Commission du développement durable: Audition de M. Victor HAÏM, envisagé comme pdt de l'ACNUSA par le Président de la République
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Jura (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Union pour un Mouvement Populaire
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Commission du développement durable: Audition de M. Victor HAÏM, envisagé comme pdt de l'ACNUSA par le Président de la République
Vidéo du 30 mai 2011
1ère séance: engagement des sapeurs-pompiers volontaires (DG et art 1 à 10 bis)
Vidéo du 17 mai 2011
1ère séance : Questions orales sans débat
Travaux récents
M. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, sur le projet de refonte de la directive européenne n° 2003/88/CE qui vise à réglementer le temps de travail. Ce texte s'appliquerait aux sapeurs-pompiers professionnels. Celle-ci fixe la durée maximale de travail hebdomadaire à 48 heures (y compris les heures supplémentaires). Se pose alors la question des heures de garde : doivent-elles être comptabilisées en travail effectif ou inactif ? Dans le premier cas, ce projet de directive ne laisserait que deux choix possibles : réduire le service de secours apporté aux populations - ce qui est totalement inacceptable - ou recruter un tiers de sapeurs-pompiers professionnels en plus pour un coût estimé à 600 millions d'euros - ce qui est insupportable vu l'état de nos finances publiques. Selon les services de la Commission, la notion même de travailleur, et donc la définition des personnes assujetties à la dite circulaire, relèverait de chaque État. Il reviendrait donc à la France de légiférer pour exonérer définitivement les sapeurs-pompiers de la notion de travailleur. Ceci a été fait pour les sapeurs-pompiers volontaires grâce à la judicieuse proposition de loi dite "Morel à l'Huissier". Mais pour les sapeurs-pompiers professionnels, le débat reste ouvert. Il souhaiterait qu'il lui précise quelles sont les mesures qu'il ne manquera pas de prendre pour exonérer les sapeurs-pompiers professionnels de l'application de cette nouvelle directive qui menace la qualité de nos services de secours.
Voir la réponseM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les modalités de retrait de points sur le permis de conduire. L'article L. 223-1 du code de la route précise qu'à « la date d'obtention du permis de conduire, celui-ci est affecté de la moitié du nombre maximal de points », c'est-à-dire de six points. Lors de la perte de points, il peut demander à faire un stage de sensibilisation à la sécurité routière, lui permettant de retrouver quatre points limités aux six points qu'il avait au départ. Se pose alors la question des personnes qui ont six points mais qui les perdent en une seule fois. Avant la notification du retrait de points, ils ne peuvent demander à faire un stage. Après la notification, ils ne peuvent non plus en faire un puisqu'ils font automatiquement l'objet d'une annulation de permis et ils ne sauraient faire un stage pour un permis qu'ils n'ont plus ! Ils sont là dans une situation du tout ou rien où, de fait, la possibilité de corriger leurs erreurs avant la sanction ultime ne leur est pas offerte. Par rapport aux conducteurs bénéficiant du maximum de douze points, ne pas pouvoir faire de stage pour éviter une annulation relève d'une véritable double peine dont sont principalement victimes les jeunes. Rien que dans le Jura, le nombre d'annulations de permis pour les conducteurs récents est en nette augmentation : 38 en 2009, 50 déjà sur les dix premiers mois de 2010. Sans pour autant baisser les sanctions pour les fautes d'une extrême gravité, il conviendrait cependant d'examiner cette question dans le sens d'une plus grande équité mais aussi pour éviter la conduite de véhicule sans permis. Il aimerait savoir si une adaptation réglementaire ne pourrait pas préciser une date d'effet de retrait des points obligatoirement postérieure de plusieurs semaines ou mois aux faits condamnables afin de laisser au conducteur le temps et la possibilité de faire un stage de sensibilisation. Le bénéfice de points viendrait alors se compenser le jour venu avec ceux perdus afin d'éviter la catastrophe automatique de l'annulation du permis de conduire.
