2ème séance : Formation des maîtres
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Bouches-du-Rhône (13ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Gauche démocrate et républicaine
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M. Michel Vaxès attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conséquences de la décision de l'Afssaps d'arrêter l'utilisation de plasma sanguin thérapeutique traité au bleu de méthylène Au prétexte d'allergies chez les personnes transfusées avec du plasma traité au bleu de méthylène, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé l'arrêt, à partir du 1er mars 2012, de la fabrication et de la distribution du plasma thérapeutique inactivé au bleu de méthylène, qui représente 70 % des prescriptions, pour le remplacer par du "plasma solvant détergent" produit à l'usine de l'établissement français du sang (EFS) de Bordeaux. Or les pannes à répétition que connaît l'usine de Bordeaux ont conduit à arrêter la production de solvant détergent depuis le mois de juin. En outre, la production d'amotosalen, troisième technique employée pour la production de plasma thérapeutique, est limitée à 25 % du volume global de plasma thérapeutique produit. Pour faire face à un possible risque de rupture de stock, l'EFS prévoit d'acheter 75 % des besoins de « plasma solvant détergent » au groupe suisse Octapharma. Cette société suisse implantée en Alsace, prélève du plasma à l'étranger à partir de « dons » rémunérés ou bénévoles. Ce projet suscite de vives inquiétudes et la colère unanime des donneurs de sang bénévoles. En effet, d'une part, s'il devait se concrétiser, il générerait un surcoût de l'ordre de plusieurs millions d'euros pour l'EFS alors que l'étude des possibilités nationales notamment les synergies entre l'EFS et le LFB (Laboratoire de fractionnement et des biotechniques) permettrait de dégager des solutions. D'autre part, ce projet est inacceptable car il remettrait une fois de plus en cause les grands principes éthiques qui fondent notre système du don de sang et d'éléments issus du corps humain d'autant que l'Afssaps est dans l'incapacité de vérifier l'origine éthique des prélèvements. En conséquence, il souhaiterait connaître les mesures qu'il envisage de prendre pour que soient garantis les principes éthiques du don de sang de notre système et celles qu'il compte mettre en oeuvre pour que, face au risque de pénurie, puissent être trouvées, en France, des solutions responsables et adaptées aux besoins.
Voir la réponseM. Michel Vaxès attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la conformité des devis fournis par les prestataires d'opérations funéraires. L'UFC-Que choisir de Martigues-étang de Berre vient de rendre publics les résultats d'une enquête menée dans treize magasins funéraires du tour de l'étang de Berre sur la bonne application de leurs obligations légales par les professionnels. Malgré la réforme de 2008 qui renforce l'information au consommateur et la mise en place d'un modèle de devis obligatoire (arrêté du 23 août 2010), les magasins funéraires ne se plient pas toujours aux règles de la transparence. Ainsi dans cinq cas sur treize, aucun devis n'est communiqué aux familles et aucun des devis récoltés ne respecte les modèles de devis obligatoires. Cette opacité empêche la comparaison des prestations par les familles et favorise la hausse des prix. Dans la zone enquêtée, le coût total pour des obsèques, hors caveau et concession, s'établit à 3 068 euros en moyenne, contre 3 100 euros au niveau national. Toutefois d'un prestataire à l'autre, pour une demande similaire, la facture totale peut considérablement varier : de 1 985 euros pour le plus économique à 4 328 euros pour le plus onéreux. Ces différences sont liées à un grand nombre de prestations "non obligatoires", mais aussi à des opérations surfacturées : c'est le cas par exemple des formalités administratives dont le coût se situe dans une fourchette de 89 euros à 316 euros alors qu'il s'agit d'opérations standardisées. Au vu de ces pratiques, il y a urgence à mieux encadrer le marché. En premier lieu, il conviendrait de prévoir des sanctions contre les professionnels n'utilisant pas le modèle de devis obligatoire. Il serait également opportun d'élaborer un livret d'information sur les obsèques qui serait mis à la disposition des familles dans les mairies et dans les établissements de soins. La Direction générale des collectivités locales pourrait établir un tel livret après consultation du Conseil national des opérations funéraires. Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend mettre en oeuvre afin de remédier aux dysfonctionnements constatés.
