Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Michèle Victory

I. – Au début, substituer aux mots :

« Le 2° de l’article L. 5132‑9 du code du travail est complété par une phrase ainsi rédigée »

les mots :

« La seconde phrase du 2° de l’article L. 5132‑9 du code du travail est ainsi rédigée ».

II. – En conséquence, après le mot : 

« renouvelable »

rédiger ainsi la fin :

« s’il n’est pas démontré que les conditions de l’activité exercée par l’association intermédiaire sont de nature à fausser le jeu de la concurrence avec les entreprises de travail temporaire d’insertion installées sur le territoire. »

Exposé sommaire

Le présent amendement du Groupe Socialistes et apparentés vise à lever le plafond de 480 heures applicable pour les mises à disposition de salariés en insertion dans le secteur marchand par les associations intermédiaires (AI), tout en apportant des précisions relatives au décret mentionné à l'article L. 5132‑9 du code du travail.

Cet amendement précise en effet que sans prise de décret, aucun plafond ne pourra être imposé aux associations intermédiaires. Il s’agit de ne pas rendre possible le maintien du plafond sans qu’aucune règle de dérogation au plafond ne soit précisée et donc effective. 

L’amendement précise également que le plafond vise à prévenir les distorsions de concurrence et non la concurrence simple.

Il convient de rappeler que ce plafond de 480 heures a été créé pour éviter des distorsions de concurrence entre les AI et les entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI). Mais force est de constater que sur beaucoup de territoires il n'y a aucune concurrence réelle entre ces deux structures. C'est pourquoi il convient de lever ce plafond, applicable de manière uniforme sur l'ensemble du territoire national, qui pénalise fortement certaines AI et provoque des ruptures de parcours pour des personnes qui auraient pu être embauchées sur des durées dépassant les 480 heures.

Cet amendement répond à une problématique soulevée notamment par le réseau Coorace.