1ère séance : Relance européenne et renforcement du contrôle démocratique; logement (débat)
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Paris (6ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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1ère séance : Relance européenne et renforcement du contrôle démocratique; logement (débat)
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Mme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de M. le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique sur la question de l'apprentissage et des emplois d'été dans le calcul de la retraite. En effet, des personnes qui ont pu occuper des emplois assimilés à des "jobs" d'été (des postes d'animateurs de colonies de vacances, occupés parfois sur le long terme et rémunérés à un niveau normal) se sont vu appliquer dans certains cas des cotisations forfaitaires, et ce après 1972. Appliquées sans demander l'avis du salarié à l'époque, ces cotisations forfaitaires engendrent aujourd'hui la non validation de trimestres pendant lesquels les personnes concernées considèrent pourtant avoir travaillé normalement et avec de véritables contrats de travail. Face à l'attente des salariés qui souhaiteraient voir leurs trimestres validés de manière automatique, elle souhaiterait connaître les solutions qu'il envisage de mettre en place.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mardi 21 février 2012 - Séance de 16 heures 45
Intervention en séance publique
Intervention en séance publique
Mme Danièle Hoffman-Rispal interroge M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les actions mises en oeuvre au sein du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, pour répondre aux attentes du Premier ministre en termes d'usage des formats ouverts. En effet, dans une communication du 31 août 2011, la ministre de la réforme de l'État rappelait en conseil des ministres que François Fillon avait demandé à l'ensemble des membres du Gouvernement de veiller « à généraliser l'usage des formats libres et ouverts par les administrations afin d'encourager la réutilisation des données publiques ». Les formats ouverts ont été définis notamment par la Commission européenne dans son cadre général d'interopérabilité publié en 2004 comme étant des formats : « adoptés et maintenus par une organisation sans but lucratif et dont les évolutions se font sur la base d'un processus de décision ouvert accessible à toutes les parties intéressées (consensus ou vote à la majorité, etc.) ; publiés et dont les documents de spécification sont disponibles, soit gratuitement, soit au coût nominal, chacun ayant le droit de les copier, de les distribuer et de les utiliser, soit gratuitement, soit au coût nominal ; dont les droits de propriété intellectuelle - c'est-à-dire les brevets éventuels - sur la totalité, ou une partie, du standard sont irrévocablement et gratuitement mis à disposition ; dont il n'existe pas de restriction à la réutilisation de ces standards ». De fait, les dispositions prises par le Gouvernement vont donc plus loin que celles définies au sein du RGI et engagent les administrations centrales dans un abandon des formats propriétaires, notamment ceux issus de la suite bureautique de Microsoft. En effet, les formats doc et xls, même si certaines versions sont reconnues par le RGI, ne sont pas maintenus par une organisation sans but lucratif, leurs évolutions ne font pas l'objet d'un processus de décision ouvert et l'entreprise américaine n'a notamment pas renoncé de manière irrévocable à des droits définis dans le code de propriété intellectuelle auxquels elle peut prétendre. Elle souhaiterait donc connaître les moyens, les actions et le calendrier mis en place par son ministère pour procéder à l'abandon de ces formats informatiques propriétaires au profit des « formats ouverts et librement réutilisables ».
Voir la questionMme Danièle Hoffman-Rispal interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'absence de réaction de l'État après l'annonce par le Président directeur général du groupe BNP Paribas du licenciement de centaines d'employés alors que l'entreprise vient de connaître un nouveau trimestre de bénéfices - certes décevant - de près de 500 millions d'euros. Alors que le Gouvernement n'a cessé d'annoncer une "moralisation" de l'économie et alors que l'État est un actionnaire important du groupe BNP Paribas, elle lui demande pour quelles raisons, si le groupe est fragilisé, ce ne sont pas ses dirigeants qui consentent à un effort mais les employés licenciés et l'assurance chômage alors qu'une diminution de 25 % du salaire du PDG (qui s'élève à près de 2 millions annuels) permettrait de sauver plus de 30 emplois à 1 800 euros nets.
