes, ou le développement affectif et social des personnes. Aussi, il lui demande d'appliquer la loi de finances votée par l'ensemble du corps législatif, et souhaite savoir quelles mesures elle envisage de mettre en oeuvre pour pallier aux difficultés rencontrées par les associations chargées, depuis la loi Neuwirth, de mener à bien cette mission.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les inquiétudes de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT). En effet, celle-ci vient de se voir opposer un refus d'habilitation BAFA qu'elle délivre depuis 6 ans. L'incompréhension est totale dans la mesure où le dossier déposé était complet et répondait aux attentes de la commission. Face à cette situation qui est ressentie comme une injustice, la FSGT a été dans l'obligation de déposer un recours. La première conséquence fut l'obligation d'annuler les formations prévues en février avec, pour éventuelles perspectives, l'impossibilité de former 250 jeunes déjà sous convention. Ils seraient dans l'impossibilité d'exercer leur mission durant l'été 2012 et les formateurs verraient également leur avenir professionnel remis en cause. Il lui demande donc de bien vouloir l'informer des mesures qu'il compte prendre afin de mettre un terme à cette situation.
Voir la questionM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conséquences de la loi de finances pour 2009 (n° 2008-1425 du 27 décembre 2008) pour les parents ayant élevé seuls un ou plusieurs enfants. En effet, ceci a eu pour résultat de faire disparaître la demi-part dans le calcul des impôts dès lors que la durée est considérée comme inférieure à cinq ans. Certes, l'article 4 de la loi de finances pour 2011 (n° 2010-1657 du 29 décembre 2010) a prorogé d'une année supplémentaire un dispositif transitoire, jusqu'à l'imposition de l'année 2012. Il n'empêche que pour le parent seul, étant en deçà des cinq années où il ou elle a élevé un ou plusieurs enfants seul, la perte de la demi-part est ressentie à juste titre comme une forte inégalité. Il souhaiterait connaître les mesures qu'il compte prendre pour remédier à cette situation.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mercredi 29 février 2012 - Séance de 10 heures
Intervention en séance publique
Intervention en séance publique
M. Christian Hutin interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'accès aux soins pour beaucoup de nos concitoyens qui est aujourd'hui problématique, en particulier quand il s'agit de consulter un spécialiste tant en milieu rural qu'en zone urbaine. Se pose clairement une série de questions quant à la formation des spécialistes, du fonctionnement entre médecine libérale et médecine hospitalière, de la place des médecins étrangers et de l'attractivité des carrières hospitalières. Il convient d'apporter des réponses à ces interrogations.
Voir la réponse publiée le 03 février 2012M. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation de la polyclinique de Grande-Synthe. En effet, de nombreuses inquiétudes quant à l'avenir de cet établissement privé, sans but lucratif, participant au service public de santé, existent en particulier dans le personnel. Si les récents engagements de l'ARS pour un montant de deux millions cinq cent mille euros, sur la création d'un nouveau service de soins de suites sont désormais à l'ordre du jour, le bon fonctionnement du groupement de santé issu du rapprochement avec le centre hospitalier de Dunkerque, continue de susciter des troubles, en particulier concernant les emplois et la crainte de licenciements. Par ailleurs, la question du retour à l'équilibre financier de la polyclinique reste un point essentiel en particulier au regard du différentiel du montant des charges sociales et fiscales affectant les deux établissements. Il souhaite connaître les mesures qu'il compte prendre afin de remédier à cette situation.
