Commission des finances : audition de M. François Baroin et de Mme Valérie Pécresse sur le projet de programme de stabilité et de croissance.
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Loiret (1ère circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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M. Olivier Carré attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les conséquences financières de l'application de la loi du 11 février 2005 pour "l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées". En effet, cette loi impose une mise aux normes en matière d'accessibilité aux personnes handicapées des centres de tourisme social et associatif. Elle ne prévoit pas cependant, d'accompagnement financier de ces structures qui se trouvent donc confrontées à des investissements importants à engager. En région Centre, cela concerne 32 hébergements adhérant à l'UNAT et un montant d'investissements s'élevant à 1,75 millions d'euros, à réaliser. Il souhaite connaître dans quelle mesure un accompagnement financier pourrait être envisagé ou au moins une application souple de la loi accordant des délais pour réaliser ces aménagements.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mercredi 11 avril 2012 - Séance de 13 heures 30
M. Olivier Carré appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation des professeurs d'allemand qui se trouvent dans l'obligation d'assurer leur service sur plusieurs établissements en raison de la perte d'effectifs scolaires dans cette matière. En effet, alors que les textes officiels prônent la diversité linguistique et que les accords franco-allemands font de l'Allemagne un partenaire privilégié de la France, il souhaite connaître les mesures incitatives que le ministre de l'éducation nationale envisage de mettre en oeuvre pour encourager les jeunes Français à apprendre cette langue.
Voir la questionIntervention en réunion de commission
Mercredi 7 mars 2012 - Séance de 10 heures
M. Olivier Carré attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la taxation des retraites complémentaires d'entreprises, dites "retraites chapeau", dont le dispositif est défini à l'article L. 137-11 du code de la sécurité sociale introduit par la loi portant réforme des retraites du 21 août 2003. Alors que les entreprises versant des retraites chapeaux sont assujetties à une contribution spécifique affectée au fonds de solidarité vieillesse, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2011, visant les dirigeants de grandes entreprises en retraite, a créé un prélèvement sur l'ensemble des rentes, à la charge des bénéficiaires au moment de leur perception. Ainsi, pour les rentes versées au titre des retraites liquidées à compter du 1er janvier 2011, le taux est de 7 % pour les rentes comprises entre 400 et 600 euros par mois, 14 % au-delà, les rentes inférieures à 400 euros étant exonérées de contributions. Il en résulte que de très nombreux retraités, principalement d'anciens cadres, percevant à peine plus de 400 euros par mois au titre de leur complémentaire d'entreprise, se retrouvent injustement taxés. Qui plus est, ils sont imposés sur la taxe, pas déductible de l'impôt sur le revenu. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer s'il envisage, par souci d'équité, de revenir sur cette contribution, dont l'application ne correspond pas à l'objectif initial.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Jeudi 16 février 2012 - Séance de 11 heures
Voir le documentIntervention en séance publique
Intervention en réunion de commission
Lundi 13 février 2012 - Séance de 16 heures
M. Olivier Carré appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation des postes dans l'enseignement privé. En effet, par amendement adopté dans la loi de finances pour 2011, 250 postes ont été rétablis pour les établissements d'enseignement privé sur les 1 633 supprimés, au niveau national. Dans les faits, il a été décidé de limiter le nombre de postes rétablis pour 2011, à 100, ce qui ne manquera pas d'occasionner une rentrée dans des conditions difficiles dans les établissements privés alors que les effectifs scolaires sont en hausse constante depuis 2004. Il souhaiterait connaître les dispositions que le Gouvernement envisage de prendre pour permettre à ces établissements de disposer des mêmes conditions d'enseignement que dans le secteur public.