Voir la réponseM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'utilisation de la taxe additionnelle au foncier non bâti sur les terrains boisés. La loi d'orientation sur la forêt de juillet 2001 précise que les forêts publiques satisfont à des besoins d'intérêt général. Puis la loi de modernisation agricole du 27 juillet 2010 a créé les plans pluriannuels régionaux de développement forestier (PPRDF) mis en oeuvre par les préfets de région. Pour être pertinents et efficaces, ces plans doivent s'appuyer sur des bases territoriales fortes. Le financement de ces plans est assuré par une part de la taxe additionnelle au foncier non bâti sur les terrains boisés perçue par les chambres d'agriculture. Elle s'élève à près de 20 millions d'euros dont 6 millions payés par la forêt publique de l'État et des collectivités. Sur ces 6 millions, 900 000 euros reviennent à la fédération nationale des communes forestières pour mener des actions de formation au bénéfice des élus. Il semblerait que les 5 millions d'euros restant, payés par les propriétaires forestiers publics ne soient pas utilisés au bénéfice de la forêt et resteraient au sein des chambres d'agriculture alors que des opérateurs tels l'ONF sont contraints de réduire ses effectifs de 700 emplois d'ici à 2016. La fédération nationale des communes forestières est cosignataire du contrat État-ONF qui permet de préserver le régime et le service public forestier rendu par l'ONF mais qui nécessite des moyens. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui apporter des précisions au sujet de l'utilisation du produit de cette taxe additionnelle. Il lui demande en outre de bien vouloir lui préciser les mesures qu'il ne manquera pas de mettre en oeuvre pour que l'intégralité de ces sommes retourne bien aux organisations en charge de la gestion des forêts communales et domaniales.
Voir la réponseM. Jean-Marie Sermier alerte M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation des anciens combattants les plus démunis. Depuis 2007, les conjoints survivants d'un ressortissant de l'ONAC, âgés au minimum de 60 ans et dont les ressources mensuelles sont inférieures à 869 euros, peuvent prétendre à une aide différentielle au conjoint survivant afin de leur permettre une amélioration de leur situation. À l'origine il y a 5 ans, 1 617 dossiers étaient instruits. 809 d'entre eux étaient éligibles. Le coût pour le budget de l'État était de 526 000 euros. En 2012, on peut estimer à 5 800 le nombre de dossiers éligibles. La charge budgétaire est alors passée à plus de 5 millions d'euros malgré d'énormes contraintes budgétaires liées aux crises. Avec la retraite du combattant, il s'agit là d'un engagement tenu par le Président de la République. Cependant, il n'existe aucun mécanisme différentiel similaire permettant d'apporter un complément de revenu aux anciens combattants les plus démunis qui constituent une population très fragile. Une étude remise en 2011 n'a pas permis d'identifier et de quantifier de manière suffisamment précise la population concernée. Ceci étant, il n'est pas déraisonnable, compte tenu d'autres indices, d'envisager une cible potentielle de 5 000 dossiers, pour un montant de 4,5 millions d'euros. Le montant peut paraître important. Mais la diminution inexorable du nombre d'anciens combattants devrait permettre de dégager les ressources nécessaires. Reste alors à régler le risque de l'éventuelle attribution de cette extension aux anciens combattants des territoires anciennement sous souveraineté française. Pour autant, ces difficultés ne peuvent justifier le maintien d'un nombre important de nos anciens combattants dans les difficultés. Aussi, il souhaiterait connaître ses intentions à ce sujet. Et, pour ne plus perdre un temps précieux, il lui demande s'il ne serait pas opportun d'engager les études complémentaires permettant d'aboutir au plus vite.