Voir la questionMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la situation des psychologues suite à la parution de mesures gouvernementales affectant leur profession. Le décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l'usage du titre de psychothérapeute, qui ouvre la fonction de psychothérapeute à tous sous condition de formation universitaire, nie les compétences des psychologues, déjà formés en psychothérapie. Il oblige les psychologues cliniciens à cumuler 150 heures de formation et deux mois de stage, et les psychologues non cliniciens à suivre 300 heures de formation et à faire un stage de cinq mois. Ce décret met aussi les psychologues en concurrence avec des personnes moins bien formées qui jouissent du titre de psychothérapeute. Les médecins non psychiatres, par exemple, ne sont soumis qu'à 200 heures de formation, validées par un stage limité à deux mois, alors que leur formation initiale ne comprend qu'une initiation superficielle à la psychologie. Par ailleurs, la circulaire DGOS/RH4 n° 2010-142 du 4 mai 2010 relative à la situation des psychologues dans la fonction publique hospitalière introduit un traitement discriminatoire dans le corps professionnel des psychologues selon leur statut, titulaire ou contractuel ; ces derniers se voyant priver de leur temps de formation, information et recherche. Elle lui demande quelles mesures il entend prendre pour répondre de manière constructive aux inquiétudes des psychologues, et s'il a l'intention de réviser le décret et la circulaire de 2010.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la gestion des copropriétés. L'article 18 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis rend obligatoire l'ouverture d'un compte bancaire séparé au nom du syndicat des copropriétaires. Cette obligation ne concerne cependant que les copropriétaires syndics de leur immeuble; les syndics professionnels pouvant s'exonérer de cette obligation sur décision de l'assemblée générale des copropriétaires. Depuis des années, les associations de copropriétaires et de consommateurs dénoncent cette disposition. Seul, le compte bancaire séparé semble, pour beaucoup, constituer une sécurité en cas de défaillance du syndic, et une réelle transparence des fonds de la copropriété. En juin 2010, un avant projet de loi sur les syndics et administrateurs de biens prévoyait la généralisation du compte bancaire séparé par copropriété, sans exception possible; comme cela est le cas dans la plupart des pays d'Europe. Mais cette disposition a été retirée. Elle souhaite savoir si le Gouvernement envisage de rétablir l'obligation inconditionnelle de compte bancaire séparé, et dans quels délais il entend soumettre ce projet de loi au Parlement.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur les conséquences des événements récemment survenus en Thaïlande. Alors que Bangkok est traditionnellement le centre d'examen pour le baccalauréat des élèves de la péninsule indochinoise, l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger a décidé de transférer les épreuves, prévues pour se dérouler du 21 juin au 1er juillet, à Hong-Kong. Si l'utilisation du principe de précaution dans un contexte d'affrontements en Thaïlande est parfaitement compréhensible, la situation géographique de Hong-Kong entraîne des surcoûts de déplacement qui pénalisent l'ensemble des familles concernées. Elle souhaiterait donc savoir quelles solutions sont prévus par lui pour permettre à l'ensemble des candidats au baccalauréat d'assister aux examens.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal interroge M. le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique sur les liens entre apprentissage et retraite. Plusieurs syndicats de salariés de la SNCF ont écrit au ministre pour lui rapporter des dysfonctionnements qu'ils auraient constaté concernant la prise en compte des droits à la retraite d'apprentis et assimilés de la SNCF depuis 1977. Ils affirment notamment que l'État n'a pas pris en charge les cotisations correspondant aux exonérations accordées alors qu'un arrêté du 8 septembre 1977 fixe les conditions de remboursement à l'ACOSS des cotisations de sécurité sociale prises en charge par l'État en vertu de la loi du 5 juillet 1977. De nombreux apprentis constatent que leurs trimestres travaillés ne sont pas validés en totalité pour les motifs cités précédemment. Elle la remercie donc de bien vouloir lui indiquer les éléments de réponse dont il dispose.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal rappelle à Mme la ministre de la santé et des sports que la loi de financement pour la sécurité sociale pour 2008 a prévu que le Gouvernement présente chaque année un rapport au Parlement sur les conditions d'utilisation des montants correspondant aux franchises médicales. L'année dernière, plusieurs députés s'étaient plaints de la transmission tardive de ce rapport aux parlementaires qui ne leur a pas permis de préparer les débats sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale de manière satisfaisante. Cette année encore, le rapport au Parlement sur les conditions d'utilisation des franchises médicales n'a toujours pas été transmis aux parlementaires, alors même que ces franchises médicales constituent une ressource majeure pour le financement du plan Alzheimer, présenté comme une des priorités du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2011. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer la date de publication du rapport précité et les raisons qui expliquent ce retard préjudiciable.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'article R. 313-6 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Le dit article dispose que l'étranger qui sollicite le renouvellement d'une carte de séjour présente les pièces prévues pour une première délivrance. Ainsi le demandeur d'un renouvellement de carte de séjour temporaire doit fournir le certificat médical délivré par l'OFII. Cette disposition semble manquer de bon sens. En effet, un étranger ayant été admis une première fois à entrer et séjourner en France a forcément bénéficié d'une visite médicale, et a aussi été déclaré apte à vivre sur le territoire français. L'étranger qui dispose d'un premier titre de séjour ne présente vraisemblablement aucun risque sanitaire. Ainsi, en termes de santé publique, il paraît inutile, lors du renouvellement d'un titre de séjour, de redemander l'attestation de la visite médicale de l'OFII effectuée trois ans auparavant. Par ailleurs, la demande du certificat médical de l'OFII par les préfectures lors d'un renouvellement de titre de séjour retarde le traitement des dossiers et peut, dans certains cas, apparaître comme une entrave au renouvellement dudit titre. Elle lui demande de bien vouloir l'éclairer sur l'intérêt que représente l'attestation de la visite médicale de l'OFII lors d'un renouvellement du titre de séjour.