Voir la réponseM. Olivier Carré attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'accès au logement ainsi que les conditions de sortie des locataires. Alors que les locataires du secteur privé ont le taux d'effort financier le plus important pour se loger (23 % contre 20 % pour les accédants à la propriété et 18 % pour le logement social), l'UFC-Que Choisir d'Orléans a rendu publique une enquête alarmante. Cette enquête visait à connaître les modalités pratiques d'accès à la location, vérifier la conformité des agences à leurs obligations légales, et apprécier le service offert au candidat à la location. Le constat est sans appel. Ainsi, en matière d'information, les agences ne jouent toujours pas le jeu de la transparence. Bien qu'obligatoires, de nombreuses informations ne sont pas affichées par les agences. Ainsi, dans trois cas sur quatorze, les honoraires n'étaient pas affichés ou pas visibles de l'extérieur. De même, près de six mois après l'entrée en vigueur de l'obligation légale d'affichage de l'étiquette énergétique, seulement huit sur dix des agences respectent la loi. De plus, dans six sur neuf des cas, les agences n'ont pas hésité à demander pour la constitution du dossier des documents strictement interdits : chèque de réservation de logement, copie de relevé de compte, photographie d'identité, attestation de l'employeur. Enfin, alors que l'essentiel des services proposés par l'agence sont principalement au profit du bailleur, les honoraires acquittés par les locataires sont prohibitifs : en moyenne, 1,3 mois de loyer, hors charges. Faut-il ici rappeler que d'après une interprétation stricte de la loi par les tribunaux, notamment la cour d'appel de Grenoble dans un arrêt de 2004, le locataire ne doit à l'agence que la seule rédaction de l'acte. Au-delà de l'accès, le logement locatif pose également aux locataires principalement en raison des conditions d'élaboration des états de lieux et bien évidemment des conditions de restitution de dépôt de garantie. Au vu de ce constat, il semble opportun que des mesures législatives et réglementaires simplifient l'accès au logement ainsi que les conditions de sortie des locataires, notamment via une limitation des honoraires des agences immobilières pour les locataires à la seule rédaction du bail, une meilleure information sur les états des lieux, ainsi que le placement sur un fonds des dépôts de garantie pour dégager des intérêts servant à la solidarité nationale en matière de logement. Il lui demande les mesures qu'il entend mettre en oeuvre pour remédier aux dysfonctionnements constatés mais également les initiatives que le Gouvernement entend prendre pour simplifier l'accès au logement et les conditions de sortie des locataires.
Voir la réponseM. Olivier Carré attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur la prolifération des agents publicitaires dans les installations de logiciels. En effet, de plus en plus d'agents publicitaires sont intégrés d'office aux installations d'autres logiciels, le plus souvent, sans en informer l'utilisateur. Ce dernier se retrouve alors avec l'apparition de publicités récurrentes sans comprendre réellement d'où cela vient. Même s'il est compréhensible que, pour garder un logiciel gratuit, un développeur doit avoir recours à de la publicité pour obtenir des revenus, il paraît néanmoins nécessaire que l'utilisateur soit averti clairement de la présence de l'agent publicitaire lors de l'installation de celui-ci. Il lui demande donc si le Gouvernement compte prendre des mesures pour que les utilisateurs soient mieux informés de l'installation parallèle d'agents publicitaires.
Voir la questionM. Olivier Carré interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation des instituteurs sortant des anciennes écoles normales d'instituteurs. En effet, il a été interpellé par une enseignante de sa circonscription qui a bénéficié du dispositif de retraite anticipée réservée aux mères de famille d'au moins trois enfants, ayant exercé pendant plus de 15 ans. Cette personne qui souhaite reprendre une activité d'enseignante dans le privé s'est vue opposer un refus, sa formation initiale ne lui permettant plus d'exercer. Il lui demande donc comment un instituteur peut perdre sa qualification à l'occasion de son retrait de la vie enseignante alors qu'il a toujours exercé ce métier et donné satisfaction dans son service, par ailleurs un diplôme est en principe accordé à vie. Il souhaite enfin connaître les voies réglementaires pouvant permettre à cette personne de reprendre une activité proche de celle qu'elle a toujours exercé.
Voir la réponseM. Olivier Carré interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la difficulté d'interprétation de la législation funéraire. Une commune de sa circonscription l'a informé qu'elle avait été plusieurs fois saisie pour prendre une position sur la loi n° 2008-1350 du 19 décembre 2008 et plus particulièrement sur les modalités de dispersion des cendres d'un défunt qui peuvent se faire « en pleine nature, sauf sur les voies publiques, après déclaration auprès du maire de la commune ». Concrètement, des citoyens souhaitent pouvoir disperser les cendres de leurs proches dans un jardin privé mais les termes « en pleine nature » amènent à des interprétations divergentes quant à la définition juridique de cette notion. Il lui demande donc de bien vouloir clarifier cette législation, avant qu'elle ne le soit par la jurisprudence judiciaire.