Voir la questionIntervention en réunion de commission
Mardi 4 avril 2012 - Séance de 16 heures
M. Jean-Marie Sermier interroge Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur les conditions d'exonération d'impôts concernant les plus-values immobilière sur cession d'une résidence secondaire. L'article 150-U-II-1°bis du code général des impôts introduit un cas d'exonération de plus-value en cas de cession d'un logement autre que la résidence principale et dont le prix de cession contribue à l'acquisition d'une résidence principale. « 1 ° bis Au titre de la première cession d'un logement, y compris ses dépendances immédiates et nécessaires au sens du 3° si leur cession est simultanée à celle dudit logement, autre que la résidence principale, lorsque le cédant n'a pas été propriétaire de sa résidence principale, directement ou par personne interposée, au cours des quatre années précédant la cession. L'exonération est applicable à la fraction du prix de cession défini à l'article 150 VA que le cédant remploie, dans un délai de vingt-quatre mois à compter de la cession, à l'acquisition ou la construction d'un logement qu'il affecte, dès son achèvement ou son acquisition si elle est postérieure, à son habitation principale. En cas de manquement à l'une de ces conditions, l'exonération est remise en cause au titre de l'année du manquement ». Au vu de l'instruction BOI 8 M-1-04 (plus-values immobilières et plus-values sur biens meubles), fiche 2 (biens immobiliers exonérés), les modalités de remploi de la plus-value pour cause d'expropriation sont précises et notamment au point 50 : « Bien acquis avant l'expropriation : il est admis que le remploi soit effectué avant la réalisation de l'expropriation ou le paiement de l'indemnité, à la condition que l'achat soit motivé par la perspective de cette expropriation ou du paiement de l'indemnité. Cette mesure de tempérament n'est soumise à aucune formalité spécifique ». Dès lors, il aimerait savoir s'il est possible d'envisager l'exonération d'impôts sur la plus-value réalisée sur la vente d'une résidence secondaire étant donné que le prix de cession sera en totalité réinvesti dans l'acquisition d'une résidence principale par le biais d'un remboursement d'emprunt et le paiement de travaux de rénovation.
Voir la questionM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la définition de la notion de hameau. L'article L. 111-1-2 du code de l'urbanisme précise qu'en « l'absence de plan local d'urbanisme ou de carte communale [...] seules sont autorisées - sur délibération motivée du conseil municipal - en dehors des parties actuellement urbanisées de la commune », des constructions pour éviter une diminution de la population communale et si le projet n'est pas contraire aux objectifs de l'article L. 110. La question se pose alors de savoir ce qu'est une partie urbanisée, notamment en ce qui concerne les hameaux. Qu'est-ce qu'un hameau ? L'article L. 145-3-III du code de l'urbanisme, spécifique aux zones de montagne, évoque l'existence des hameaux, sans pour autant en apporter une définition. Dès lors les services déconcentrés de l'État exploitent ce flou, font souvent une lecture fort rigoureuse du texte de manière uniforme sur toute la France, pour rendre toute construction impossible. Le concept de hameau existant varie avec les régions françaises, et le problème est particulièrement aigu dans certaines zones. Un hameau en Franche-Comté a peu à voir avec un hameau dans le Cantal ou les Alpilles, et la notion de continuité s'en trouve biaisée. Selon la définition que l'on donnera à un groupe de maisons (hameau ou maisons isolées) la construction en continuité sera autorisée ou non. Bien souvent, cette interprétation empêche tout développement des communes intéressées. Il souhaiterait qu'il apporte une définition du hameau afin de clarifier les principes qui fondent l'interprétation de ces règles d'urbanisme.
Voir la réponseM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les prélèvements des fonds affectés à Action logement. Cet organisme bénéficie des cotisations obligatoires des entreprises de plus de 20 salariés, versées dans le but de promouvoir l'accession à la propriété et de développer les logements sociaux. Malheureusement, il fait actuellement l'objet d'un prélèvement sur recettes pour financer l'Anah et l'ANRU. Par expérience locale, il constate que les programmes de rénovation urbaine auquel l'ANRU contribue énormément ne finance pas seulement le logement, mais diverses réalisations - qui n'ont parfois rien à voir - sur les quartiers sensibles. L'objectif initial de la cotisation n'est donc plus respecté. Il aimerait avoir des précisions sur l'utilisation de ces fonds prélevés. Il voudrait s'aviser qu'ils soient bien fléchés sur le logement social, directement pour les salariés et/ou les personnes défavorisées et non sur la réalisation d'équipements publics.
