Al Gore et le Giec prix Nobel de la paix 2007

 

 

La lutte contre le réchauffement climatique devient une priorité mondiale

Le comité Nobel a récompensé l'ancien vice-président américain Al Gore et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat pour leurs engagements dans la lutte contre les changements climatiques.

Le 12 octobre 2007, l'ancien vice-président américain Al Gore et le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont obtenu le prix Nobel de la paix 2007. Le prix leur est conjointement décerné pour "leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme et pour avoir posé les fondements pour les mesures nécessaires à la lutte contre ces changements". "Al Gore est probablement l'individu qui a fait le plus pour que l'on comprenne mieux à travers le monde les mesures qui doivent être adoptées", a ajouté l'institution.

Ancien vice-président de Bill Clinton et candidat démocrate malheureux à la Maison Blanche en 2000, Al Gore a attiré l’attention de l’opinion publique en 2006 avec son livre et documentaire Une vérité qui dérange, qui tire la sonnette d'alarme face au réchauffement de la planète.

Primé aux Oscars, le film de 96 minutes a contribué à vulgariser un sujet complexe et à sensibiliser l'opinion publique à la menace climatique.

Réalisant un véritable travail de fourmi, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) expertise et compile les recherches effectuées par des milliers de scientifiques à travers le monde.

Pour le Comité Nobel, ces rapports "ont crée un consensus plus largement informé sur le lien entre l'activité humaine et le réchauffement climatique. Plusieurs milliers de scientifiques et de responsables de plus d'une centaine de pays ont collaboré pour parvenir à une plus grande certitude sur l'échelle du réchauffement".

Ses rapports, résultats de délicates tractations entre délégations des différents Etats, fournissent un solide socle de connaissances aux décideurs politiques. Parmi ses principales conclusions, le Giec prédit une hausse de 1,8 à 4°C de la température moyenne planétaire d'ici 2100, un réchauffement dont l'origine "très probable" est liée à l'activité humaine.

Limiter cette hausse à 2°C aurait un coût "relativement modéré", selon les chercheurs, soit une baisse de 0,12% du taux de croissance du PIB à partir de 2030.

Le discours de réception des lauréats
   (sur le site de la fondation Nobel)

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