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Articles, amendements, annexes (JO)
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Assemblée nationale

102e séance

Sommaire

PLFR pour 2014

Article 16

Article 17

Article 17 bis (nouveau)

Article 18

Article 18 bis (nouveau)

Article 18 ter (nouveau)

Article 20

Article 20 bis A (nouveau)

Article 20 bis

Article 20 ter A (nouveau)

Article 20 ter

Article 20 septies

Article 20 octies A (nouveau)

Article 20 nonies

Article 20 decies (nouveau)

Article 22

Article 22 bis

Article 23

Article 24

Article 25 bis

Article 25 ter

Article 26 bis (nouveau)

Article 27 bis

Article 29

Article 30

Article 30 bis A (nouveau)

Article 30 ter

Article 30 quater

Article 30 terdecies

Article 30 quaterdecies

Article 30 quindecies

Article 30 sexdecies

Article 30 septdecies

Article 31 bis A (nouveau)

Article 31 bis B (nouveau)

Article 31 ter

Article 31 quater

Article 31 septies

Article 31 octies

Article 31 decies

Article 31 terdecies A (nouveau)

Article 31 quaterdecies

Article 31 quindecies A (nouveau)

Article 31 octodecies

Article 31 unvicies

Article 31 tervicies

Article 31 quinvicies (nouveau)

Article 5 et État A

Programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019

Article 1er

Article 2

Article 3

Article 4

Article 5

Article 7

Article 8

Article 9

Article 10

Article 11

Article 12

Article 13

Article 14

Article 15

Article 18

Article 19

Article 20

Article 21

Article 22

Article 23

Article 24

Article 25

Article 25 bis

Article 26

Article 27 A

Article 27

Article 27 bis

Article 28

Article 29 A

Article 29 bis

Article 30

Adaptation au droit de l’union européenne en matière économique et financière

Article 2 bis

Article 3

Article 3 bis

Article 4

Article 6

Article 6 bis

Article 14

Article 16

Article 17

Article 23 bis

Article 23 ter

Article 23 quater

Article 23 quinquies

Article 23 sexies

Article 24

PLFR pour 2014

Projet de loi de finances rectificative pour 2014

Texte du projet de loi - n° 2455

Article 16

Amendement n° 31 présenté par M. Bloche et M. Cherki.

Amendement n° 35 présenté par M. Bloche et M. Cherki.

Amendement n° 46 rectifié présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Sous-amendement n° 70 présenté par Mme Rabault.

Sous-amendement n° 76 rectifié présenté par Mme Rabault.

Sous-amendement n° 93 présenté par le Gouvernement.

Sous-amendement n° 94 présenté par le Gouvernement.

Sous-amendement n° 92 présenté par le Gouvernement.

Sous-amendement n° 95 présenté par le Gouvernement.

Article 17

Article 17 bis (nouveau)

Article 18

Amendement n° 47 rectifié présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 18 bis (nouveau)

Article 18 ter (nouveau)

Amendement n° 48 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 20

Amendement n° 49 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Amendement n° 65 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 20 bis A (nouveau)

Article 20 bis

Article 20 ter A (nouveau)

Amendement n° 50 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 20 ter

Amendement n° 51 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 20 septies

Article 20 octies A (nouveau)

Amendement n° 52 troisième rectification présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 20 nonies

Amendement n° 53 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances, Mme Sas et M. Alauzet.

Sous-amendement n° 80 présenté par Mme Pires Beaune.

Sous-amendement n° 73 présenté par M. Pupponi, M. Hammadi, M. Jibrayel et M. Baert.

Sous-amendement n° 74 présenté par M. Pupponi, M. Hammadi, M. Jibrayel et M. Baert.

Sous-amendement n° 75 présenté par M. Pupponi, M. Hammadi, M. Jibrayel et M. Baert.

Sous-amendement n° 79 présenté par M. Alauzet.

Sous-amendement n° 78 présenté par M. Alauzet.

Amendement n° 7 présenté par M. Pupponi, M. Baert et M. Jibrayel.

Article 20 decies (nouveau)

Amendement n° 54 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 22

Amendement n° 3 présenté par M. Alauzet, Mme Sas, Mme Abeille, Mme Allain, Mme Attard, Mme Auroi, M. Baupin, Mme Bonneton, M. Cavard, M. Coronado, M. de Rugy, Mme Duflot, M. François-Michel Lambert, M. Mamère, Mme Massonneau, M. Molac, Mme Pompili et M. Roumegas.

Amendement n° 36 présenté par M. Léonard.

Amendement n° 38 présenté par M. Léonard.

Article 22 bis

Amendement n° 39 présenté par M. Léonard.

Amendements identiques :

Amendements n° 55 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances et M. Baert et n° 8 présenté par M. Pupponi, M. Baert, M. Goua et M. Jibrayel.

Article 23

Article 24

Amendement n° 4 présenté par M. Alauzet, Mme Sas, Mme Abeille, Mme Allain, Mme Attard, Mme Auroi, M. Baupin, Mme Bonneton, M. Cavard, M. Coronado, M. de Rugy, Mme Duflot, M. François-Michel Lambert, M. Mamère, Mme Massonneau, M. Molac, Mme Pompili et M. Roumegas.

Amendement n° 56 rectifié présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Amendement n° 57 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Amendement n° 58 rectifié présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Sous-amendement n° 86 présenté par le Gouvernement.

Sous-amendement n° 87 présenté par le Gouvernement.

Article 25 bis

Amendement n° 85 présenté par le Gouvernement.

Amendement n° 10 présenté par M. Pupponi, M. Baert et M. Goua.

Amendement n° 9 présenté par M. Pupponi, M. Baert et M. Goua.

Article 25 ter

Article 26 bis (nouveau)

Article 27 bis

Amendement n° 16 présenté par Mme Laclais, M. Caresche, M. Gagnaire, M. Terrasse, M. Fourage, M. Grandguillaume et Mme Lang.

Amendement n° 30 présenté par Mme Laclais, M. Caresche, M. Gagnaire, M. Terrasse, M. Fourage, Mme Lang et M. Grandguillaume.

Article 29

Amendement n° 23 présenté par M. Léonard.

Amendement n° 18 présenté par M. Léonard.

Article 30

Article 30 bis A (nouveau)

Article 30 ter

Amendement n° 15 présenté par M. Léonard.

Amendement n° 19 présenté par M. Léonard.

Article 30 quater

Article 30 terdecies

Amendements identiques :

Amendements n° 59 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances et Mme Sas et n° 5 présenté par Mme Sas, M. Alauzet, Mme Abeille, Mme Allain, Mme Attard, Mme Auroi, M. Baupin, Mme Bonneton, M. Cavard, M. Coronado, M. de Rugy, Mme Duflot, M. François-Michel Lambert, M. Mamère, Mme Massonneau, M. Molac, Mme Pompili et M. Roumegas.

Article 30 quaterdecies

Article 30 quindecies

Article 30 sexdecies

Amendement n° 60 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 30 septdecies

Amendement n° 61 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 31 bis A (nouveau)

Article 31 bis B (nouveau)

Article 31 ter

« 

Dernier alinéa de l’article L. 341-6 du code forestier

Fonds stratégique de la forêt et du bois

18 000

 »

Amendement n° 72 présenté par le Gouvernement.

Amendement n° 71 présenté par le Gouvernement.

Article 31 quater

Amendement n° 62 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 31 septies

Article 31 octies

Amendement n° 11 présenté par M. Degallaix, M. de Courson, M. Demilly, M. Fromantin, M. Maurice Leroy, M. Piron, M. Santini, M. Tahuaitu, M. Philippe Vigier et M. Zumkeller.

Amendement n° 96 présenté par le Gouvernement.

Sous-amendement n° 97 présenté par M. Carrez.

Sous-amendement n° 98 rectifié présenté par Mme Rabault.

Article 31 decies

Article 31 terdecies A (nouveau)

Article 31 quaterdecies

«

Groupe de produits

Taux proportionnel
(en %)

Part spécifique
(en euros)

 
 

    Cigarettes

40

25

 
 

    Cigares et cigarillos

10

18,5

 
 

    Tabacs fine coupe destinés à rouler les cigarettes

15

22,5

 »

Amendement n° 22 présenté par Mme Michèle Delaunay, M. Touraine, Mme Laclais, M. Roman, M. Bays, Mme Hurel, M. Baupin, M. François-Michel Lambert, M. Roumegas, M. Aviragnet, M. Coronado, Mme Le Houerou, Mme Le Dain, Mme Françoise Dumas, Mme Orphé, M. Mamère, Mme Sas, Mme Duflot, Mme Rabin et Mme Bonneton.

    49,7

    48,75

Amendement n° 21 présenté par Mme Michèle Delaunay, M. Touraine, Mme Laclais, M. Roman, M. Bays, Mme Hurel, M. Baupin, M. François-Michel Lambert, M. Roumegas, M. Aviragnet, M. Coronado, Mme Le Houerou, Mme Le Dain, Mme Françoise Dumas, Mme Orphé, M. Mamère, Mme Sas, Mme Rabin, Mme Duflot et Mme Bonneton.

    23

    19

Amendement n° 20 présenté par Mme Michèle Delaunay, M. Touraine, Mme Laclais, M. Roman, Mme Hurel, M. Bays, M. Baupin, M. François-Michel Lambert, M. Roumegas, M. Aviragnet, M. Coronado, Mme Le Houerou, Mme Le Dain, Mme Françoise Dumas, Mme Orphé, M. Mamère, Mme Sas, Mme Duflot, Mme Rabin et Mme Bonneton.

     32

    67,5

Article 31 quindecies A (nouveau)

Article 31 octodecies

Amendement n° 90 présenté par le Gouvernement.

Article 31 unvicies

Article 31 tervicies

Amendement n° 63 présenté par Mme Rabault, rapporteure au nom de la commission des finances.

