- Texte visé : Texte de la commission n°3791, sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Laëtitia Romeiro Dias et plusieurs de ses collègues visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale (3661 rectifié)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par :
I. –Après le mot :
« cétacés »,
rédiger ainsi la fin de l’alinéa 10 :
« et autres mammifères marins sauf au sein d’établissements de sauvegarde de la faune sauvage tels que définis par l’arrêté du 11 septembre 1992 ».
II. – En conséquence, à l’alinéa 13, après le mot :
« cétacés »,
insérer les mots :
« et autres mammifères marins ».
III. – En conséquence, après la seconde occurrence du mot :
« établissements »,
rédiger ainsi la fin du même alinéa :
« de sauvegarde de la faune sauvage tels que définis par l’arrêté du 11 septembre 1992 ».
IV. – En conséquence, à l’alinéa 14, substituer aux mots :
« peuvent être »
les mots :
« sont plus ».
V. – En conséquence, après le mot :
« cétacés »,
rédiger ainsi la fin du même alinéa :
« et autres mammifères marins, sauf au sein d’établissements de sauvegarde de la faune sauvage tels que définis par l’arrêté du 11 septembre 1992 ».
S’il est considéré que les cétacés ne peuvent pas être détenus dignement dans des delphinariums et n’ont pas vocation à participer à des spectacles, il en est de même pour tous les mammifères marins tels que définis par l’arrêté du 1er juillet 2011 fixant la liste des espèces protégées sur le territoire national.
Au-delà des problématiques physiologiques, ces mammifères marins n’ont en effet pas vocation à être détenus en captivité, notamment en eau douce, ce qui est incompatible avec leurs exigences biologiques.
Par ailleurs, leur détention doit être réservée à des établissements de soins dont le fonctionnement est défini par l’arrêté du 11 septembre 1992.
Cet amendement est issu de discussions menées avec les associations Sea Shepherd et Rewild.