Commission des affaires étrangères : audition de M. Mourad Medelci, ministre des affaires étrangères de la République d'Algérie
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Maine-et-Loire (6ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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2éme séance : Questions au Gouvernement ; Neutralité de l'internet (vote) ; Étiquetage nutritionnel (vote ) ; Débat sur le rapport annuel de la Cour des Comptes
Travaux récents
Intervention en réunion de commission
Mardi 6 mars 2012 - Séance de 17 h 00
M. Hervé de Charette attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur le souhait des engagés volontaires d'être éligibles à l'obtention de la croix du combattant volontaire comme l'ont été leurs collègues des deux guerres mondiales et des conflits d'Indochine, de Corée et d'Afrique du Nord. Cette décoration qui n'ouvre aucun droit nouveau est sans coût pour l'État, mais elle récompense utilement les engagés qui acceptent volontairement de servir sous les armes au risque de leur intégrité physique et parfois de leur vie.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mercredi 21 décembre 2011 - Séance de 9 h 30
M. Hervé de Charette appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le décret n° 2011-868 du 22 juillet 2011 modifiant l'article 6-1 du décret n° 2005-1726 du 30 décembre 2005 concernant la délivrance des passeports. Il en résulte qu'à compter du 31 décembre 2011 les photographies nécessaires à la délivrance des passeports et des cartes d'identité devront obligatoirement être réalisées par les professionnels de la photographie. Il convient de rappeler cependant que sous l'empire du précédent décret les photographies devaient être réalisées en mairie, au moins à titre principal, et qu'à cet effet, l'État a équipé les 2 000 mairies sélectionnées pour la délivrance des passeports d'un matériel approprié à cette fin, et qu'en outre, les personnels affectés à cette tâche ont reçu une formation en conséquence. Ainsi, à cinq ans d'intervalle, les services de l'État ont pris une position, puis la position contraire sans se préoccuper du coût de ces atermoiements. Il lui est demandé de bien vouloir indiquer le montant des crédits qui ont été affectés à l'achat de matériel de photographie installé dans les 2 000 mairies sélectionnées et, par la même occasion, de bien vouloir préciser la destination qu'il suggère pour ce matériel désormais inutile.
Voir la questionM. Hervé de Charette appelle l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur l'avertissement lancé par la Commission européenne le 29 septembre 2011 par la voix de son Commissaire à l'énergie, concernant les situations de monopole dans le secteur du gaz et de l'électricité. La France est concernée. Alors que les États doivent avoir transposé en mars 2012 dans leurs législations une directive visant à séparer la propriété des activités de production et de fourniture d'énergie et celles de transport sur leur territoire, la Commission européenne constate l'inaccomplissement de la transposition. Elle entend lancer des procédures d'infractions contre 17 États dans le secteur de l'électricité et contre 18 dans le secteur du gaz. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement français en la matière.
Voir la questionM. Hervé de Charette appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les nominations au titre du Mérite agricole. En effet, le préfet de Maine-et-Loire vient de faire connaître aux parlementaires du département la liste des personnes résidant en Maine-et-Loire nommées ou promues dans l'ordre du Mérite agricole au titre de la promotion du 14 juillet 2011. Sans méconnaître les mérites très réels des heureux bénéficiaires du « poireau », force est de reconnaître le caractère profondément déséquilibré et inéquitable des choix que ces nominations révèlent. Sur 19 nominations, 13 concernent des fonctionnaires ou assimilés, un bûcheron, un viticulteur, une horticultrice et une - une seule ! - agricultrice, et aucun agriculteur. Dans un département qui se signale comme étant l'un des premiers de France pour le nombre de ses exploitations agricoles et le premier département français pour la diversité et la richesse de son agriculture, il lui demande s'il ne lui paraît pas nécessaire, à l'avenir, de faire en sorte qu'au moins la moitié de ces nominations reviennent aux professionnels de l'agriculture.
