1ère séance : Questions au Gouvernement; Majoration des droits à construire (suite)
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Yvelines (5ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Union pour un Mouvement Populaire
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1ère séance : Questions au Gouvernement; Majoration des droits à construire (suite)
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Commissions des affaires étrangères et de la défense : M. Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, et de M Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combatants
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2ème séance : Débat sur les partenaires Public - Privé, Développement du Fabriqué en France
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1ère séance : Répression de la contestation de l?existence de génocides reconnus par la loi.
Travaux récents
Intervention en réunion de commission
Mardi 5 juin 2012 - Séance de 12 heures
M. Jacques Myard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la mise à disposition de salles en mairie lors de permanences tenues par les députés. Nonobstant le caractère habituel, et à titre gracieux, de ces pratiques, celles-ci pourraient cependant être considérées comme un avantage en nature consenti par une personne morale de droit public au profit d'un député, dès lors que celui-ci serait candidat dans la circonscription où il a l'habitude de tenir de telles permanences. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser si de telles pratiques, dès lors qu'elles ne donnent pas lieu à la distribution de propagande électorale et qu'elles ne font pas apparaître le député comme candidat sont cependant susceptibles de tomber sous le coup de la prohibition posée par l'article L. 52-8 du code électoral. Il lui rappelle que les collaborateurs de députés ou les assistants de sénateurs sont des salariés du parlementaire qui les emploie, comme l'a jugé à plusieurs reprises la Cour de cassation, (C. cass. soc. 20 oct. 1988, n° 86-41127 ; 18 février 2004, UNSA-USCP) comme les autres juridictions (CCA Paris, n° 91PA00810, 17 décembre 1992). Il souhaite savoir si ces salariés peuvent, à titre bénévole et en dehors de leurs heures de travail, participer à la campagne électorale du député qui les emploie lorsque celui-ci est candidat à une élection. Constatant que certaines appréciations jurisprudentielles, en matière de la certification des comptes de campagne, prévue par l'article L. 52-12 du code électoral, paraissent évoluer, il lui demande dans quelles conditions le défaut de certification d'un compte de campagne par un expert comptable peut être régularisé devant le juge de l'élection, ou si, au sens de la loi du 14 avril 2011, un tel manquement, lors du dépôt du compte à la commission nationale des comptes de campagne sera considéré comme d'une particulière gravité et ne pourra être régularisé.
Voir la réponseM. Jacques Myard appelle l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur le prosélytisme qui se développe en milieu carcéral au mépris du principe de laïcité. La liberté de conscience et de religion est garantie dans les prisons comme partout en France. Dans les établissements pénitentiaires, elle est encadrée tant pour respecter le principe de laïcité que pour permettre la bonne marche du service. Or depuis quelques années, les personnels de surveillance constatent un prosélytisme islamiste très virulent au sein des établissements qui perturbe leur organisation, menace leur sécurité, et entrave leur mission. Le succès de cette idéologie tient à son caractère radical qui la pose en contre-pouvoir face à une administration dont la légitimité est ainsi contestée. L'exercice même du culte se fait au mépris du règlement, et donne lieu à des rassemblements et des réunions en langue étrangère qui facilitent l'organisation dont l'objectif est l'encadrement de la population carcérale. Le prosélytisme prend la forme d'un endoctrinement systématique des détenus, qu'ils soient musulmans ou non. Les non pratiquants, ou les non musulmans subissent ainsi un harcèlement, des pressions, voire des brimades pour les forcer à se convertir et se soumettre ainsi à la hiérarchie religieuse qui se met en place. Cette dérive est particulièrement inquiétante lorsque l'on connaît les risques de radicalisation de la délinquance au sein des prisons. Il est évident que la religion en tant que telle n'est pas en cause, tant qu'il s'agit de pratique individuelle. Il est légitime que les aumôniers des différentes religions soient officiellement présents dans les prisons. Mais en l'occurrence, il s'agit là d'un véritable détournement de la liberté de conscience et de religion par des individus n'ayant aucune qualification ni légitimité en la matière, et qui manipulent et intimident leurs codétenus. C'est inadmissible. Il lui demande en conséquence comment il entend faire respecter les principes de la République et la laïcité dans les établissements pénitentiaires, c'est-à-dire garantir aux détenus la liberté de conscience et de pratique religieuse sans que cette dernière perturbe la vie collective.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
mardi 6 mars 2012 - 16 h 15
Intervention en réunion de commission
Mardi 6 mars 2012 - Séance de 9 h 30
Intervention en séance publique
Intervention en réunion de commission
mardi 28 février 2012 - 16 h 15
Intervention en séance publique
Intervention en séance publique
Intervention en réunion de commission
Mercredi 15 février 2012 - Séance de 17 h 00
Intervention en réunion de commission
Mercredi 15 février 2012 - Séance de 9 h 30
Intervention en séance publique
Intervention en séance publique
Intervention en réunion de commission
Mercredi 8 février 2012 - Séance de 8 h 30
Intervention en réunion de commission
Mercredi 25 janvier 2012 - Séance de 9 h 45
M. Jacques Myard appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la dégradation de la situation de l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans le second degré de l'enseignement scolaire, collèges et lycées. Ainsi les élèves de la filière scientifique, qui représente la moitié de l'enseignement général, ne bénéficient plus de cours obligatoire dans cette discipline en terminale à la rentrée scolaire 2011-2012. Les deux justifications à la réforme du lycée de 2009 n'apparaissent pas concluantes : d'une part le rééquilibrage des autres filières, littéraire et économique et sociale, ne touche que 0,2 % des élèves à la rentrée 2011; d'autre part la promesse de l'ouverture, dans tous les lycées, de cours optionnel de deux heures d'enseignement d'histoire géographie proposés aux élèves de terminale S n'est pas tenue dans les faits. À cause de la disparition de l'enseignement obligatoire de l'histoire géographie, les enseignants des classes de première sont contraints de contracter de façon drastique les programmes d'histoire géographie. Au collège, les élèves de 5e et 4e ne bénéficient plus que d'une heure par semaine, ce qui conduit à sacrifier des pans majeurs de l'histoire nationale. Ces dérives ne laissent pas d'inquiéter les enseignants de ces disciplines qui tiendront fin janvier 2012 des états généraux. À l'heure des regains communautaristes, on peut s'inquiéter de la dégradation de la situation de l'enseignement de ces deux disciplines qui contribuent à façonner l'identité de chaque citoyen et le sens de la communauté nationale. Il lui demande quelles instructions nouvelles il entend donner pour que l'enseignement de l'histoire géographie reconquière la place qu'il mérite et que le contenu des programmes scolaires remette en leur coeur la France sans lesquelles il n'existe pas de destin commun.