Voir la questionMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur le retard pris dans la publication des décrets d'application de la loi créant une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie, publiée au Journal officiel le mercredi 3 mars 2010. Le 2 mars dernier, l'Assemblée nationale a voté, à l'unanimité, cette disposition très importante pour les familles confrontées à la mort de l'un de leurs proches. Plus de six mois plus tard, il est incompréhensible et dommageable que cette allocation journalière qui permet à un proche d'accompagner à domicile une personne souffrant d'une pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou d'une affection grave et incurable n'ait toujours pas été mise en place. Elle la remercie donc de bien vouloir lui indiquer les raisons pour lesquelles les décrets d'application n'ont toujours pas été publiés et leur date estimée de publication.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur la question des frais bancaires payés par les consommateurs. L'UFC-Que Choisir vient de rendre publique une enquête sur l'évolution des tarifs bancaires entre 2004 et 2009. Le bilan dressé par l'association est inquiétant. Le manque de transparences des tarifs tend à s'aggraver avec le temps. Les brochures comptent en moyenne 24 pages et 303 tarifs, dont 9 nouveaux tarifs, auparavant gratuits, rien que pour les opérations sur compte. La comparaison, pourtant indispensable à la concurrence, est rendue malaisée par ce flot d'informations, d'autant que les libellés diffèrent d'un établissement à l'autre, et que les tarifs concernent des périodicités différentes (mensuelle, trimestrielle, annuelle) ou sont appliqués à l'opération. De plus, les banques ont multiplié les packages incluant des services dont l'utilité est parfois discutable ; un client prenant à l'unité les seuls services utiles -compte-chèques, carte bancaire et son assurance, accès Internet et téléphone- économise en moyenne 26 % par rapport au package. Mais l'inflation s'est surtout concentrée sur les frais sanction. En cinq ans, les incidents de paiement ont augmenté de 28 %. Les banques ont détourné à leur profit le plafond réglementaire des frais d'incidents de paiement des chèques pour accroître leur montant de 26 %. En parallèle, la qualité du service est loin de s'améliorer puisque le nombre de conseillers particuliers a diminué de 10 % en 5 ans. Enfin, les baisses de coût ne sont pas répercutées. A titre d'exemple, le coût pour les banques d'un paiement carte ou chèque a diminué d'au moins 9 % depuis 2004 ; le prix de la carte bancaire a, lui, augmenté de 13 %. Une réforme d'ampleur s'impose donc, afin d'améliorer la transparence et de modérer la cherté des frais appliqués par les banques. Elle lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer les mesures que compte prendre le Gouvernement pour faire évoluer les pratiques en la matière.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'emploi sur la situation des entreprises d'insertion. Les entreprises d'insertion contribuent depuis 25 ans avec succès à la réinsertion durable dans l'emploi de chômeurs en grande difficulté et de personnes parmi les plus fragiles, grâce à l'accompagnement social et professionnel qu'elles apportent aux salariés qu'elles recrutent. « L'aide au poste » versée en contrepartie de ce savoir faire et du surcoût lié à l'accueil de personnes en grande difficulté, n'est pas indexée et n'a pas été revalorisée depuis 10 ans, alors que dans le même temps le Smic a été revalorisé de 41 %. Les entreprises d'insertion rendent un service qui offre le meilleur rapport qualité/coût parmi les instruments des politiques de l'emploi et de la lutte contre les exclusions : moins coûteux qu'un contrat aidé dans le secteur public et à peine plus élevé qu'un contrat aidé en secteur marchand qui ne sont pourtant assortis d'aucune obligation de conventionnement, d'accompagnement ou de résultat. Bien que le placement des salariés ne soit pas leur mission première, les entreprises d'insertion amènent vers l'emploi près d'un sur deux de leurs salariés en insertion. Enfin, les coûts évités pour la collectivité par un poste en insertion couvrent plus que son montant : économie de RSA, économie de CMU, économie de suivi par Pôle emploi et ses sous traitants, économies d'aides sociales diverses. Sans revalorisation urgente de l'aide au poste, les entreprises d'insertion vont abandonner leur mission sociale car elles ne peuvent plus compenser la perte d'exploitation récurrente liée à la stagnation de l'aide au poste. La réforme annoncée du financement de l'IAE n'est ni aboutie, ni applicable en l'état. Or il n'est plus possible d'attendre pour les entreprises d'insertion. Les pouvoirs publics doivent choisir les meilleurs instruments des politiques publiques et arbitrer en faveur des plus efficaces. Au moment où les rapports annuels sur les performances budgétaires interpellent sur l'efficacité de nombreuses dépenses publiques et où se prépare le budget 2011, elle lui demande comment assurer la revalorisation de l'aide au poste pour les salariés en insertion.