 Projet de loi
Communications électroniques - Services de communication audiovisuelle
(10 avril 2014)
LOI n° 2004-669 du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques
et aux services de communication audiovisuelle
1ère
lecture -
CMP - Conseil constitutionnel
Assemblée nationale - 1ère
lecture
Projet de loi n° 1055,
relatif aux communications électroniques et aux services de
communication audiovisuelle,
déposé le 31 juillet 2003. Urgence déclarée
Travaux en commission
Commission des affaires économiques :
M. Alfred Trassy-Paillogues
- Examen du projet de loi : réunion du mercredi 4 février 2004
(16 heures 15) et (21 heures 30)
Rapport de M. Alfred Trassy-Paillogues, n° 1413, déposé le 4 février
2004 : Texte du rapport (2 parties) - Tableau
comparatif et annexes (2 parties)
- Examen des amendements (art. 88) : réunion du
mardi 10 février 2004
Commission des affaires
culturelles saisie pour avis : M.
Emmanuel Hamelin
- Examen du projet : réunion du mercredi 4 février 2004
Avis de M. Emmanuel Hamelin, n° 1412, déposé le 4 février 2004
Examen en séance publique
Texte adopté n°258,
le 12 février 2004
Sénat
- 1ère lecture
(Dossier
en ligne sur le site du Sénat)
Projet de loi adopté par l'Assemblée nationale, n° 215 (2003-2004)
Rapport de MM. Pierre Hérisson et Bruno Sido
au nom de la commission des affaires économiques, n° 244
(2003-2004), déposé le 30 mars
2004 .
Avis de M. Louis de Broissia au nom de la commission des affaires
culturelles, n° 249 (2003-2004), déposé le 7 avril 2004
Examen en séance publique : mardi 13,
mercredi 14
et
jeudi 15 avril 2004.
Texte adopté n° 72 (2003-2004)
Commission mixte paritaire
Projet de loi modifié par le Sénat, n° 1548, déposé le 16
avril 2004.
Travaux de la commission
Composition de la commission mixte paritaire
Députés |
Sénateurs |
Titulaires |
Suppléants |
Titulaires |
Suppléants |
M.
Patrick Ollier
M.
Alfred Trassy-Paillogues
M.
Emmanuel Hamelin
M. Christian Kert
M. Patrice Martin-Lalande
M. Didier Mathus
M. Alain Gouriou |
M.
Jean Dionis du Séjour
M.
Dominique Richard
M. Alain Joyandet
M. Gérard Grignon
M. Jean Proriol
M. François Brottes
|
M. Jean-Paul Emorine
M. Pierre Hérisson
M. Bruno Sido
M. Louis de Broissia
M. Christian Gaudin
M. Pierre-Yvon Trémel
Mme Marie-France Beaufils |
M. Jean-Paul Emin
M. Bernard Joly
M. Philippe Leroy
M. Max Marest
M. Daniel Raoul
M. Claude Saunier
M. Yannick Texier |
Réunion de la commission mixte paritaire : Mardi 1er juin
2004
Rapport de MM. Alfred
Trassy-Paillogues, député et Pierre Hérisson et Bruno Sido, sénateurs
[Assemblée nationale, n° 1630 - Sénat n° 327 (2003-2004)]
Examen en
séance publique :
Assemblée nationale :
- 1ère séance du
jeudi 3 juin 2004 : compte rendu analytique
- compte rendu intégral
Texte adopté n° 303 :
Projet de loi adopté par l'Assemblée nationale
Sénat :
Discussion du projet de loi : jeudi 3 juin 2004.
Texte
définitif n° 90 (2003-2004)
Conseil constitutionnel
Saisine en date du 8 juin 2004, par plus de soixante
sénateurs en application de
l'article 61 alinéa 2 de la Constitution
Saisine en date du 9 juin 2004, par plus de soixante députés en application de
l'article 61 alinéa 2 de la Constitution
Décision du Conseil constitutionnel
n°2004-497 DC du 1er juillet 2004 (JO du 10 juillet 2004)
[sur le site du Conseil constitutionnel]
En savoir plus :
- le communiqué du Conseil des ministres du jeudi 31
juillet 2003
-
le dossier sur le site du Premier ministre
Communications électroniques et services de
communication audiovisuelle
(Communiqué du Conseil des ministres du 31 juillet 2003)
" La ministre déléguée à l’industrie a présenté
un projet de loi sur les communications électroniques et les
services de communication audiovisuelle. La diffusion des
technologies de l’information et de la communication est un enjeu
majeur pour le dynamisme de nos industries et pour la croissance de
notre économie ; avec la télévision numérique, elle permet également
l'élargissement de l'offre des programmes audiovisuels proposés aux
Français.