Voir la questionM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des "ambulanciers hors catégorie". En effet, cette profession est classée en catégorie "sédentaire" de la fonction publique hospitalière avec un âge de départ en retraite à 62 ans, en comparaison au personnel paramédical (infirmier(e), aide-soignant(e), sage-femme, assistante sociale ayant un contact permanent avec des malades, aen de service intérieur) qui se trouvent quant à eux dans la classe du personnel "actif" ayant un départ en retraite à 57 ans en regard des risques particuliers ou de la fatigue exceptionnelle inhérent à leurs fonctions. Or les horaires et les conditions de travail sont identiques. Les contacts sont permanents avec les malades, en particulier lors de la manutention de patients dans des conditions extrêmes (accident de la circulation, rupture vasculaire extériorisée). Les risques encourus, que ce soit en milieu hospitalier, sur la route ou certains sites, sont les mêmes. De plus, il est demandé d'apporter une aide active au sein du service d'accueil et d'urgences de l'établissement lorsque leur activité le permet. La profession est appuyée par un diplôme d'État plus une formation supplémentaire apportant la capacité nécessaire à un rôle important au niveau stratégique de la chaîne des soins sanitaires. Au regard de ces différentes considérations, il souhaite connaître les dispositions que compte prendre M. le Ministre afin que l'ensemble de ces remarques et situations puissent être intégrées dans la carrière professionnelle des "ambulanciers hors catégories" classée en catégorie "sédentaire".
Voir la questionM. Christian Hutin attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les conséquences de la baisse des moyens accordés à la lutte contre les exclusions, en particulier dans le champ de l'hébergement. Alors que les lois du 5 mars 2007 et du 25 mars 2009 garantissent l'inconditionnalité, la continuité de l'hébergement ainsi que le droit au logement opposable, le fonctionnement des structures d'accueil et d'hébergement, l'accompagnement social et professionnel des publics en situation de grande précarité sont fortement remis en cause, tandis que l'offre de logement est encore largement insuffisante. La publication des rapports d'orientation budgétaires fait état dans toutes les régions d'une baisse de moyens financiers allant de 0,23 % à 20,11 %, de décisions unilatérales de fermetures de places, d'arrêt de dispositifs tout à fait inacceptables. De nombreuses associations sollicitent : une vraie reconnaissance du travail de l'ensemble des acteurs qui accueillent, accompagnent, hébergent les personnes en difficulté ; le gel des transferts de moyens entre les dispositifs, en attendant la définition d'une véritable politique du « logement d'abord » ; la revalorisation immédiate de l'enveloppe régionale permettant de poursuivre les actions engagées, de couvrir les besoins au moins à hauteur de l'exécuté 2010. Il souhaite donc connaître les mesures qui seront prises pour faire face à une telle situation.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur l'installation des nouveaux compteurs électriques Linky et de la charge financière qui reposerait sur le consommateur-usager. Les surcoûts liés aux nouveaux compteurs étant pris en charge par ERDF, cette dernière ne sera-t-elle pas tentée d'en imputer le coût aux consommateurs par le biais d'une augmentation de l'abonnement ? Des services payants à la carte seraient envisagés, les connaît-on aujourd'hui ? L'UFC-Que choisir a affirmé que Linky n'a pas permis au consommateur, à qui a été imposée l'expérimentation, de réduire leur facture, est-ce exact ? Il souhaite donc connaître les moyens et réponses apportés pour éviter cette surcharge.