Article 31 quinvicies (nouveau)

SECONDE DÉLIBÉRATION

Article 31 quaterdecies

Amendement n° 2 présenté par le Gouvernement.

    «

Groupe de produits

    Taux proportionnel
    (en %)

    Part spécifique
    (en euros)

     

     

Cigarettes

    40

    25

     

     

Cigares et cigarillos

    10

    18,5

     

     

Tabacs fine coupe destinés à rouler les cigarettes

    15

    22,5

     »

Article 5 et État A

Amendement n° 1 présenté par le Gouvernement.

I. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 2 :

     

    (en millions d’euros)

     

     

 

RESSOURCES

CHARGES

SOLDES

     

Budget général

     

     

 

     

 Recettes fiscales brutes / dépenses brutes

- 8 159

- 2 510

 

     

  A déduire : Remboursements et dégrèvements

- 1 489

- 1 489

 

     

 Recettes fiscales nettes / dépenses nettes

- 6 670

- 1 021

 

     

 Recettes non fiscales

-  176

 

 

     

 Recettes totales nettes / dépenses nettes

- 6 846

- 1 021

 

     

  A déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne

   261

 

 

     

 Montants nets pour le budget général

- 7 107

- 1 021

- 6 086

     

 Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

  0

  0

 

     

 Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

- 7 107

- 1 021

 

     

Budgets annexes

 

     

 

     

 Contrôle et exploitation aériens

 0

      0

  0

     

 Publications officielles et information administrative

  0

     

  0

     

 Totaux pour les budgets annexes

      0

      0

  0

     

 Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

     

     

 

     

 Contrôle et exploitation aériens

      0

     

 

     

 Publications officielles et information administrative

      0

     

 

     

 Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

      0

      0

  0

     

Comptes spéciaux

     

     

 

     

 Comptes d'affectation spéciale

  0

  1

-  1

     

 Comptes de concours financiers

  445

-  625

 1 070

     

 Comptes de commerce (solde)

xx

     

  0

     

 Comptes d'opérations monétaires (solde)

xx

     

     

     

 Solde pour les comptes spéciaux

xx

     

 1 069

     

 Solde général

xx

 

- 5 017

 

III. – En conséquence, rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 5 :

    (en milliards d'euros)

     

 

    Besoin de financement

 

    Amortissement de la dette à moyen et long termes

103,8

      Dont amortissement de la dette à long terme

41,8

      Dont amortissement de la dette à moyen terme

62,0

      Dont suppléments d'indexation versés à l'échéance (titres indexés)

-

    Amortissement des autres dettes

0,2

    Déficit à financer

77,0

      Dont déficit budgétaire

89,0

      Dont dotation budgétaire du 2e programme d'investissements d'avenir

-12,0

    Autres besoins de trésorerie

3,3

     

 

    Total

184,3

    Ressources de financement

 

    Émissions de dette à moyen et long termes nettes des rachats

173,0

    Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

1,5

    Variation nette de l'encours des titres d'État à court terme

+ 3,2

    Variation des dépôts des correspondants

- 1,0

    Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

+ 0,9

    Autres ressources de trésorerie

6,7

    Total

184,3

     

     

Programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019

Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019

Texte du projet de loi - n° 2449

Article 1er

Amendement n° 25 présenté par le Gouvernement.

    I. – LE CONTEXTE MACROÉCONOMIQUE

 

    A. – LES PERSPECTIVES À COURT TERME (2014-2015)

 

    B. – LES PERSPECTIVES À MOYEN TERME (2016-2019)

 

     

     

    II – LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE PROPOSÉE PAR LE GOUVERNEMENT POUR LA SECONDE PARTIE DE LA LÉGISLATURE

 

    A. – LA POURSUITE DE L’ASSAINISSEMENT BUDGÉTAIRE

 

    1. L’évolution des recettes, des dépenses et du solde des administrations publiques

 

    2. La trajectoire à politique inchangée

 

    3. L’évolution du solde structurel et de l’effort structurel des administrations publiques

 

    4. Trajectoire de dette des administrations publiques (écart au solde stabilisant, flux de créances)

 

    5. Le cadre européen

 

    B. – LA MAÎTRISE DE LA DÉPENSE PUBLIQUE, CONDITION
    DE LA BAISSE DES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES

 

    1. La maîtrise de la dépense publique

 

    2. La baisse des prélèvements : le pacte de responsabilité et de solidarité

 

    III. – LA TRAJECTOIRE DES FINANCES PUBLIQUES : ANALYSE PAR SOUS-SECTEURS ET RÈGLES DE GOUVERNANCE

 

    A. – LA TRAJECTOIRE DE L’ÉTAT

 

    1. Une contribution essentielle de l’État et de ses agences au retour vers l’équilibre des finances publiques

 

    2. Une répartition équilibrée des économies qui garantit l’efficacité de l’action publique et s’appuie sur la modernisation de l’ensemble des politiques conduites par l’État

 

    3. Un budget triennal qui décline l’effort de l’État et de ses agences
    mais marque également les priorités du Gouvernement

 

    B. – LA TRAJECTOIRE DES ORGANISMES DIVERS D’ADMINISTRATION CENTRALE

 

    C. – LA TRAJECTOIRE DES ADMINISTRATIONS DE SÉCURITÉ SOCIALE

 

    1. Maîtriser les dépenses d’assurance maladie en garantissant la qualité des soins

 

    2. Les dépenses d’assurance vieillesse et d’allocations familiales pour chacun des exercices de la période de la programmation

 

    3. Les dépenses des régimes complémentaires de retraite et de l’assurance chômage pour chacun des exercices de la période de la programmation

 

    D. – LA TRAJECTOIRE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES LOCALES

 

    E. – LES RÈGLES DE GOUVERNANCE

 

    1. Les mesures transversales de pilotage des finances publiques, préventives et correctives

 

    2. Les mesures de gouvernance portant sur les ODAC et sur les agences de l’État

 

    3. Les mesures de gouvernance portant sur les collectivités locales

 

    4. Les mesures de gouvernance portant sur les administrations de sécurité sociale

 

    5. Les mesures de gouvernance portant sur les dépenses fiscales et les niches sociales

 

    6. L’amélioration de l’information au Parlement

 

 

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

PIB

0,3

0,4

1,0

1,7

1,9

2,0

2,0

Déflateur de PIB

0,8

0,8

0,9

1,4

1,7

-

-

Indice des prix à la consommation hors tabac

0,7

0,5

0,9

1,4

1 ¾

-

-

Masse salariale privée

0,8

1,6

2,0

3,5

4,2

-

-

Croissance potentielle

1,0

1,0

1,1

1,3

1,3

1,2

1,1

PIB potentiel (en Md € 2010)

2 110

2 132

2 156

2 184

2 212

2 238

2 264

Écart de production (en % du PIB potentiel)

-2,7

-3,3

-3,4

-3,1

-2,5

-1,7

-0,9

 

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

Solde public
(en point de PIB)

-4,1

-4,4

-4,1

-3,6

-2,7

-1,7

-0,7

Solde structurel
(en points de PIB potentiel)

-2,5

-2,4

-2,1

-1,8

-1,3

-0,8

-0,2

Ajustement structurel

1,1

0,1

0,4 *

0,3

0,5

0,5

0,5

Dépenses et recettes
(exprimés selon les conventions de la comptabilité nationale)

En points de PIB,
sauf mention contraire

2013

2014

2015

2016

2017

Ratio de dépenses publiques *

56,4

56,5

56,1

55,4

54,5

Ratio de prélèvements obligatoires (PO)

44,7

44,7

44,7

44,5

44,5

dont ratio de PO hors contentieux

44,8

44,7

44,8

44,7

44,5

Ratio de recettes hors prélèvements obligatoires **

7,7

7,7

7,7

7,7

7,7

Clé de crédits d’impôts (clé en recettes nette de la clé en dépense)

-0,1

-0,2

-0,3

-0,3

-0,2

 

2013

2014

2015

2016

2017

Taux de croissance de la dépense publique en valeur

2,0

1,4

1,1

1,9

1,9

Taux de croissance de la dépense publique en volume

1,3

0,9

0,2

0,5*

0,1

Inflation hors tabac

0,7

0,5

0,9

1,4

1,8

 

2013

2014

2015

2016

2017

Administrations publiques hors crédits d’impôt

2,0

1,4

1,1

1,9

1,9

Administrations publiques y compris crédits d’impôt

1,9

2,2

1,5

2,0

2,0

Dont administrations publiques centrales, hors crédits d’impôt

0,5

0,4

0,1

0,7

0,4

Dont administrations publiques centrales y compris crédits d’impôt

0,3

2,6

1,2

1,0

0,8

Dont administrations publiques locales

3,4

1,2

0,5

1,9

2,0

Dont organismes de sécurité sociale

2,3

2,3

0,8

2,1

2,3

    Évolutions et hypothèses de taux d’intérêt

    Les taux à l’émission de la dette souveraine française enregistrés au cours des derniers mois demeurent à des niveaux très bas. A mi-décembre 2014, le taux moyen pondéré à l’émission sur l’année 2014 des titres à court terme s’établit à 0,07 % et celui des titres à moyen et long termes à 1,31 %. Ces niveaux sont historiquement bas, en conséquence de deux principaux facteurs :

    – la France conserve la confiance des investisseurs internationaux qui recherchent des titres de qualité pour investir leurs liquidités dans un environnement international incertain ;

    – la politique monétaire accommodante de la BCE (notamment les opérations exceptionnelles de refinancement à long terme et les réductions de taux directeurs à l’image de sa décision de septembre d’abaisser son principal taux directeur à 0,05 % contre 0,15 % depuis juin 2014).

