Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau (1749-1791)

De famille noble, il s’établit marchand de drap pour être élu député du tiers-état en 1789. Orateur hors pair, il proclame l’autonomie du pouvoir législatif en lançant au maître des cérémonies du roi : « Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous ne sortirons que par la force des baïonnettes. »

Les mains de cette statue ont été copiées sur celles de Stendhal.

Voir aussi :

 [Mirabeau répondant au marquis de Dreux-Brézé dans la séance du 23 juin 1789]

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Jean-Sylvain Bailly (1736-1793)

Astronome, doyen du tiers état, c’est lui qui, le 20 juin 1789, donne lecture du Serment du Jeu de paume par lequel les députés jurent de ne pas se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France. Maire de Paris de 1789 à 1791, il est partisan d’une monarchie constitutionnelle et sera guillotiné sous la Terreur.

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Camille Desmoulins (1760-1794)

Célèbre pour avoir appelé les Parisiens à se révolter le 12 juillet 1789, dans les jardins du Palais-Royal, cet avocat se fait journaliste en publiant Les Révolutions de France et de Brabant, puis Le Vieux Cordelier. Député de Paris à la Convention, régicide, il finit lui-même guillotiné.

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Alphonse de Lamartine (1790- 1869)

Député du Nord puis de la Saône-et-Loire, le poète incarne à partir de 1833 une opposition libérale au régime censitaire de la monarchie de Juillet. Chef du Gouvernement provisoire en 1848, il institue le suffrage universel et convainc les républicains de maintenir le drapeau tricolore au lieu du drapeau rouge.

[Discours : La peine de mort d'une part ne réprime ou ne prévient pas le meurtre, et de l’autre part accroît les dangers de la société en entretenant la férocité des mœurs - L'étatisation des chemins de fer - Le droit au travail - L'élection du Président de la République au suffrage universel]

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Victor Schoelcher (1804- 1893)

Né à Paris, député de la Guadeloupe et de la Martinique, il prépare en 1848 le décret d’abolition de l’esclavage en tant que secrétaire d’État à la Marine et aux Colonies.

[Abolition de l'esclavage]

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Victor Hugo (1802-1885)

Célèbre orateur, dont le discours contre la peine de mort est devenu un classique, il n’a jamais siégé dans l’hémicycle du Palais-Bourbon : de 1848 à 1851, les 900 représentants du peuple issus du suffrage universel ne peuvent tenir que dans une grande salle provisoire construite dans la Cour d’honneur. Et quand il revient d’exil, en 1871, les députés se réunissent à Bordeaux, puis à Versailles.

[L'homme océan]

[Discours : La liberté de la presse - L'abolition de la peine de mort - « Détruire la misère » - Contre l'invalidation de Garibaldi - L'idée de l'Europe (lecture publique, en partenariat avec la Comédie-Française)]

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Léon Gambetta (1838-1882)

Né à Cahors d’un père italien, cet avocat républicain est élu député dans plusieurs départements à partir de 1869. A la chute du Second Empire, il proclame la République le 4 septembre 1870. Pendant le siège de Paris, il part en ballon pour Tours où il dirige le gouvernement de Défense nationale. Président de la Chambre en 1879, il devient pour sept mois Président du Conseil en 1881. C’est lui qui crée le ministère de l’Agriculture.

[La République proclamée] [Président de l'Assemblée nationale] [L'apothéose de Gambetta]

[Discours : Contre le plébiscite - « Il n’y a qu’une France et qu’une République »]

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Jules Ferry (1832-1893)

Député des Vosges, il devient ministre de l’Instruction publique en 1879 et sera trois fois Président du Conseil. Il est resté célèbre pour sa législation scolaire : instruction obligatoire, gratuité et laïcité de l’enseignement primaire. Son dernier gouvernement tombe en 1885, après la défaite de Lang Son qui discrédite « Ferry le Tonkinois ».

[Discours : « Nous tenons fermement à l’école laïque »]

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Georges Clemenceau (1841-1929)

Républicain radical, il fait partie de la foule qui envahit le Palais-Bourbon le 4 septembre 1870. Député de Paris puis du Var, surnommé « le Tigre » pour la férocité de ses interpellations, il est battu en 1893 dans le contexte du scandale de Panama. Directeur politique de L’Aurore, il publie le « J’accuse !... » de Zola qui relance l’affaire Dreyfus. Elu sénateur du Var en 1902, ministre de l’Intérieur puis Président du Conseil en 1906, il modernise la police. De nouveau Président du Conseil en 1917, il gagne le surnom de « Père-la-Victoire ».

[Clemenceau, pour la paix]

[La colonisation est-elle un devoir de civilisation ?] [« La révolution est un bloc »] [« Je fais la guerre » - Lecture de la convention d'armistice]

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