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la situation d'une citoyenne française détenue au Mexique. Cette jeune Française a été condamnée en première instance par la justice mexicaine pour enlèvements. Si elle a vu sa peine réduite en appel, sa culpabilité n'avait jusque là pas été remise en cause. Un document de la justice mexicaine vient de reconnaître que la police mexicaine a menti en faisant croire que l'intéressée a été arrêtée en direct le 9 décembre 2005. Ces révélations renforcent la crédibilité de la détenue et la bonne foi des services diplomatiques et consulaires français. Elle souhaite savoir quelles conséquences peuvent avoir ce nouveau contexte sur la situation de cette ressortissante, notamment en ce qui concerne un transfèrement, voire une révision du procès.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la nécessité de revoir le programme de seconde en sciences économiques et sociales. Parvenant à faire l'unanimité (lycées, enseignants et universitaires) contre lui, le projet soumis à consultation devrait en effet connaître des modifications substantielles afin de rassurer la communauté éducative, mais aussi d'assurer un enseignement des sciences économiques et sociales de qualité. Favorisant trop les sciences économiques au détriment des sciences sociales, réduit à 1 heure 30 d'enseignement par semaine et exclu du tronc commun, le programme de seconde en sciences économiques et sociales n'est pas à la hauteur de l'ambition portée par la réforme du lycée. Il apparaît au minimum nécessaire de porter à 3 heures la durée d'enseignement (facilité accordée à d'autres enseignements d'exploration) et de dédoubler le programme de sciences économiques et sociales de la classe de seconde. Alors que le rapport Guesnerie recommandait d'utiliser les méthodes d'analyse de la science économique et de la sociologie afin de contribuer à une formation citoyenne et de mieux comprendre les défis qui traversent le champ de l'économique et du social, le programme actuel a choisi de manière contestable de faire l'impasse sur des mots aussi importants que chômage, pouvoir d'achat ou salaire. Il n'est pas trop tard pour rectifier le tir et rédiger de meilleurs programmes. Il semble pour cela nécessaire qu'un délai supplémentaire soit donné à la rédaction des programmes.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur la question de la gratuité des musées. Depuis le 4 avril 2009, près d'une cinquantaine de musées et de monuments nationaux proposent un accès gratuit pour les jeunes de moins de 26 ans membres de l'Union européenne, mesure bénéfique et positive pour l'amélioration de l'accès à la culture. Cependant, des associations ont décelé dans la limitation de la gratuité aux ressortissants de l'Union européenne une forme, indéniable, de discrimination. Au-delà du caractère discriminatoire sur lequel le Conseil d'État devrait avoir à se prononcer, elle s'interroge sur la compatibilité de cette condition de nationalité avec l'objectif premier de la réforme, à savoir ouvrir les espaces culturels au plus grand nombre. L'élargissement de la gratuité aurait a priori peu de conséquences financières. Surtout, il faciliterait grandement le travail des agents d'accueil qui se voient aujourd'hui obligés de vérifier l'éligibilité des visiteurs à la gratuité en leur demandant leurs papiers d'identité.Elle souhaiterait donc savoir si elle compte élargir le public visé par la gratuité dans les musées et monuments nationaux.
Voir la réponseMme Danièle Hoffman-Rispal attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la récente adoption, par le parlement lituanien, d'une loi bannissant des lieux fréquentés par les mineurs toute information sur l'homosexualité. Elle souhaiterait notamment savoir s'il a demandé, sans bien sûr remettre en cause la souveraineté de l'État lituanien, des explications au gouvernement de Vilnius. En effet, en associant l'homosexualité et la bisexualité aux pratiques paranormales, au langage grossier ou encore aux comportements néfastes en matière d'alimentation et d'hygiène, la représentation nationale de la République de Lituanie réalise un amalgame extrêmement choquant qui va à l'encontre des principes de l'Union européenne que sont la défense des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. L'homosexualité et la bisexualité ne sauraient en aucun cas être considérées, comme le prétend la loi récemment adoptée, comme ayant un "effet négatif sur la santé psychique, le développement physique, intellectuel et moral des mineurs". Elle le remercie, par conséquent, de bien vouloir lui préciser la position de la France sur cette question, ainsi que de bien vouloir la tenir informée des réponses qui pourront être apportées par la République de Lituanie.
Voir la réponseAssemblée nationale
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(la zone en rouge situe le banc)
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