Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
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Photo de monsieur le député Elie Califer
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Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
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Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Après l’alinéa 10, insérer l’alinéa suivant :

« 3° bis À la deuxième phrase du deuxième alinéa, après le mot : « alinéa » , sont insérés les mots : « , l’existence d’un motif tiré de la situation personnelle ou familiale de l’occupant dont l’évacuation est demandée ».

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à mettre en conformité l’article 38 de la loi dite « DALO », dans sa rédaction résultant de la loi dite « ASAP » et modifié par le présent article, avec une décision du Conseil constitutionnel.

En effet, dans sa décision n° 2023‑1038 QPC du 24 mars 2023, le Conseil constitutionnel était appelé à statuer sur la conformité à la Constitution de la procédure administrative d’expulsion du domicile d’autrui ainsi prévue. S’il a validé la conformité des dispositions déférées, il a néanmoins considéré que ces dispositions :

« ne sauraient, sans porter une atteinte disproportionnée au droit au respect de la vie privée et au principe de l’inviolabilité du domicile, être interprétées comme autorisant le préfet à procéder à la mise en demeure sans prendre en compte la situation personnelle ou familiale de l’occupant dont l’évacuation est demandée. ».

Ainsi la non-prise en compte de la situation familiale ou personnelle de l’occupant dont l’évacuation est demandée constituerait une violation de ses droits constitutionnellement garantis.

Afin de tenir compte de cette réserve et de remédier à cette situation, il est donc proposé de compléter la liste des cas dans lequel le Préfet peut surseoir à la mise en demeure en adjoignant à l’incomplétude de la demande du requérant ou de son représentant et au motif d’intérêt général, l’existence d’un motif tiré de la situation personnelle ou familiale de l’occupant dont l’évacuation est demandée.