Négociation
collective
(jeudi 06 janvier 2005
)
LOI
n° 2003-6 du 3 janvier 2003 portant relance de la négociation collective
en matière de licenciements économiques
(JO du 4 janvier 2003) [sur le site
Légifrance]
Voir également le dossier sur la
loi modifiant les articles 1er et 2 du texte
et relative au recouvrement, par les institutions gestionnaires du régime
d'assurance chômage, des prestations de solidarité versées entre le 1er
janvier et le 1er juin 2004 aux travailleurs privés d'emploi dont les
droits à l'allocation de retour à l'emploi ont été rétablis

Travaux préparatoires
Schéma de la
procédure législative
1ère lecture - CMP
Assemblée nationale - 1ère
lecture
Projet de loi relatif à la négociation collective sur
les restructurations ayant des incidences sur l'emploi, n° 375 , déposé le 13 novembre
2002. (urgence déclarée)
Examen en commission :
Commission des affaires culturelles : M.
Dominique Dord, rapporteur
- Audition de M. François Fillon,
ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité : réunion
le jeudi 14 novembre 2002
- Examen du projet de loi : réunion du mercredi 20 novembre 2002,
9h 30 et 16h 15
- Amendements, art. 88 : réunion le
mardi 3 décembre 2002
- Rapport de M. Dominique Dord, n°386, déposé le 20 novembre 2002
Discussion en séance publique :
3ème séance du mardi 3 décembre 2002 :
compte rendu analytique - compte rendu intégral
1ère séance du mercredi 4 décembre 2002 :compte
rendu analytique - compte rendu intégral
2ème séance du mercredi 4 décembre 2002 :
compte rendu analytique -
compte
rendu intégral
1ère séance du jeudi 5 décembre 2002 : compte rendu analytique -
compte
rendu intégral
2ème séance du jeudi 5 décembre 2002 : compte rendu analytique -
compte
rendu intégral
3ème séance du jeudi 5 décembre 2002 : compte rendu analytique -
compte
rendu intégral
Projet de loi portant
relance de la négociation collective en matière de licenciements
économiques, adopté en première
lecture, par l'Assemblée nationale, le 10 décembre 2002,
TA n° 45
Explications de vote et vote, par scrutin public, le mardi
10 décembre 2002 : compte rendu analytique -
compte rendu intégral
Analyse du scrutin public solennel
Sénat - 1ère lecture
Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, après
déclaration d'urgence, n° 91 (2002-2003)
Rapport de M. Alain Gournac, au nom de la commission des affaires
sociales, n° 92 (2002-2003)
Discussion en séance publique et adoption du texte
mardi 17 décembre 2002, TA
41 ('2002-2003)
Commission mixte
paritaire (accord)
Composition
de la commission mixte paritaire
Projet de loi modifié par le Sénat n°
477, déposé le 18
décembre 2002
Rapport de MM. Jean-Michel Dubernard et Alain Gournac,
[Assemblée nationale n° 509 ; Sénat n° 105 (2002-2003)]
Discussion en séance publique à l'Assemblée
nationale :
2ème séance du jeudi 19 décembre 2002 :
compte rendu analytique - compte
rendu intégral
Projet de loi portant relance de la négociation
collective en matière de licenciements économiques - adopté le 19 Décembre
2002
Texte adopté n° 66
Discussion
et adoption définitive en séance publique au
Sénat le
jeudi 19 décembre 2002. Texte
définif n° 46.
En savoir plus :
- Communiqué du
conseil des ministres
- Dossier
de presse du ministère des affaires sociales, du travail et de la
solidarité
- Présentation succincte du
projet de loi et des travaux de la commission
- Après l'adoption
définitive du texte
par le Parlement [site du Premier Ministre]
- Dossier législatif sur
la loi de modernisation sociale (loi 2002-73 du 17 janvier 2002)
Communiqué
du conseil des Ministres du 13 novembre 2002
PROJET
DE LOI
La négociation collective
sur les restructurations ayant des incidences sur l'emploi
Le ministre des
affaires sociales, du travail et de la solidarité a présenté un
projet de loi relatif à la négociation collective sur les
restructurations ayant des incidences sur l’emploi.
La loi du 17 janvier 2002, dite de " modernisation
sociale ", comporte un chapitre consacré aux
licenciements économiques, dont la mise en œuvre pose de grandes
difficultés. Le formalisme excessif et l’amplitude des délais
de procédure, loin d’être une garantie pour les salariés,
induisent des conséquences néfastes. Dans l’hypothèse d’un
plan de sauvegarde de l’emploi, l’attachement aux règles de
forme pénalise le dialogue réel sur l’avenir des salariés
concernés. La voie du dépôt de bilan apparaît parfois même
comme la seule issue praticable, avec toutes les conséquences
sociales que cela comporte. En outre, l’attractivité du
territoire pour les investissements créateurs d’emplois est
affaiblie.
Cette profusion de normes et de procédures n’a pas été voulue
par les partenaires sociaux, mais imposée sans concertation, sans
prendre en compte les réalités vécues dans les entreprises lors
des restructurations ayant des incidences sur l’emploi.
Le Gouvernement estime nécessaire de revoir ces dispositions et
entend, dans le même élan, inviter les partenaires sociaux à définir
les bases d’un accord à partir duquel la loi pourrait être
durablement modifiée.
Le projet de loi prévoit donc de suspendre les dispositions de
procédure les plus critiquées de la loi du 17 janvier 2002, pour
18 mois, et invite les partenaires sociaux à négocier un accord
national interprofessionnel dont le législateur pourrait
s’inspirer dans un second temps. Pendant la période de
suspension, le droit antérieur à la loi du 17 janvier 2002
redeviendrait applicable. Toutefois, le projet de loi ouvre la
possibilité, à titre expérimental, " d’accords de méthode "
dérogatoires conclus au niveau de l’entreprise, pour fixer les
modalités d’information et de consultation du comité
d’entreprise lorsqu’un licenciement économique de plus de 10
salariés est envisagé par l’employeur. Pour être valides, ces
accords devraient être conclus par des syndicats représentant la
majorité des salariés de l’entreprise.
Le Gouvernement propose donc, en ce domaine,
de faire confiance au dialogue social. Il est en effet convaincu
que le succès de la négociation collective est la meilleure
garantie d’un équilibre juste et pragmatique |
Présentation
succincte du projet de loi
Principaux articles du projet de loi :
Article 1er : Suspension
pour une période maximale de 18 mois de 9 articles de la loi de
modernisation sociale du 17 janvier 2002 concernant les
licenciements économiques.
Article 2 :
Expérimentation d’accords d’entreprise afin de fixer des
règles de procédure en cas de licenciement économique, pour une
durée maximale de 2 ans.
TRAVAUX DE LA
COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES, FAMILIALES ET SOCIALES
Adoption du projet de
loi le 20 novembre 2002.
Rapport
n°386 de M.Dominique Dord, UMP, Savoie.
Audition de M.
François Fillon, ministre des affaires sociales, du travail et de
la solidarité, le 13 novembre 2002.
Principaux
amendements adoptés par la commission : La
commission a adopté le texte sans l’amender |
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