Voir la questionM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation précaire d'une catégorie de médecins à diplôme étranger exerçant dans les établissements publics de santé qui dure depuis de nombreuses années. Il s'agit des médecins à diplôme étranger qui n'ont pas pu bénéficier des mesures dérogatoires prévues par l'alinéa IV de l'article 83 de la loi du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007. Cette loi se voulait une réponse adéquate à la situation confuse dans laquelle se trouvaient les patriciens à diplôme étranger. Elle prévoit des mesures exceptionnelles jusqu'en 2011 pour les médecins ayant exercé des fonctions rémunérées avant le 10 juin 2004 en leur permettant de passer un examen (liste C) au lieu d'un concours (liste A) pour les épreuves de connaissance de la procédure d'autorisation d'exercice (PAE). Les lauréats de ces épreuves peuvent obtenir l'autorisation d'exercice de la profession après trois années de fonctions hospitalières et un passage devant une commission d'autorisation par spécialité. Pour être éligible à la liste C, le candidat doit répondre à deux exigences : avoir exercé une fonction avant le 10 juin 2004 et justifier de deux mois de salaire entre le 22 décembre 2004 et le 22 décembre 2006 (2 ans avant la publication de la loi de financement de la Sécurité sociale en 2007). À noter qu'en dépit du nombre restreint de places dans la liste A (concours), beaucoup de spécialités ne sont pas ouvertes dans cette liste alors qu'elles le sont pour la liste C (examen). Aujourd'hui, cette loi semble en décalage avec la réalité sur le terrain du fait de la démographie médicale déficiente en France notamment dans certaines régions. Elle omet les praticiens qui ont travaillé en France avant le 10 juin 2004 mais, pour des raisons diverses, ne pouvaient pas justifier des deux mois exigés entre 2004 et 2006, bien que ces personnes participent toujours au bon fonctionnement des établissements hospitaliers publics en France. Elle oublie aussi les praticiens arrivés après le 10 juin 2004, autorisés à travailler par la DDRASS, et se retrouvant piégés par cette loi, du fait de l'absence de leur spécialité dans la liste ouverte pour le concours (liste A). Ces praticiens, comme leurs collègues, ont contribué au bon fonctionnement des établissements publics de santé et à la permanence de soins et continuent à le faire grâce à leur dévouement. Il souhaiterait connaître les dispositions qu'il compte prendre afin de mettre un terme à cette situation.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le projet de modification par décret de la gouvernance du FIVA (Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante), créant ainsi une inquiétude chez les victimes et leurs associations. Ces dernières ont écrit au ministre, pour lui demander de revenir sur ce projet consistant, d'une part à augmenter la représentation des employeurs au sein du conseil d'administration du fonds et, d'autre part, à modifier la désignation du président du conseil d'administration : alors que le décret pris en application de l'article 53 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2001 créant le FIVA, prévoit que la présidence du conseil d'administration reviendrait à un président de chambre de la Cour de cassation, le futur texte devrait élargir le recrutement parmi les hauts fonctionnaires du Conseil d'État ou de la Cour des comptes. Devant les protestations soulevées par ce projet, le ministère du travail a annoncé aux partenaires sociaux siégeant à la Cat-MP (commission des accidents du travail et des maladies professionnelles) de la CNAM-TS, qu'il renonçait à augmenter la délégation patronale au sein du conseil, mais qu'il maintenait « l'élargissement » du recrutement du président. Comme les associations de victimes, nous estimons que cette modification n'est pas seulement de nature administrative ; elle remet en cause la nature même du FIVA, établissement public remplaçant un premier degré de juridiction et permettant ainsi une indemnisation en routine des victimes de l'amiante, sans que celles-ci n'aient besoin d'engager de procédures judiciaires. C'est la nature même de sa mission qui avait conduit le législateur à désigner un magistrat pour le présider. Et c'est tout naturellement que le décret pris en son application avait retenu un président de chambre de la Cour de cassation. Ce choix traduit bien, en effet, l'esprit et la lettre de la volonté du législateur de placer à la présidence de cet établissement public un magistrat de l'ordre judiciaire et de privilégier ainsi la mission judiciaire d'indemnisation de cet établissement public et non sa nature administrative. Cela