Voir la réponseM. Michel Vaxès appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation préoccupante des espaces santé jeunes (ESJ) et des points accueil écoute jeunes (PAEJ). Ces structures jouent un rôle important dans la prévention et la prise en charge des problèmes sociaux et sanitaires des jeunes. Elles participent à la baisse des dépenses de santé en intervenant avant que les situations ne deviennent plus complexes, plus lourdes et plus coûteuses. En 2010, elles ont accueilli individuellement plus de 26 000 jeunes, majoritairement âgés de 12 à 25 ans, ainsi que leurs familles, soit plus de 6 000 parents. Elles ont touché près de 70 000 jeunes par l'intermédiaire d'actions collectives. Les équipes qui assurent leur fonctionnement mobilisent des compétences médicales, psychologiques et socio-éducatives. En 2010, elles représentaient 240 équivalent temps plein. Ces structures sont financées en moyenne à hauteur de 50 % par les collectivités territoriales et à 50 % par l'État, les organismes publics (CAF, assurance maladie) et les politiques transversales (CUCS, MILDT). Elles sont aujourd'hui menacées de fermeture. En effet, la baisse constante des financements alloués dans le cadre des dispositifs « cohésion sociale » entraînera des effets en cascade sur les autres financements puisque ces derniers sont conditionnés à ceux de la « cohésion sociale ». En 2010, les financements au titre de la « cohésion sociale » atteignaient 9,7 millions d'euros. En 2011, ils ont chuté à 7,4 millions d'euros. En 2012, ils devraient chuter encore à 5 millions d'euros. Ainsi, en trois ans, les crédits alloués auront baissé de 50 %. Cette diminution des moyens financiers a déjà conduit à la fermeture de 15 structures en 2010. Pourtant, les résultats des études menées sur les jeunes de 15 à 24 ans démontrent l'utilité de ces structures. Selon les structures spécialisées des problématiques de la jeunesse, 15 % des adolescents présentent des signes de souffrance psychique. En 2003, une enquête de l'INSEE révélait que 18,1 % présentaient des signes de détresse psychologique. Selon cette même enquête, les jeunes de 18-24 ans inactifs ou au chômage exprimaient significativement plus souvent une détresse psychologique (29,2 %) que les jeunes actifs occupés (16,5 %). De même, plusieurs indicateurs attestent du mal-être des jeunes en insertion. Une étude menée en 2009 par le CETAF (Centre technique d'appui et de formation des centres d'examens de santé) démontre que les 16-25 ans en insertion sont sujets à des vulnérabilités qui peuvent avoir des répercussions négatives sur l'état de santé de ces jeunes en recherche d'insertion professionnelle et d'intégration sociale. À leurs difficultés d'accès à l'emploi, s'ajoutent des difficultés particulières d'accès aux droits et aux soins. D'après EPICES, 40 % de la population étudiée est en situation de précarité. La fréquence de la précarité des jeunes en insertion est quatre fois plus élevée que celle des autres catégories. D'après l'ADRS, 26 % des jeunes des missions locales sont en souffrance psychique. Parmi eux, 7 % ont un état dépressif avéré et plus d'un jeune sur cinq en mission locale déclare avoir tenté de se suicider. Ces tristes constats plaident pour le rétablissement des moyens financiers alloués par l'État à un niveau suffisant pour assurer la stabilité financière de ces structures et leur permettre de poursuivre leurs actions en direction des jeunes. Il souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement sur la prise en compte des problématiques des jeunes et notamment s'il envisage de soutenir les ESJ et les PAEJ par la mise à disposition des moyens financiers garantissant la pérennité de leur mission d'intérêt général.
