 Projet de loi
Orientation et programmation pour la ville
et rénovation urbaine
(12 avr. 2005
)
Loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d'orientation et de
programmation pour la ville et la rénovation urbaine
(JO du 2 août 2003) [sur le site
Légifrance]
Rectificatif
(JO du 20 septembre 2003) [sur le site
Légifrance]
Travaux préparatoires
1re lecture - CMP -
Ordonnances
Assemblée nationale - 1ère
lecture
Projet de loi d'orientation et de programmation pour la
ville et la rénovation urbaine, n° 950, déposé le 18 juin 2003.
Urgence déclarée
Principales dispositions du projet de loi
Travaux en commission
Commission des affaires économiques :
M. Philippe Pemezec,
rapporteur
- Audition de M. Jean-Louis Borloo, ministre délégué à la ville et à la
rénovation urbaine : réunion du mercredi 18
juin 2003
- Examen du projet de loi : réunion du mercredi 2 juillet 2003
- Principaux amendements adoptés par la
commission
Rapport de M. Philippe Pemezec, n° 1003, déposé le 2 juillet 2003
1ère partie : rapport
- 2ème
partie : tableau comparatif - 3ème
partie : amendements non adoptés par la commission
- Examen des amendements (art 88) : réunion du jeudi 10 juillet 2003
Commission des lois (pour
avis) : M. Philippe Houillon,
rapporteur
- Examen du projet de loi : réunion du mercredi 2 juillet 2003
- Principaux amendements adoptés par la commission
Avis de M. Philippe Houillon, n° 1001, déposé le 2 juillet 2003
Commission des finances (pour avis)
: M. François
Grosdidier, rapporteur
- Examen du projet de loi :
réunion du mardi 1er juillet 2003
Avis de M. François Grosdidier, n°997, déposé le 1er juillet 2003.
Commission des affaires culturelles
(pour avis) : Mme Cécile
Gallez, rapporteure
- Examen du titre III (procédure de rétablissement personnel) du projet de loi : réunion du
mercredi 2 juillet 2003
- Principaux amendements adoptés par la
commission
Avis sur le titre III (procédure de rétablissement personnel) du projet
de loi, n° 1002, déposé le 2 juillet 2003
Examen
en séance publique
Texte adopté n°
168 : projet de loi
d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine
adopté le 11 juillet 2003 en première lecture par l'Assemblée
nationale
Sénat - 1ère lecture
(dossier
sur le site du Sénat)
Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, n° 398 (2002-2003)
Rapport de M.
Pierre ANDRÉ, fait au nom de la commission des affaires économiques, n°
401 (2002-2003) déposé le 16 juillet 2003
Avis de Mme Nelly OLIN, fait au nom de la commission des affaires
sociales, n° 403 (2002-2003) déposé le 16 juillet 2003
Avis
de M. Jean-Jacques HYEST, fait au nom de la commission des lois, n°
404 (2002-2003) déposé le 16 juillet 2003
Avis de M. Eric DOLIGÉ, fait au nom de la commission des finances, n°
405 (2002-2003) déposé le 16 juillet 2003
Discussion en
séance publique le 22 Juillet 2003 et le
23 Juillet 2003
Projet
de loi modifié par le Sénat, en 1ère lecture, le 23 juillet 2003, texte
adopté n°149
Commission mixte paritaire
Projet de loi, modifié par le Sénat, après déclaration
d'urgence, n° 1052, déposé le 24 juillet 2003
Travaux
de la commission mixte paritaire
Composition
de la commission mixte paritaire
Réunion de la commission mixte paritaire : jeudi 24 juillet 2003
Rapport de MM. Philippe Pemezec, député et Pierre André,
sénateur [Assemblée nationale n° 1053 - Sénat n° 419
(2002-2003) déposé le 24 juillet 2003]
Examen
en séance publique
- A l'Assemblée nationale
:
2ème séance du jeudi 24 juillet 2003 : compte rendu analytique -
compte
rendu intégral
Texte adopté n° 182
: projet de loi adopté par l'Assemblée nationale (texte de la
commission mixte paritaire)
- Au Sénat :
Discussion et adoption en séance
publique jeudi 24 juillet 2003
Texte définitif n°152
(2002-2003) :
1ère partie : 6, 52
mega-octets
2ème partie
: 5,4 mega-octets
Ordonnances
et ratification de ces ordonnances
Ordonnance n° 2004-824 du 19 août 2004 relative au traitement des
situations de surendettement des personnes physiques à Mayotte, en
Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et
Futuna (JO du 21 août 2004) [sur le site
Légifrance]
En savoir plus
- compte rendu du conseil des ministres
- le
dossier sur le site du Premier ministre
- le
dossier de presse sur le site du ministère délégué à la ville et à
la rénovation urbaine
-
Avis du Conseil économique et social sur le projet de loi (saisines de la
section des finances et de la section du cadre de vie) – assemblée plénière
des 10 et 11 juin 2003 :
-
Note
et avis du Conseil national des villes sur « les démolitions et le
renouvellement de l’offre de logements sociaux » rendus le 13 mars
2003
Le
compte rendu du conseil des ministres du 18 juin 2003
Le ministre délégué à la ville et
à la rénovation urbaine a présenté un projet de loi
d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation
urbaine.