    Les hypothèses de taux retenues pour les années 2015 à 2017, en cohérence avec le scénario de redressement graduel de l’activité économique et de l’inflation, aboutissent à une remontée progressive des taux courts et longs. Ainsi, le taux à dix ans s’établirait en moyenne à 1,8 % sur l’année 2015, puis 2,5 % en 2016 et 3,2 % sur l’année 2017.

    Ces hypothèses de taux conduisent à une hausse des charges d’intérêt de l’ensemble des administrations publiques sur l’horizon de la programmation.

    Évolutions et hypothèses de taux d’intérêt

En points de PIB

2013

2014

2015

2016

2017

Solde effectif

-4,1

-4,4

-4,1

-3,6

-2,7

Solde primaire

-1,9

-2,2

-1,9

-1,3

-0,2

Charges d’intérêts

2,3

2,2

2,2

2,3

2,4

(En % du PIB)

2012

2013

2014

2015

2016

2017

Trajectoire spontanée (avant mesures prises après juillet 2012)

-5,6

-6,4

-7,1

-7,6

-7,4

-6,8

Économies en dépense

0,4

0,8

1,4

2,2

2,9

3,5

dont inflexion de l’Ondam par rapport à son évolution tendancielle

0,1

0,3

0,4

0,5

0,7

0,8

dont inflexion sur les dépenses de l’État

0,3

0,5

0,9

1,1

1,4

1,6

dont autres

0,0

0,0

0,1

0,6

0,8

1,1

Mesures en PO (prises après mai 2012, y compris LFI 2014 et CICE, pacte de responsabilité, hors contentieux, y compris effet de la clé en crédits d’impôts)

0,3

1,4

1,4

1,1

0,9

0,6

Scénario à législation et pratique inchangées

-4,9

-4,1

-4,4

-4,2

-3,7

-2,7

Mesures en PO annoncées en LFI/LFSS 2015

 

 

0,0

0,1

0,0

0,0

Trajectoire cible

-4,9

-4,1

-4,4

-4,1

-3,6

-2,7

    L’ajustement structurel

    1/ Définition de l’ajustement structurel, de l’effort en recettes et en dépenses

    L’ajustement structurel (défini comme la variation du solde structurel) n’est pas entièrement de nature discrétionnaire. Certains éléments échappent en effet au contrôle direct du Gouvernement et du Parlement comme les sur-réactions des recettes à l’évolution du PIB ainsi que l’évolution des recettes non fiscales (comme les dividendes). Dans le détail, l’ajustement structurel se décompose en un effort en recettes, un effort en dépense, une composante non discrétionnaire et la contribution de la clé en crédits d’impôt.

    L’effort en recettes est défini comme le montant des mesures nouvelles en prélèvements obligatoires (hors one-offs). La définition de l’effort en recettes est inchangée par rapport à la précédente loi de programmation. L’effort en dépense est défini comme la contribution de l’écart entre la croissance de la dépense publique réelle (hors crédits d’impôt, hors one-offs, hors effet de la conjoncture sur les dépenses chômage) et la croissance potentielle de l’économie. La définition de l’effort en dépense est inchangée par rapport à la définition retenue dans la précédente loi de programmation. La composante non discrétionnaire, hors de contrôle du Gouvernement, est définie comme l’effet du décalage observé entre les élasticités spontanées des recettes et les élasticités usuelles auquel s’ajoute l’évolution des recettes hors prélèvements obligatoires. La définition est inchangée par rapport à la précédente loi de programmation. Les nouvelles conventions comptables du SEC 2010 (cf. annexe 3), conduisent à ajouter un terme supplémentaire pour traiter les crédits d’impôt. En effet, les crédits d’impôt, en comptabilité nationale, réduisent les prélèvements obligatoires du montant de leur impact sur les recettes fiscales (« budgétaire »), mais contribuent au solde public au niveau de leur créance (« droits constatés »). Dès lors, afin de maintenir inchangé l’effort en recettes et sa cohérence avec le concept de taux de prélèvements obligatoires et de mesures nouvelles, ainsi que les autres composantes de l’ajustement structurel précitées, un terme supplémentaire apparaît dans cette décomposition : c’est le terme de variation de l’écart entre le coût budgétaire et le coût en comptabilité nationale des crédits d’impôt restituables et reportables.

    Outre cette nouvelle décomposition liée au passage au SEC 2010, l’actuelle méthodologie de calcul du solde structurel ne diffère de celle utilisée pour la précédente loi de programmation des finances publiques que sur deux aspects développés ci-dessous. Pour le calcul du solde structurel et par suite du solde conjoncturel, une approche impôt par impôt est retenue, dans la mesure où la réaction des bases taxables à la conjoncture peut être très différente en fonction des impôts considérés : des élasticités estimées à l’écart de production spécifiques pour l’impôt sur les sociétés (IS), l’impôt sur le revenu (IR) et la contribution sociale généralisée (CSG), les cotisations sociales et les autres prélèvements obligatoires sont donc utilisées. L’encadré infra précise le calcul dans le détail. L’OCDE a actualisé à l’été 2014 les élasticités des prélèvements obligatoires[1] et la Commission a annoncé qu’elle utiliserait ces nouvelles estimations dès cet automne. Les élasticités utilisées ont été révisées en conséquence pour reprendre celles de l’OCDE et sont présentées dans le tableau suivant :

    Élasticités à l’écart de production

     

    Anciennes (2005)

    Nouvelles (2014)

    Impôt sur le revenu

    1,18

    1,86

    CSG

    0,825

    1,86

    Impôt sur les sociétés

    1,59

    2,76

    Cotisation sociales

    0,825

    0,63

    Autres prélèvements obligatoires (dont TVA)

    1,00

    1,00

    Dépenses chômage

    -3,30

    -3,23

    Enfin, dans la précédente loi de programmation, il était tenu compte du retard d’un an des recettes d’IR et d’IS par rapport à leur fait générateur. Ce retard visait à capter la spécificité de perception de ces deux impôts. Trois raisons conduisent à ne plus tenir compte de ces retards dans l’évolution du solde. D’une part, il apparait que ces retards sont en pratique d’un impact limité. D’autre part, cela permet de simplifier l’analyse du solde structurel et de l’ajustement structurel. Enfin, cette approche s’apparente à la méthodologie suivie par la Commission européenne.

    2/ Mode de calcul du solde structurel

    Le solde structurel est le solde qui serait observé si le PIB était égal à son potentiel. Il correspond au solde public corrigé des effets du cycle économique et son calcul repose donc sur l’écart entre le PIB effectif noté Y et le PIB potentiel noté Y*.

    Côté dépense, seules les dépenses de chômage sont supposées cycliques. Le reste des dépenses sont supposées être structurelles, soit parce qu’elles sont de nature discrétionnaire, soit parce que leur lien avec la conjoncture est difficile à mesurer. Côté recettes, on suppose que tous les prélèvements obligatoires (IR et CSG, IS, cotisations sociales et les autres prélèvements obligatoires) dépendent de la conjoncture tandis que le reste des recettes (comme les dividendes versés à l’État) est supposé être indépendant à la position de l’économie dans le cycle.

    Pour chaque catégorie de prélèvements obligatoires R, la composante structurelle Rs peut s’écrire en fonction de l’élasticité conventionnelle q à l’écart de production :

    Le total des recettes structurelles est donc obtenu comme la somme des recettes structurelles, calculées Rs (pour les quatre catégories de prélèvements obligatoires cycliques : IR et CSG, IS, cotisations sociales et autres prélèvements obligatoires), additionnée au reste des recettes.

    Les dépenses structurelles s’obtiennent comme la différence entre les dépenses effectives et les dépenses structurelles liées au chômage, Dscho. Celles-ci sont déterminées de la même manière que pour les recettes structurelles, en fonction de l’élasticité conventionnelle des dépenses de chômage à l’écart de production.

    La différence entre les dépenses structurelles et les recettes structurelles constitue le solde structurel Ss. Enfin, le ratio du solde structurel au PIB potentiel en valeur retient le déflateur du PIB.

    ***

    Les principales différences méthodologiques par rapport au programme de stabilité du printemps 2014 consistent en une révision de l’estimation de croissance potentielle, désormais identique à celle de la Commission européenne, une mise à jour des élasticités spontanées à l’activité impôt par impôt (identiques à celles de la Commission européenne) et, enfin, en un changement de référentiel de comptabilité nationale (passage du SEC 95 au SEC 2010).

    Dans le référentiel prévalant pour la loi de programmation de 2012 comme le programme de stabilité de 2014, la réduction du déficit structurel serait plus élevée de 0,4 points environ en 2014 comme en 2015 :

    – À hauteur de 0,25 point en raison de la révision de la croissance potentielle d’environ 0,5 point ;

    – À hauteur de 0,1 point en raison du changement de traitement des crédits d’impôt.

