Timothée Becays de la Caussade

1760 - 1852

Informations générales
  • Né le 30 mars 1760 à Lacaussade ( - Généralité de Bordeaux - France)
  • Décédé le 3 septembre 1852 à Lacaussade (Lot-et-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 1er octobre 1821 au 24 décembre 1823
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1821 à 1827, né à Lacaussade (Généralité de Bordeaux, France), le 30 mars 1760, mort au château de Lacaussade (Lot-et-Garonne), le 3 septembre 1852, il appartint aux armées du roi avant la Révolution, et fut, en 1772, sous-lieutenant au régiment de Normandie en 1779, lieutenant au régiment de Neustrie, et, en 1786, capitaine. Hostile aux idées révolutionnaires, il quitta le service en juin 1792, et ne fit point parler de lui jusqu'à la Restauration. « Propriétaire et maire de Montflanquin », ainsi que le qualifie le procès-verbal de son élection, il reçut le 1er octobre 1821, des électeurs du 3e arrondissement de Lot-et-Garonne (Villeneuve-d'Agen), le mandat de député avec 191 voix sur 355 votants et 477 inscrits.
Il fut, peu après élu conseiller général de son département. Membre de la majorité royaliste et ministérielle, il soutint à la Chambre la politique de M. de Villèle et se signala, au dire des publicistes libéraux de l'époque, par son ardeur à réclamer la clôture quand les orateurs de la gauche occupaient la tribune. « Clôturier peu fortuné, écrivait-on de lui, et ayant beaucoup d'enfants, on l'a nommé faute de mieux ; il dîne fréquemment chez M. le ministre des finances, qui lui rend en outre des services plus solides. On a vu souvent des orateurs s'élever contre les subventions accordées aux théâtres, aux conservatoires, aux entreprises littéraires, aux dépenses secrètes, aux cadeaux diplomatiques, etc. M. Bécays de la Caussade n'est point de ces orateurs-là, et l'on a pu même observer qu'il ne demandait jamais la clôture avec plus de véhémence que lorsqu'il s'agissait d'étouffer ces importunes réclamations. » Un autre biographe exprimait la même opinion sur son compte dans ces termes plus concis : « Il a peu de faconde, beaucoup d'enfants et un extraordinaire appétit. »
Après avoir tout d'abord, lors du renouvellement de la Chambre en 1824, échoué, le 25 février dans le collège de son arrondissement, contre M. Vassal de Montviel, maire de Villeneuve-d'Agen, Bécays de la Caussade réussit à se faire réélire, le 6 mars, au collège de département de Lot-et-Garonne, avec 188 voix sur 260 votants et 377 inscrits. Il continua de voter avec la droite jusqu'en 1827.

Le reste de son existence s'écoula sans bruit, dans le château de la Caussade, qu'il tenait de son père et dont la possession l'avait rendu éligible.