Voir la réponseM. Hervé de Charette attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de la déduction forfaitaire spécifique (DFS) dans le cadre d'une reprise d'entreprise ou d'un marché considéré comme une entité économique autonome. Il est admis au regard de la réglementation (arrêté du 25 juillet 2005) que l'adhésion initiale du salarié est soumise soit à l'existence d'une convention ou d'un accord collectif, à la décision du comité d'entreprise ou des délégués du personnel, soit à un accord exprès du salarié intéressé. Considérant que la reprise des contrats de travail résulte de l'application de l'annexe 7 de la convention collective de la propreté laquelle exige dans le cadre de la reprise du personnel, l'établissement d'un avenant au contrat de travail maintenant tous les avantages acquis du salarié, les garanties et engagements unilatéraux, la DFS doit être également maintenue sans qu'il soit besoin de solliciter une nouvelle autorisation du salarié, celui-ci ayant déjà fait part de son accord. Il lui demande de lui indiquer la position de son administration sur cette analyse portant sur les modalités d'application et la continuité de la DFS, à des conditions identiques, sans modalité particulière d'information ou de confirmation de l'accord initial dans le cadre d'une reprise d'entreprise ou d'un marché.
Voir la questionM. Hervé de Charette attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions d'application du principe de la déduction forfaitaire spécifique (DFS) aux salariés des entreprises de nettoyage. Il est admis par décision de l'administration fiscale en application de la réponse ministérielle Journal officiel AN du 15 mai 1972 (Boise) que les salariés des entreprises de nettoyage sont assimilés aux ouvriers du bâtiment pour l'application de la DFS. Cependant cette question n'a fait l'objet d'aucune discussion collective avec les entreprises concernées et les représentants des organisations syndicales de salariés, ce qui leur est préjudiciable. En effet, dans le cadre de l'application de la DFS lorsqu'elle est admise, il n'a pas été tenu compte des caractères particuliers liés à leur activité. Généralement admise pour les salariés exerçant leur emploi sur différents sites et pour un employeur unique, il est jugé anormal que la DFS ne puisse être ouverte aux salariés des entreprises de nettoyage qui justifient majoritairement de contrats de travail à temps partiel et à ce titre relèvent de plusieurs employeurs. Dans ces situations, parce qu'ils travaillent sur des sites et des employeurs différents, ils supportent évidemment des frais supplémentaires de transport et de nourriture, ce qui devrait à leurs yeux leur ouvrir le droit au bénéfice de la DFS. Il lui demande sur ce point s'il lui paraît possible de reconsidérer le principe d'application de la DFS afin de prendre en compte les sujétions particulières auxquelles sont contraints les salariés des entreprises de nettoyage.
Voir la questionM. Hervé de Charette appelle l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les modifications réglementaires portant sur l'énergie photovoltaïque. Certaines incertitudes suscitent des inquiétudes chez les professionnels concernés. Elles portent notamment sur les conditions imposées de délai pour bénéficier du tarif de rachat par l'article 4 du décret du 9 décembre 2010. En effet, pour les projets dont la proposition technique et financière (PTF) a été acceptée et notifiée auprès d'ERDF avant le 2 décembre, la mise en service doit être réalisée dans des délais stricts de 9 ou 18 mois selon les cas. Mais en tout état de cause, elle doit intervenir dans les deux mois après la fin des travaux de raccordement qui est attestée par le procès-verbal de fin de chantier et le certificat de conformité de l'installation. Si le producteur a la maîtrise de ces procédures, il n'en est pas de même des interventions supplémentaires sollicitées du Consuel et d'ERDF. Or si le Consuel dispose d'un délai de 20 jours pour déclencher son inspection et remettre son visa, pièce nécessaire au déplacement d'ERDF pour la mise en production effective, cette dernière intervention, qui est l'élément final déclencheur du contrat d'obligation d'achat, n'est enfermée dans aucun délai. Ainsi, la multiplicité des acteurs et des démarches à accomplir dans des délais dont la nature impérative ou indicative n'est pas précisée, est source de contentieux. Cette situation est en effet très préjudiciable pour les porteurs de projet au regard des investissements humains et financiers engagés. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qui pourraient être prises pour améliorer cette situation.