 ( % du PIB)

    2013

    2014

    2015

Solde structurel SEC 2010

    -2,5 %

    -2,4 %

    -2,1 %

Solde structurel SEC 2010, hors impact du nouveau traitement des crédits d’impôt

    -2,5 %

    -2,3 %

    - 1,9 %

Solde structurel SEC 95

    -3,0 %

    -2,5 %

    -1,8 %

Ajustement structurel SEC 2010

    -

    0,1 %

    0,4 %

Ajustement structurel SEC 2010, hors impact du nouveau traitement des crédits d’impôt

    -

    0,2 %

    0,5 %

Ajustement structurel SEC 95

    -

    0,5 %

    0,8 %

 

2014

2015

2016

2017

2018

2019

Mesures ponctuelles et temporaires ( % du PIB potentiel)

0,0

-0,1

-0,1

0,0

0,0

0,0

Précompte (Md€)

0,0

-0,4

-0,9

0,0

0,0

0,0

Contentieux OPCVM (Md€)

-0,7

-1,8

-1,8

-0,5

0,0

0,0

En % de PIB potentiel

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

Variation du solde structurel (ajustement structurel)

1,1

0,1

0,4

0,3

0,5

0,5

0,5

Dont effort structurel

1,2

0,4

0,6

0,2

0,3

-

-

Mesures nouvelles en PO

1,4

0,1

0,1

-0,1

-0,2

-

-

Effort en dépenses hors crédits d’impôt

-0,2

0,2

0,5

0,4

0,5

-

-

Dont composante non discrétionnaire

-0,2

-0,2

-0,1

0,0

0,0

-

-

Dont clé en crédits d’impôts

0,0

-0,1

-0,1

0,0

0,1

-

-

En % de PIB potentiel

2013

2014

2015

2016

2017

Effort structurel

1,2

0,4

0,6

0,2

0,3

dont Administrations publiques centrales

0,9

0,2

0,3

0,2

0,2

dont Administrations publiques locales

-0,2

0,1

0,3

0,1

0,2

dont Administrations de sécurité sociale

0,5

0,1

0,0

-0,1

0,0

    Les conséquences d’une inflation faible sur le redressement des comptes publics

    L’inflation a fortement baissé depuis l’été 2012 et atteint désormais un niveau très bas, en France comme dans la zone euro : le taux de croissance de l’indice des prix à la consommation hors tabac (IPCHT) serait de seulement 0,5 % en 2014 et se situerait à 0,9 % en 2015. Ce contexte d’inflation basse pénalise le redressement des comptes publics et rend plus difficile l’ajustement structurel.

    En effet, une inflation basse se traduit par une progression moins rapide des recettes publiques du fait du ralentissement des bases taxables en valeur. Par exemple, une inflation plus faible réduit la consommation des ménages en valeur, ce qui pèse sur les recettes de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ainsi que sur le bénéfice fiscal des entreprises et donc, in fine, sur les recettes de l’impôt sur les sociétés. Inversement, la dépense publique ne s’ajuste pas aussi mécaniquement à la baisse de l’inflation : l’impact est partiel et produit ses effets avec retard. La baisse de l’inflation reste ainsi sans effet sur les prestations dont la progression a été gelée dans le cadre de la loi de finances rectificative. Elle est également sans effet sur les rémunérations des fonctionnaires en raison du gel du point fonction publique. Ces deux masses représentent près de la moitié de la dépense publique. Pour les autres dépenses, si certaines se réduisent (comme les charges d’intérêts sur les obligations indexées ou encore certaines dépenses de fonctionnement), les projets qui s’inscrivent dans le cadre d’opération programmées de manière pluriannuelles, certains achats déconnectés de l’indice général des prix ou certaines prestations dont la revalorisation peut dépendre de manière différée de l’inflation n’évoluent pas directement comme l’indice des prix.

    Au final, dans un contexte d’inflation basse, il est plus difficile, toutes choses égales par ailleurs, de redresser le solde public. La faible inflation conduit ainsi comptablement à réduire l’effort en dépense, la plus faible amélioration du déficit nominal étant comptabilisée comme de nature structurelle.

En points de PIB

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

Ratio d’endettement au sens de Maastricht

92,2

95,2

97,1

97,7

97,0

95,1

92,4

Ratio d’endettement hors soutien financier à la zone euro

89,2

92,0

94,0

94,7

94,0

92,3

89,6

dont APUC

73,6

76,0

77,9

78,8

78,6

-

-

dont ASSO

10,0

10,3

10,4

10,1

9,4

-

-

dont APUL

8,6

8,8

8,9

8,9

8,9

-

-

 

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

Croissance nominale du PIB (en %)

1,1

1,2

1,9

3,1

3,6

3,7

3,7

Écart au solde stabilisant

3,2

3,3

2,3

0,7

-0,7

-1,8

7

Solde public effectif

-4,1

-4,4

-4,1

-3,6

-2,7

-1,7

-0,7

Solde stabilisant le ratio d’endettement

-1,0

-1,1

-1,8

-2,9

-3,4

-3,5

-3,4

Flux de créances

-0,2

-0,3

-0,4

-0,1

-0,1

-0,1

0,0

dont soutien financier à la zone euro

0,7

0,3

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Variation du ratio d’endettement

3,0

3,0

1,9

0,6

-0,8

-1,9

7

En Md€

2010

2011

2012

2013

2014
et suivants

Dette au sens de Maastricht (cumul)

4,4

14,5

48,1

62,9

68,6

dont Grèce (prêts bilatéraux)

4,4

11,4

11,4

11,4

11,4

dont Grèce via le FESF

 

 

23,6

29,2

31,4

dont Irlande via le FESF

 

1,6

2,6

3,8

3,8

dont Portugal via le FESF

 

1,5

4,0

5,4

5,7

dont dotation au capital du MES

 

 

6,5

13,0

16,3

En Md€

2014

2015

2016

2017

Mesures nouvelles en prélèvements obligatoires

3

0

-4

-3

Dont mesures nouvelles au sens de l’article 18 de la présente loi de programmation (hors compétitivité) (*)

0

4

2

-1

Dont compétitivité (**)

0

-7

-8

-6

Dont contentieux

0

-1

0

2

Dont autres

3

4

3

2

Elasticité des prélèvements obligatoires (hors UE)

0,7

0,9

1,0

1,0

2014

2015

2016

2017

0

-2

-6

-8

En points de PIB potentiel, sauf mention contraire

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

APU

Solde effectif (points de PIB)

-4,1

-4,4

-4,1

-3,6

-2, 7

-1,7

-0,7

Solde Structurel

-2,5

-2,4

-2,1

-1,8

-1,3

-0,8

-0,2

APUC

Solde effectif (points de PIB)

-3,2

-3,6

-3,6

-3,3

-2,7

-

-

Solde Structurel

-2,5

-2,7

-2,7

-2,5

-2,1

-

-

ASSO

Solde effectif (points de PIB)

-0,5

-0,5

-0,3

0,0

0,3

-

-

Solde Structurel

0,2

0,4

0,6

0,8

0,9

-

-

APUL

Solde effectif (points de PIB)

-0,4

-0,3

-0,2

-0,3

-0,3

-

-

Solde Structurel

-0,2

-0,1

0,0

-0,1

-0,1

-

-

 

2013

2014

2015

2016

2017

Solde en comptabilité nationale (en Md€)

-69,2

-75,9

-77,0

-73,9

-61,6

Solde en comptabilité nationale (en point de PIB)

-3,3

-3,6

-3,5

-3,3

-2,6

Dépenses (en point de PIB)

21,5

21,7

21,4

20,9

20,3

Recettes (en point de PIB)

18,2

18,2

17,9

17,6

17,6

Solde budgétaire (en Md€)

-74,9

-88,1

-74,5

-70,0

-59,9

En Md€

2013

2014

2015

2016

2017

Solde en comptabilité nationale

-69,2

-75,9

-77,0

-73,9

-61,6

Solde budgétaire

-74,9

-88,1

-74,5

-70,0

-59,9

Clé associée

5,7

12,2

-2,6

-3,9

-1,7

dont clé crédits d’impôt

-1,6

-4,5

-7,0

-7,2

-4,8

Clé, hors crédits d’impôt

7,3

16,7

4,4

3,3

3,1

    Les engagements financiers significatifs de l’État
    n’ayant pas d’implication immédiate sur le solde structurel

    Les engagements financiers significatifs de l’État ayant un impact potentiel sur sa situation financière sont, en application de la norme 13 du recueil des normes comptables de l’État, présentés en annexe au compte général de l’État et font donc à ce titre partie du périmètre de certification de la Cour des comptes. Ils représentent soit des obligations potentielles de l’État à l’égard de tiers, soit des obligations certaines n’entrainant pas nécessairement une sortie de ressource. Les principaux engagements de l’État sont, à la date de clôture des comptes 2013, les suivants :

    – les engagements de retraite de l’État envers les fonctionnaires civils et militaires, qui sont évalués à 1 302 Md€ au 31 décembre 2013 (avec un taux d’actualisation de 1,08 %), principalement au titre d’agents déjà à la retraite (67 %). Le financement annuel de ces engagements s’élève à environ 50 Md€ par an pour les années à venir ;

    – la garantie, pour 416 Md€, du montant total des dépôts de l’épargne réglementée : livrets A, bleus et de développement durable (367 Md€) et livret d’épargne populaire (48 Md€) ;

    – les engagements découlant de la mission de régulateur économique et social de l’État, pour un montant total de 363 Md€. Au sein de cet ensemble, qui recouvre les obligations potentielles de l’État correspondant à des transferts pour lesquels l’ensemble des conditions nécessaires à la constitution du droit du bénéficiaire n’est pas réalisé à la date de clôture ou doit être maintenu sur des périodes postérieures. Il s’agit principalement du besoin de financement estimé des régimes spéciaux de retraites subventionnés (SNCF, RATP, ENIM[9], SEITA[10] et CANSSM[11]) pour 200 Md€ et des engagements au titre des aides au logement (106 Md€) ;

    – la dette garantie par l’État dans les conditions fixées par l’article 34 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finance, pour un montant total de 203 Md€ dont 99 % est concentré sur huit bénéficiaires, le principal étant le fonds européen de stabilité financière (70,4 Md€).

    – les garanties de passifs (179 Md€), constituées principalement du capital restant appelable du MES pour la France (126 Md€, à comparer aux 16,3 Md€ appelés et versés sur 2012-2014) et de capitaux appelables par différentes banques multilatérales et institutions de l’UE, dont la BEI (35 Md€). Ces engagements couvrent les défaillances éventuelles bénéficiaires des prêts accordés par ces institutions.

    – les mécanismes d’assurance dans le cadre du soutien à l’exportation (102 Md€). L’État est notamment engagé à hauteur de 81 Md€ pour l’assurance-crédit de la COFACE, qui consiste à couvrir les exportateurs contre le risque d’interruption de leur contrat, et les banques contre le risque de non remboursement des crédits à l’exportation octroyés à un acheteur public ou privé.