Voir la réponseM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la situation très difficile dans laquelle se trouve l'industrie du recyclage des papiers en France. Seuls sept sites industriels papetiers fabriquent actuellement des papiers graphiques à partir de vieux papiers, issus des circuits ménagers (collecte sélective), industriels (imprimeries, industries transformatrices) et commerciaux (journaux invendus notamment). Tous sont en difficulté, plusieurs centaines d'emplois sont menacés dans toute la France. Les sites de Turckheim (Haut-Rhin) et de M-Real (Eure) ont déjà fermé leurs portes. Pourtant, cette industrie incarne l'économie circulaire, source de croissance verte et d'emplois locaux, prônée par le Gouvernement, comme par l'Union européenne ou encore l'OCDE. Un budget de 250 millions d'euros a d'ailleurs été confié à l'Ademe en 2009-2011 afin de favoriser l'« économie circulaire », incluant des projets de tri et de valorisation des déchets. Le développement d'une éco-industrie du papier en France pourrait devenir un point fort de notre maillage industriel et créer de nombreux emplois sur tout le territoire. Son avenir repose sur le renforcement de la circularité des flux de la matière : c'est-à-dire sur la captation des gisements locaux de déchets papiers destinés à être recyclés. Ce moyen permettra de renforcer la compétitivité de l'industrie papetière nationale par rapport au modèle de production de pâte vierge d'autres zones du monde. Pour cela des mesures doivent être prises : renforcer la collecte sélective municipale des papiers, abaisser le coût des opérations de collecte et de tri afin que cette matière première secondaire reste compétitive, sensibiliser les français à l'intérêt du tri des papiers et orienter les flux captés vers des exutoires proches. C'est pourquoi il lui demande comment augmenter la collecte sélective municipale de vieux papiers en France ? Comment organiser la collecte et la circularité des flux de façon à récupérer de la matière première à plus faible coût ? Enfin, comment faire en sorte que les tonnages récupérés restent sur le territoire, de façon à soutenir l'industrie verte du papier en France et conserver nos emplois.
Voir la réponseEviter le gaspillage d'argent public par la responsabilisation de l'Etat lors de la fermeture de classes dans l'enseignement du premier degré
Voir le document Voir le dossier législatifM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur la situation des ouvriers des parcs et ateliers de l'équipement transférés au département par la loi 2009-1291. À ce jour, il semble que les décrets d'application qui devaient organiser leurs conditions d'intégration dans le cadre d'emploi de la fonction publique territoriale, n'aient toujours pas été pris. Il souhaiterait connaître sa position sur ce sujet et l'échéance à laquelle il envisage leurs signatures et publications.
Voir la réponseM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé, dans la perspective d'une future modification de la réglementation de l'ostéopathie. Les professionnels de santé, dont les masseurs-kinésithérapeutes, qui sont à l'origine historique de l'implantation de l'ostéopathie en France, souhaiteraient le maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie dans le cadre d'une filière de formation continue "en alternance". Il demande qu'une séparation claire soit établie entre les ostéopathes professionnels de santé et non professionnels de santé. Ils souhaiteraient que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient distinguées et précisées de telle sorte qu'ils soient expressément qualifiés dans les textes d'établissements de formation continue, dépendant à ce titre du ministère du travail et dispensés des procédures liées au rectorat. Ils demandent que leur cursus soit spécifique et adapté aux masseurs-kinésithérapeutes suivant en cela les recommandations OMS en la matière qui retient une base de 1 000 heures de formation. Il aimerait qu'il lui précise la politique et le cadre des négociations qu'il ne manquera pas de mettre en oeuvre en la matière.