est d'autant plus justifié que le FIVA offre une indemnisation de droit civil et que l'essentiel du travail du conseil d'administration est d'adapter son barème d'indemnisation au droit civil et à ses évolutions législatives et jurisprudentielles. La compétence en droit civil, alliée à l'indépendance d'un magistrat de l'ordre judiciaire à l'égard du pouvoir exécutif constituent en effet deux garanties nécessaires pour le fonctionnement d'un fonds d'indemnisation destiné à remplacer un premier degré de juridiction. Aujourd'hui, le Gouvernement semble revenir sur ces choix. Comment le ministre peut-il justifier ce revirement, autrement que par la volonté de mieux contrôler le président du conseil, de s'assurer ainsi une majorité automatique au sein de cette instance, le président ayant voix prépondérante dans le conseil, en cas de partage des voix entre payeurs et les représentants des victimes pour pouvoir, au fil du temps, maîtriser ou baisser les indemnisations des victimes de l'amiante.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des orthophonistes qui sont des acteurs essentiels du système de soins en France. Comme les formations de toutes les professions médicales et paramédicales, celle des orthophonistes est l'objet d'une réingénierie afin de l'adapter au modèle européen des diplômes édicté par la charte de Bologne de 1999, soit une architecture licence-master-doctorat. Le ministère de l'enseignement supérieur, à qui revient de déterminer le niveau des formations universitaires, a attribué à la formation initiale des orthophonistes le niveau du grade de master. Cette position du ministère de l'enseignement supérieur a été prise en prenant en compte trois points : les référentiels activités et compétences validés par le ministère de la santé, le niveau actuel de la formation des orthophonistes, les travaux sur le référentiel « Formation ». Cependant, le ministère de la santé, cosignataire des diplômes, n'a toujours pas donné sa position sur ce sujet. Les orthophonistes ont respecté le cahier des charges et la méthodologie imposés par le ministère de la santé qui a validé leurs référentiels activités et compétences, bases du référentiel « formation ». La formation initiale est aujourd'hui, et ce depuis 1987, assurée en 270 ECTS (licence = 180 ECTS ; master = 300 ECTS). Depuis, la recherche en sciences et en médecine a beaucoup avancé, et la formation initiale des orthophonistes doit en tenir compte. Depuis le champ de compétences et les missions de l'orthophoniste ont été étendus, le décret de mars 2002 leur reconnaissant officiellement plus de responsabilités et plus de domaines d'intervention. Le décret de 2002 aurait dû être suivi d'une réforme de la formation initiale. En 2005, il a demandé aux orthophonistes de patienter, puisqu'une démarche de réingénierie des diplômes paramédicaux allait s'engager. Il a souhaité que les orthophonistes lui apportent la preuve de l'éligibilité de leur formation au niveau master. Les orthophonistes ont accédé à ses demandes. La formation initiale au niveau master est la seule permettant le maintien d'une pratique généraliste, unique moyen de garantir l'offre de soins sur tout le territoire. L'essentiel de la profession étant libéral (moins de 1 400 équivalents temps plein dans la fonction publique hospitalière), le coût pour l'État de l'attribution du grade master aux orthophonistes est négligeable. Les orthophonistes ont respecté tous leurs engagements, ont suivi la méthodologie imposée par le ministère de la santé, et ont apporté la preuve objective du niveau de leur formation initiale. Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche a reconnu que seule une formation initiale au niveau master pouvait répondre aux compétences définies par le ministère de la santé pour exercer la profession d'orthophoniste. Il souhaite connaître les mesures qu'il compte prendre pour mettre en application, le plus rapidement possible, les engagements qui on été pris vis-à-vis des orthophonistes.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la situation de l'association Hacavie. Celle-ci est aujourd'hui intégrée dans un groupement de sept bases européennes toutes, sauf elle, prises en charge par l'État. Or, le 21 juin 2011, Hacavie a appris par la CNSA qu'elle n'aurait plus de financement et que les bases seraient déconnectées de la métabase de données de cette administration. Ce désengagement porte gravement atteinte à cette association dont le travail est fortement reconnu, tant en France qu'en Europe. Il souhaite donc connaître les moyens qu'elle compte mettre en oeuvre pour remédier à cette perspective et y apporter une solution pérenne.