    L’évolution tendancielle des dépenses de l’État

    L’évolution tendancielle des dépenses hors dette, pensions et transferts aux collectivités locales et à l’Union européenne, se décompose de la façon suivante, pour un total de 5,4 Md€ par an :

    – 1,9 Md€ de masse salariale, tenant compte d’une revalorisation du point fonction publique au niveau de l’inflation moyenne prévue pour la période 2015-2017 (1,35 %) et de mesures catégorielles et diverses à hauteur de 0,55 Md€ ;

    – 0,5 Md€ de fonctionnement et 0,5 Md€ d’investissement, ce qui correspond au tendanciel estimé par la Cour des comptes, et retient des évolutions différenciées par type de dépenses (loyers budgétaires, fonctionnement courant, dépenses d’équipement militaire, etc.) ;

    – 0,8 Md€ de contributions aux opérateurs, pour lesquels l’évolution tendancielle est estimée suivant les mêmes hypothèses que l’État par nature de dépense (personnel, fonctionnement, investissement, interventions) ;

    – 1,7 Md€ d’interventions, comprenant notamment des dépenses dites de « guichet », versées automatiquement dès lors que le bénéficiaire répond à des conditions définies par des textes législatifs ou réglementaires, et des interventions « hors guichet », pour lesquelles le niveau de la dépense peut être piloté de manière discrétionnaire par les ministères.

    La prise en compte de l’évolution des transferts à l’Union européenne, pour un montant équivalent à la dépense prévisionnelle, aboutit à un tendanciel différencié suivant les années : 5,9 Md€ en 2015, 7,5 Md€ en 2016 et 4 Md€ en 2017, soit une moyenne de 5,8 Md€ annuels. Ce chiffrage est inférieur à celui présenté dans le cadre du projet de loi de finances pour l’année 2014 (7 Md€). Il a été revu cette année afin de tenir compte de :

    – l’exclusion de l’assiette du tendanciel des transferts aux collectivités territoriales, pour 0,5 Md€, compte tenu du suivi spécifique dont ils font l’objet ;

    – la prise en compte de la chronique prévisionnelle du prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne (PSR-UE), qui présente un ressaut significatif en 2016 au moment où entrera en vigueur la nouvelle décision ressources propres (0,4 Md€ en moyenne annuelle sur le triennal) ; compte tenu de ce ressaut, le tendanciel prend en compte la chronique effective de décaissement et non la moyenne annuelle constatée antérieurement ;

    – une diminution des prévisions de masse salariale (-0,3 Md€) liée notamment à la prise en compte de l’inflation moyenne sur la période du triennal (1,35 %), au lieu de l’inflation de moyenne période ;

    – un alignement des prévisions relatives aux investissements sur celles de la Cour des comptes (-0,2 Md€) ;

    – un relèvement du tendanciel des opérateurs, pour tenir compte notamment d’une révision de l’assiette considérée, celle-ci comprenant les subventions pour charges de service public ainsi que les taxes affectées plafonnées.

En crédits de paiement (CP)
et en Md€, au format PLF 2015

LFI 2014
Format 2015

2015

2016

2017

Dépenses du budget général (hors dette, pensions et mission RCT)

204,22

203,24

203,00

202,46

Taxes affectées plafonnées et prélèvements exceptionnels

6,20

5,12

5,09

5,46

Total des dépenses des ministères et affectations de recettes plafonnées

210,42

208,35

208,09

207,91

Soit en écart à 2014

 

-2,06

-2,33

-2,50

Prélèvements sur recettes au profit de l’Union européenne

20,22

20,74

22,80

21,48

Total des dépenses de l’État, hors dette, pensions, dotations aux collectivités et prélèvements exceptionnels

230,64

229,10

230,89

229,39

Soit en écart à 2014

 

-1,55

0,25

-1,25

Transferts aux collectivités locales (PSR et mission RCT*)

56,87

53,45

49,79

46,12

Soit en écart à 2014

 

-3,42

-7,09

-10,75

Prélèvements sur fonds de roulement prévus en loi de finances pour 2014

-0,48

 

 

 

Total des dépenses de l’État, hors charge de la dette et pensions

287,04

282,55

280,68

275,52

Soit en écart à 2014

 

-4,49

-6,35

-11,52

Charge de la dette

46,65

44,34

47,34

49,51

Contributions au CAS Pensions

45,44

45,80

46,19

48,40

Total des dépenses de l’État, hors dotation au mécanisme européen de stabilité et deuxième programme d’investissements d’avenir

379,13

372,68

374,22

373,43

 

2012

2013

2014

2015

État

4 278

-2 317

-3 180

-1 177

dont enseignement

4 278

8 981

8 954

9 561

dont justice/sécurité

 

1 000

960

1 005

dont autres

 

-12 298

-13 094

-11 743

En CP et en Md€

LFI 2014

LFI 2014

2015

2016

2017

Format 2015

Action extérieure de l'État

2,80

2,84

2,81

2,96

2,74

Administration générale et territoriale de l'État

2,20

2,17

2,29

1,92

2,30

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

2,93

2,93

2,66

2,52

2,49

Aide publique au développement

2,87

2,87

2,77

2,67

2,60

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

2,89

2,89

2,74

2,63

2,51

Conseil et contrôle de l'État

0,49

0,49

0,50

0,50

0,51

Culture

2,39

2,39

2,39

2,38

2,39

Défense

29,60

29,60

29,00

29,52

30,05

Direction de l'action du Gouvernement

1,13

1,14

1,17

1,16

1,17

Écologie, développement et mobilité durables

7,14

7,06

6,61

6,55

6,52

Économie

1,68

1,63

1,54

1,51

1,48

Égalité des territoires et logement

7,40

13,11

13,18

13,31

13,15

Engagements financiers de l'État

1,00

1,00

0,88

0,84

0,68

Enseignement scolaire

46,31

46,30

47,47

47,87

48,19

Gestion des finances publiques et des ressources humaines

8,70

8,70

8,51

8,32

8,14

Immigration, asile et intégration

0,66

0,65

0,65

0,65

0,66

Justice

6,27

6,28

6,33

6,27

6,31

Médias, livre et industries culturelles

0,81

0,81

0,71

0,63

0,55

Outre-mer

2,01

2,01

2,01

2,06

2,10

Politique des territoires

0,81

0,81

0,74

0,70

0,66

Pouvoirs publics

0,99

0,99

0,99

0,99

0,99

Recherche et enseignement supérieur

25,73

25,73

25,61

25,66

25,72

Régimes sociaux et de retraite

6,51

6,51

6,41

6,40

6,40

Santé

1,30

1,17

1,20

1,22

1,23

Sécurités

12,12

12,15

12,15

12,18

12,18

Solidarité, insertion et égalité des chances

13,65

15,38

15,53

15,79

15,98

Sport, jeunesse et vie associative

0,45

0,45

0,45

0,50

0,54

Travail et emploi

10,78

11,41

11,18

10,62

9,84

Pour mémoire

 

 

 

 

 

Crédits non répartis*

0,04

0,04

0,01

0,02

0,02

Relations avec les collectivités territoriales*

2,614

2,69

2,73

2,73

2,73

En points de PIB,
sauf mention contraire

2013

2014

2015

2016

2017

Dépenses

3,8

4,1

3,9

3,9

3,8

Recettes

3,9

4,1

3,9

3,9

3,8

Solde

0,1

0,0

0,0

0,0

0,0

Solde (en Md€)

1,3

-0,1

-0,9

-0,4

-0,2

En points de PIB
sauf indication contraire

2013

2014

2015

2016

2017

Dépenses

26,6

26,9

26,6

26,4

26,1

Recettes

26,2

26,4

26,3

26,4

26,3

Solde

-0,5

-0,5

-0,3

0,0

0,3

Solde (Md€)

-10,1

-10,6

-6,6

-0,5

6,4

Solde hors CADES-FRR

-1,0

-1,0

-0,8

-0,6

-0,3

Solde hors CADES-FRR (Md€)

-20,6

-21,5

-18,1

-12,5

-6,1

    En Md€

    2013

    2014

    2015

    2016

    2017

    Branche Vieillesse

    215,8

    219,9

    224,0

    229,9

    236,5

    Branche Famille

    58,2

    59,1

    54,6

    55,1

    56,2

En Md€ en
comptabilité nationale

2013

2014

2015

2016

2017

Solde

-2,2

-2,4

-1,9

-1,3

0,1

Recettes

77,1

78,7

81,2

84,3

87,9

Dépenses

79,3

81,2

83,1

85,5

87,8

En Md€ en
comptabilité nationale

2013

2014

2015

2016

2017

Solde

-3,6

-4,0

-3,4

-2,5

-1,8

Recettes

33,6

34,3

35,1

36,3

37,8

Dépenses

37,2

38,2

38,5

38,8

39,6

En points de PIB, sauf mention contraire

2013

2014

2015

2016

2017

Dépenses

11,9

11,9

11,8

11,6

11,4

Recettes

11,5

11,6

11,5

11,3

11,1

Solde

-0,4

-0,3

-0,2

-0,3

-0,3

Solde en Md€

-9,2

-7,3

-5,3

-6,4

-7,0

     

    Contribution à l’effort structurel du sous-secteur des APU

    Contribution au solde structurel du sous-secteur des APU

    Dépenses d’un sous-secteur

    Dépense du sous-secteur vers un agent économique hors des APU (par exemple : dépenses de fonctionnement de l’État, allocations familiales de la CNAF).

    Contribue à l’effort structurel du sous-secteur dès que la dépense corrigée des effets du cycle progresse moins vite que le PIB potentiel.