Voir la questionM. Hervé de Charette attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur les modalités de mise en oeuvre du décret n° 2008-851 du 26 août 2008 relatif aux conditions d'application et de répartition de la taxe sur les installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale. Celles-ci apparaissent contraires aux dispositions de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 qui prévoit, en son article 76, une répartition pour moitié de la taxe au profit des collectivités territoriales d'où elles sont visibles, et pour moitié à un fonds départemental pour les activités maritimes de pêche et de plaisance. Or le décret ci-dessus n'est pas conforme car il précise que la première moitié est répartie entre les communes inscrites sur une liste arrêté par l'État et que l'autre moitié est répartie par le conseil général entre les communes concernées par les activités de pêche et de plaisance, selon des critères qu'il détermine. Il lui demande de revoir ces dernières dispositions contraires à la volonté du législateur qui demandait la répartition de la moitié de la taxe directement au bénéfice du secteur de la pêche, à défaut d'apporter des garanties sur la destination du produit de cette taxe, afin que celle-ci réponde mieux aux attentes de la profession.
Voir la réponseM. Hervé de Charette, député de Maine-et-Loire, appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur le dispositif des certificats d'économie d'énergie. De nombreux professionnels de la vente d'énergie, s'étant déclarés et ayant rempli leurs obligations, craignent que ce dispositif ne soit pas équitable pour tous : en effet, les directions de l'industrie, de la recherche et de l'environnement ne leur ont pas transmis d'informations suffisamment claires sur le nombre d'entreprises qui se sont déclarées, sur la véracité de ces déclarations, et sur l'efficacité des sanctions pour les entreprises n'ayant pas réalisé leurs objectifs. Alors que les dispositifs de sanctions pécuniaires pour la période 2010-2013 s'annoncent plus stricts encore, de nombreux distributeurs s'inquiètent des distorsions de concurrence qui seront induites si aucun moyen de contrôle efficace n'est mis en oeuvre. Il lui demande de bien vouloir l'éclairer sur le contrôle de ce dispositif en vue de rassurer les acteurs de ce marché.
Voir la réponseM. Hervé de Charette, député du Maine-et-Loire, appelle l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur le dispositif de retraites anticipées pour carrière longue, et sur les effets de seuil qu'il engendre. Suite à la loi du 21 août 2003, la durée d'assurance requise pour partir en retraite anticipée a déjà été portée de 168 à 172 trimestres, pour faire face aux difficultés de financement de l'assurance vieillesse. Mais pour certaines générations, en particulier la génération de 1953, cet allongement s'est doublé de la non-reconnaissance de l'apprentissage, par exemple sous forme d'apprentissage en maison familiale ou de pré-apprentissage, effectué avant l'âge de 16 ans, cette génération étant réputée avoir effectué une scolarité obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, c'est-à-dire jusqu'en 1969. Dans certains cas, ce double changement entraîne donc un allongement total de durée de cotisation de 12 trimestres, soit trois ans, par rapport à la génération de 1952. Cet effet de seuil, particulièrement inéquitable, revient à ne pas prendre en compte certains débuts de carrière précoces, ainsi que la pénibilité de certains travaux. Aussi, il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement pour remédier à cette inadaptation de la législation.
Voir la réponseM. Hervé de Charette appelle l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la facturation des forfaits hospitaliers pour les jeunes adultes handicapés dans les instituts médico-éducatifs (IME). Telle que modifiée par l'amendement dit "Creton" de la loi du 13 janvier 1989, et tel qu'interprétée par la circulaire du 4 mars 2009, cette facturation instaure une inégalité de traitement en défaveur des jeunes adultes de plus de 20 ans, séjournant dans les IME en semi-internat. La formule du semi-internat constitue une formule flexible qui permet à ces jeunes adultes handicapés de bénéficier de l'accueil en structures spécialisées le jour, et de rester dans leurs familles le soir. Or la circulaire du 4 mars 2009 dispose que les jeunes adultes, s'ils ne sont pas orientés par la MDPH vers un hébergement futur en internat ou en maison spécialisée, doivent acquitter l'intégralité du forfait journalier hospitalier. La circulaire du 4 mars 2009 introduit ainsi une différenciation sur le critère de l'orientation future du jeune handicapé, et non sur le critère de sa situation actuelle. Il semblerait plus juste, dans ces conditions, qu'ils acquittent un demi-forfait journalier, au lieu d'un forfait complet. Il lui demande quelles sont ses intentions pour pallier cette incohérence qui porte préjudice aux familles des jeunes adultes handicapés.