Après le projet de loi pour la confiance dans
l’économie numérique, le projet de loi relatif aux communications
électroniques et aux services de communication audiovisuelle marque
une deuxième étape du plan Gouvernemental RE/SO 2007 (pour une
République numérique dans la société de l’information). A travers ce
texte, le Gouvernement souhaite prendre en compte les importantes
mutations intervenues ces dernières années dans les secteurs des
télécommunications et de l’audiovisuel. Il s’agit donc de faciliter
le développement de ces industries, de renforcer leur compétitivité
et d'encourager le lancement des nouvelles offres de télévision,
notamment de télévision locale. Ce projet de loi s’inscrit dans une
vaste réforme de la réglementation applicable aux activités de
télécommunications engagée au niveau européen. Il permettra de
transposer en droit national six directives et une décision adoptées
au cours de l’année 2002.
Le texte s’articule autour de trois grands
principes :
1. La convergence entre les télécommunications
et l’audiovisuel
Afin de tenir compte du rapprochement entre
télécommunications et audiovisuel, le cadre réglementaire sera
harmonisé pour l’ensemble des réseaux de télécommunications et des
réseaux utilisés pour la diffusion de la radio et de la télévision,
- désormais regroupés sous l’appellation de « réseaux de
communications électroniques » -, les services de télécommunication
et les services de contenus fournis sur ces réseaux restant
toutefois soumis à des régimes distincts. Le projet de loi prend
pleinement en compte cette convergence. A cet effet, une définition
des réseaux de communications électroniques est introduite. Cette
définition couvre l’ensemble des réseaux : réseaux de
télécommunications fixes ou mobiles, réseaux câblés, réseaux de
diffusion hertzienne terrestre ou par satellite. Cette définition
unique permet toutefois le maintien d'un régime spécifique pour la
diffusion par voie hertzienne terrestre des services de radio et de
télévision, notamment pour l'attribution des fréquences par le
Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA).
2. Une régulation effectuée par le CSA et
l’ART dans un cadre rénové
Le projet tire les conséquences de ces
évolutions pour les autorités de régulation des secteurs audiovisuel
et des télécommunications. L'Autorité de Régulation des
Télécommunications (ART) sera le régulateur économique des réseaux
ainsi que des services autres que de contenus qui utilisent ces
réseaux. Afin de veiller à une concurrence effective au bénéfice des
consommateurs, plusieurs dispositions sont destinées à renforcer
l'effectivité de ses décisions. Le Conseil supérieur de
l'audiovisuel, autorité de régulation de la radio et de la
télévision, verra sa compétence confirmée sur ces services, quel que
soit leur mode de diffusion (hertzien, câble, satellite, ADSL,
Internet). Il disposera de pouvoirs de règlement des litiges entre
les chaînes de télévision et les entreprises qui commercialisent ces
chaînes, dès lors que sont en jeu le pluralisme ou la protection des
mineurs, principes fondateurs de la loi sur la liberté de
communication, ainsi que le bon exercice des missions propres du
service public.
3. Un régime de liberté en faveur de la
concurrence
La
suppression des autorisations individuelles précédemment exigées
pour certaines activités (établissement des réseaux ouverts au
public, fourniture du service téléphonique au public, établissement
des réseaux câblés) apportera un surcroît de dynamisme au marché.
Les autorisations sont remplacées par une simple procédure de
déclaration auprès de l'Autorité de régulation des
télécommunications. Plus généralement, les obligations pesant sur les
opérateurs de communications électroniques seront assouplies, voire
supprimées, en fonction de l’état concurrentiel du marché. De
nombreux assouplissements sont apportés à la réglementation
audiovisuelle, notamment au bénéfice de la distribution de la
télévision par câble et pour donner sa chance à la télévision
numérique terrestre. Dans le cadre de la politique de
décentralisation engagée par le Gouvernement, le développement des
télévisions locales est encouragé par l'allègement des règles qui
leur sont applicables et la levée des restrictions pesant sur la
création de telles chaînes par les collectivités locales. "
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