Voir la réponseM. Michel Vaxès appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les vives inquiétudes que suscite l'annonce de la suppression de 5 700 postes dans l'enseignement du premier degré dont 2 500 postes de personnels spécialisés des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) à la rentrée 2012. Ce projet remet en cause pour la troisième année consécutive l'existence de ces réseaux constitués d'enseignants spécialisés et de psychologues. Cette suppression s'ajoute aux 2 500 postes déjà supprimés entre 2008 et 2011 alors que la part des élèves en grande difficulté scolaire est en constante augmentation puisqu'elle est passée de 15 % en 2000 à 20 % en 2009. Il rappelle que ce dispositif est un élément de réponse indispensable à la situation des élèves en grande difficulté. Les RASED regroupent des professionnels formés pour répondre aux besoins spécifiques des élèves en grandes difficultés. Ils permettent à de nombreux enfants de poursuivre leur scolarité en les aidant à accéder aux apprentissages fondamentaux. Ils travaillent avec des petits groupes d'élèves, en collaboration avec les familles, les enseignants et en partenariat avec les intervenants extérieurs (orthophonistes, psychologues...). Cette prise en compte des élèves au sein de leur environnement permet de mieux identifier l'origine de leurs difficultés et d'apporter les réponses les mieux adaptées à leurs situations. À ce titre, les RASED occupent une place d'importance dans la lutte contre l'échec scolaire dont le Gouvernement prétend faire l'une des priorités de son action. Pour ces raisons, la mise en place de l'aide personnalisée, si elle peut s'avérer utile dans l'aide aux devoirs, ne saurait se substituer à l'accompagnement spécifique dont les RASED assurent la mission auprès des élèves en grandes difficultés. Il lui demande les solutions que le Gouvernement entend pour garantir aux élèves en grande difficulté scolaire un accompagnement approprié et quelles mesures sont envisagées pour l'avenir des dispositifs RASED et des professionnels qui les composent.
Voir la questionSuppression du mot "race" dans notre législation
Voir le document Voir le dossier législatifIntervention en réunion de commission
Mardi 14 février 2012 - Séance de 17 heures
M. Michel Vaxès appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les vives inquiétudes que suscite l'annonce de la suppression de 5 700 postes dans l'enseignement du premier degré dont 2 500 postes de personnels spécialisés des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) à la rentrée 2012. Ce projet remet en cause pour la troisième année consécutive l'existence de ces réseaux constitués d'enseignants spécialisés et de psychologues. Cette suppression s'ajoute aux 2 500 postes déjà supprimés entre 2008 et 2011 alors que la part des élèves en grande difficulté scolaire est en constante augmentation puisqu'elle est passée de 15 % en 2000 à 20 % en 2009. Il rappelle que ce dispositif est un élément de réponse indispensable à la situation des élèves en grande difficulté. Les RASED regroupent des professionnels formés pour répondre aux besoins spécifiques des élèves en grandes difficultés. Ils permettent à de nombreux enfants de poursuivre leur scolarité en les aidant à accéder aux apprentissages fondamentaux. Ils travaillent avec des petits groupes d'élèves, en collaboration avec les familles, les enseignants et en partenariat avec les intervenants extérieurs (orthophonistes, psychologues...). Cette prise en compte des élèves au sein de leur environnement permet de mieux identifier l'origine de leurs difficultés et d'apporter les réponses les mieux adaptées à leurs situations. À ce titre, les RASED occupent une place d'importance dans la lutte contre l'échec scolaire dont le Gouvernement prétend faire l'une des priorités de son action. Pour ces raisons, la mise en place de l'aide personnalisée, si elle peut s'avérer utile dans l'aide aux devoirs, ne saurait se substituer à l'accompagnement spécifique dont les RASED assurent la mission auprès des élèves en grandes difficultés. Le rapport parlementaire Il lui demande les solutions que le Gouvernement entend pour garantir aux élèves en grande difficulté scolaire un accompagnement approprié et quelles mesures sont envisagées pour l'avenir des dispositifs RASED et des professionnels qui les composent.
Voir la questionIntervention en séance publique
M. Michel Vaxès attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la question des travailleurs indochinois envoyés en métropole, souvent sous la contrainte, dès septembre 1939 afin de soutenir l'effort de guerre. 20 000 travailleurs ont ainsi été répartis sur l'ensemble du territoire français pour travailler dans des lieux de productions d'armement et au sein d'exploitations agricoles. Dans le département des Bouches-du-Rhône, ils ont notamment travaillé dans les poudreries nationales de Miramas-Saint Chamas et ils ont créé les rizières de Camargue. Après la défaite, la majorité d'entre eux est restée sur le territoire métropolitain, en zone sud, et fut astreinte à l'internement. Malgré la fin de la guerre en 1945, nombre d'entre eux n'ont pu retourner en Indochine qu'en 1952. Il n'y a jamais eu de reconnaissance officielle du sort fait à ces hommes et les gouvernements successifs sont surtout désireux d'oublier cette sombre page de l'histoire de France. Il lui demande quelles mesures il compte prendre afin que la France reconnaisse officiellement sa responsabilité dans ce drame inhumain enduré par les travailleurs forcés d'Indochine et s'il compte procéder à une juste indemnisation des familles.