Voir la questionM. Jean-Marie Sermier interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les négociations relatives à la CCN 51, entre la FEHAP et les organisations syndicales de salariés. Courant 2012, la FEHAP a dénoncé la convention collective pour le 31 décembre 2012, entraînant de ce fait de nouvelles négociations. Récemment, un projet de révision de la CCN présentée par la FEHPA a été rejeté par les cinq organisations syndicales. Le 24 janvier dernier, le TGI de Paris a débouté la CFTC et FO de l'ensemble de leurs demandes qui visait à annuler la procédure de dénonciation de la CCN51. Le contexte est donc extrêmement tendu. Il semblerait que les négociations soient au point mort alors que 200 000 salariés environ sont concernés. L'État ne peut se satisfaire de ce blocage. Il aimerait donc savoir quelles sont les mesures qu'il ne manquera pas de prendre afin de ramener les parties à la table des négociations et de favoriser le dialogue social.
Voir la questionCréation d'un statut de médecin remplaçant salarié, cumulé au statut de médecin remplaçant libéral
Voir le document Voir le dossier législatifM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'instabilité fiscale dont sont victimes les signataires de promesses de vente immobilière antérieures à l'annonce du plan de rigueur. Adoptée le 8 septembre dernier, la réforme de la fiscalité des plus-values immobilières piège de nombreux propriétaires de terrains qui, ayant signé une promesse avant l'annonce du plan de redressement des comptes publics par le Premier Ministre le 24 août, ne pourront pas finaliser leur vente avant le 1er février 2012, date de son entrée en vigueur. En effet, pour les ventes de terrains, de nombreuses raisons peuvent expliquer une signature tardive de l'acte de cession après la conclusion de la promesse ou du compromis : attente d'une modification de la réglementation locale d'urbanisme, fouilles archéologiques préventives, autorisations administratives, assainissement, etc. Autant de conditions suspensives qui peuvent retarder la cession définitive sans pour autant remettre en cause l'engagement du vendeur. Rétroactive de fait, la mesure bouleverse donc le modèle économique des ventes escomptées, l'imposition pouvant passer de 15 % à 45 % pour un terrain détenu depuis 16 ans ! Ainsi, il lui demande quelles mesures elle compte prendre pour corriger cette injustice avant le 1er février prochain : un vendeur qui, dans le cadre d'une promesse ou d'un compromis de vente, s'est engagé sur la base d'une fiscalité connue n'a pas à subir les changements de fiscalité alors qu'il ne peut plus se rétracter, ni renégocier les conditions financières. Le même constat avait d'ailleurs été fait par le Gouvernement dont le projet de loi excluait toutes les ventes issues de compromis et/ou promesses signés avant l'annonce d'un plan de rigueur.
Voir la questionM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les inquiétudes des masseurs-kinésithérapeutes. Pour faire face à la dévalorisation de leur profession, les masseurs-kinésithérapeutes ont fait des propositions en matière de revalorisation tarifaire, de tarif unique et de protection du diplôme d'État contre les illégaux. En outre, ils souhaiteraient une amélioration du cursus des étudiants en kinésithérapie avec un diplôme master validant leur formation. Il aimerait connaître les suites qu'elle entend donner à ces justes propositions et le calendrier retenu pour leur mise en oeuvre.
Voir la questionM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la gestion des OSC. La note de la direction générale de la gendarmerie nationale du 23 avril 2008 sur la gestion des officiers sous contrat précise que les OSC affectés dans des postes relevant du soutien se verront proposer de servir sous statut d'OCTAGN selon trois cas à distinguer. Parmi ces trois cas les OSC servant sous statut OG, totalisant 10 ans de service au 31 décembre 2008 se verront proposer soit de continuer à servir sous statut d'OG durant 20 ans, soit d'opter à partir de 2011 pour le statut d'OCTAGN. Il aimerait avoir des explications sur ces 10 ans d'ancienneté. Les périodes de services militaires, les périodes de formation notamment à Coëtquidan sont-elles prises en compte dans les 10 ans ? Par ailleurs, les 10 ans de service doivent-ils être intégralement exercés en OSC ? Il aimerait aussi savoir si les officiers ayant plus de 10 années de services postérieurement à 2008 (par exemple en 2013) ne sont pas concernés par cette possibilité d'adopter le statut d'OCTAGN au renouvellement de leur contrat.
