Gaspard, Marie Duboys

1761 - 1860

Informations générales
  • Né le 20 novembre 1761 à Grenoble ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 27 mars 1860 à Grenoble (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Isère
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816, né à Grenoble (Généralité de Grenoble, France) le 20 novembre 1761, mort à Grenoble (Isère) le 27 mars 1860, descendant d'une vieille famille du barreau local, il appartint à la magistrature de l'ancien régime. Il était fils de Gaspard Duboys, avocat à Grenoble, et de demoiselle Françoise Belluard.

Licencié en droit de l'université d'Orange, il fut reçu, le 8 juin 1782, conseiller au parlement de Grenoble. Il ne prit aucune part aux luttes retentissantes de sa compagnie contre le pouvoir, et, après la dissolution du parlement de Grenoble (7 septembre), il se retira à Villard-Bonnot. Le 14 août 1792, il épousa Mlle Claudine-Françoise Grimod de Bénéon de Riverie, dont le père était, avant la Révolution, lieutenant des maréchaux de France à Lyon, et dont l'aïeul avait été maréchal de camp sous les ordres de Maurice de Saxe.

Pendant la Terreur, M. Duboys fut arrêté comme suspect et incarcéré à Grenoble jusqu'au 9 thermidor. Le 27 floréal an XI, il fut nommé, par le premier consul, président de l'assemblée du canton de Domaine. Sous l'Empire, il fut maire de Combe-de-Lancey et, le 27 avril 1811, il fut nommé conseiller à la cour impériale de Grenoble. Il donna sa démission de ces fonctions aux Cent Jours.

La seconde Restauration le nomma membre de la commission administrative provisoire du département de l'Isère, et le collège de département l'élut député, le 22 août 1815, par 123 voix sur 237 votants et 306 inscrits.

Il n'appartint à aucune des législatures qui suivirent la « Chambre introuvable », et revint à Grenoble exercer les fonctions de président de chambre auxquelles il avait été élevé le 25 mars 1816. Il fut, sous Louis XVIII et sous Charles X, membre du conseil municipal et de la commission des hospices de Grenoble, et contribua beaucoup au rétablissement de l'Ecole de droit de cette ville.

Il donna sa démission de président à la cour, le 1er avril 1848, et fut, peu de temps après, nommé président honoraire, Il mourut dans sa quatre-vingt-dix-neuvième année. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 8 août 1823.

Date de mise à jour: février 2015