Voir la questionM. Michel Vaxès appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'accès au logement ainsi que sur les conditions de sortie des locataires. Alors que les locataires du secteur privé ont le taux d'effort le plus important pour se loger (23 % contre 20 % pour les accédants à la propriété et 18 % pour le logement social), l'UFC-Que Choisir de Martigues Étang de Berre a rendu publique une enquête alarmante. Cette enquête visait à connaître les pratiques d'accès à la location, vérifier la conformité des agences immobilières à leurs obligations légales et apprécier le service offert au candidat à la location. Le constat est sans appel. Ainsi, en matière d'information, les agences ne jouent toujours pas le jeu de la transparence. Bien qu'obligatoires, de nombreuses informations ne sont pas affichées par les agences. Ainsi, dans 14 cas sur 77, les honoraires n'étaient pas affichés ou pas visibles de l'extérieur. De même, près de 3 mois après l'entrée en vigueur de l'obligation légale d'affichage de l'étiquette énergétique, seulement 37 % des agences respectent la loi. De plus, dans 65 % des cas, les agences n'ont pas hésité à demander pour la constitution du dossier, des documents strictement interdits (attestation de l'employeur, autorisations de prélèvements etc). Enfin, alors que l'essentiel des services proposés par l'agence sont principalement au profit du bailleur, les honoraires acquittés par les locataires sont prohibitifs : en moyenne, un mois de loyer hors charges ! Faut-il ici rappeler que, d'après une stricte interprétation de la loi par les tribunaux, notamment la Cour d'appel de Grenoble, dans son arrêt du 19 octobre 2004, le locataire ne doit à l'agence que la seule rédaction de l'acte ? Au-delà de l'accès, le logement pose également problème aux locataires principalement en raison des conditions d'élaboration des états des lieux et bien évidemment des conditions de restitution de dépôt de garantie. Au vu de ce constat, il semble nécessaire que des mesures législatives et réglementaires simplifient l'accès au logement ainsi que les conditions de sortie des locataires, notamment par une limitation des honoraires des agences immobilières pour les locataires à la seule rédaction du bail, une meilleure information sur les états des lieux ainsi que le placement sur un fonds des dépôts de garantie pour dégager des intérêts servant à la solidarité nationale en matière de logement. Il lui demande de l'informer des mesures qu'il entend mettre en oeuvre pour remédier aux dysfonctionnements constatés mais également des initiatives que le Gouvernement envisage de prendre pour simplifier l'accès au logement et les conditions de sortie des locataires.
Voir la réponseM. Michel Vaxès appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'application du décret n° 95-313 du 21 mars modifié par décret n° 2001-48 du 16 janvier 2001. Ce décret permet aux salariés de France Télécom de bénéficier des dispositions spécifiques aux personnels exerçant en ZUS notamment de bonifications indiciaires. Or dans les Bouches du Rhône, certains bâtiments de France Télécom qui se trouvent à l'intérieur ou mitoyens d'une ZUS ne sont pas intégrés à cette zone alors même que leur adresse est inscrite dans le zonage défini par décret. À titre d'exemple, le centre de Saint-Mauront dans le 3e arrondissement de Marseille n'est pas classé en ZUS alors qu'il est situé dans une rue inscrite dans le périmètre d'une ZUS. Les 1 000 salariés de ce centre se voient ainsi privés de leur droit à bénéficier des mesures prévues dans le décret. Il en est de même pour les bâtiments de Marseille National avec une centaine de salariés, Marseille Lulli ou encore Aix-en-Provence Jas-de-Bouffan avec une centaine de salariés. Les représentants des salariés ont saisi le préfet des Bouches-du-Rhône pour que l'ensemble des bâtiments de France Télécom-Orange concernés soit inscrit en ZUS. De même, ils ont interpellé leur direction pour qu'elle rencontre le préfet. En outre, dans toutes les zones ZUS, des agents contractuels travaillent au côté d'agents fonctionnaires sur les mêmes fonctions, et, seuls ces derniers peuvent bénéficier du décret sur les ZUS, ce qui constitue pour les contractuels, une inégalité de traitement qu'il convient de corriger par un décret. Il souhaiterait être informé des mesures que le Gouvernement envisage de prendre pour que les bâtiments de France Télécom situés à l'intérieur ou à proximité d'une ZUS soient classés en ZUS et que les salariés puissent faire valoir leurs droits.
