Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 29 octobre 2021)
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Michèle Victory
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de madame la députée Lamia El Aaraje
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Formations supérieures et recherche universitaire07 000 000
Vie étudiante00
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires7 000 0000
Recherche spatiale00
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables00
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle00
Recherche duale (civile et militaire)00
Enseignement supérieur et recherche agricoles00
TOTAUX7 000 0007 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement transpartisan et soutenu par le groupe Socialistes et apparentés vise à engager la réhabilitation de la station antarctique Dumont D’Urville à hauteur de 7 millions d'euros.

L’institut Paul-Émile Victor est l’agence nationale de moyens et de compétences au service de la
recherche française dans les régions polaires. Toutefois, son budget est sans rapport avec ses
équivalents en Europe et dans le monde : 16 millions d’euros annuels contre 18 millions en Italie, 53
millions en Allemagne et 88 millions en Australie.
A l’heure où les différentes puissances réinvestissent le champ antarctique, il est primordial que la
France assume également son ambition polaire. La Nouvelle-Zélande investit près de 200 millions
d’euros dans une nouvelle station, la Chine construit sa cinquième station, l’Australie vient de se
doter d’un nouveau brise-glace... alors que la construction de Dumont D’Urville remonte aux années
1970 et que la France n’a ni navire de recherche ni brise-glace.

En avril et en mai dernier, la Commission des affaires étrangères, d’une part, et l’Office parlementaire
d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), d’autre part, ont publié deux
rapports dans lesquels est fait le constat que la France, historiquement grande nation polaire, est en
train de se faire distancer. L’une des recommandations de ces rapports est dès lors de renforcer les
moyens logistiques et financiers de la recherche, en assurant notamment le financement des
investissements structurants, telle la rénovation de la station Dumont D’Urville, qui fait aujourd’hui
face à plusieurs difficultés (gestion des déchets, stockage du carburant, utilisation d’énergie fossile,
infrastructure vieillissante, etc.).

Cet amendement propose d’allouer 7 millions d’euros à l’Institut Paul-Émile Victor (IPEV) dans la
perspective de la rénovation de la station Dumont D’Urville. En effet, cette rénovation est devenue
une priorité pour l’IPEV en raison des diverses non-conformités au Protocole de Madrid qui
entraînent risque de plus en plus fort d’inspection inopinée qui mettrait alors la France au ban.
Ces 7 millions d’euros seraient la première tranche d’un plan quinquennal destiné à la rénovation de
la station, estimée à 30 à 40 millions d’euros. Par conséquent, il est demandé au ministère chargé de
la recherche de prendre l’engagement, à l’instar celui qui avait été pris dans le secteur de la recherche
sur les cancers pédiatriques, de doter l’IPEV d’un complément de ressources de 7 millions d’euros par
an jusqu’en 2026.
Afin d’être lancé dans les meilleurs délais, l’IPEV doit pouvoir recourir, dès 2022, à une assistance à
maîtrise d’ouvrage à même d’élaborer plusieurs scénarios de rénovation de la station. À partir de ces
propositions, le ministère de la recherche pourra ensuite trancher en faveur du scénario le plus adapté.

Le mouvement de crédit proposé : 

- Retire 3 000 000 d’euros de l’action n° 1 Formation initiale et continue du baccalauréat à la
licence et 4 000 000 d’euros de l’action 17 Recherche du programme 150 Formations
supérieures et recherche universitaire, 

- Abonde d’autant l’action 18 Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de
l’environnement du programme 172 Recherches scientifiques et technologiques
pluridisciplinaires.