    Contribue à l’amélioration du solde structurel du sous-secteur dès que la dépense corrigée des effets du cycle progresse moins rapidement que le PIB potentiel.

    Dépense du sous-secteur vers un autre sous-secteur APU (par exemple : prélèvements sur recettes de l’État à destination des collectivités territoriales).

    N’a pas d’effet sur l’effort structurel du sous-secteur dépensier.

    Contribue à l’amélioration du solde structurel du sous-secteur dès que la dépense progresse moins rapidement que le PIB potentiel.

    Changement de périmètre sur les dépenses entre sous-secteurs (par exemple : changement d’affectation des dépenses).

    N’a pas d’effet sur l’effort structurel des sous-secteurs concernés.

    Contribue à l’évolution du solde structurel du sous-secteur.

    Recettes d’un sous-secteur

    Mesures nouvelles en PO affectées à un sous-secteur (par exemple : hausse d’impôt).

    Contribue à l’effort structurel du sous-secteur.

    Contribue à l’évolution du solde structurel du sous-secteur.

    Changement de périmètre sur les recettes entre sous-secteurs (par exemple : changement d’affectation des recettes).

    N’a pas d’effet sur l’effort structurel des sous-secteurs concernés.

    Contribue à l’évolution du solde structurel du sous-secteur.

    Recettes du sous-secteur en provenance d’un autre sous-secteur des APU (par exemple : les prélèvements sur recettes de l’État à destination des collectivités territoriales).

    N’a pas d’effet sur l’effort structurel des sous-secteurs concernés.

    Contribue à l’évolution du solde structurel des sous-secteurs en fonction de l’évolution relative des recettes au PIB potentiel.

    Évolution spontanée des recettes différente de l’évolution du PIB (par exemple : forte variation de l’impôt sur les sociétés).

    N’a pas d’effet sur l’effort des sous-secteurs concernés.

    Contribue à l’amélioration du solde structurel du sous-secteur dès que l’élasticité spontanée des recettes dépasse l’élasticité moyenne historique (et réciproquement).

En points de PIB potentiel, sauf mention contraire

2013

2014

2015

2016

2017

APUC

Solde effectif (points de PIB)

-3,2

-3,6

-3,6

-3,3

-2,7

Solde conjoncturel (points de PIB)

-0,7

-0,8

-0,8

-0,7

-0,6

Mesures ponctuelles et temporaires

0,0

0,0

-0,1

-0,1

0,0

Solde structurel

-2,5

-2,7

-2,7

-2,5

-2,1

APUL

Solde effectif (points de PIB)

-0,4

-0,3

-0,2

-0,3

-0,3

Solde conjoncturel (points de PIB)

-0,2

-0,2

-0,2

-0,2

-0,2

Mesures ponctuelles et temporaires

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Solde structurel

-0,2

-0,1

0,0

-0,1

-0,1

ASSO

Solde effectif (points de PIB)

-0,5

-0,5

-0,3

0,0

0,3

Solde conjoncturel (points de PIB)

-0,7

-0,9

-0,9

-0,8

-0,6

Mesures ponctuelles et temporaires

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Solde structurel

0,2

0,4

0,6

0,8

0,9

En points de PIB potentiel

2013

2014

2015

2016

2017

APUC

Variation du solde structurel

0,9

-0,2

0,1

0,2

0,4

Effort structurel

0,9

0,2

0,3

0,2

0,2

Effort en recettes

0,8

0,0

0,1

0,0

-0,1

Effort en dépense

0,1

0,2

0,2

0,2

0,3

Autres

0,0

-0,4

-0,2

0,0

0,2

APUL

Variation du solde structurel

-0,2

0,1

0,1

-0,1

-0,1

Effort structurel

-0,2

0,1

0,3

0,1

0,2

Effort en recettes

0,0

0,0

0,1

0,1

0,0

Effort en dépense

-0,2

0,1

0,2

0,1

0,1

Autres

0,0

0,0

-0,2

-0,2

-0,2

ASSO

Variation du solde structurel

0,3

0,2

0,2

0,2

0,1

Effort structurel

0,5

0,1

0,0

-0,1

0,0

Effort en recettes

0,6

0,1

-0,1

-0,2

-0,2

Effort en dépense

-0,1

-0,1

0,1

0,1

0,2

Autres

-0,1

0,1

0,2

0,2

0,1

     

    Anciennes (2005)

    Nouvelles (2014)

    Impôt sur le revenu

    1,18

    1,86

    CSG

    0,825

    1,86

    Impôt sur les sociétés

    1,59

    2,76

    Cotisations sociales

    0,825

    0,63

    Autres prélèvements obligatoires (dont TVA)

    1,00

    1,00

    Dépenses chômage

    -3,30

    -3,23

LOI ORGANIQUE
relatif à la programmation
et à la gouvernance des finances publiques
(article 5) prévoit que le rapport annexé
contienne les éléments suivants :


PARTIES CORRESPONDANTES
du rapport annexé

1° Les hypothèses et les méthodes retenues pour établir la programmation ;

Ensemble du rapport, notamment partie I sur le contexte macroéconomique

2° Pour chacun des exercices de la période de la programmation, les perspectives de recettes, de dépenses, de solde et d'endettement des administrations publiques et de chacun de leurs sous-secteurs, exprimées selon les conventions de la comptabilité nationale ;

Parties II. et III. : la trajectoire des finances publiques et analyse par sous-secteurs

3° Pour chacun des exercices de la période de la programmation, l'estimation des dépenses d'assurance vieillesse et l'estimation des dépenses d'allocations familiales ;

Partie III. C.2 : Dépenses d’assurance vieillesse et d’allocations familiales

4° Pour chacun des exercices de la période de la programmation, les perspectives de recettes, de dépenses et de solde des régimes complémentaires de retraite et de l'assurance chômage, exprimées selon les conventions de la comptabilité nationale ;

Partie III.C.3 : Dépenses des régimes complémentaires de retraite et de l'assurance chômage

5° Les mesures de nature à garantir le respect de la programmation ;

Partie III. (la trajectoire des finances publiques par sous-secteur)

6° Toute autre information utile au contrôle du respect des plafonds et objectifs mentionnés aux 1° et 2° de l'article 2, notamment les principes permettant de comparer les montants que la loi de programmation des finances publiques prévoit avec les montants figurant dans les lois de finances de l'année et les lois de financement de la sécurité sociale de l'année ;

Partie III. (la trajectoire des finances publiques par sous-secteur) notamment III.A partie « Passage LPFP- PLF » et III.C partie « Passage LPFP – PLFSS)

7° Les projections de finances publiques à politiques inchangées, au sens de la directive 2011/85/UE du Conseil, du 8 novembre 2011, sur les exigences applicables aux cadres budgétaires des États membres, et la description des politiques envisagées pour réaliser l'objectif à moyen terme au regard de ces projections ;

Partie II.A.2

8° Le montant et la date d'échéance des engagements financiers significatifs de l'État en cours n'ayant pas d'implication immédiate sur le solde structurel ;

Partie III.A

9° Les modalités de calcul de l'effort structurel mentionné à l'article 1er, la répartition de cet effort entre chacun des sous-secteurs des administrations publiques et les éléments permettant d'établir la correspondance entre la notion d'effort structurel et celle de solde structurel ;


Partie II.A.3 :
Évolution du solde structurel et de l’effort structurel des administrations publiques.) et III.

10° Les hypothèses de produit intérieur brut potentiel retenues pour la programmation des finances publiques. Le rapport présente et justifie les différences éventuelles par rapport aux estimations de la Commission européenne ;

Partie I.C (Les hypothèses de produit intérieur brut potentiel et la justification des écarts par rapport aux estimations de la Commission européenne)

11° Les hypothèses ayant permis l'estimation des effets de la conjoncture sur les dépenses et les recettes publiques, et notamment les hypothèses d'élasticité à la conjoncture des différentes catégories de prélèvements obligatoires et des dépenses d'indemnisation du chômage. Le rapport présente et justifie les différences éventuelles par rapport aux estimations de la Commission européenne ;

Partie II.A.3 :
Évolution du solde structurel et de l’effort structurel des administrations publiques.)

12° Les modalités de calcul du solde structurel annuel mentionné à l'article 1er.

Partie II.A.1 :
Évolution du solde structurel et de l’effort structurel des administrations publiques.)

Ce rapport présente également la situation de la France au regard des objectifs stratégiques européens.

Partie II.A.5. Le cadre européen

CHAPITRE IER

LES OBJECTIFS GÉNÉRAUX DES FINANCES PUBLIQUES

Article 2

    (En points de produit intérieur brut potentiel)

 

    2014

    2015

    2016

    2017

    2018

    2019

    Solde structurel

    -2,4

    -2,1

    -1,8

    -1,3

    -0,8

    -0,2

Amendement n° 10 présenté par le Gouvernement.

Article 3

    (En points de produit intérieur brut)

 
 

2014

2015

2016

2017

2018

2019

 

    Solde public effectif (1+2+3)

-4,4

-4,1

-3,6

-2,7

-1,7

-0,7

 

    Solde conjoncturel (1)

-1,9

-2,0

-1,7

-1,4

-0,9

-0,5

 

    Mesures ponctuelles et temporaires (2)

0,0

-0,1

-0,1

0,0

0,0

0,0

 

    Solde structurel (en points de PIB potentiel) (3)

-2,4

-2,1

-1,8

-1,3

-0,8

-0,2

 

    Dette des administrations publiques

95,2

97,1

97,7

97,0

95,1

92,4

 

    Dette des administrations publiques,
    hors soutien financier à la zone euro

92,0

94,0

94,7

94,0

92,3

89,6

    ;

2° L’évolution du solde public effectif, décliné par sous-secteur des administrations publiques, s’établit comme suit :

    (En points de produit intérieur brut)

 

    2014

    2015

    2016

    2017

    Solde public effectif

    -4,4

    -4,1

    -3,6

    -2,7

    Dont :

       

    – administrations publiques centrales

    -3,6

    -3,6

    -3,3

    -2,7

    – administrations publiques locales

    -0,3

    -0,2

    -0,3

    -0,3

    – administrations de sécurité sociale

    -0,5

    -0,3

    0,0

    0,3

Article 4

    (En points de produit intérieur brut potentiel)

 

    2014

    2015

    2016

    2017

    Effort structurel

    0,4

    0,6

    0,2

    0,3

    Dont :

    – mesures nouvelles sur les prélèvements obligatoires

    0,1

    0,1

    -0,1

    -0,2

    – effort en dépenses

    0,2

    0,5

    0,4

    0,6

Amendement n° 11 présenté par le Gouvernement.