La politique de la ville et de rénovation urbaine constitue une
priorité majeure destinée à maintenir la cohésion nationale.
Le projet de loi marque une étape importante dans la politique
sociale du Gouvernement.
La lutte contre les difficultés de toutes natures que connaissent
de nombreux quartiers où vivent 6 millions d’habitants, pourra
s’appuyer sur l’accord de tous les partenaires concernés,
Etat, collectivités locales, organismes HLM, partenaires sociaux.
Après qu’un diagnostic partagé a été établi pour simplifier
les procédures, accélérer et augmenter les financements, un
plan de 5 ans va permettre de modifier les conditions de vie dans
ces quartiers. Des objectifs seront fixés dans le cadre de
programmes établis pour chacun des 750 territoires classés en
zones urbaines sensibles (Z.U.S) comportant des indicateurs précis,
notamment dans les domaines de la santé, l’éducation,
l’emploi, la tranquillité et la sécurité publique. L’exécution
de ces programmes sera évaluée chaque année et fera l’objet
d’un débat au sein de l’assemblée délibérante des
collectivités concernées.
Le plan s’articule autour de 4 axes :
1° - Un programme de reconstruction urbaine représentant
30 milliards d’euros d’investissements sur 5 ans
Ce programme va permettre le réaménagement des espaces
publics, des voiries, des équipements publics, et, bien sûr, la
construction d’un habitat de qualité ou la réhabilitation de
logements (avec un objectif de 200 000 constructions de
logements locatifs sociaux, 200 000 réhabilitations ou
restructurations lourdes, et de 150 000 à 200 000 démolitions
de logements vétustes).
L’Agence nationale de rénovation urbaine, qui réunira
l’Etat, la Caisse des dépôts et consignations, l’ANAH,
l’Union sociale pour l’habitat, et l’Union d’économie
sociale du logement gestionnaire du " 1% logement ",
globalisera les financements nationaux à hauteur de 1,2 milliard
d’euros par an sur 5 ans, et financera les projets de
restructuration et de développement global des quartiers. En cas
de difficulté, l’agence pourra porter le projet et apporter la
majeure partie des financements.
Pour traiter les immeubles collectifs très dégradés et les
copropriétés à l’abandon, les pouvoirs d’intervention du préfet
et du maire sont renforcés.
Enfin, le projet de loi définit
le cadre d’une meilleure gouvernance des sociétés anonymes HLM
ainsi que les conditions de participation des collectivités
locales et des habitants à leurs instances dirigeantes.
2° - Un soutien à la création d’emplois et à
l’activité économique, portant sur 80 000 à 100 000
emplois.
La création de 41 zones franches urbaines (ZFU), qui viendront
s’ajouter aux 44 ZFU existantes, va accélérer la dynamique de
développement économique dans ces quartiers par l’implantation
de petites entreprises, commerces et services. Les entreprises de
moins de 50 salariés implantées dans ces quartiers bénéficieront
de mesures d’exonération fiscale et sociale ; en
contrepartie, un tiers des embauches devront concerner les
habitants des quartiers en difficulté. Des actions
d’accompagnement impliqueront les communes, les chambres
consulaires, les associations d’insertion et les organismes de
formation pour compléter ce dispositif au service de l’emploi.
3° - Le traitement des familles surendettées, notamment
du fait d’" accidents de la vie " (chômage,
veuvage, divorce, maladie).
Près d’un million de familles, dont la plupart vivent dans les
quartiers en difficultés, sont en situation de surendettement.
L’objet de la réforme du surendettement est de traiter la
situation des personnes dans sa globalité et dans un délai
rapide. Il s’agit d’éviter aux familles de basculer dans
l’exclusion et de leur donner la possibilité d’un nouveau départ.
La procédure de rétablissement personnel instituée par la loi
s’inspire, en l’améliorant, de la " faillite civile "
qui existe en Alsace-Moselle et dans de nombreux pays. Pour les
personnes de bonne foi qui sont dans l’incapacité de faire face
à leurs dettes, pourront être prononcées la suspension immédiate
des poursuites, la vérification des créances, l’ouverture de
la procédure de rétablissement personnel (procédure judiciaire,
plan de redressement ou liquidation totale avec effacement des
dettes ou effacement des dettes sans vente des biens).
Le rôle des commissions de surendettement de la Banque de France
sera recentré et renforcé par un accompagnement social et
juridique des familles. Le Gouvernement sera attentif à ce que
les établissements de crédit ne soient pas incités à diminuer
les prêts accordés du fait de ce dispositif.
4° - La solidarité envers les communes les plus pauvres
Une ligne de crédit spécifique dotée de 30 millions
d’euros en 2003 permettra à l’Etat de soutenir les communes
les plus en difficulté et de les aider à préparer leur projet
de renouvellement urbain.