Voir la questionM. Michel Vaxès attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur les craintes exprimées par les consommateurs suite aux augmentations successives des tarifs du gaz. Selon GrDF, gestionnaire du réseau de distribution de gaz naturel, 300 000 procédures de coupure de fourniture de gaz naturel pour cause d'impayés sont prévisibles en 2010. Face à cette situation, il lui demande de donner des indications sur les modalités de fixation des prix, la formation des prix du gaz manquant de transparence comme le souligne régulièrement l'association de consommateurs Consommation Logement Cadre de Vie. Des questions se posent notamment sur le bien-fondé de la règle de l'indexation des prix du gaz sur celui du pétrole, le pétrole étant une ressource bien plus rare que le gaz. Les prix actuels du gaz sur les marchés mondiaux en témoignent. Cette situation ne peut s'expliquer seulement par l'effet récessif de la crise économique, mais aussi pour des raisons structurelles (nouveaux gisements non conventionnels et nouvelles techniques d'extraction). Du reste, GrDF vient de faire savoir que les impayés ont été multipliés par 30 en 2 ans. Cette situation souligne l'épuisement des tarifs sociaux actuels. Il lui demande donc quels dispositifs vont être mis en place pour garantir à tous les consommateurs l'accès aux services essentiels, dont le gaz fait partie.
Voir la réponseM. Michel Vaxès appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, chargé de la fonction publique, sur l'application de l'accord signé à France Telecom par les partenaires sociaux sur l'emploi des seniors et les mesures en faveur des 2e parties de carrière. Cet accord prévoit dans son article 5-4 une adaptation des grilles indiciaires : « L'entreprise FTSA acte le principe d'une adaptation en 2010 des grilles indiciaires afférentes aux grade de classification et de reclassement rattachés à un niveau équivalent à la catégorie B de la fonction publique sous réserves des textes réglementaires concernés. Un conseil paritaire sera organisé d'ici fin 2009 à cet effet ». Conformément à cet article, les nouvelles grilles indiciaires ont été validées lors du conseil paritaire qui s'est tenu le 13 avril 2010. Depuis, faute de décret relatif au personnel de la fonction publique de catégorie B, les personnels concernés par l'application des grilles indiciaires ne peuvent faire valoir leurs droits. Il souhaiterait connaître les délais dans lesquels le Gouvernement prévoit de publier le décret relatif à la catégorie B afin que puissent être mises en oeuvre les modalités d'adaptation des grilles indiciaires validées en 2010 et que les personnels de FTSA appellent de tous leurs voeux.
Voir la questionM. Michel Vaxès attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les inquiétudes du secteur adapté relatives aux dispositions du projet de loi de finances pour 2011. Au plan national, le secteur adapté représente 33 000 emplois dont 28 000 salariés handicapés. Ces restrictions budgétaires consacrent la destruction de 500 emplois aidés par rapport au dernier budget triennal. De plus, avec une subvention spécifique réduite de 42 millions à 37 millions d'euros, les entreprises adaptées seront contraintes de diminuer leurs actions de formation, de modernisation et d'accompagnement social. Cette approche comptable ne manquera pas de nuire aux entreprises adaptées et de porter atteinte au droit à l'insertion des personnes handicapées qui se verront privées d'emploi. Aussi, il lui demande de l'informer des mesures qu'elle envisage de prendre pour garantir, d'une part, la pérennité des missions des entreprises adaptées et, d'autre part, les engagements du Gouvernement en faveur des personnes handicapées.