Article 5

    (En points de produit intérieur brut)

 

    2014

    2015

    2016

    2017

    Dépense publique, hors crédits d’impôt

    56,5

    56,1

    55,4

    54,5

    Taux de prélèvements obligatoires

    44,7

    44,7

    44,5

    44,5

    Dépense publique, y compris crédits d’impôt

    57,7

    57,5

    56,9

    56,0

Amendement n° 9 présenté par M. de Courson et M. Philippe Vigier.

    Taux de prélèvements obligatoires y compris crédits d’impôt

    45,9

    46,1

    46

    45,9

CHAPITRE II

L’ÉVOLUTION DES DÉPENSES PUBLIQUES SUR LA PÉRIODE 2014-2017

Article 7

       

    (En %)

 

    2014

    2015

    2016

    2017

    Administrations publiques, hors crédits d’impôt

    1,4

    1,1

    1,9

    1,9

    Dont :
    – administrations publiques centrales

    0,4

    0,1

    0,7

    0,4

    – administrations publiques locales

    1,2

    0,5

    1,9

    2,0

    – administrations de sécurité sociale

    2,3

    0,8

    2,1

    2,3

Administrations publiques, y compris crédits d’impôt

2,2

1,5

2,0

2,0

    Dont :
    – administrations publiques centrales

2,5

1,2

1,0

0,8

Article 8

Amendement n° 4 présenté par M. de Courson et M. Philippe Vigier.

Amendement n° 12 rectifié présenté par le Gouvernement.

Article 9

Article 10

    2015

    2016

    2017

    476,6

    486,8

    498,3

    2015

    2016

    2017

    182,3

    186,0

    189,5

Amendement n° 6 présenté par M. de Courson et M. Philippe Vigier.

    « 

     481,4 

    486,2 

     »

Amendement n° 7 présenté par M. de Courson et M. Philippe Vigier.

    184,1

    186

Article 11

       

(En %)

 

2014

2015

2016

2017

    Objectif d’évolution de la dépense publique locale

1,2

0,3

1,8

1,9

    Dont évolution de la dépense de fonctionnement

2,7

1,8

2,2

1,9

La dépense publique locale, exprimée en valeur, est définie comme la somme des dépenses réelles en comptabilité générale des sections de fonctionnement et d’investissement, nettes des amortissements d’emprunts.

Amendement n° 13 présenté par le Gouvernement.

    (en %)

 

2014

2015

2016

2017

Objectif d’évolution de la dépense publique locale

1,2

0,5

1,9

2,0

Dont évolution de la dépense de fonctionnement

2,8

2,0

2,2

1,9

Article 12

Amendement n° 14 présenté par le Gouvernement.

CHAPITRE III

L’ÉVOLUTION DES DÉPENSES DE L’ÉTAT
SUR LA PÉRIODE 2015-2017

Article 13

    Crédits de paiement

    Loi de finances pour 2014

    Loi de finances pour 2014 (format 2015)

    2015

    2016

    2017

    Action extérieure de l’État

    2,80

    2,84

    2,82

    2,96

    2,75

    Administration générale et territoriale de l’État

    2,20

    2,17

    2,17

    1,93

    2,16

    Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

    2,93

    2,93

    2,68

    2,54

    2,51

    Aide publique au développement

    2,87

    2,87

    2,79

    2,73

    2,66

    Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

    2,94

    2,89

    2,74

    2,63

    2,51

    Conseil et contrôle de l’État

    0,49

    0,49

    0,50

    0,50

    0,51

    Culture

    2,39

    2,39

    2,39

    2,38

    2,39

    Défense

    29,55

    29,60

    29,10

    29,62

    30,15

    Direction de l’action du Gouvernement

    1,13

    1,14

    1,18

    1,17

    1,18

    Écologie, développement et mobilité durables

    7,14

    7,06

    6,65

    6,59

    6,56

    Économie

    1,68

    1,63

    1,55

    1,53

    1,50

    Égalité des territoires et logement

    7,40

    13,11

    13,21

    13,32

    13,16

    Engagements financiers de l’État

    1,00

    1,00

    0,90

    0,86

    0,70

    Enseignement scolaire

    46,31

    46,30

    47,43

    47,68

    48,05

    Gestion des finances publiques et des ressources humaines

    8,70

    8,70

    8,55

    8,37

    8,19

    Immigration, asile et intégration

    0,66

    0,65

    0,67

    0,67

    0,67

    Justice

    6,27

    6,28

    6,38

    6,32

    6,35

    Médias, livre et industries culturelles

    0,81

    0,81

    0,71

    0,63

    0,55

    Outre-mer

    2,01

    2,01

    2,02

    2,07

    2,11

    Politique des territoires

    0,81

    0,81

    0,75

    0,72

    0,67

    Pouvoirs publics

    0,99

    0,99

    0,99

    0,99

    0,99

    Recherche et enseignement supérieur

    25,73

    25,73

    25,70

    25,75

    25,81

    Régimes sociaux et de retraite

    6,51

    6,51

    6,41

    6,40

    6,40

    Santé

    1,30

    1,17

    1,20

    1,22

    1,23

    Sécurités

    12,12

    12,15

    12,17

    12,21

    12,21

    Solidarité, insertion et égalité des chances

    13,65

    15,38

    15,55

    15,80

    16,00

    Sport, jeunesse et vie associative

    0,45

    0,45

    0,43

    0,48

    0,52

    Travail et emploi

    10,78

    11,41

    11,07

    10,53

    9,84

    Pour mémoire, Provisions (hors réserve parlementaire)

    0,04

    0,04

    0,02

    0,02

    0,02

    Pour mémoire, Relations avec les collectivités territoriales (hors réserve parlementaire)

    2,61

    2,68

    2,68

    2,68

    2,68

Amendement n° 15 présenté par le Gouvernement.

Crédits de paiement

Loi de finances pour 2014

Loi de finances pour 2014
(Format 2015)

2015

2016

2017

Action extérieure de l'État

2,80

2,84

2,81

2,96

2,74

Administration générale et territoriale de l'État

2,20

2,17

2,29

1,92

2,30

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

2,93

2,93

2,66

2,52

2,49

Aide publique au développement

2,87

2,87

2,77

2,67

2,60

Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation

2,89

2,89

2,74

2,63

2,51

Conseil et contrôle de l'État

0,49

0,49

0,50

0,50

0,51

Culture

2,39

2,39

2,39

2,38

2,39

Défense

29,60

29,60

29,00

29,52

30,05

Direction de l'action du Gouvernement

1,13

1,14

1,17

1,16

1,17

Écologie, développement et mobilité durables

7,14

7,06

6,61

6,55

6,52

Économie

1,68

1,63

1,54

1,51

1,48

Égalité des territoires et logement

7,40

13,11

13,18

13,31

13,15

Engagements financiers de l'État

1,00

1,00

0,88

0,84

0,68

Enseignement scolaire

46,31

46,30

47,47

47,87

48,19

Gestion des finances publiques et des ressources humaines

8,70

8,70

8,51

8,32

8,14

Immigration, asile et intégration

0,66

0,65

0,65

0,65

0,66

Justice

6,27

6,28

6,33

6,27

6,31

Médias, livre et industries culturelles

0,81

0,81

0,71

0,63

0,55

Outre-mer

2,01

2,01

2,01

2,06

2,10

Politique des territoires

0,81

0,81

0,74

0,70

0,66

Pouvoirs publics

0,99

0,99

0,99

0,99

0,99

Recherche et enseignement supérieur

25,73

25,73

25,61

25,66

25,72

Régimes sociaux et de retraite

6,51

6,51

6,41

6,40

6,40

Santé

1,30

1,17

1,20

1,22

1,23

Sécurités

12,12

12,15

12,15

12,18

12,18

Solidarité, insertion et égalité des chances

13,65

15,38

15,53

15,79

15,98

Sport, jeunesse et vie associative

0,45

0,45

0,45

0,50

0,54

Travail et emploi

10,78

11,41

11,18

10,62

9,84

Pour mémoire, Crédits non répartis (hors réserve parlementaire)

0,04

0,04

0,01

0,02

0,02

Pour mémoire, Relations avec les collectivités territoriales (hors réserve parlementaire)

2,614

2,69

2,73

2,73

2,73

Article 14

    2014

    2015

    2016

    2017

    56,86

    53,20

    49,53

    45,86

Amendement n° 16 présenté par le Gouvernement.

    2014

    2015

    2016

    2017

    56,87

    53,45

    49,79

    46,12

CHAPITRE IV

LES RECETTES PUBLIQUES ET LE PILOTAGE DES NICHES FISCALES ET SOCIALES

Article 15

Amendement n° 24 présenté par le Gouvernement.

     2015

    2016

    2017

    283

    135

    86

Article 18

    2015

    2016

    2017

    -2

    -6

    -8

Amendement n° 8 présenté par M. de Courson et M. Philippe Vigier.

    2014

    2015

    2016

    - 4

    - 4

    - 4

Article 19

Amendement n° 17 présenté par le Gouvernement.

Article 20

Amendement n° 18 présenté par le Gouvernement.