Complément des lois
de décentralisation, le projet de loi apporte des réponses concrètes
et durables aux villes les plus en difficulté par un changement
radical de méthode et l’implication de tous les partenaires. |
Principales
dispositions du projet de loi
Articles
1 à 8
Réduction
des inégalités dans les zones urbaines sensibles et programme
national de rénovation urbaine
Articles
9 à 14
Agence
nationale pour la rénovation urbaine
Articles
15 à 19
Dispositions
relatives à la sécurité dans les immeubles collectifs à usage
d’habitation et aux copropriétés en difficulté
Articles
20 à 26
Développement économique des quartiers prioritaires
Articles
27 et 28
Procédure
de rétablissement personnel
Articles
29 et 30
Dispositions relatives à la Caisse de garantie du logement
locatif social et aux sociétés anonymes d’habitation à loyer
modéré
Article
33
Possibilité de surclassement démographique en vue de recruter un
encadrement plus élevé dans les ZUS |
TRAVAUX
DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES,
DE L’ENVIRONNEMENT ET DU TERRITOIRE
Adoption du projet de loi le 2 juillet 2003
Rapport
n° 1003 de M. Philippe Pemezec, UMP, Hauts-de-Seine.
Principaux amendements
adoptés par la commission :
Article additionnel après l’article 20
Prolongation
de la durée de la réduction d’impôt sur le revenu ou sur les
sociétés pour les entreprises nouvelles créées dans les ZRU
(M. Alain Venot, UMP, Eure-et-Loir)
Article 22
Prolongation
du dispositif d’exonération de taxe professionnelle dans les
ZRU(M. Alain Venot, UMP, Eure-et-Loir)
Article additionnel après l’article 23
Prolongation
à 10 ans au lieu de 5 de la période d’exonération des
cotisations sociales personnelles des artisans et commerçants
installés dans les ZRU (M. Alain Venot, UMP, Eure-et-Loir)
Article additionnel après l’article 23
Prolongation
à 24 mois au lieu de 12 de la période d’exonération des
cotisations sociales patronales pour les embauches dans les ZRU
(M. Alain Venot, UMP, Eure-et-Loir)
Article additionnel avant l’article 27
ossibilité
d’inclure dans l’offre préalable du contrat de crédit une
clause d’agrément au profit
du prêteur (M. Rodolphe Thomas, UDF, Calvados)
Article 27
Limitation
à une fois du bénéfice de l’effacement des dettes du débiteur
(rapporteur)
La
commission a adopté les amendements n°14, 15, 34 de la
commission des lois saisie pour avis. Elle a adopté avec un
sous-amendement l’amendement n°45 de cette même commission ,
portant la durée du moratoire de un an à dix-huit mois. Elle a
rejeté l’amendement n° 17.
Elle
a également adopté les amendements n° 53 et 54 de la commission
des affaires sociales saisie pour avis.
Voir les comptes
rendus n° 53 et 57 de
la commission. |
AVIS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES, CULTURELLES
FAMILIALES ET SOCIALES
Avis favorable à
l’adoption du titre III du projet de loi le 2 juillet 2003
Avis n°1002 de Mme
Cécile Gallez, app. UMP, Nord.
Principaux
amendements adoptés par la commission :
Article 27
Instauration
systématique d’une cellule de prévention et de suivi
auprès des commissions de surendettement (amendement n°53,
rapporteure).
Article 27
Meilleure
prise en compte des situations de surendettement de personnes qui
se sont portées caution, reconnaissance du caractère non
professionnel de certaines dettes. Majoration forfaitaire du
« reste à vivre » par personne à charge (amendement
n°54, rapporteure).
Voir le compte rendu n° 51
de la commission. |
AVIS
DE LA COMMISSION DES LOIS
Avis favorable à l’adoption du titre III du projet de loi
le 2 juillet 2003
Avis
n° 1001 de M. Philippe Houillon, UMP, Val-d’Oise.
Principaux amendements
adoptés par la commission :
Article additionnel avant l’article 27
Mention
obligatoire pour tout crédit proposé du taux de l’usure en
cours (amendement n°14, M. Alain Vidalies, socialiste, Landes).
Article 27
- Précision de la notion de situation irrémédiablement
compromise. La procédure de rétablissement est confiée intégralement
au juge de l’exécution (amendement n° 15, rapporteur).
Suppression de l’exclusion des prestations insaisissables
prévue pour le calcul du « reste à vivre »
(amendement n° 17, rapporteur).
- Les dettes des cautions ou coobligés qui ont payé au lieu
et place du débiteur ne sont pas effacées par la clôture
(amendement n° 34, rapporteur).- Les amendes prononcées
dans le cadre d’une condamnation pénale sont exclues de toute
remise ainsi que, sauf accord du créancier, les dommages-intérêts
prononcés dans le cadre d’une condamnation pénale (amendement
n° 48, rapporteur).
- La durée du moratoire est ramenée de trois à un an
(amendement n° 45, rapporteur).
- La durée d’inscription au fichier des incidents de paiement
est portée de cinq à dix ans (M. Christian Decocq, UMP, Nord et
rapporteur).
Voir les comptes rendus n° 55
et 57 de la commission |
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