Voir la réponseM. Michel Vaxès attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la question des frais et de la mobilité bancaire des consommateurs. L'UFC-Que choisir de Martigues-étang de Berre vient de rendre publique une enquête sur les frais et la mobilité bancaires. Les résultats démontrent que les établissements bancaires ne jouent pas le jeu de la concurrence et opposent de nombreux obstacles lorsqu'un client souhaite changer de banque. En effet, l'UFC-Que choisir de Martigues-étang de Berre a sollicité 38 agences locales pour vérifier le niveau de prix des services et tester l'effectivité du service d'aide à la mobilité bancaire mis en place au 1er novembre 2009. L'évolution des prix entre 2004 et 2010 de trois produits stratégiques (carte bleue classique, commission d'intervention par incident, retrait au distributeur) met en évidence une hausse très supérieure à l'inflation constatée sur cette période (8 %), par exemple, 18 % sur une carte bancaire. De plus, malgré l'engagement pris par les banques, le changement d'établissement s'avère particulièrement difficile pour les consommateurs. D'après l'enquête, 53 % des conseillers financiers n'en parlent pas spontanément à un client qui vient les solliciter pour changer de banque. Dans 37 % des établissements, le client doit effectuer toutes les démarches et, dans 16 %, le travail est partagé avec la banque. Quant au délai nécessaire avant activation du compte, le consommateur local doit attendre plus d'un mois dans 50 % des cas, alors que les banques s'étaient engagées à cinq jours ouvrés. Au vu de l'échec de l'autorégulation, il lui demande dans quelle mesure le Gouvernement envisage une réforme d'ampleur du secteur bancaire qui soit susceptible de dynamiser une concurrence au profit des consommateurs et, en particulier, d'assurer une véritable mobilité bancaire.
Voir la réponseM. Michel Vaxès appelle l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les vives inquiétudes exprimées par la Fédération française du don du sang quant au projet d'acquisition par le Laboratoire français de fractionnement et des biotechnologies (LFB) de trois sociétés autrichiennes dont l'activité consiste à collecter du plasma humain dans les 800 centres qu'elles possèdent en Autriche et en République tchèque. Elles versent aux donneurs une rémunération de 20 euros par don et permettent aux plus pauvres de trouver une nouvelle source de revenus. Le don devient ainsi une activité commerciale et le corps une marchandise. Ce projet contrevient donc aux principes éthiques fondamentaux qui régissent le système transfusionnel français, notamment celui de non-commercialisation de tout élément ou produit issu du corps humain, principes inscrits dans le préambule de la Constitution française et dans son article 3, dans les articles 16-5 et 16-6 du code civil et dans les articles L. 1211-4 et L. 1221-1 du code de la santé publique. Il est également contraire à la directive européenne DE n° 2002-98 sur le don de sang et de ses dérivés qui réaffirme, dans ses considérants n° 20 et n° 23, que les dons de sang sont volontaires et non rémunérés. Ce rachat créera un précédent particulièrement dangereux et permettra d'ouvrir une brèche aux multinationales qui ont dénoncé auprès de la Commission européenne le contenu de notre code de santé publique qui impose l'utilisation de produits éthiques issus du don du sang bénévole en France. Elle a indiqué que si le LFB ne peut pas mettre sur le marché français des médicaments dérivés du sang provenant de collecte non éthique, il existe des cas exceptionnels d'autorisations de mise sur le marché dérogatoire. Cette réponse conforte les inquiétudes légitimes. Il lui demande donc de préciser ces cas dérogatoires. Il lui demande, enfin, comment elle entend sauvegarder les principes éthiques et moraux régissant la filière de prélèvement sanguin en France qui sont menacés par cette acquisition. Cette question est primordiale tant il s'agit de sauvegarder le droit à l'intégrité et à la dignité de l'être humain.