Voir la questionM. Jacques Myard appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les dispositions des l'article R. 261-17 et suivants du code de la construction et de l'habitation, qui définissent les modalités de la garantie d'achèvement en cas de vente sur plan par les promoteurs. Cette garantie est obligatoire, pour protéger les acquéreurs en cas de défaut du promoteur. Ce dernier a ainsi le choix entre une garantie intrinsèque, reposant sur ses propres actifs, et une garantie extrinsèque, sous la forme d'une garantie de remboursement ou d'achèvement souscrite auprès d'une banque. Cette dernière doit soit rembourser les acheteurs en cas de défaut du promoteur, soit leur apporter les fonds nécessaires à l'achèvement des travaux. Toutefois, les cas d'exclusion de cette garantie sont aujourd'hui trop nombreux pour permettre une protection efficace des acheteurs, puisque les contrats prévoient de nombreuses clauses dérogatoires. Ainsi, lorsqu'un projet immobilier a fait l'objet d'un arrêté d'interruption des travaux et d'un signalement au parquet après que les agents du service de l'urbanisme eurent constaté un dépassement substantiel des hauteurs spécifiées sur le permis de construire, la banque auprès de laquelle a été souscrite la garantie d'achèvement refuse de rembourser les acheteurs sous prétexte qu'une close du contrat exclut les conséquences du non-respect du permis de construire. Dans ce cas, les acheteurs prennent un risque considérable puisque l'arrêt des travaux, et donc des versements, risque de conduire le promoteur à la faillite, ce qui leur ferait perdre les sommes déjà versées. Il est évident qu'une garantie renforcée implique un surcoût pour le promoteur, qui le répercute sur le prix de vente. Néanmoins, la vente en futur état d'achèvement est une opération lourde pour des particuliers qui la plupart du temps s'endettent pour acheter leur logement. En outre, ils ont souvent des impératifs de délais très serrés, puisqu'ils doivent continuer à se loger à leurs frais en attendant l'achèvement de la construction. La garantie de remboursement doit alors être claire pour les acheteurs qui ne peuvent supporter un défaut ou un retard important. Il lui demande en conséquence comment il entend renforcer la protection des acheteurs dans le cadre de la vente en futur état d'achèvement, contre les manoeuvres de certains promoteurs ou banquiers.
Voir la questionM. Jacques Myard appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, sur le fonctionnement de l'Eurogroupe au regard de la décision annoncée le 21 juin 2011 par le président de cette instance. En effet, le président de l'Eurogroupe a opéré un important revirement dans les dispositions qui avaient été prévues au mois de mars dernier relatives au mécanisme européen de stabilité financière (MESF). Il a ainsi annoncé que contrairement à ce qui avait été prévu, le mécanisme européen de stabilité financière n'aurait pas un statut prioritaire (senior) dans le cas de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande. Dans ces conditions, si l'un de ces États fait défaut, le mécanisme qui leur aurait prêté des fonds ne serait pas remboursé en priorité et viendrait au même rang que les détenteurs ordinaires des obligations de cet État. D'autre part, la décision de l'Eurogroupe autorisant le fonds européen de stabilité financière (FESF) à pouvoir prêter 440 milliards d'euros effectifs aboutit à ce que l'engagement de la France passe de 90 milliards à 159 milliards d'euros, soit bien au-delà de l'autorisation donnée par le Parlement. En conséquence, il lui demande si la décision du président de l'Eurogroupe concernant le MESF a été prise après l'accord du gouvernement français, si le Gouvernement entend demander l'autorisation au Parlement d'aller au-delà de l'engagement initial au FESF et si, dans la négative, il exige que le plafond initial ne soit pas dépassé.
Voir la questionM. Jacques Myard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la criminalité identitaire. La fraude identitaire recouvre une multitude de formes et consiste, par exemple, en l'utilisation de faux passeports, de fausses cartes d'identité pour ouvrir un compte bancaire ou obtenir un prêt ou encore dans la location d'une vraie carte vitale. À la base de la majorité des escroqueries, la criminalité identitaire cause un préjudice de 10 à 20 milliards d'euros chaque année. Cette criminalité augmente de 40 % depuis une dizaine d'années. Les premières victimes sont les collectivités, les fraudes aux prestations sociales représentent près de la moitié du préjudice. Des moyens existent pour lutter efficacement contre ce problème, comme l'utilisation de la biométrie. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures il envisage de mettre en oeuvre pour lutter contre ce fléau et notamment développer davantage l'utilisation de la biométrie dont la France est un des champions dans la fabrication de documents biométriques.
Voir la questionAssemblée nationale
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Numéro de la place occupée : 292
(la zone en rouge situe le banc)
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