Voir la réponseM. Hervé de Charette appelle l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur le montant des retraites des non-salariés agricoles. Une précédente question n° 60192 avait déjà soulevé ce problème, mais la réponse apportée ne traitait pas du montant de la majoration de pensions, dont il est sujet. Malgré les mesures portées par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 concernant les majorations de retraite, le montant minimum de retraite, égal au 1er avril 2009 à 639,33 euros par mois pour les chefs d'exploitation et les veuves, et à 508,03 euros par mois pour les conjoints, demeure extrêmement bas au regard des sacrifices de ces exploitants ayant consacré leur vie au travail de la terre. Les mesures du Gouvernement n'ont donc pas suffisamment répondu aux attentes des retraités agricoles, qui continuent à percevoir des pensions parmi les plus faibles de l'ensemble des systèmes de retraite. Aussi, il lui demande ce que le Gouvernement entend entreprendre, dans l'année 2010 qui vient, pour la revalorisation de ces petites retraites.
Voir la réponseM. Hervé de Charette appelle l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur l'insuffisance de la législation fiscale en matière d'accueil des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. En effet, la loi permet actuellement, aux malades ou aux personnes du foyer fiscal supportant cette charge, de déduire de leur impôt sur le revenu le coût du séjour dans une institution spécialisée - maison de retraite, maison d'accueil ou logement-foyer - ainsi que le coût d'intervention dans le cadre du maintien à domicile. Pour autant, elle ne prévoit pas une déduction similaire pour les charges découlant de l'accueil de jour, périodique, dans une institution spécialisée. Cette forme d'accueil constitue pourtant une alternative positive pour les accompagnants des personnes malades, moins contraignante que le maintien à domicile, et plus acceptable psychologiquement pour les malades que le séjour en maison de retraite. Aussi, il lui demande ce que le Gouvernement entend entreprendre pour pallier cette lacune de la législation fiscale, qui empêche de nombreux malades de bénéficier de soins plus adaptés à leur situation personnelle.
Voir la réponseM. Hervé de Charette appelle l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur les remboursements partiels de taxe carbone à destination des exploitants agricoles, prévus à l'article 7 du projet de loi de finances pour 2010. Ces remboursements, bien que largement justifiés, sont discriminatoires envers certaines filières, notamment l'aviculture, particulièrement représentée en Pays-de-la-Loire. L'exposé des motifs du projet de loi affirme vouloir protéger les exploitants agricoles, en raison de leur position particulière au sein de la concurrence internationale, en leur laissant un délai supplémentaire pour s'adapter à la nouvelle fiscalité environnementale. Néanmoins, le dispositif prévu, qui prévoit un remboursement de 75 % du montant de la taxe pour la consommation de gazole, de fioul et de gaz, s'avère discriminatoire envers certaines filières utilisant des gaz pétroliers liquéfiés (GPL), de type propane, non exonérés. Ces combustibles sont la principale ressource énergétique de la filière avicole, qui connaît par ailleurs d'importantes difficultés structurelles. Alors que le Gouvernement s'est engagé à rétablir la compétitivité de notre agriculture, et à garantir la juste rémunération de nos exploitants, il lui demande ce qu'il entend entreprendre afin de corriger cette inégalité fiscale.