Voir la réponseM. Olivier Carré interroge M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la transmission du double nom de famille par les parents à leurs enfants. En effet, le Conseil d'État, en date du 4 décembre 2009 a abrogé une partie de la circulaire qui prévoyait l'institution d'un double tiret pour séparer le nom du père et de la mère lorsque l'enfant prend le nom de ses deux parents. En réponse à une question écrite en avril 2010 portant sur le même sujet, la ministre avait répondu que « les parties de cette circulaire consacrées au double tiret (censurées), seraient prochainement remplacées par un nouveau dispositif simple, reposant sur des rubriques dans les actes de l'état civil, pour garantir la sécurité de l'état civil sans en bouleverser les principes et mécanismes fondamentaux ». Il souhaite donc savoir où en est la publication de cette nouvelle circulaire permettant de clarifier le mode de gestion et de transmission des noms composés.
Voir la réponseM. Olivier Carré appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les conséquences de l'assujettissement des commerces spécialistes des jeux et jouets aux dispositions relatives aux délais de paiement de droit commun prévus par la loi LME du 4 août 2008, à compter du 1er janvier 2012. En effet, le secteur du jouet est jusqu'à présent soumis à l'application du décret 2009-372 du 2 avril 2009 qui prévoit une dérogation à la mise en oeuvre des délais légaux en opérant une différenciation entre les deux grandes périodes d'activité : le permanent de janvier à septembre d'une part et la fin de l'année d'octobre à décembre d'autre part. L'application des délais de droit commun ne va pas manquer de mettre en péril ce secteur d'activité, tant en termes de trésorerie que de carnets de commandes. Il souhaite donc que soit examinée la possibilité de maintenir le système de délais de paiements dérogatoires pour les entreprises du secteur du jouet.
Voir la réponseM. Olivier Carré attire l'attention de Mme la ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur l'annonce de la suppression de la procédure d'adoption individuelle. Cette procédure a permis à de nombreux parents de pouvoir adopter un enfant alors que les organismes autorisés pour l'adoption (OAA) et l'Agence française à l'adoption (AFA) sont surchargés de demandes et accumulent les longues listes d'attente. 37 % des adoptions en France ont été réalisées grâce à cette procédure, ce qui la place au deuxième rang après les OAA et devant l'AFA. Ces chiffres démontrent le succès de cette procédure. Devant les difficultés et le peu de places accordées aux adoptants, cette procédure individuelle reste bien souvent la seule et unique solution pour ces parents désireux de fonder une famille. Ainsi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les raisons qui motivent le choix d'une telle suppression.
Voir la réponseM. Olivier Carré attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la question des frais et de la mobilité bancaire des consommateurs. L'UFC-Que choisir d'Orléans vient de rendre publique une enquête sur les frais et la mobilité bancaires. Les résultats démontrent que les établissements bancaires ne jouent pas le jeu de la concurrence, et opposent de nombreux obstacles lorsqu'un client souhaite changer de banque. En effet, l'UFC-Que choisir d'Orléans a sollicité vingt-six agences de l'Orléanais pour vérifier le niveau de prix des services et tester l'effectivité du service d'aide à la mobilité bancaire mis en place au 1er novembre 2009. L'évolution des prix entre 2004 et 2010 de trois produits stratégiques (carte bleue classique, commission d'intervention par incident, retrait au distributeur) met en évidence une hausse très supérieure à l'inflation constaté sur cette période (8 %). Par exemple, les commissions d'intervention par incident ont augmenté de 55,1 % au Crédit agricole Centre-Loire. De plus, malgré l'engagement pris par les banques, le changement d'établissement s'avère particulièrement difficile pour les consommateurs. D'après l'enquête, 58 % des conseillers financiers n'en parlent pas spontanément à un client qui vient les solliciter pour changer de banque. Dans 54 % des établissements, le client doit effectuer toutes les démarches. Quant au délai nécessaire avant activation du compte, le consommateur doit attendre plus d'un mois dans 42 % des cas, alors que les banques s'étaient engagées à cinq jours ouvrés. Au vu de l'échec de l'autorégulation, il demande dans quelle mesure le Gouvernement envisage une réforme d'ampleur du secteur bancaire qui soit susceptible de dynamiser la concurrence, et en particulier d'assurer une véritable mobilité bancaire.