Voir la réponseM. Michel Vaxès attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'emploi sur la nécessité de revaloriser l'aide au poste pour les entreprises d'insertion. Près de 1 000 entreprises d'insertion créées depuis 25 ans offrent 15 000 postes d'insertion à des personnes en situation d'exclusion. En lien avec le Pôle emploi, elles recrutent sur des CDD pouvant aller jusqu'à deux ans, des personnes en très grande difficulté auxquelles elles redonnent confiance et compétences pour amener ces personnes à retrouver un emploi durable ou une formation qualifiante. Au même titre qu'une entreprise traditionnelle, elles réalisent des bénéfices et, en leur qualité d'employeur, elles s'acquittent de l'ensemble des prélèvements obligatoires conformément aux dispositions en vigueur inhérentes aux CDD. La spécificité de leur mission sociale, leur permet de bénéficier d'une aide au poste financée à 50 % par l'État et à 50 % par les fonds européens. Or ; le financement de l'État, fixé à 9 682 euros n'a pas été revalorisé depuis 10 ans alors que parallèlement le SMIC a augmenté de près de 45 % sur la même période. Pour mener à bien leurs missions, elles demandent aujourd'hui un soutien à hauteur de 12 500 euros par poste pour l'accompagnement de leurs salariés. Au-delà de l'évidente nécessité, notamment dans la période actuelle, de soutenir les actions d'insertion en direction des publics en grande difficulté, la revalorisation de l'aide au poste permettrait également de pérenniser une ressource financière non négligeable pour le budget de la Nation. À titre d'exemple, dans sa circonscription, une entreprise d'insertion spécialisée dans le transport a perçu pour l'année 2009, un montant total de 235 248 euros au titre de l'aide au poste financée à part égale par l'État et le Fonds social européen. Par son activité la société, réalisait un chiffre d'affaires de 1 465 249 euros. En ajoutant le montant total de l'aide au poste, le chiffre d'affaires s'élève à 1 710 767 euros. La même année, cette entreprise d'insertion a reversé à l'État 52 572 euros au titre des impôts et taxe, 255 164 euros au titre des charges sociales patronales et 765 021 euros au titre des charges sociales salariales. Ainsi, pour avoir versé 117 624 euros au titre de l'aide au poste, l'État a reçu 1 072 757 euros de la part de cette entreprise au titre des prélèvements obligatoires. Le bénéfice pour l'État est donc égal à près de dix fois la part qu'il a investie dans l'aide au poste. Le rapport entre l'investissement de l'État et la part qui lui revient demeure sensiblement le même pour les autres entreprises d'insertion. Enfin, sur les 19 demandeurs d'emploi ayant quitté cette entreprise d'insertion en 2009, 4 ont intégré une formation qualifiante et 10 ont un contrat de travail dont 6 CDI, 3 CDD et 1 contrat de professionnalisation ; ce qui porte le taux de sorties positives à 74 %. En conséquence, il souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement en faveur d'une revalorisation de l'aide au poste des salariés en entreprise d'insertion de nature à garantir la pérennité de leur mission.
Voir la réponseM. Michel Vaxès appelle l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur l'avenir de Fret-SNCF. La société Alcan a décidé de ne plus confier le transport de la bauxite à Fret-SNCF. À partir du 1er août 2009, une société privée de transport ferroviaire sera en charge d'effectuer le transport de cette matière première indispensable à l'activité d'Alcan. Dans sa circonscription, cette décision, inspirée des considérations strictement comptables, suscite de vives inquiétudes quant à ses conséquences sur l'avenir du fret SNCF. Après l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire en 2006, la mise en place du plan fret de 2006 et l'abandon à terme du « wagon isolé », la décision d'Alcan contribue à affaiblir encore le service public du transport de marchandises dont le savoir-faire et la qualité des infrastructures sont reconnus. Fin 2008, Fret-SNCF affichait une perte de 16 % de trains de marchandises et 350 millions d'euros au bénéfice des opérateurs privés qui continuent, malgré la crise, à prendre des parts de marché. Loin des objectifs que le Gouvernement s'était fixé en 2006 - un retour à l'équilibre du compte de l'activité, soit un gain en résultat net de 450 millions d'euros au terme de la troisième année -, le plan fret bénéficie avant tout aux concurrents de l'opérateur public. Cette situation soulève aussi de nombreuses interrogations sur les conditions de sécurité du transport de marchandises et la sauvegarde de l'environnement. Dans la plupart des incidents établis ou des accidents évités dont l'actualité se fait régulièrement l'écho, la responsabilité des opérateurs privés a été clairement établie. Pour la seule année 2008, six gares ont été le théâtre de « trains fous ». Dans toutes ces affaires, l'entretien des trains, notamment celui du système de freinage, a été remis en cause. Si l'on peut se féliciter que ces évènements n'ont pas causé de victimes, ils conduisent toutefois à s'interroger sur la capacité des opérateurs privés à garantir la sécurité des personnels, des citoyens et la sauvegarde de l'environnement. Ces questions sont d'autant plus légitimes que personne n'ignore que la rentabilité et l'augmentation du chiffre d'affaires sont, au mépris de l'intérêt général, les seuls critères retenus par les dirigeants des entreprises privées, pour l'élaboration des décisions. La crise qui secoue l'économie mondiale apporte chaque jour des exemples de ce que les détenteurs du capital des entreprises sont prêts à faire pour préserver leurs seuls intérêts. Dans tous les cas, les salariés et la collectivité sont les premières victimes de leurs choix. Devant les enjeux que revêt la question du transport ferroviaire des marchandises, le soutien au service public du fret ferroviaire apparaît indispensable. Il souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement envisage de prendre pour assurer le développement de Fret-SNCF et ainsi garantir la sécurité du transport ferroviaire de marchandises et la sauvegarde de l'intérêt général.
