Maxence, Jean-Baptiste Roldes

1867 - 1958

Informations générales
  • Né le 13 septembre 1867 à Brantôme (Dordogne - France)
  • Décédé le 20 mai 1958 à Lagny (Seine-et-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Yonne
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Yonne
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 13 septembre 1867 à Brantôme (Dordogne).

Député de l'Yonne de 1932 à 1942.

Après des études secondaires qui le menèrent à la profession de journaliste, Maxence Roldes se tourne très tôt vers le socialisme et la compétition politique. A 31 ans, il se présente aux élections générales de 1898 dans le IXe arrondissement de Paris contre Henri Brisson. Il n'obtient alors que 1.835 voix contre 6.916 à Brisson, élu au premier tour. Aux élections générales de 1902, il se présente à Auxerre contre Bienvenu-Martin. Celui-ci obtient 6.728 voix contre 2.165 à Roldes.

En 1905, au moment où se réalise l'unité socialiste, Roldes devient délégué à la propagande du nouveau parti et à ce titre collabore avec Jaurès à l'Humanité.

Il échoue de justesse aux élections législatives de 1914 où il obtient dans la circonscription de Tonnerre 4.791 voix contre 4.968 à Perreau Pradier. Aux élections générales de 1928, son parti le présente de nouveau contre le même adversaire. Il n'obtient que 4.006 voix contre 5.828. Enfin, aux élections de 1932, il est élu au second tour dans cette même circonscription par 10.076 voix contre 8.531 à Roche.

Inscrit au groupe socialiste, il fait partie de la commission de l'agriculture. Il rapporte une proposition de loi adoptée par le Sénat tendant à faciliter la création d'unions de coopératives agricoles et de coopératives de consommateurs, déposé plusieurs demandes d'interpellation à propos de la crise du blé et intervient très activement dans la discussion du projet de loi relatif à la défense du marché du blé (1933) en s'efforçant d'assurer à tous les producteurs le bénéfice d'un prix minimum légal. Réélu au second tour des élections générales de 1936 par 9.997 voix contre 8.145 voix à Roche, il se spécialise plus que jamais dans les questions agricoles, rapporte le projet de loi tendant à la création d'un Office national interprofessionnel du blé auquel il donne un caractère nettement social. Il apporte ainsi une contribution importante à la création de l'Office national interprofessionnel des céréales (O.N.I.C.) (1936). D'autre part, en 1938, il interpelle le gouvernement sur l'extension du régime des allocations familiales au monde rural.

Cependant le 10 juillet 1940, se séparant de ses amis socialistes, il vote l'article unique de la loi constitutionnelle remettant le pouvoir constituant au maréchal Pétain.