Voir la réponseM. Hervé de Charette attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur le montant des retraites des non-salariés agricoles. Malgré les mesures portées par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 concernant les majorations de retraite, le montant minimum de retraite, égal au 1er avril 2009 à 639,33 euros par mois pour les chefs d'exploitation et les veuves, et à 508,03 euros par mois pour les conjoints, demeure extrêmement bas au regard des sacrifices de ces exploitants ayant consacré leur vie au travail de la terre. Les mesures du Gouvernement n'ont donc pas suffisamment répondu aux attentes des retraités agricoles, qui continuent à percevoir des pensions parmi les plus faibles de l'ensemble des systèmes de retraite. Aussi, il lui demande ce que le Gouvernement entend entreprendre, en vue de la préparation de la LFSS pour 2010, et dans l'année qui vient, pour la revalorisation de ces petites retraites.
Voir la réponseM. Hervé de Charette appelle l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur le rapport des secrétaires de la conférence des avocats du barreau de Paris, à la suite de la visite qu'ils ont effectué le 26 février 2009 dans le « dépôt » et la « souricière » du palais de justice de Paris. Ce rapport expose de manière apparemment crédible l'état de délabrement indigne de ces locaux. Les auteurs rapportent un certain nombre de faits, décrivant de façon claire et limpide les traitements tout à fait inhumains et dégradants auxquels un gardé à vue ou un déféré est soumis pendant sa rétention : jusqu'à 23 heures passées dans une cellule de trois mètres carrés et d'une insalubrité repoussante, avec deux autres personnes, sur un banc en bois, ne disposant ni d'eau courante, ni de lavabo, ni de WC isolé, soumis à des fouilles à répétition, le tout dans une atmosphère nauséabonde. Dans son éditorial du bulletin du barreau de Paris, le bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris, s'est indigné de cette situation, estimant qu'elle constituait une atteinte totalement insupportable à la dignité humaine et aux droits fondamentaux des personnes retenues. Or, ajoute-t-il, cette situation a été maintes fois dénoncée - notamment dans le rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté - sans que les crédits qui suffiraient à y remédier aient jamais été débloqués. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si des mesures de rénovation de ces locaux ont été étudiées par la chancellerie afin de remédier à cette situation, et quand ces mesures éventuelles seront mises en oeuvre.
Voir la réponseM. Hervé de Charette attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur les dispositions fiscales applicables aux pensions alimentaires versées à titre volontaire à des personnes dépendantes. À l'heure actuelle, les contribuables versant de telles pensions alimentaires ne peuvent les déduire de leurs revenus. Par conséquent, et alors que la prise en charge de la dépendance constitue un défi majeur pour notre pays, la seule disposition fiscale tendant à l'encourager reste l'attribution d'une part supplémentaire par personne dépendante accueillie sous son toit, ce qui exclut un nombre considérable d'autres situations dans lesquelles l'assistance apportée est au moins équivalente. Le versement d'une pension mériterait également d'être fiscalement encouragé en ce qu'il permet souvent à la personne dépendante de rester à son domicile, solution généralement préférable pour sa santé et son équilibre personnel. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les dispositions qu'entend prendre le Gouvernement pour remédier à cette incohérence de la législation fiscale.
Voir la réponse publiée le 07 mai 2008M. Hervé de Charette attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur l'impossibilité de cumuler une subvention de l'État avec un prêt locatif social (PLS). Dans le cas du financement de la restructuration des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), cette impossibilité s'avère très problématique, dans la mesure où l'attribution, bien souvent indispensable, d'une subvention de l'État conduit à empêcher les futurs résidents de bénéficier de l'Aide Personnalisée au Logement (APL). De plus, l'EHPAD ne pouvant bénéficier des avantages du PLS en matière d'exonération de taxes foncières et de réduction de TVA, le coût de la journée est augmenté de plusieurs euros. Tout cela est donc très regrettable. L'exemple de la Maison Saint-Joseph, établissement de santé privé associatif, sis à Chaudron-en-Mauges, illustre bien ce problème. Aussi, il lui demande de bien vouloir indiquer si elle compte déroger à cette réglementation, dans ces cas précis, et compte tenu des dispositions de l'article R. 331-5 du code de la construction et de l'habitat, qui n'interdit le cumul qu'en l'absence de « dispositions contraires expresses ».
Voir la réponse publiée le 30 janvier 2008Assemblée nationale
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