Voir la questionM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur la pérennité des dessertes ferroviaires Strasbourg-Lyon via Lons-le-Saunier. Le 13 décembre 2010, une convention était signée entre le ministère du développement durable et la SNCF pour pérenniser 40 liaisons existantes dites « trains d'équilibre du territoire » afin d'améliorer une qualité du service et ainsi de maintenir une desserte des territoires. La ligne Strasbourg-Lyon via Lons-le-Saunier, dite ligne du Revermont fait partie de ces 40 lignes. Or il semblerait que les trains « corail » effectuant cette liaison soient supprimés à compter du 11 décembre prochain, date de la mise en service de la future branche Est du TGV Rhin Rhône. Ainsi, de quatre liaisons dans le sens Strasbourg / Lyon et cinq dans l'autre, une seule subsisterait. Il souhaiterait avoir des précisions sur l'avenir de chacune de ces liaisons. Que vaudrait alors la signature de l'État et de la SNCF si la convention est déjà remise en cause un an seulement après sa signature ? Dans ce cas, ceci serait purement et simplement inacceptable. Il souhaiterait savoir s'il peut confirmer le maintien des dessertes en question.
Voir la questionM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le syndrome fibromyalgique de l'adulte. En juillet 2010, un rapport de la Haute autorité de santé faisait une analyse très fine du syndrome fibromyalgique de l'adulte : réalité du syndrome, émergence du problème, prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse, examen des politiques mises en oeuvre à l'étranger... S'en suivaient un certain nombre de propositions pour une approche plus pragmatique en France. Certaines d'entre elles ont d'ores et déjà été mises en oeuvre, notamment celles relatives à l'approche non médicamenteuse multi professionnelle. Le Gouvernement témoigne ainsi de sa volonté de se saisir du problème et d'apporter des réponses concrètes à 2 500 000 de nos concitoyens touchés par la fibromyalgie. Il souhaiterait qu'il lui précise quelles sont les autres propositions du rapport qu'il ne manquera pas de mettre en oeuvre et selon quel calendrier.
Voir la questionM. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la définition de la notion de hameau. L'article L. 111-1-2 du code de l'urbanisme précise qu'en « l'absence de plan local d'urbanisme ou de carte communale [...] seules sont autorisées - sur délibération motivée du conseil municipal - en dehors des parties actuellement urbanisées de la commune », des constructions pour éviter une diminution de la population communale et si le projet n'est pas contraire aux objectifs de l'article L. 110. La question se pose alors de savoir ce qu'est une partie urbanisée, notamment en ce qui concerne les hameaux. Qu'est-ce qu'un hameau ? L'article L. 145-3-III du code de l'urbanisme, spécifique aux zones de montagne, évoque l'existence des hameaux, sans pour autant en apporter une définition. Dès lors les services déconcentrés de l'État exploitent ce flou, font souvent une lecture fort rigoureuse du texte de manière uniforme sur toute la France, pour rendre toute construction impossible. Le concept de hameau existant varie avec les régions françaises, et le problème est particulièrement aigu dans certaines zones. Un hameau en Franche-Comté a peu à voir avec un hameau dans le Cantal ou les Alpilles, et la notion de continuité s'en trouve biaisée. Selon la définition que l'on donnera à un groupe de maisons (hameau ou maisons isolées) la construction en continuité sera autorisée ou non. Bien souvent, cette interprétation empêche tout développement des communes intéressées. Il souhaiterait qu'il apporte une définition du hameau afin de clarifier les principes qui fondent l'interprétation de ces règles d'urbanisme.
Voir la questionAssemblée nationale
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(la zone en rouge situe le banc)
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