Voir la réponseM. Olivier Carré attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le projet de décret relatif aux dénominations de vente des eaux rendues potables par traitements conditionnées et le projet d'arrêté modifiant l'arrêté du 14 mars 2007. Le 10 août 2010, la DGS (direction générale de la santé) a adressé à l'organisation professionnelle (Syndicat des eaux de sources), un projet de décret relatif aux dénominations de vente des eaux rendues potables par traitements conditionnées et un projet d'arrêté modifiant l'arrêté du 14 mars 2007. Avant 1989, deux catégories d'eaux conditionnées étaient commercialisées : les « eaux minérales naturelles » et les « eaux de table ». À cette époque, de nombreux « limonadiers » vendaient leur limonade et de « l'eau de table » qui était de l'eau du robinet traitée sans mention de traitements. Cet état de fait est à l'origine de la création d'une organisation professionnelle qui désirait clarifier la différence entre « eau de source » et « eau de table ». Après plusieurs années de tractations avec la DGS et la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) le décret n° 89-369 du 6 juin 1989 a abouti au classement de trois catégories d'eaux embouteillées : les eaux minérales naturelles ; les eaux de sources ; les eaux rendues potables par traitements avec indication des traitements mis en oeuvre. Cette dernière catégorie avait été proposée en 1988 par le CSHPF (Conseil supérieur d'hygiène publique de France) qui avait demandé une mention dissuasive et avait été suivi, du reste, par la DGCCRF. Actuellement, ces trois catégories d'eaux embouteillées et conditionnées sont régies par le décret n° 2003-462 du 21 mai 2003 relatif aux dispositions réglementaires des parties I, Il et III du code de la santé publique. Aujourd'hui, les eaux rendues potables par traitements se retrouvent commercialisées dans divers systèmes individuels de traitement de l'eau de distribution publique, dans des carafes filtrantes, basés souvent sur des procédés par résines échangeuses d'ions dont rien n'indique s'ils satisfont aux recommandations de I'AFSSA et qui laissent supposer que l'eau « filtrée » possède les caractéristiques d'une eau naturelle non traitée. Certaines collectivités locales se sont lancées dans la commercialisation de leur « eau de ville » et négligent souvent de préciser que cette même eau est rendue potable par traitements. D'autre part, il convient d'être attentif à la perspective d'une entrée depuis les États-unis sur le marché européen d'une eau traitée, embouteillée, vendue sous le qualitatif « d'eau de table » qui créerait une flagrante distorsion de concurrence avec les « eaux de source » très encadrées réglementairement. C'est pourquoi il lui demande si une intervention auprès de la DGS et de la DGCCRF peut être envisagée afin que l'appellation « eau de table » soit abandonnée, car cette nouvelle dénomination, si elle était retenue, constituerait un grave danger pour la production d'eaux minérales naturelles ou eaux de source et créerait ainsi une distorsion commerciale préjudiciable qui risquerait d'entraîner une confusion dans l'esprit du consommateur et un amalgame avec une véritable « eau de source ».
Voir la réponseM. Olivier Carré attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'emploi sur la situation des entreprises d'insertion. Les entreprises d'insertion contribuent depuis 25 ans avec succès à la réinsertion durable dans l'emploi de chômeurs en grande difficulté et de personnes parmi les plus fragiles, grâce à l'accompagnement social et professionnel qu'elles apportent aux salariés qu'elles recrutent. "L'aide au poste" versée en contrepartie de ce savoir-faire et du surcoût lié à l'accueil de personnes en grande difficulté, n'est pas indexée et n'a pas été revalorisée depuis 10 ans, alors que dans le même temps le SMIC a été revalorisé de 41 %. Les entreprises d'insertion rendent un service qui offre le meilleur rapport qualité/coût parmi les instruments des politiques de l'emploi et à peine plus élevé qu'un contrat aidé en secteur marchand qui ne sont pourtant assortis d'aucune obligation de conventionnement, d'accompagnement ou de résultat. Bien que le placement des salariés ne soit pas leur mission première, les entreprises d'insertion amènent vers l'emploi près d'un sur deux de leurs salariés en insertion. Enfin, les coûts évités pour la collectivité par un poste en insertion couvrent plus que son montant : économie de RSA, économie de CMU, économie de suivi par Pôle emploi et sous traitants, économies d'aides sociales diverses... Sans revalorisation urgente de l'aide au poste, les entreprises d'insertion vont abandonner leur mission sociale car elles ne peuvent plus compenser la perte d'exploitation récurrente liée à la stagnation de l'aide au poste. La réforme annoncée du financement de l'IAE n'est ni aboutie, ni applicable en l'état. Or il n'est plus possible d'attendre pour les entreprises d'insertion. Les pouvoirs publics doivent choisir les meilleurs instruments des politiques publiques et arbitrer en faveur des plus efficaces. Au moment où les rapports annuels sur les performances budgétaires interpellent sur l'efficacité de nombreuses dépenses publiques et où se prépare le budget 2011, il lui demande comment assurer la revalorisation de l'aide au poste pour les salariés en insertion.
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