Voir la questionM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le fait que, depuis la loi de 2003 sur la réforme des retraites, la revalorisation des pensions s'effectue chaque année (à la date du 1er avril) sur la base de l'indice des prix de l'INSEE de l'année précédente ainsi qu'à partir de l'indice prévisionnel de l'année concernée. Cependant, comme le reconnaît l'INSEE, l'indice des prix n'est ni un indice du coût de la vie, ni un indice de pouvoir d'achat. Il mesure simplement l'évolution du niveau moyen des prix des biens et services consommés par les ménages pondérée par leur part dans la consommation moyenne. Sachant que : la structure de consommation ainsi que la part des revenus consacrée à la consommation varie considérablement selon l'âge mais surtout selon le niveau des revenus ; certains produits et services, à savoir loyers, énergie, fruits et légumes, protection sociale, assurances, ont augmenté bien plus que l'inflation calculée ; ces postes représentent l'essentiel des dépenses que l'on peut qualifier de dépenses contraintes ; la grande majorité des retraités est directement impactée par le poids croissant des dépenses contraintes, la pension moyenne étant de 1 122 euros par mois (825 euros pour les femmes) ; l'indice INSEE ne prend pas en compte un certain nombre de « dépenses » qui pèsent sur le revenu disponible, comme l'achat du logement, les dépenses de gros entretien dans les logements, les intérêts des crédits, les impôts directs, les cotisations sociales, les services hospitaliers privés dont les dépassements d'honoraires, la stricte application de l'évolution en moyenne de l'indice INSEE pour la revalorisation annuelle des pensions ne peut conduire qu'à un appauvrissement net et important des retraités. Par ailleurs, le système actuel de revalorisation des pensions est complètement déconnecté de l'augmentation globale de la richesse nationale produite, l'écart relatif de pouvoir d'achat des actifs et des retraités s'accentuant d'année en année. Elle voudrait qu'il lui fasse connaître les mesures qu'il compte prendre pour que le calcul de la revalorisation des pensions intègre l'évolution des dépenses contraintes ainsi que celle des salaires.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation faite aux marins anciens combattants en Afrique du nord. En effet, les marins « inscrits maritimes » ayant effectués leur service militaire en Afrique du nord durant la période allant de novembre 1954 à juillet 1962 ne bénéficient pas de la « campagne simple », c'est-à-dire du doublement pour la retraite du temps passé en Afrique du nord pour les titulaires de la carte d'ancien combattant. Ces marins demandent simplement la modification de l'article R. 6 du code des pensions de retraite des marins afin qu'ils puissent bénéficier des mêmes avantages que l'ensemble des anciens combattants. Il souhaite donc connaître quelles mesures le Gouvernement compte prendre afin de remédier à cette situation.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur les conséquences des décrets de 2000 et 2004 portant indemnisation des pupilles de la Nation et orphelins de guerre. En effet, nombreux sont celles et ceux qui estiment que ces décrets ont introduit de nombreuses injustices et discriminations. Or des engagements solennels ont été pris pour mettre fin à ces néfastes conséquences. Le coût pour le budget de l'État d'une rente mensuelle (identique à celle déjà en vigueur) versée à ces 55 000 orphelins serait, la première année, de l'ordre de 300 millions d'euros. Ce montant serait appelé à diminuer fortement les années suivantes, le taux de mortalité étant très élevé dans cette tranche d'âge. Il souhaite donc connaître les dispositions que le Gouvernement compte prendre pour remédier à cette situation.
Voir la réponseM. Christian Hutin attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation de l'entreprise « Green Sofa » anciennement « Parisot Sièges », située avenue de la Dordogne à Dunkerque-Petite-Synthe dans le Nord. Cette entreprise, forte d'une quarantaine d'années d'existence et 140 salariés, est au devant de difficultés importantes. Elle ne possède qu'un unique client (IKEA) et il semble qu'une recherche de diversification de clientèle ou de production ne soit pas à l'ordre du jour. Par ailleurs, une autre unité de production en Roumanie, appartenant au même groupe, monte en puissance et fait craindre le pire aux salariés, en particulier dans la mesure où le contrat avec IKEA se termine en décembre 2012. L'annonce de l'augmentation du coût des matières premières comme argument de la baisse de compétitivité de l'entreprise renforce les craintes quant à l'avenir de cette implantation industrielle sur le dunkerquois, crainte renforcée par le lancement d'une procédure d'alerte. Il souhaiterait donc connaître la nature des mesures et des instructions qu'il serait possible de prendre afin qu'une solution soit trouvée à ce problème.
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