Article 21

TITRE II

DISPOSITIONS RELATIVES À LA GESTION
DES FINANCES PUBLIQUES ET À L’INFORMATION
ET AU CONTRÔLE DU PARLEMENT

CHAPITRE IER 

REVUES DE DÉPENSES ET ÉVALUATION
DES DÉPENSES FISCALES ET NICHES SOCIALES

Article 22

Amendement n° 19 présenté par le Gouvernement.

Article 23

CHAPITRE II

OPÉRATEURS DE L’ÉTAT ET AUTRES ORGANISMES PUBLICS

Article 24

Article 25

Article 25 bis

Amendement n° 21 présenté par le Gouvernement.

CHAPITRE III

ADMINISTRATIONS DE SÉCURITÉ SOCIALE

Article 26

Article 27 A

Article 27

Article 27 bis

Amendement n° 27 présenté par le Gouvernement.

CHAPITRE IV

ADMINISTRATIONS PUBLIQUES LOCALES

Article 28

Amendement n° 22 présenté par le Gouvernement.

Amendement n° 23 présenté par le Gouvernement.

CHAPITRE V

AUTRES DISPOSITIONS

Article 29 A

Article 29 bis

Article 30

Adaptation au droit de l’union européenne en matière économique et financière

Projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière

Texte élaboré par la commission mixte paritaire - n° 2448

Article 1er

Article 2 bis

Article 3

Article 3 bis

Article 4

Article 6

Article 6 bis

Article 14

« SECTION 7

« MISE EN œUVRE DES NORMES TECHNIQUES

« SECTION 4

« MISE EN œUVRE DES NORMES TECHNIQUES

Article 16

Article 17

Article 23 bis

Article 23 ter

Article 23 quater

Article 23 quinquies

Article 23 sexies

Article 24

Annexes

COMMISSION MIXTE PARITAIRE

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, de M. le Premier ministre, une lettre l’informant qu’il avait décidé de provoquer la réunion d’une commission mixte paritaire sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi relative à l’amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes.

DÉPÔT D'UN PROJET DE LOI

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi, modifié par le Sénat, en nouvelle lecture, relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.

Ce projet de loi, n° 2461, est renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, en application de l'article 83 du règlement.

DÉPÔT DE PROPOSITIONS DE LOI

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, de M. Yannick Favennec, une proposition de loi tendant à renforcer la mise en œuvre de l'abattement sur la prime d'assurance incendie en cas d'emploi de sapeurs-pompiers volontaires.

Cette proposition de loi, n° 2464, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, de M. Jacques Bompard, une proposition de loi de défense des traditions françaises.

Cette proposition de loi, n° 2465, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, de M. François Vannson, une proposition de loi visant à permettre aux agriculteurs d'utiliser les lames de déneigement en leur possession pour les opérations réalisées sur les voiries sous l'autorité des collectivités territoriales.

Cette proposition de loi, n° 2466, est renvoyée à la commission des affaires économiques, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, de M. André Chassaigne et plusieurs de ses collègues, une proposition de loi relative à l'entretien et au renouvellement du réseau des lignes téléphoniques.

Cette proposition de loi, n° 2467, est renvoyée à la commission des affaires économiques, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, de M. Pierre Morel-A-L'Huissier et plusieurs de ses collègues, une proposition de loi visant à renforcer la protection des données à caractère personnel sur internet.

Cette proposition de loi, n° 2468, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, en application de l'article 83 du règlement.

DÉPÔT D'UNE PROPOSITION DE RÉSOLUTION

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, de M. Yannick Moreau, une proposition de résolution invitant le Gouvernement, veillant à la cohérence du droit et au respect des normes internationales à assurer le respect des traités en conformant notre pays à l'interdiction de toute "salle de shoot" sur le territoire de la République, déposée en application de l'article 136 du règlement.

Cette proposition de résolution a été déposée sous le n° 2463.

DÉPÔT D'UN RAPPORT

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2014, de M. Carlos Da Silva, un rapport, n° 2462, fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République sur , en vue de la lecture définitive le projet de loi, modifié par le Sénat, en nouvelle lecture, relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral (n° 2461).

PROGRAMME DE TRAVAIL DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

(Conférence des Présidents du mardi 16 décembre 2014)

DATES

MATIN

APRÈS-MIDI

SOIR

Semaine du Gouvernement

DÉCEMBRE

MARDI 16

 

À  15 heures :

- Questions au Gouvernement.

- Explications de vote et votes par scrutin public :

. Pt réforme de l’asile (2182, 2357, 2366, 2407) ;

. Nlle lect. Pt loi de finances pour 2015 (2438, 2450).

- Nlle lect. Pt loi de finances rectificative pour 2014 (2455, 2460). (1)

- Nlle lect. Pt loi de programmation des finances publiques 2014-2019 (2350, 2449). (1)

- CMP Pt adaptation au droit de l’UE en matière économique et financière (2448).

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

MERCREDI 17

 

À  15 heures :

- Questions au Gouvernement sur des sujets européens.

- Lect. déf. Pt délimitation des régions (2461).

- Pt Sénat habilitation code mondial antidopage (2297, 2441).

- Pn modernisation presse (2224, 2442).

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

JEUDI 18

À  9 h 30 :

- Suite odj de la veille.

- Pn Sénat représentation des communes membres d’une communauté de communes (2320, 2439)

- Lect. déf. Pt loi de finances pour 2015.

- Lect. déf. Pt loi de finances rectificative pour 2014. (1)

- Lect. déf. Pt loi de programmation des finances publiques 2014-2019. (1)

À  15 heures :

- Suite odj du matin.

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

Semaine de contrôle

JANVIER 2015

MARDI 13

 

À  15 heures :

- Questions au Gouvernement.

- Déclaration du Gouvernement sur l’autorisation de la prolongation de l’intervention des forces françaises en Irak, débat et vote par scrutin public (art. 35, al. 3, Constitution).

À  21 h 30 :

- Questions à la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. (2)

MERCREDI 14

 

À  15 heures :

- Questions au Gouvernement.

- Débat d’orientation pour la stratégie numérique de la France. (3)

À  21 h 30 :

- Débat sur la politique maritime de la France. (4)

JEUDI 15

À  9 h 30 :

- Débat sur l’avenir du secteur industriel de défense et des capacités de maintenance industrielle des matériels (salle Lamartine). (5)

À  15 heures :

- Débat sur la fiscalité des carburants. (6)

- Débat sur le « paquet énergie climat ». (7)

- Débat sur le rapport de la mission d’information sur le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. (8)

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

Semaine du Gouvernement

MARDI 20

 

À  15 heures :

- Questions au Gouvernement.

- CMP ou nlle lect. Pt adaptation UE propriété littéraire et artistique.

- CMP ou nlle lect. Pt accord France-Andorre prévention doubles impositions.

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

MERCREDI 21

 

À  15 heures :

- Questions au Gouvernement.

- Débat sur la fin de vie (art.50-1 Constitution).

À  21 h 30 :

- CMP ou nlle lect. Pn commune nouvelle.

JEUDI 22

À  9 h 30 :

- Pt convention O. I. T. agences d’emploi privées (1887, 2395).

- Pt Sénat accord France-Azerbaïdjan centres culturels (784, 2396).

- 2e lect. Pn facilitation de l’exercice du mandat des élus locaux (1725).

À  15 heures :

- Suite odj du matin.

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

Semaine du Gouvernement

LUNDI 26

 

À  16 heures :

- Pt croissance et activité (2447).

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

MARDI 27

À  9 h 30 :

Questions orales sans débat

À  15 heures :

- Questions au Gouvernement.

- Suite odj de la veille.

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

MERCREDI 28

 

À  15 heures :

- Questions au Gouvernement.

- Lect. déf. Pt modernisation et simplification du droit.

- Suite odj de la veille.

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

JEUDI 29

À  9 h 30 : (9)

- 2e lect. Pn exposition aux ondes électromagnétiques (2065).

- Pn respect choix de fin de vie des patients (2435).

- Pn vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre (1519).

- Pn nouveaux indicateurs de richesse (2285).

À  15 heures :

- Suite odj du matin.

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

VENDREDI 30

À  9 h 30 :

- Suite Pt croissance et activité (2447).

À  15 heures :

- Suite odj du matin.

À  21 h 30 :

- Suite odj de l’après-midi.

(1) Discussion générale commune.

(2) Inscription à la demande du groupe UMP.

(3) Inscription à la demande du groupe SRC.

(4) Inscription à la demande du groupe UDI.

(5) Inscription à la demande du groupe GDR.

(6) Inscription à la demande du groupe Écologiste.

(7) Inscription à la demande de la commission des affaires européennes.

(8) Inscription à la demande du groupe RRDP.

(9) Inscription à la demande du groupe Écologiste.

ORGANISME EXTRAPARLEMENTAIRE

COMMISSION SUPÉRIEURE DES SITES, PERSPECTIVES ET PAYSAGES

(1 poste à pourvoir)

Le Président de l’Assemblée nationale a désigné, le 16 décembre 2014, Mme Michèle Bonneton.

ANALYSE DES SCRUTINS

102° séance

Scrutin public n° 996

Sur l'amendement n° 2 à l'article 31 quaterdecies du projet de loi de finances rectificatives pour 2014 (nouvelle lecture - seconde délibération).

Groupe socialiste, républicain et citoyen  (288) :

Groupe de l'union pour un mouvement populaire  (198) :

Groupe de l'union des démocrates et indépendants  (30) :

Groupe écologiste  (18) :

Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste  (17) :

Groupe de la gauche démocrate et républicaine  (15) :

Non inscrits  (9) :

Mise au point au sujet du présent scrutin (n° 996)

(Sous réserve des dispositions de l'article 68, alinéa 4, du Règlement de l'Assemblée nationale)