Voir la réponseM. Michel Vaxès appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les inquiétudes des architectes quant aux conséquences sur leur profession de la transposition de la directive « services ». Cette directive qui autorise l'entrée de groupes financiers dans le capital des sociétés d'exercice libéral (SEL) devrait être transposée dans le droit français d'ici la fin de l'année. Les interprétations et modalités de transposition de la directive « services » présentent de lourdes menaces pour la qualité architecturale des constructions à venir, le service rendu, par les professionnels de l'architecture, au client, aux collectivités et aux usagers. L'environnement bâti de nos concitoyens ne résulte pas d'une simple relation marchande de service mais de bien d'autres considérations à la fois intellectuelles, sociales, artistiques et techniques. Or la détention du capital des sociétés d'architecture par des groupes financiers remettrait en cause les règles déontologiques strictes auxquelles obéit la profession. L'architecture serait alors appréhendée sous le seul angle de la rentabilité financière au mépris de l'aménagement du territoire, de la qualité des constructions et de leur insertion dans l'environnement, du respect des paysages et du patrimoine. Il lui demande de le tenir informé des mesures qu'il envisage de prendre afin que, d'une part, soit prise en compte la dimension non marchande qui fait la spécificité de la profession et, d'autre part, que soit garanti le respect de l'intérêt général.
Voir la réponseM. Michel Vaxès appelle l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur les vives inquiétudes que suscite la suppression annoncée de la profession d'avoués au 1er janvier 2010. La décision, prise sans concertation, de supprimer ces auxiliaires de justice, conformément à la décision n° 213 du rapport Attali, constitue une menace pour l'exercice des missions du service public de la justice et remet en cause le principe même d'égalité d'accès à la justice pour tous les citoyens. En plus du préjudice pour les justiciables, la disparition de ces auxiliaires de justice viendra augmenter encore le nombre des personnes privées d'emploi et grossir les rangs des publics dits en difficulté d'insertion. Si le rapport Attali préconise de permettre aux avoués de devenir avocats, rien n'est prévu pour leurs salariés. À titre d'exemple, dans le département des Bouches-du-Rhône, sur la seule cour d'appel d'Aix-en-Provence, la fermeture de la totalité des études s'accompagnera du licenciement de 440 salariés. Les salariés menacés par cette décision sont légitimement préoccupés par les difficultés qu'ils ne manqueront pas de connaître pour retrouver un emploi et leurs conséquences sur leur vie quotidienne. Le contexte actuel de crise, avec les fermetures d'entreprises et les licenciements qui l'accompagnent, laisse peu de place à l'optimisme pour les demandeurs d'emploi dont le nombre connaît une forte augmentation depuis fin 2008. Pour beaucoup des salariés concernés, l'âge, l'ancienneté dans la profession et la spécialisation de leurs compétences viennent amenuiser encore leurs chances de reclassement. Certains ont plus de 50 ans et cumulent plus de 30 ans d'expérience. Il lui demande de l'informer des mesures que le Gouvernement envisage de prendre pour que les 2 400 salariés des études d'avoués ne fassent pas les frais d'une décision qui répond à la seule logique comptable et méprise les besoins de nos concitoyens en matière de justice.
Voir la réponseAssemblée nationale
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